[#Reportage] Akournam : Ces branchements anarchiques exposant les populations à des dangers majeurs

  • il y a 4 mois
[#Reportage] Akournam : Ces branchements anarchiques exposant les populations à des dangers majeurs

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00:00 L'arrivée du comité pour la transition et la restauration des institutions à la tête du pays
00:04 avait fait naître l'espoir chez la majorité des Gabonais,
00:08 dont les Fesses et le Statu-Quo.
00:10 À ce jour, d'aucuns vivent encore privés de toutes les commodités leur permettant d'être épanouis.
00:15 La preuve au quartier à Cournamble, dans le deuxième arrondissement de la commune d'Ovando.
00:20 Les riverains, excédés par cette situation,
00:22 sont montés au créneau, fustigeant le délaissement de cette partie du Grand Libreville.
00:27 Nous ne sommes pas seulement dans la zone de la SUE, nous sommes dans la commune d'Ovando,
00:30 qui est assise dans le deuxième arrondissement.
00:31 Nous sommes là pour vous, il y a plusieurs problèmes aujourd'hui.
00:35 Il y a problème d'électricité, problème de la route.
00:36 Si vous regardez juste derrière vous, il y a la centrale électrique d'Ovando.
00:40 Ce qui fait que beaucoup de riverains ici n'ont pas de contrôle d'électricité,
00:43 ils n'ont pas de poteau d'électricité.
00:46 Pour pouvoir par exemple tirer les câbles, il y a des gens qui ont des compteurs ici,
00:51 et la maison se trouve à 100 mètres. Ce n'est pas normal.
00:54 En effet, sur un long linéaire de fil électrique,
00:57 jonge l'entrée d'une voie secondaire qui permet de pénétrer dans le quartier.
01:02 Les riverains en colère n'ont pas manqué de donner la raison de cette pratique
01:06 qui met leur vie en danger.
01:07 Mais comment vivre sans électricité dans la capitale ?
01:10 Résultat, plusieurs foyers pour bénéficier de l'électricité
01:14 sont contraints d'adhérer au branchement anarchique.
01:17 Regarde, le courant j'ai dormi dans le noir avec tous ces moustiques là,
01:21 avec les enfants.
01:22 Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de poteau.
01:25 On habite là-haut, là-bas. Nos compteurs sont derrière là.
01:28 Et tu penses que c'est normal ?
01:30 Parfois les enfants du quartier nous coupent les câbles, ils emportent.
01:33 Et on reste dans le noir. Ce n'est pas sérieux.
01:36 Que le chef de l'État n'avait qu'à faire quelque chose, qu'il vienne voir
01:40 comment les habitants d'Akurnam vivent.
01:43 Nous sommes oubliés ici à Akurnam.
01:46 On n'a pas d'eau, on n'a pas de courant.
01:47 Un calvaire insupportable pour ces compatriotes qui se sentent lésés.
01:52 On va parler, ça ne va donner pas grand-chose.
01:56 En dehors d'attirer l'attention du président de la République.
01:59 Il faut que le président de la République écoute nos messages.
02:02 Voilà l'état de la route.
02:04 Voilà l'état de la route.
02:05 Tout ça ce sont les problèmes, les maux des gabonais.
02:08 Monsieur Onigui, papa Onigui, nous vous appelons.
02:11 Nous vous appelons, nous vous interpellons.
02:13 Ici au niveau de la SG, deuxième arrondissement d'Akurnam, du Dovendo.
02:19 Ici, les problèmes sont graves.
02:21 Outre le branchement anarchique, l'état de la route complètement dégradé.
02:26 Toute chose qui complique les déplacements de ces derniers,
02:29 lesquels sont obligés d'emprunter les pick-up du type 4x4
02:32 qui désormais leur servent de clandeau.
02:35 Puis le manque d'eau que les habitants d'Akurnam déplorent.
02:38 Autant de préoccupations pour lesquelles ils souhaitent réellement
02:41 l'intervention des plus hautes autorités en tête desquelles
02:44 le général de brigade Brice Clotaire Oligingema.
02:48 Devant les cris de détresse de ces habitants qui ne souhaitent
02:51 qu'obtenir les commodités nécessaires à leur épanouissement,
02:54 gageons que les plus hautes autorités de la transition prendront en compte
02:58 leurs préoccupations, lesquelles d'ailleurs sont tout à fait légitimes
03:02 puisque sans route, sans eau et sans électricité,
03:05 on ne peut aspirer au développement d'un pays.
03:07 Ces mots sont le résultat de l'échec et de la mauvaise gouvernance
03:12 du régime bongo PDG.
03:13 Nul doute que le comité pour la transition et la restauration
03:17 des institutions a du pain sur la planche.
03:19 [Générique]

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