#Jean-Mich'.

  • il y a 4 mois

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00:00 Il ne faut pas avoir peur ! Bonsoir à tous, vous êtes sur Jopo Autiprofond, la chaîne qui est là pour remplacer les médias subventionnés.
00:09 Vous voyez, je suis là, on est en direct, 18h32, mardi 2 avril. Je suis présent, je ne suis pas tombé du balcon,
00:17 je n'ai pas encore été renversé par une voiture, je ne suis pas pendu, je suis là et je ne suis pas suicidaire, je vous le dis à tous.
00:29 Voilà, ce soir, c'est la grande, grande émission, l'émission Révélation, l'émission où on se dit tout sur l'affaire qui secoue la tête de l'État.
00:42 Et on reçoit en direct notre ami Xavier Poussard, directeur de la publication qui est ici présent. Salut mon Xavier, comment vas-tu ?
00:56 Bonjour à tous, c'est la rumeur qui inquiète l'Élysée, comme le dit Marianne.
01:04 Donc si tu veux, on est au cœur du réacteur de l'actualité.
01:09 Déjà 8200 personnes, allez, objectif 15 000 personnes en même temps, il faut que cette vidéo soit vue de tous,
01:23 il faut que cette vidéo-là, cet entretien-là sorte du cadre internet et aille dans le mainstream.
01:30 On veut ça, je sais qu'on va y arriver, voilà, c'est l'objectif, on est là pour apporter de l'information
01:37 et donc du coup, on va passer un peu de temps avec Xavier sur ces informations, vous les attendez tous.
01:43 Mais avant ça, avant ça, un petit générique et on va commencer l'interview. Allez, générique.
01:50 On a fait de la route grâce à vous, merci, on va continuer. Ensemble, on va lutter contre le pouvoir profond.
02:01 Comment ? Grâce à vos dons et notre travail. Au-delà de la réinformation, c'est notre engagement.
02:07 Rendez-vous sous la vidéo pour nous soutenir.
02:10 Voilà, soutenez Géopoétique Profonde pour que l'on puisse à chaque fois faire des émissions comme celle-ci.
02:19 Merci cher Gary et merci à tous.
02:22 Voilà, donc Xavier, d'abord, première chose, moi j'ai été pas mal attaqué ces trois dernières semaines,
02:31 voilà, visiblement, certains ne voulaient pas que cette émission se fasse.
02:35 Comment ça se passe pour toi à ce niveau-là ? Est-ce que tu es un peu safe, on va dire ?
02:43 À ce niveau-là, moi je pense que le gros de la répression sur ce dossier est passé,
02:51 c'est-à-dire la phase, je dirais, 2021-2022, où là il y avait un énorme blocage et une énorme répression.
03:01 Et aujourd'hui, on est quasiment dans une phase d'officialisation qui a été engagée, je dirais, le 15 février dernier,
03:12 quand on a publié notre conclusion du mystère Brigitte Macron.
03:16 D'ailleurs, j'avais fait une comparaison avec l'affaire Strauss-Kahn quand je travaillais avec Zoé Sagan,
03:23 et la première fois qu'on a vraiment relancé l'affaire en décembre, j'avais fait une comparaison et je lui avais dit,
03:29 en comparant à Strauss-Kahn, je disais, avec Nathacha Ray, c'était le Sofitel, là c'est le Carlton.
03:38 C'est-à-dire que l'effet de surprise est passé, la rumeur, comme on dit, s'est installée.
03:45 D'ailleurs, on voit bien qu'au niveau médiatique, on est passé de la fake news transphobe à la rumeur Jean-Michel Tronieux.
03:53 Aujourd'hui, la rumeur qui inquiète l'Élysée, on n'entend plus tellement parler de fake news,
03:58 à part en couverture du livre d'Emmanuel Anison, mais on en reparlera.
04:02 Et Jean-Jacques Bourdin a parlé d'insinuations, enfin on voit bien qu'on est en cours d'officialisation
04:10 de part aussi des signaux envoyés par le pouvoir et qui sont de plus en plus clairs.
04:17 Bon, moi, tu le sais bien, j'ai pas mal été attaqué sur Twitter, les gens font des montages, bon, qu'ils les fassent,
04:25 de toute façon, c'est pas grave, l'émission se fera quand même, qu'ils le sachent, la vérité sera dite quand même.
04:31 Ensuite, je voulais quand même faire un petit coucou à notre amie Natha Charest,
04:36 je la salue, j'espère qu'elle nous regarde, je la salue et j'espère très sincèrement qu'elle se porte bien.
04:44 - Dernièrement… - Alors, j'en profite pour la saluer également,
04:48 et si je dois lui passer un message, parce que je sais qu'elle est extrêmement sensible
04:55 et que des fois, ce qu'elle perçoit comme des attaques ne le sont pas tant que ça,
05:00 mais il faut surtout qu'elle comprenne qu'elle est en train de gagner,
05:03 que cette bataille-là qu'elle a engagée, elle est en train de la gagner
05:07 et qu'on est en ce moment plusieurs à aller effectivement au bout de cette affaire
05:14 et donc qu'elle prenne bien soin de sa santé et on la salue.
05:19 - C'est aussi sa victoire et ça, il faut quand même aussi le souligner.
05:24 Bon, là on va passer sur le livre de Madame Emmanuelle Anison.
05:30 Emmanuelle Anison, qui est grand reporter au Nouvelle Obs, a écrit ce livre-là que vous voyez.
05:38 L'affaire Madame, en gros, elle explique que cette affaire Jean-Michel Tronieux est une fake news.
05:47 Dis-moi, cher Xavier, Emmanuelle Anison écrit qu'elle s'est infiltrée dans le milieu complotiste.
05:56 Qu'est-ce que tu en penses et comment tu juges son travail et aussi ce livre ?
06:02 - Alors, c'est un livre un peu bizarre,
06:06 et c'est un livre qui contrairement aux apparences, n'arrange pas l'Élysée.
06:14 D'ailleurs, à la suite de la publication du dernier numéro du "Mystère Brigitte Macron",
06:21 où pour la première fois on passait clairement à l'affirmatif,
06:25 c'est-à-dire le personnage "Brigitte" est né homme Jean-Michel Tronieux le 11 février 1945.
06:33 Brigitte Tronieux est sa sœur et cet homme Jean-Michel Tronieux vit avec l'identité civile de sa sœur.
06:41 Donc on donne raison à Natha Charest, c'est-à-dire qu'on dit "Natha Charest a été poursuivie après avoir affirmé ça".
06:48 D'ailleurs, elle n'a jamais été poursuivie pour avoir affirmé ça.
06:52 On va expliquer ce pourquoi elle est poursuivie.
06:56 Et on a eu une phase de calme plat de 15 jours après la publication de ce numéro,
07:04 avec une certaine agitation sur les réseaux sociaux, mais au niveau des grands médias du calme plat.
07:09 Et une première réponse qui est venue de Tiffaine Auzière dans Paris Match,
07:13 avec cette couverture de Paris Match, "Quand j'entends ce qu'on dit sur ma mère".
07:18 Ce qui était un peu étrange, avec un article vraiment bizarre,
07:22 mais qui a créé une forme encore une fois d'effet présente,
07:26 c'est-à-dire une reprise à l'international, avec tout de suite un article du Daily Mail
07:33 qui s'est appuyé sur Tiffaine Auzière en disant que c'était elle qui relançait la rumeur,
07:39 avec le Daily Mail qui s'intéresse aux procédures et qui découvre effectivement
07:43 que Natha Charest n'a jamais été condamnée pour avoir dit que Brigitte était un homme,
07:51 et que ce pourquoi elle a été condamnée est un pan vraiment périphérique du dossier.
08:00 Ensuite, la médiatisation s'accélère avec la sortie d'Emmanuel Macron le 8 mars,
08:08 à l'occasion de la journée de la femme, où il va parler de scénario monté
08:13 avec des personnes qui finissent par y croire et qui vous bousculent dans votre intimité.
08:19 Or là, en vérité, Emmanuel Macron parle d'Emmanuel Anison.
08:25 En fait, je pense qu'à ce moment-là, l'Elysée a pris connaissance du livre d'Emmanuel Anison
08:31 et s'est inquiétée parce que c'est un livre qui, en vérité, quand on le lit,
08:36 au-delà des apparences et de la promotion, est extrêmement dérangeant pour le pouvoir,
08:41 parce qu'en vérité, Emmanuel Anison valide beaucoup de choses.
08:48 Alors, on reviendra sur le livre d'Emmanuel Anison, mais la séquence se poursuit.
08:54 Donc là, Emmanuel Macron en ayant parlé, effectivement, ça devient un buzz international
08:58 avec des reprises absolument partout.
09:00 Le Daily Mail qui commence à feuilletonner avec un article quasiment tous les deux jours.
09:05 Et là, pour la première fois, on franchit l'Atlantique avec le New York Post.
09:10 Et là, se met en place au niveau français un changement de communication.
09:17 C'est-à-dire qu'en fait, on ne met plus du tout la focale sur Natacha Ray,
09:22 alors que jusque-là, l'Élysée avait poursuivi Natacha Ray
09:26 de façon à ce que l'affaire reste cantonnée à Natacha Ray.
09:29 Mais la communication dans les grands médias, c'est-à-dire,
09:33 et qui sont des relais de l'Élysée identifiés, c'est-à-dire BFMTV et TPMP,
09:39 va engler sur, en fait, ces faits et documents qui a manipulé Natacha Ray.
09:45 Et derrière ces documents, c'est le GUD, qui est un syndicat étudiant d'extrême droite,
09:51 qui lui-même est relayé par des fermatrolles russes sur les réseaux sociaux,
09:56 en expliquant que l'affaire Jean-Michel Tronieux, finalement, c'est comme les punaises de l'IS.
10:02 Alors, tout ça est absolument n'importe quoi, puisqu'effectivement, j'ai jamais appartenu au GUD.
10:08 En ce moment, le GUD est plutôt pro-ukrainien,
10:10 donc on ne voit pas pourquoi il serait relayé par des fermatrolles russes.
10:13 J'ai déjà expliqué que l'affaire Jean-Michel Tronieux n'était pas sur les rapports Viginum,
10:19 qui sont un organisme gouvernemental qui lutte contre l'influence
10:24 et la désinformation venues de l'étranger sur Internet.
10:28 Donc, tout ça est absolument faux.
10:30 Et alors que le pouvoir commence à répliquer en disant
10:33 "Natacha Ray, finalement, ce n'est pas grand-chose, elle a été manipulée,
10:36 finalement, c'est le GUD avec les fermatrolles russes",
10:40 arrive à ce moment-là la vidéo de Candace Owen.
10:44 Et là, effectivement, l'affaire prend une ampleur complètement internationale,
10:50 puisque Candace Owen, il faut comprendre qui est Candace Owen.
10:54 Candace Owen, c'est une influenceuse, ce qu'on appelle une influenceuse aujourd'hui.
10:57 Il y a 20 ans, 30 ans, on aurait dit…
10:59 Elle est journaliste aussi.
11:00 C'est une éditorialiste, c'est une éditorialiste,
11:03 et qui occupe un rôle central qui est suivi par à peu près 4 ou 5 millions de followers sur Twitter
11:12 et surtout qui est une personnalité stratégique de la campagne Trump,
11:18 puisqu'elle est identifiée comme un de ses relais auprès de la communauté afro-américaine.
11:25 Donald Trump, en grangeant grâce en partie à Candace Owen,
11:31 énormément d'intentions de vote chez les afro-américains,
11:36 puisqu'il est passé, je crois, de 5 à 25 ou 30 % selon les enquêtes d'opinion.
11:42 Donc, elle est extrêmement en vue, elle est promue un grand avenir au sein,
11:48 effectivement, du parti républicain.
11:53 Et elle est très proche de Trump.
11:55 Et 24 heures d'ailleurs, 48 heures avant qu'elle relaie l'affaire Jean-Michel Tronieux,
12:01 de façon très simple et très pédagogique d'ailleurs,
12:05 elle pose avec Donald Trump, elle publie un selfie-wall avec Donald Trump.
12:11 On se rappelle que Donald Trump possède un dossier "President of France",
12:17 qui est un dossier classifié.
12:18 Donc, qu'est-ce que ça veut dire un dossier classifié ?
12:20 Ça veut dire qu'on peut penser qu'il est alimenté par les agences de renseignement.
12:24 On se rappelle également que toute la politique d'Emmanuel Macron
12:30 depuis qu'il a été secrétaire général adjoint de François Hollande à l'Élysée
12:35 va dans le sens des intérêts de l'État profond américain.
12:40 Tout ça est également sourcé par l'email d'Hillary Clinton,
12:44 où Jack Sullivan fait une note à Hillary Clinton sur les équipes d'Hollande
12:49 et explique que Macron sera ministre de l'économie.
12:52 Alors que c'est une note qui date de 2012 et que François Hollande a dit qu'à ce moment-là,
12:56 que quelqu'un qui n'avait pas été élu, ce qu'est le cas de Macron,
12:58 ne pouvait pas devenir ministre.
13:00 Mais Jack Sullivan, aujourd'hui conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis,
13:04 lui savait déjà que Macron serait nommé à Bercy.
13:07 On voit qu'il y a un fort tropisme américain et des réseaux liés à la CIA.
13:14 Effectivement, Macron semble tenu par les Américains.
13:19 Et là, surprise, on découvre que Donald Trump a conservé un dossier classifié,
13:24 président of France, et qu'une de ses relais stratégiques,
13:28 quand à Sullivan, il faut comprendre ce que c'est, pour être très simple,
13:31 pour traduire en contexte français, c'est l'équivalent de Geoffroy Lejeune
13:34 pour la campagne d'Éric Zemmour, et pour les plus âgés qui nous écoutent,
13:37 l'équivalent de Georges-Marc Benhamou pour la campagne de François Mitterrand en 1988.
13:42 Vous voyez, ce n'est pas tellement autre chose.
13:44 Donc en fait, elle, qui à mon avis ne connaissait rien de Brigitte Macron,
13:48 il y a un mois s'empare du dossier et dit qu'elle met sa carrière en jeu.
13:54 À mon avis, elle a une assurance, et l'assurance, c'est Donald Trump qui lui dit
13:58 "écoute, va sur ce truc-là".
14:00 Alors, pour être tout à fait transparent, nous, nous avons contacté les Trumpistes,
14:04 donc Andas Owen, mais aussi d'autres, la Trump Organization, etc.
14:09 et avons transmis nos travaux.
14:13 Alors voilà comment a été présentée l'enquête.
14:15 Nous avons dit "depuis deux ans, deux femmes, Amandine Roy et Natacha Ray,
14:20 qui accusent Brigitte Macron d'être née homme sous le nom de Jean-Michel Tronieux".
14:25 Donc là, j'ai mis des articles en anglais, c'est-à-dire la dépêche de Reuters,
14:30 une reprise du Daily Mail et un article de Zero Edge qui annonçait
14:33 l'abandon de certaines poursuites, celle pour l'atteinte à la vie privée.
14:36 Donc j'ai dit que nous, on avait enquêté,
14:40 et qu'on en est arrivé à la conclusion que ces femmes avaient raison.
14:44 Ensuite, on faisait un clin d'œil en expliquant que,
14:46 quand était sortie l'affaire du dossier Macron de Mar-a-Lago, saisie par le FBI,
14:51 Macron avait déclaré lui-même sur CNN qu'il essayait de ne pas être parano,
14:56 et grosso modo, on leur demandait de nous aider.
14:58 Ensuite, on expliquait qu'on était une lettre confidentielle d'information éditée à Paris,
15:03 distribuée uniquement sur papier, mais qu'on avait développé,
15:06 avec les réseaux sociaux, une très large communauté
15:10 qui nous permettait de récupérer de l'information en amont de la traitée en aval,
15:14 et que cette communauté était animée par le comte Zoé Sagan.
15:19 C'est comme ça qu'on a présenté le produit,
15:21 et ensuite on a envoyé nos travaux, dont une partie était traduite en anglais,
15:26 ainsi que quelques faits d'armes qui pouvaient parler aux Américains.
15:31 Par exemple, le fait qu'on avait annoncé, 5 mois avant le Sun et le Daily Mail,
15:37 que Ghislaine Maxwell était en cavale en France,
15:40 donc ça c'était une exclusivité de faits documents qui pouvaient parler aux Américains.
15:44 Ghislaine Maxwell de l'affaire Epstein, on précise.
15:47 Voilà, et que c'était nous qui avions annoncé qu'en exclusivité, reprise par Reuters,
15:52 puisqu'on l'avait su de sources policières,
15:54 que Jean-Luc Brunel avait été arrêté à l'aéroport de Roissy.
15:59 Donc c'était une exclusivité, l'arrestation de Jean-Luc Brunel,
16:02 ça a été une exclusivité faits documents, qui a ensuite été reprise par Reuters.
16:05 D'ailleurs, on peut se poser la question, c'est-à-dire que les médias français
16:07 n'ont tellement pas traité l'affaire Epstein,
16:09 que les sources policières qui ont arrêté Jean-Luc Brunel,
16:13 considéraient que le média naturel à avertir pour l'arrestation de Jean-Luc Brunel,
16:18 c'était faits documents.
16:19 Ce qui montre le niveau de dysfonction intégrale des médias français.
16:27 C'est vraiment complètement anormal.
16:29 Normalement on appelle l'AFP, le journaliste de police de justice du Parisien,
16:33 on n'appelle pas faits documents.
16:34 Donc c'est vrai.
16:35 Donc là, on a des faits d'armes à faire valoir.
16:39 Et ce qui est intéressant, c'est que dans sa vidéo,
16:42 Candace Owen suit parfaitement le plan de communication qu'on a adressé,
16:48 c'est-à-dire Natacha Ray à Mandine Roy,
16:50 les femmes qui accusent Brigitte d'être un homme.
16:53 Elle retweet faits documents et elle répond à Zoé Sagan.
16:56 Donc ça veut dire qu'on avait un schéma qui a vraiment été suivi.
16:59 Donc c'est un vrai coup de pouce de l'entourage de Trump,
17:02 tout en sachant que Trump a effectivement un dossier classifié.
17:06 Là, on a fait l'historique.
17:09 On a fait dix minutes d'historique où on explique un peu l'affaire.
17:14 Allons maintenant sur le livre de Madame Anison,
17:20 qui est grand reporter du Nouvelle Hops.
17:23 Mettez son livre à un instant, "L'affaire Madame".
17:26 C'est celui-là, qui est sorti le 22 mars.
17:30 Elle explique, je crois, à France Culture qu'elle s'est infiltrée dans ce qu'elle appelle le milieu.
17:36 Elle ne dit pas complotiste, elle dit les déviants, je crois, quelque chose comme ça.
17:42 Qu'est-ce que tu en penses et comment tu juges son travail ?
17:46 - Alors, je suis désolé, mais tu vas me permettre, avec cette question,
17:52 tu me permets aussi de compléter ma chronologie,
17:57 parce qu'en vérité, son titre s'appelle "Anatomie d'une fake news",
18:01 ce qui, en plus, ne traduit pas son travail et ne traduit pas vraiment ce qu'il y a dans le livre.
18:09 Mais bon, je vais quand même être obligé de répondre,
18:12 parce qu'effectivement, moi, je travaille, je suis journaliste, je ne fais pas n'importe quoi.
18:17 Et fake news, ça ne va pas. Moi, je le prends comme une injure.
18:20 Donc, on va être très clair.
18:21 Et surtout qu'en plus, ce truc de fake news arrive au moment
18:25 où la rumeur passe l'Atlantique et au moment où elle est officialisée
18:29 avec des signes très clairs d'officialisation.
18:32 Il faut bien comprendre que le couple Macron, à la fois, a toujours fonctionné
18:36 selon cette contradiction, qui est à la fois de cacher à tout prix le secret
18:43 et en même temps d'envoyer des signaux très clairs d'officialisation.
18:47 - Je te coupe 10 secondes, c'est pour dire, voilà, elle disait les défiants, pardon.
18:51 Excusez-moi, Emmanuel Alison a dit les défiants. Voilà, excuse-moi.
18:54 Tu continues.
18:55 - Alors, donc, au niveau de l'officialisation, il y a des choses très claires.
18:59 Par exemple, il y a une couverture du Figaro magazine où Brigitte Macron,
19:04 Brigitte, pose à côté de Nicolas Guéquière de LVMH, qui est son couturier.
19:10 Or, quelle est la spécialité du couturier de Brigitte Nicolas Guéquière ?
19:16 C'est d'être couturier pour…
19:18 Enfin, c'est lui qui a introduit les transsexuels dans le mannequinat.
19:23 Autre signe d'officialisation, sur le plateau de Léa Salamé,
19:27 dans l'émission phare de France 2, avait été convié,
19:33 donc dans la semaine qui a suivi la vidéo de Candace Owen,
19:38 Jean-Paul Gaultier, Amanda Leer et Jean-Marc Dumonté.
19:45 Jean-Marc Dumonté, c'était un producteur de théâtre homosexuel
19:49 qui est très proche des Macron et qui a coaché Emmanuel Macron.
19:53 Jean-Paul Gaultier, c'est les années Palace, c'est la mode, le milieu homo,
19:57 et Amanda Leer, on ne va pas revenir dessus, c'est le symbole du transsexualisme.
20:02 Évidemment, l'humoriste arrive, fait des blagues sur Jean-Michel et tout le monde se marre.
20:08 C'est ce qu'on appelle une officialisation par le rire, une sorte de déménage par le rire.
20:15 D'ailleurs, je veux revenir dans cette phase de communication sur quelque chose qui n'a pas été compris.
20:21 Stéphane Auzière a annoncé que Brigitte et son frère portaient plainte.
20:29 Alors il faut savoir qu'il n'y a pas de nouvelles plaintes.
20:31 Les plaintes qu'elle évoque, c'est le procès qui sera jugé en mars 2023,
20:39 qui est la dernière manche des procédures judiciaires de l'affaire Tronieux contre Natacha Ray et Amandine Roy.
20:48 Si je peux être très précis sur cette plainte, ça me semble important,
20:52 c'est une plainte en diffamation de Brigitte et Jean-Michel Tronieux contre Natacha Ray et Amandine Roy.
20:58 Les gens disent qu'il y a une plainte en diffamation.
21:02 Cette plainte concerne un point très technique du dossier.
21:07 Si je peux expliquer en cinq minutes, comme ça c'est vraiment clair pour tout le monde.
21:10 D'ailleurs, Emmanuelle Anison l'a dit sur France Culture, et c'est très courageux à elle de l'avoir précisé,
21:18 c'est-à-dire qu'en vérité, au printemps 2021, Natacha Ray fait une demande à la mairie d'Amiens
21:28 de consulter l'état civil sans filiation de Jean-Michel Tronieux.
21:33 Elle demande à la mairie d'Amiens de plus avoir l'état civil sans filiation de Jean-Michel Tronieux.
21:39 Et la mairie d'Amiens lui répond "Nous ne possédons pas ce document,
21:43 cet individu n'est pas né dans notre commune, merci de vous adresser à la mairie de naissance de Jean-Michel Tronieux".
21:53 Natacha Ray refait la demande et elle reçoit la même réponse.
21:57 Donc elle a deux réponses négatives.
21:59 Or on sait déjà par ailleurs que Jean-Michel Tronieux est né à Amiens le 11 février 1943,
22:07 puisqu'on a des inscriptions dans des documents de société.
22:09 Donc elle, ayant essuyé deux réponses négatives de la mairie d'Amiens sur une naissance d'un Jean-Michel Tronieux à Amiens,
22:17 a conclu que l'état civil a été modifié.
22:20 Et donc quand elle communique chez Amandine Roy, elle dit "Il est bien né à Amiens,
22:26 mais la mairie d'Amiens ne veut pas donner l'état civil, c'est la preuve qu'il a été modifié".
22:30 Et ensuite, il n'est qu'ensuite, le 31 décembre 2021, après le buzz,
22:36 que pour la première fois la mairie d'Amiens acceptera de délivrer,
22:41 enfin délivrera l'état civil de Jean-Michel Tronieux sans filiation à Paul-Éric Blanru,
22:47 et puis ensuite acceptera à d'autres citoyens de délivrer l'acte d'état civil avec filiation de Jean-Michel Tronieux.
22:55 Donc Natacha Ray, non seulement peut, alors ensuite nous, quand on a enquêté,
23:00 on a des enregistrements audios qui montrent qu'en fait à la mairie d'Amiens,
23:05 ce dossier a été suivi de très très près avec un officier d'état civil spécifique chargé de ce dossier.
23:13 Donc nous, on a un enregistrement audio qui pourrait être effectivement versé au dossier de Natacha Ray dans le cadre de son procès.
23:19 Donc en fait, c'est tout ça pour dire que le procès dont parle Tiffany Hosière dans les médias,
23:24 et quand les médias vous disent qu'il y a un procès en diffamation qui sera jugé en mars 2025,
23:29 sachez que c'est sur ce point de détail où Natacha Ray peut non seulement plaider la bonne foi,
23:34 mais en plus contre-attaquer pour procédure abusive et tirer au clair ce qui s'est vraiment passé à la mairie d'Amiens.
23:43 Donc je voulais préciser ça, et d'ailleurs Emmanuel Anison l'a courageusement évoqué sur France Culture.
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