• il y a 5 mois
Charlotte Salomon, une jeune fille dotée d'un énorme talent pour la peinture, grandit à Berlin. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, et face à la montée de la haine, elle parvient à fuir et s'installe dans le sud de la France. Même si certains membres de sa famille ne sont pas forcément d'accord avec son activité, elle n'en a que faire et investit tout son temps dans son art. Malheureusement, une terrible nouvelle tombe lorsqu'un secret familial est découvert, la mettant en danger. Alors que le régime nazi progresse, il ne lui reste alors qu'une solution si elle souhaite sauver son existence : peindre l'histoire de sa vie...
Transcription
00:00Tu es très doué. Merci beaucoup. Est-ce que tu étudies l'art à Berlin ? J'ai été admise à
00:09l'Académie des Beaux-Arts. Quoi ? Peintes-tu aussi des moments de joie ou seulement des moments
00:14tristes ? Les moments tristes ont toujours l'air plus vrai. Quelles sont les règles ? Je crois
00:18qu'on les invente au fur et à mesure. Charlotte Salomon ? Vous savez certainement qu'il y a la
00:26fâcheuse question de votre race. Tu ne peux pas imaginer à quel point la vie d'artiste est difficile.
00:32Surtout maintenant. Si tu apportes peu de bagages, personne ne croira que tu pars pour de beau.
00:41Oh papa ! Bienvenue en France. Il y a tant de soleil, tant de lumière. Je sens que tu vas être
00:49heureuse ici. Non mais... Elle ne va pas très bien. C'est comme une maladie qui coule dans les veines.
00:56Je sens ce démon qui a hanté tant de membres de ma famille. Seule une entreprise insensée me
01:04permettra d'échapper à la folie. Et j'ignore combien de temps il me reste. Je vais peindre
01:10l'histoire de ma vie. Tu n'es pas venue au monde simplement pour peindre, Charlotte. Est-ce que
01:15quelqu'un n'a déjà fait ce genre de choses avant ? Probablement pas.
01:21Comment as-tu pu en peindre un aussi grand nombre ? Je devais faire vite. Il n'y a plus beaucoup de temps.
01:26Reste en vie. Tous mes souvenirs sont là. J'ai appelé ça vie ou théâtre.
01:38Ce qui compte, ce n'est pas que la vie nous aime, mais que nous aimions la vie.