L’écrivain Nathan Devers parle des appels au boycott d’Israël à l’Eurovision : «Cette chanson était un hommage au festival Tribe of Nova».
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00:00 Deux petites remarques, la première c'est que quand on voit des gens huer, détruire,
00:06 vouloir, comme on dit aujourd'hui, silencier une œuvre d'art,
00:09 quel que soit le motif, c'est toujours une sorte de prélude de prodromes à la barbarie.
00:14 On ne peut pas citer un seul événement dans l'histoire
00:17 où des meutes se sont mises à vouloir brûler, détruire quelque chose qui relève de l'art,
00:23 une chanson, un roman, un livre, etc.
00:25 - Des films !
00:26 - Et que ce soit un film et que ça inaugure d'une bonne direction politique, premièrement.
00:33 Deuxièmement, comme l'a dit Gauthier, cette chanson était un hommage,
00:36 c'était un peu le message caché au festival Nova,
00:39 qui était un festival de paix d'une société civile,
00:42 sans faire des clichés mais disons "plutôt de gauche",
00:45 ou en tout cas plutôt pour l'ouverture, plutôt contestataire du gouvernement israélien,
00:49 qui faisait ce festival en octobre pour précisément célébrer la paix,
00:53 la paix entre les peuples, la paix entre les religions, la paix entre les cultures.
00:56 Donc défendre le peuple palestinien en excluant des gens qui ont été d'abord massacrés,
01:01 des civils qui ont été massacrés, qui ont été violés, etc.
01:04 On sait ce qui s'est passé le 7 octobre,
01:05 mais qui représentent, si vous voulez, la seule perspective de paix dans la région,
01:09 en tout cas la peine ne pourra pas se faire sans eux,
01:11 c'est évidemment plus qu'un paradoxe.
01:13 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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