• il y a 6 mois
À CHAUD :
- Deux individus de 19 et 22 ans ont été arrêtés le 2 mai alors qu'ils circulaient sur un scooter volé. Ils avaient en leur possession une Kalachnikov en vu de représailles.

- Cette nuit vers 4h du matin un homme a menacé de faire exploser sa voiture devant le commissariat de Saint-Chamond. Cet habitant de la vallée du gier de 28 ans aurait proféré ses menaces à l'interphone du commissariat.

- Les étudiants de Sciences-po Saint-Etienne reprennent leur blocage. Ils ont investit un amphithéâtre du site de Tréfilerie pour parler de la situation à Gaza.

L'INVITE DE LA REDACTION :
Xavier Claris, le Directeur Général du HPL et Directeur du pôle Loire Drôme Ramsay Santé. Il nous explique pourquoi les hôpitaux privés seront en grève totale à partir du 3 juin.

À DÉCOUVRIR :
- À Firminy, la menuiserie Rousson a du renoncer à faire les ponts de mai pour pouvoir répondre au carnet de commande.

- La Chorale de Roanne sera en Pro b l'année prochaine.

- Les verts restent 2è de Ligue 2 après le match nul 2 - 2 face à Guingamp ce samedi.

- Il reste 2 jour pour découvrir la création « La très excellente et fort lamentable tragédie de Roméo et Juliette » au théâtre le verso a saint etienne.

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00:00 (Générique)
00:15 Les étudiants de Sciences Po Saint-Etienne reprennent leur mobilisation.
00:19 La semaine dernière, ils avaient bloqué leur campus pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza.
00:23 Ce lundi, ils reprennent leur blocage et cette fois-ci, ils ont investi aussi un amphithéâtre du site de Tréfilerie.
00:29 Vous le verrez. C'est une mobilisation historique.
00:32 Début juin, les hôpitaux et cliniques privées seront en grève.
00:35 Une grève totale pour sauver leur établissement.
00:37 Ils protestent contre une annonce du gouvernement qui a décidé d'augmenter les ressources de l'hôpital public de +4,3%
00:44 contre une revalorisation de 0,3% seulement dans le privé.
00:48 Pour nous en parler, nous aurons sur notre plateau Xavier Clarisse, directeur général du HPL.
00:53 Et puis, nous parlerons de l'activité économique dans ce mois de mai.
00:57 Cette semaine sera courte pour beaucoup avec les deux jours fériés et le pont de vendredi.
01:01 Mais tout le monde ne pourra pas profiter de ces quelques jours de repos.
01:04 A Firmini, la menuiserie Rousson a renoncé à faire face à cause de la surcharge de travail.
01:11 Enfin, nous reviendrons sur le déplacement des Verts à Guingamp.
01:14 La Sainte-Etienne est revenue avec un match nul de partout.
01:17 L'équipe reste deuxième au classement et donc en bonne voie pour une montée en Ligue 1.
01:21 Mais pour cela, il ne faudra pas se reposer.
01:24 Pour les deux prochains matchs, on refait ce match dans ce journal.
01:28 Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:32 L'actualité de ce lundi, c'est d'abord ce projet d'assassinat déjoué par la police stéphanoise.
01:37 Deux individus de 19 et 22 ans ont été arrêtés le 2 mai alors qu'ils circulaient sur un scooter volé.
01:43 Ils avaient en leur possession une Kalashnikov en vue de représailles. Alice Canivet.
01:49 Ils circulaient sur un scooter volé, faussement immatriculé et avec un Kalashnikov chargé.
01:56 La course de ces deux stéphanois s'est arrêtée le 2 mai dernier dans une station service de la rue de la Monta à Sainte-Etienne.
02:03 Âgés de 19 et 22 ans, ils ont été arrêtés par la police.
02:07 Conclusion d'une enquête ouverte il y a plusieurs jours.
02:10 Ils comptaient tuer un individu présumé responsable d'avoir blessé l'un d'eux à l'arme blanche en mars dernier.
02:17 Le premier suspect à 22 ans, il compte déjà six condamnations pour des délits liés aux atteintes aux biens, aux personnes et aux codes de la route.
02:26 Le second, âgé de 19 ans, a été condamné trois fois pour des infractions similaires.
02:31 Il portait un bracelet électronique suite à une affaire de violence.
02:36 Le 4 mai, les deux suspects ont donc été mis en examen et placés en détention provisoire.
02:41 Ils sont incarcérés dans deux établissements pénitentiaires différents.
02:45 Les deux hommes contestent toute intention d'homicide.
02:48 Et puis en bref, cette nuit vers 4h du matin, un homme a menacé de faire exploser sa voiture devant le commissariat de Saint-Chamond.
02:56 Cet habitant de la vallée du Gier de 28 ans aurait proféré ses menaces à l'interphone du commissariat.
03:01 Les policiers auraient maintenu le dialogue en attendant l'intervention de la brigade anticriminalité.
03:06 L'homme a été interpellé et placé en garde à vue.
03:09 Il serait classé Fiché S et aurait des antécédents psychologiques.
03:13 Les démineurs de Lyon sont également intervenus pour inspecter le véhicule.
03:18 Une nouvelle semaine débute avec une nouvelle mobilisation pour les étudiants de Sciences Po à Saint-Etienne ce matin.
03:25 Ils ont de nouveau bloqué l'accès à leur campus avec des poubelles.
03:28 Mais les étudiants ont aussi investi un des amphithéâtres du site de Tréfilerie.
03:33 Ils souhaitent organiser des débats et des conférences pour informer sur la situation à Gaza.
03:38 Je vous propose d'écouter Aski Lefebvre au micro de Tristan Lambert.
03:43 On attend évidemment à cesser le feu, la fin du génocide en cours à Gaza
03:47 et plus généralement un réaffermissement des principes corollaires de l'université.
03:50 Je le rappelle, il y a les franchises universitaires, c'est-à-dire le principe selon lequel aucun homme en arme
03:55 ne peut pénétrer dans un lieu d'enseignement supérieur,
03:57 ce qui a été bafoué avec une violence tout à fait criante à Paris et à d'autres endroits, notamment il me semble à Toulouse.
04:03 Et enfin, on attend une forme de démocratisation du débat sur la Palestine actuellement,
04:09 parce que le fait de voir des figures politiques, même des candidats aux élections européennes,
04:15 être convoqués pour apologie du terrorisme, ce sont des pressions judiciaires et c'est inacceptable.
04:20 Le fait de voir que des militants, notamment à la CGT, sont criminalisés
04:24 et prennent de la prison pour sursis pour des tracts en faveur de la Palestine, c'est inacceptable.
04:29 L'Axius est aussi ce mouvement inédit pour les hôpitaux privés.
04:34 Les établissements privés protestent contre la décision du gouvernement
04:37 de ne revaloriser qu'à hauteur de 0,3% les remboursements versés à l'assurance maladie,
04:42 contre 4,3% pour les hôpitaux publics.
04:45 A partir du 3 juin, plusieurs cliniques et hôpitaux seront en grève, avec un arrêt de certaines activités.
04:51 Ce sera le cas à l'hôpital privé de la Loire.
04:54 Xavier Clarisse, directeur général du HPL et du pôle Loire et de Rome, Ramsey Santé,
04:59 est notre invité ce soir, bonsoir.
05:01 C'est assez historique, on n'a pas l'habitude de voir les établissements hospitaliers privés se mettre en grève.
05:08 On connaît l'état de santé de l'hôpital public, est-ce que c'est le même état dans le privé ?
05:14 Effectivement, c'est un mouvement qui est historique.
05:17 C'est une des premières fois où l'ensemble des établissements privés
05:20 associés à cinq syndicats de praticiens libéraux, cinq syndicats majoritaires,
05:24 décident un mouvement de contestation des décisions gouvernementales
05:28 de la revalorisation tarifaire des tarifs au 1er mars.
05:32 Donc, les établissements de santé privés, aujourd'hui,
05:37 il y en a 40% qui sont déficitaires sur le territoire.
05:40 Si le gouvernement ne revoit pas sa copie,
05:42 c'est 60% des établissements privés qui seront en déficit l'année prochaine.
05:46 Donc c'est un gros risque pour les établissements privés ?
05:48 C'est un énorme risque pour la pérennité de l'offre de soins privés
05:51 et de l'offre de soins globales.
05:53 On a une différence de 4%, c'est quand même assez important,
05:55 il y a vraiment un gros manque à gagner ?
05:57 Il y a un gros manque à gagner, surtout face à l'inflation.
06:00 Pour un établissement comme l'HPL, c'est 45% d'augmentation pour l'énergie,
06:04 c'est 5 à 10% sur certains contrats.
06:07 Donc aujourd'hui, la revalorisation n'est pas à la hauteur de l'inflation.
06:13 Il y a peut-être cette idée reçue que les établissements privés
06:16 sont plus riches que l'établissement public.
06:19 Finalement, vous avez les mêmes difficultés face à cette inflation ?
06:23 Oui, nous avons les mêmes difficultés.
06:25 Comment on explique cette décision du gouvernement ?
06:27 Nous ne l'expliquons pas et nous la vivons vraiment
06:30 comme une punition pour notre secteur d'activité.
06:32 Nos dirigeants et nos fédérations discutent avec le gouvernement
06:35 depuis le 3 avril, date à laquelle ce mouvement a été annoncé,
06:40 et nous attendons encore des réponses.
06:42 Alors, à partir du 3 juin, certaines activités seront à l'arrêt.
06:45 À quoi on doit s'attendre pour le HPL ?
06:48 À l'HPL, à partir du 3 juin, aucun patient ne sera admis.
06:52 Du 3, 4, 5 juin, l'ensemble des activités seront déprogrammées
06:56 et le service d'urgence sera fermé du 3 au 9 juin.
07:00 Ces deux dates-là étant reconductibles en fonction des positions du gouvernement.
07:06 Il y a quand même un service minimum pour les patients ?
07:08 La continuité des soins sera assurée,
07:10 c'est-à-dire que les patients qui sont présents resteront évidemment.
07:13 Si un patient devait être réhospitalisé, il sera accueilli.
07:16 Les conséquences vont directement sur les patients,
07:18 et s'ils ont une urgence, comment ils le feront ?
07:21 Ils devront s'orienter vers des établissements qui restent ouverts
07:24 ou des établissements publics.
07:25 Ça ne vous peine pas, vous, en tant que directeur général,
07:29 de devoir fermer des services ?
07:31 Ce sont des décisions qui sont difficiles à prendre,
07:34 qui ont été prises par l'ensemble des 1030 établissements du territoire français.
07:38 Ce sont des décisions difficiles, mais aujourd'hui nous n'avons pas le choix.
07:42 Il faut que le gouvernement nous apporte des réponses.
07:44 Ce sont vraiment des mesures fortes pour pouvoir faire céder.
07:46 Qu'est-ce que vous demandez exactement ?
07:48 Nous demandons une revalorisation de nos tarifs,
07:50 identiques à celles de l'hôpital public, soit 4,3%.
07:54 Comment on gère cette crise ?
07:56 Ça fait un an, un peu plus d'un an, que vous êtes à la tête du HPL.
08:00 Comment on gère cette crise ?
08:02 Nous discutons avec nos partenaires sociaux,
08:04 pour la réorganisation du travail des collaborateurs,
08:06 et avec la communauté médicale,
08:08 pour envisager les déprogrammations
08:10 et les reprogrammations des interventions.
08:12 Quelles sont vos attentes pour la suite ?
08:15 Nos attentes sont une réponse du gouvernement
08:18 sur une enveloppe qui viendrait compenser cet écart de revalorisation des tarifs.
08:24 Il n'y a peut-être pas encore eu de dialogue avec vos confrères de l'hôpital public,
08:30 mais est-ce qu'on peut envisager des actions communes
08:34 pour justement défendre tout le système hospitalier ?
08:38 L'action commune, c'est une bonne collaboration sur l'ensemble des territoires,
08:42 pour que l'offre de soins soit non seulement maintenue,
08:45 mais développée dans certains territoires qui sont plus en déficit.
08:48 Cette collaboration existe déjà dans la loi ?
08:50 La collaboration existe.
08:52 Rappelez-moi, cette grève commence à partir du 3 juin,
08:56 et va durer pendant plusieurs jours.
08:59 3, 4 et 5 juin pour les activités programmées médicales, chirurgicales,
09:04 et du 3 au 9 juin pour le service des urgences.
09:07 Merci beaucoup d'être venu sur notre plateau.
09:10 Merci à vous.
09:11 Restez avec nous, dans quelques instants,
09:13 vous découvrirez une nouvelle adaptation des amoureux Maudit, Roméo et Juliette.
09:18 Cela se passe au Théâtre Le Verseau à Saint-Etienne, vous le verrez.
09:21 Nous ne sommes que lundi, et la semaine va être courte, très courte pour certains.
09:27 Et oui, nous avons deux jours fériés et un pont ce vendredi.
09:30 L'économie risque d'être au ralenti.
09:32 Enfin, pas pour tout le monde.
09:34 La menuiserie Rousson à Firminy ne fera pas ce fameux pont.
09:38 L'activité importante cette semaine a fait changer d'avis la direction.
09:42 Anthony Verpillon.
09:43 Habituellement, à la place de ces trois palettes qu'il y a ici,
09:47 on y garde nos véhicules.
09:49 Aujourd'hui, les véhicules restent dans la cour.
09:52 C'est preuve qu'il y a du travail.
09:55 Pas facile pour ce chef d'entreprise dans la menuiserie
09:58 de concilier le carnet de commandes et les innombrables ponts du mois de mai
10:02 s'il affiche quatre jours fériés.
10:04 Ce sont trois des cinq semaines de mai qui sont amputées d'un jour férié.
10:08 Ce qui a poussé le dirigeant à prendre une décision drastique fin avril.
10:11 Et bien nous, on ne les fait pas.
10:13 On a essayé de ne pas les faire pour plusieurs raisons.
10:16 Au départ, on devait les faire.
10:17 On devait s'arrêter parce que la majorité de nos fournisseurs sont à l'arrêt.
10:20 Donc nous, on avait décidé aussi de ne pas travailler,
10:23 de fermer le 7 au soir pour ouvrir lundi prochain au matin.
10:28 Et puis l'afflux de travail, l'absence de certains depuis quelque temps à la pause,
10:33 certains de mes poseurs qui sont en maladie,
10:35 fait qu'on a un afflux de travail.
10:37 On a beaucoup de travail devant nous et qu'on prend beaucoup de retard.
10:40 Et que ce retard, il faut absolument le diminuer.
10:42 Et si l'essentiel de l'activité repose donc sur les installateurs, sur les chantiers,
10:46 Bernard Rousson a souhaité mettre aussi à contribution ses commerciaux.
10:50 Mais pas seulement.
10:51 Jusqu'à moi-même, puisque mon épouse avait prévu de partir du 8 au 12, je crois.
10:57 Et je lui ai dit, t'annules tout parce qu'il faut qu'on montre l'exemple,
11:01 le chef montre l'exemple et donc je reste sur le terrain avec mes collaborateurs.
11:05 Une décision ferme qui a été plutôt bien prise.
11:08 Seuls deux des installateurs ont dû annuler une réservation prise à l'avance,
11:11 ce qui n'était pas le cas de cette jeune commerciale.
11:14 On n'a pas forcément le choix et puis on est une entreprise familiale.
11:17 Donc en soi, quand notre patron nous l'a annoncé,
11:20 c'était pas avec un courrier, nous l'a annoncé autour d'une table, autour d'un café.
11:25 Donc après, on sait prendre les grosses décisions correctement.
11:31 On a pu remarquer aussi que beaucoup de clients, eux aussi, ne faisaient pas le pont.
11:36 Donc on n'est pas les seuls. On n'est pas des cas isolés.
11:40 Et notez que selon l'INSEE, les ponts du mois de mai représentent un manque à gagner
11:43 de 4 à 6 milliards d'euros pour l'économie française.
11:46 Allez, un peu de sport à présent avec la descente de la Coral de Rouen en Probé.
11:51 Les basketteurs se sont inclinés samedi face à Paris.
11:54 Il reste un match à jouer le 11 mai face à Las Velles.
11:58 Mais la descente sera bel et bien effective pour la saison prochaine.
12:01 Ils devraient donc rencontrer le club de Saint-Chamond et Andrézieu Boutéon,
12:05 désormais fusionnés et portant le nom de SCAB.
12:08 En foot, les Verts ont peut-être grillé un joker ce samedi soir à Guingamp
12:14 pour la 36e journée de Ligue 2.
12:16 Ils ont concédé un match nul de partout alors qu'ils menaient 2 à 0 à la pause.
12:21 Pas forcément une mauvaise opération puisqu'ils restent 2e à égalité de points avec Angers
12:27 et donc toujours en course vers la montée en Ligue 1.
12:30 Mais les écarts se resserrent, de quoi donner des sueurs froides aux supporters comme aux staffs.
12:35 Anthony Verpillon.
12:36 Les visages stéphanois étaient mitigés à Guingamp samedi soir car la SS n'a fait ni une bonne,
12:42 ni une mauvaise opération en ramenant le point du match nul.
12:46 Mais forcément, en menant 2 à 0 à la mi-temps grâce à Mwefek, encore une fois buteur,
12:52 et ce pénalty de Cafaro provoqué par l'ancien stéphanois Victor Lobry,
12:56 il y avait beaucoup mieux à faire en Bretagne.
12:59 La deuxième mi-temps, on a eu l'occasion aussi de pouvoir marquer de 3e.
13:02 On a eu des situations intéressantes.
13:05 Malheureusement, on ne les a pas mises au fond et après, sous la pression,
13:09 coup de pied arrêté, point fort des Guingampais, jeu de tête, beaucoup de jeux directs.
13:16 Donc il y a eu beaucoup de coups de pied arrêtés aujourd'hui et ça s'est joué là-dessus.
13:19 Des Verts qui ont donc cédé à deux reprises après cet énorme loupé d'Aimebeaucoup,
13:24 rarement en position aussi favorable devant le but.
13:27 Le match s'est alors renversé en faveur des Guingampais.
13:30 Mais pas de quoi ternir l'optimisme d'Olivier Daloglio qui préfère voir le Vert à moitié plein.
13:36 La déception va être vite effacée parce que derrière il y a des matchs qui arrivent assez rapidement.
13:41 Et puis on a repris notre deuxième place.
13:46 Il ne faut pas oublier ça. On a notre destin en main.
13:49 Si on gagne les deux matchs, il y a de grandes chances qu'on y soit.
13:52 Il n'y a pas de raison d'être complètement abattu.
13:55 Et à quatre jours de la réception de Rodez, qui sera déterminante dans cette course à la deuxième place,
14:00 il va falloir soigner les bobos.
14:02 Et pas des moindres, notamment avec l'alerte à la cuisse montrée par le portier très solide des Verts, Gauthier Larsonneur.
14:08 Il a senti quelque chose, mais désolé, je n'ai pas eu le temps de voir.
14:12 Donc je ne sais pas trop quoi. Je ne vais pas vous donner d'informations. Je n'en ai pas.
14:15 On a besoin de le récupérer. Lundi aussi, on sera sur le terrain.
14:18 Mais ce sera de la récupération. On fera travail les garçons qui ne sont pas rentrés.
14:23 On va récupérer Thomas Monconduit aussi, qui était suspendu.
14:28 Et puis après, on verra si on peut récupérer d'autres joueurs.
14:33 Ça pourrait être intéressant. Et on aura besoin de nos fraîcheurs.
14:37 Et à l'heure où nous enregistrons ce JT, ce lundi soir, le club attend toujours les résultats des examens passés par le gardien des Verts.
14:44 Il vous reste encore deux rendez-vous possibles pour découvrir la création,
14:50 la très excellente et fort lamentable tragédie de Roméo et Juliette au Théâtre Le Verseau à Saint-Etienne.
14:56 Un titre qui laisse transparaître un pas de côté vis-à-vis du texte de Shakespeare.
15:01 Adapté ici pour un petit lieu, le texte concentré autour des grandes lignes de la tragédie amoureuse
15:07 et de la belle histoire entre Roméo et Juliette dans une mise en scène bien troussée, présentée par Chantal Joissart.
15:14 Vous connaissez tous Roméo et Juliette.
15:18 Et bien offrez-vous cette version au titre à rallonge, la très excellente et fort lamentable tragédie de Roméo et Juliette.
15:24 - Alors, quel problème ? - Quand Raymaldejou, il ne les dit pas ?
15:27 - Oui, non, je ne sais pas pourquoi il ne les dit pas, si c'est écrit.
15:30 Alors, on va dire que c'est une version de poche compressée, condensée, à l'image d'une compression de César.
15:35 - Roméo et Juliette, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui !
15:39 Donc, c'est vraiment un condensé de la pièce. Tout y est, mais les entrailles à l'air.
15:44 On voit un peu ce qu'il reste normalement à l'intérieur.
15:50 Une mise à l'air et surtout un work in progress, dirait les Anglais.
15:53 Avec des comédiens absents, une équipée de metteurs en scène qui donne une sorte de prologue.
15:57 Et puis, ça joue à découvert le théâtre en train de se faire, d'une certaine manière.
16:01 Des personnages brossés d'un accessoire intrait, les metteurs en scène changent à vue.
16:06 - Amoureux de l'amour !
16:08 Affublé d'un seul détail, souvent grotesque, on passe en revue l'essentiel.
16:12 La mère Juliette, Roméo, la nounou, le frère Jean, mais aussi Mercutio et Tybalt.
16:16 C'est un théâtre burlesque, mais sincère.
16:19 - Je retenais cet homme là-bas, sous son déguisement grotesque.
16:23 Il est de nos ennemis, cet amant aigu.
16:25 - C'est le jeune Roméo.
16:27 Burlesque, tu utilises un terme très précis, sur une infinie sincérité, bien sûr.
16:33 Et là où, nous, dans notre théâtre, on travaille parfois avec des bouffons,
16:41 avec de la bouffonnerie, avec des clowns qui sont lucides,
16:45 qui peuvent avoir des doubles pensées, où le clown est très pur.
16:51 Et là, en travaillant, on s'est aperçu qu'il fallait congélier tous les bouffons,
16:55 qu'il ne pouvait pas y avoir d'ironie sur ce qu'on était en train de faire.
16:59 - Alors vous l'avez compris, cette version est à l'image du collectif stéphanois Aoi,
17:04 burlesque et baroque, avec des nappes électro pour la musique et des moyens hétérogènes.
17:09 Sans moyens aussi, mais avec l'envie de tutoyer des super-héros.
17:14 - Il fera de vous son épouse.
17:18 - Ça parle de l'amour, pas comme sentiment, mais comme puissance,
17:23 comme chose qui nous dépasse, comme chose qui s'hérite.
17:27 Nous, on a besoin d'être dans des gestes très généreux et très purs, sans arrière-pensée.
17:36 - Une très excellente tragédie de Roméo et Juliette, pas québécoise.
17:40 Une tragédie hilarante, drôle, mais aussi sincèrement gorgée d'amour.
17:45 À voir au Verso jusqu'à mardi soir.
17:48 (Applaudissements)
17:50 - Et c'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
17:53 Avant de vous quitter, nous avons appris ce lundi le décès de Bernard Pivot,
17:57 la figure emblématique de la littérature française, épartie à l'âge de 89 ans.
18:01 Le natif de Lyon était également un grand habitué de la fête du livre de Saint-Étienne
18:06 et supporter de l'AS Saint-Étienne.
18:08 En 2010, nous lui avions consacré une émission, côté scène.
18:12 Nous vous proposons de la redécouvrir ce lundi soir à 20h50
18:16 et en multi-diffusion toute cette semaine et bien sûr en replay sur notre site.
18:21 Le journal revient mardi 19h et l'actu continue sur nos réseaux sociaux.
18:25 Merci de votre fidélité.
18:27 (Générique)

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