MOUVEMENT RETRAITE, ANALYSE MARXISTE
- il y a 29 jours
L'année 2023 est déjà derrière nous mais la nouvelle période qu’elle a ouverte n’est pas près de se refermer. Pendant une année entière, nous avons vu les masses bouillonner, lutter âprement pour défendre ses conquis de classe, et pour la première fois depuis plusieurs décennies, batailler avec acharnement pour bien plus. Quelle meilleure démonstration de force le prolétariat a pu montrer que celle dont il a fait preuve pendant la bataille des retraites ?
Cette bataille, bien que s’éloignant de plus en plus dans l’actualité présentée par la bourgeoisie, tentant d’en imposer l’oubli aux masses, laisse un précédent donnant de riches leçons.
Dans le cadre de la crise générale de l’impérialisme, la bourgeoisie française accélère la restructuration de son État afin tirer des profits plus rapidement, le plus rapidement possible et prépare, entre autres, le futur repartage colonial du monde: la guerre mondiale. L'État a commencé à baisser son masque démocratique, tant et si bien que son exercice du pouvoir entre en contradiction grotesque avec ses propres fondements.
Pour dégager ces profits, les retraites, fruit de l’héroïque lutte de libération nationale antifasciste, conquête de la classe ouvrière armée et organisée par le Parti Communiste dans les années 40, devaient être la cible de la bourgeoisie.
Elle a tenté de rendre inoffensif toute contestation et de désorganiser la classe, et une fois de plus, les révisionnistes et les opportunistes en tout genre ont démontré que leur rôle était toujours le même : servir de relais à la politique bourgeoise.
La répression féroce du prolétariat en lutte, les méthodes fascistes de « maintien de l’ordre » par l’intimidation, l’usage répété du 49.3 et finalement le passage en force de la loi au mépris total du refus massif des masses pour cette réforme ont continué le craquellement du vieil État pourrissant.
Les bases du vieux monde ont commencé à se fissurer. Il est temps de dresser le bilan.
Cette bataille, bien que s’éloignant de plus en plus dans l’actualité présentée par la bourgeoisie, tentant d’en imposer l’oubli aux masses, laisse un précédent donnant de riches leçons.
Dans le cadre de la crise générale de l’impérialisme, la bourgeoisie française accélère la restructuration de son État afin tirer des profits plus rapidement, le plus rapidement possible et prépare, entre autres, le futur repartage colonial du monde: la guerre mondiale. L'État a commencé à baisser son masque démocratique, tant et si bien que son exercice du pouvoir entre en contradiction grotesque avec ses propres fondements.
Pour dégager ces profits, les retraites, fruit de l’héroïque lutte de libération nationale antifasciste, conquête de la classe ouvrière armée et organisée par le Parti Communiste dans les années 40, devaient être la cible de la bourgeoisie.
Elle a tenté de rendre inoffensif toute contestation et de désorganiser la classe, et une fois de plus, les révisionnistes et les opportunistes en tout genre ont démontré que leur rôle était toujours le même : servir de relais à la politique bourgeoise.
La répression féroce du prolétariat en lutte, les méthodes fascistes de « maintien de l’ordre » par l’intimidation, l’usage répété du 49.3 et finalement le passage en force de la loi au mépris total du refus massif des masses pour cette réforme ont continué le craquellement du vieil État pourrissant.
Les bases du vieux monde ont commencé à se fissurer. Il est temps de dresser le bilan.