• il y a 7 mois
Selon un rapport de l'Organisation européenne du cancer, la France dépiste moins que ses voisins européens, notamment le cancer du sein et le cancer colorectal. Du côté de la prévention, le nombre de fumeurs est également pointé du doigt.

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00:00 Marine a 38 ans. Régulièrement, elle se rend chez son gynécologue et parmi les sujets abordés, le cancer du sein.
00:07 "Je suis sensibilisée, d'autant plus que j'ai ma grand-mère maternelle qui est décédée d'un cancer du sein à l'âge de 54 ans.
00:13 C'est vrai que le cancer du sein peut survenir à tout moment."
00:15 Le dépistage du cancer du sein est recommandé tous les deux ans pour les femmes âgées de 50 à 74 ans,
00:21 plutôt pour les patients ayant des antécédents familiaux.
00:25 Mais d'après un rapport de l'Organisation européenne du cancer, seuls 47% des femmes invitées à se faire dépister vont réellement le faire,
00:34 contre 54% au niveau européen.
00:37 "Le principal obstacle quand on arrive à leur en parler du dépistage du cancer du sein, c'est la crainte de la douleur.
00:44 Et donc maintenant, il y a des cabinets qui sont parfaitement rompus à cet examen et qui font pas mal."
00:50 Des craintes que déplorent les professionnels de santé, d'autant plus que la France est bonne élève en matière de prise en charge et de soins.
00:57 "Plus de la moitié des patients vont guérir de leur cancer du sein, donc plutôt bon pronostic.
01:01 Et plus on diagnostique tôt le cancer, plus la guérison est probable, et d'où l'importance d'un diagnostic précoce avec le dépistage organisé."
01:10 D'après le rapport, en France, 87% des femmes sont encore en vie 5 ans après un cancer du sein, contre 83% au niveau européen.

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