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ÉducationTranscription
00:00:00Bonjour tout le monde, c'est Jérémy Mercier, aujourd'hui on va faire une émission à trois
00:00:05avec Modeste Schwarz et Pierre Chaillot, ça s'intitule Vaccine Napoléon, on va revenir sur
00:00:11les origines historiques de ce qu'on a vécu ces dernières années et qui ne sont finalement
00:00:15qu'une répétition de certaines choses qui ont déjà été faites dans le passé. Donc j'accueille
00:00:18tout de suite Modeste Schwarz et Pierre Chaillot, salut à tous les deux. Salut Jérémy, salut Pierre,
00:00:26salut Jérémy, salut Modeste. Donc on va faire ce travail, cet exercice qui n'a pas été beaucoup
00:00:33fait dans le cadre de La Résistance, je dirais de revenir un peu sur les origines historiques de
00:00:39ce qu'on a vécu ces dernières années. Je ne dis pas que c'est exactement une répétition de ce
00:00:44qui s'est déjà fait avant mais il y a quand même beaucoup de choses qui ressemblent à des événements
00:00:49peut-être méconnus et sur lesquels il serait intéressant de revenir aujourd'hui et Modeste
00:00:53a écrit un article qui s'appelle 214 ans pour rien sur son substac, pourquoi et comment nous
00:00:59n'avons toujours pas dépassé Napoléon et tu reviens donc Modeste sur les origines déjà à
00:01:04l'époque napoléonienne et même un peu avant, on va revenir dessus, des injections, du contrôle de
00:01:10la population via des injections. Tout à fait, je pense qu'on mettra le lien en description,
00:01:18en accompagnement de la vidéo, donc ceux que ça intéresse pourront aller regarder dans le blog,
00:01:27on va en parler de toute façon. Oui alors en effet Modeste, j'ai lu ton article assez tôt et en
00:01:36effet je trouve que c'est une pierre manquante à tout ce qui a été dit de fait de recontextualiser
00:01:40ce qu'on a vécu dans un ensemble historique un peu plus grand. Mon ami Jean-Luc Bozek dit
00:01:45toujours que la nouveauté est une méconnaissance de l'histoire et là en effet, il faut sortir de
00:01:50la fable que tout ce qu'on a vécu est entièrement nouveau, le contrôle de la population, le contrôle
00:01:56du pouvoir sur la médecine, son utilisation pour faire tout un tas de choses, la mise en place de
00:02:00mesures exceptionnelles etc. Et donc tout ça en effet, c'est un article vraiment essentiel de
00:02:07replacer dans un contexte historique ce qu'on a vécu, de remontrer les similitudes avec ce qui
00:02:12se fait depuis depuis 200 ans et même avant. Mais bon, sur l'histoire napoléonienne on a quand
00:02:17même beaucoup de choses, beaucoup de textes et c'est vraiment intéressant. Donc je trouve ça
00:02:21vraiment bien de faire cette vidéo, de remettre ça dans le contexte pour se séparer de l'idée
00:02:25qu'il s'est passé quelque chose d'entièrement nouveau. Peut-être de nouveau en termes de
00:02:30degrés, peut-être de nouveau en termes de technologies utilisées, mais en termes de
00:02:34principe on est vraiment sur la même chose que ce qui s'est passé avant. Ce que je trouve très
00:02:40intéressant aussi c'est qu'on a ce côté amnésique ou ignorant parce qu'on a cette mémoire juste
00:02:46générationnelle et forcément on a oublié ou on ne sait pas ce qui s'est passé il y a, ne serait-ce
00:02:52qu'il y a 100, un peu plus de 100 ans et encore pire 200 ans. Et pourtant il y a des vraies
00:02:56similitudes entre ce qui a été vécu à partir de mars 2020 et ce qui a été vécu à l'époque
00:03:02napoléonienne sur des populations particulières ou à des moments précis de l'histoire. Et c'est
00:03:06important qu'on vienne dessus pour remettre tout en perspective et prendre un peu de recul
00:03:10plutôt que rester enfermé et penser que tout ce qu'on vit est complètement nouveau et c'est
00:03:16inédit etc. Dans mon texte en fait j'ai utilisé la métaphore, j'ai parlé en réalité d'une deuxième
00:03:24enfance, donc de la sénilité qui répète comme chez l'individu souvent certains motifs de la
00:03:31petite enfance. C'est une métaphore biologisante appliquée à la vie d'une société entière,
00:03:35appliquée à l'histoire, ça vaut ce que ça vaut comme en général les métaphores et notamment
00:03:39les métaphores biologisantes, il y a des limites. Mais j'ai quand même trouvé en travaillant,
00:03:44parce que j'étais le premier surpris en réalité, c'est-à-dire je me souvenais bien d'avoir entre
00:03:49autres en suivant d'ailleurs Thé Causerie, entre autres avec Ourmiret etc. Je me souvenais bien
00:03:55d'une certaine chronologie qu'en gros c'était l'époque du directoire de l'Empire etc. qui en
00:04:01France avait lancé ce que maintenant on appelle le paradigme biosécuritaire. Mais en même
00:04:09temps je me souvenais aussi, et là tu pourras peut-être le rappeler ensuite, que c'était des
00:04:14idées et même des pratiques et des expériences etc. qui étaient déjà dans les tuyaux à ce moment-là,
00:04:18c'est-à-dire tout ça ne date pas de la toute fin du 18e siècle ou du tout début du 19e siècle,
00:04:24c'est plutôt le moment, la révolution de l'Empire, c'était le moment de l'ouverture politique,
00:04:30c'est-à-dire où tout un tas d'idées, de tentations etc. qui existaient parce que c'était
00:04:35un des éléments des Lumières, désolé pour les gens qui idolâtrent les Lumières, ça en fait
00:04:40partie, par exemple c'est une idée voltairienne, la manie de l'inoculation etc. et qu'on retrouve
00:04:47donc chez Napoléon qui était un grand voltairien, ce qui par exemple lui a valu l'inimitié de Henri
00:04:53Guimain et c'est très utile pour nous parce que grâce à ça on a aussi cette légende noire de
00:04:59Napoléon que nous a laissé l'historien et publiciste célèbre pour ses vidéos historiques
00:05:07Henri Guimain. Ce qui je pense empêche beaucoup, empêche facilement de reconnaître en quelque
00:05:17sorte cette petite enfance de l'âge républicain, l'âge des états-nations démocratiques, parce que
00:05:23moi depuis mon ouvrage COVID de 2022 j'appelle le troisième occident, de reconnaître cette petite
00:05:30enfance dans la sénilité actuelle, l'âge post mars 2020, le criticite, c'est aussi ce que moi
00:05:41j'appelle le marketing technolâtre de Davos, c'est-à-dire que, et là je vais donner un autre
00:05:48exemple qui là pour le coup n'a pas trait aux paradigmes biosécuritaires, aux injections à la
00:05:53santé publique, c'est cet exemple de l'architecture CBDC, donc les cryptomonnaies de banque centrale,
00:06:00les cryptos colorables comme on dit, dont l'émetteur décide à l'avance jusqu'à quand
00:06:07on va pouvoir les dépenser, à quelle fin on va avoir le droit, dans quelle quantité, etc.,
00:06:13éventuellement où et comment de les dépenser, voilà. Donc cette idée-là elle est régulièrement
00:06:20présentée alors par, à la fois, c'est là qu'on voit, c'est ça qui définit une hégémonie culturelle,
00:06:25c'est quand en réalité il y a des idées en commun entre les gens qui sont pour et les gens qui sont
00:06:29contre, et que ce soit les gens qui présentent ça comme des perspectives apocalyptiques,
00:06:33horrorifiques, etc., ou les gens qui trouvent ça merveilleux, ou tout du moins inévitable comme
00:06:39Lucien Cerise, en tout cas ils sont tous d'accord pour considérer au moins tacitement que c'est
00:06:47absolument neuf, là on entre dans un autre monde, c'est l'odyssée de l'espace, non, sur le principe
00:06:56c'est la résurrection, c'est une ressucée du carnet de rationnement soviétique. Alors évidemment
00:07:06ça prend des formes technologiques, etc., mais l'idée que... On change de nom, on change de support,
00:07:11mais l'idée est toujours la même, c'est ça ? Oui, l'idée que c'est l'État qui va diriger
00:07:16l'économie jusqu'à te dire combien de livres de steaks tu peux t'acheter dans une semaine,
00:07:23elle n'est absolument pas neuve, c'est vieux comme les dictatures, les économies contrôlées,
00:07:29les totalitarismes, etc. Alors oui, d'accord, les chips, le cloud et l'idée de connecter tout ça,
00:07:35oui d'accord. Et là c'est pareil, c'est-à-dire que quand on regarde ces histoires de création du
00:07:42paradigme biosécuritaire de l'apparition et de la notion de santé publique à l'époque du
00:07:48directoire et de l'Empire, on se rend compte qu'à une époque, donc je rappelle, parce qu'à l'époque
00:07:54de 2020, la grande effervescence, et puis ensuite 2021, l'effervescence anti-vax, il y a eu tous ces
00:08:01débats, et il y avait une sorte de point Godville, on en revenait toujours à Pasteur. Alors pour
00:08:06Pasteur, contre Pasteur, Pasteur avait raison, Pasteur avait tort, etc. Oui mais attendez, en fait,
00:08:10tout ça a commencé à une époque où Pasteur n'était pas né. On ne parlait pas de virus, puisque
00:08:14c'est une notion inconnue, on ne parlait pas de microbe. Mais en revanche, l'inoculation, c'était
00:08:21déjà en cours. Donc c'est exactement le contraire de ce discours, comme d'habitude, infantilisant,
00:08:30des fact-checkists, comme je les appelle, le petit personnel de propagande de Davos,
00:08:37qui en 2021 nous expliquait que oui, mais vous avez juste peur des injections,
00:08:42puisque c'est la peur infantile des aiguilles, et qui vous empêche de réaliser la grandeur de
00:08:48la sublime science épidémiologique. Le miracle de la science. Oui, le miracle, la science avec un grand
00:08:55S, la science dans laquelle il faut croire, parce que c'est tellement scientifique qu'en fait ça
00:08:59demande des actes de foi. C'est l'inverse, c'est-à-dire qu'en fait, les aiguilles, ce n'est pas
00:09:07secondaire, c'est venu en premier, parce que derrière tout ça, à mon avis, là on est déjà dans
00:09:11l'interprétation, j'admets qu'il peut y avoir des désaccords, on a quitté le domaine strict des faits
00:09:16historiques, mais mon interprétation, c'est qu'en fait c'est une logique initiatique, c'est-à-dire
00:09:21que, et de ce point de vue-là, c'est quelque chose de très vieux, parce que, alors c'est paradoxal,
00:09:27parce qu'évidemment, les gens qui font ça à la fin du 18e siècle, ils sont tous des héritiers des
00:09:31Lumières et sous l'Empire, etc. Napoléon, le Voltairien. Par exemple, l'héritier initiatique qui
00:09:38était à l'époque en usage dans la société, par exemple, française, le baptême, ils trouvaient ça
00:09:43immonde. Oh, mais appliquer de l'eau bénite comme ça, obliger un enfant qui n'a même pas encore l'âge
00:09:49de raison à entrer dans une communauté spirituelle, mais quelle horreur ! Mais en réalité, sans s'en
00:09:56rendre compte, parce que là je ne suis pas dans une théorie complotiste, qu'il y aurait eu de l'eau, mais sans
00:10:00s'en rendre compte, inconsciemment, ils étaient déjà en recherche de la religion suivante, c'est-à-dire
00:10:05en fait, ils n'avaient qu'une hâte, c'est de pouvoir remplacer cette saloperie de baptême
00:10:10chrétien par leur propre procédure initiatique, en fait, et comme par hasard, je dis ça du point
00:10:18de vue de l'anthropologie, comme par hasard, parce qu'en fait, à mon avis, ce n'est pas du tout un hasard,
00:10:22tout d'un coup, on voit apparaître des aiguilles. C'était exactement comme plusieurs millénaires plus tôt,
00:10:27chez je ne sais quelle tribu du fin fond de la Sibérie ou des Amérindiens du Canada actuel,
00:10:34les trépanations, les trépanations rituelles, parce que c'est une très très vieille idée,
00:10:41en fait, de l'humanité, de la pensée magique, que voilà, on peut améliorer l'humain,
00:10:48on peut upgrader, c'est le terme le plus récent, mais l'humain en perçant à certains endroits,
00:10:56il faut trouver le bon endroit, est-ce qu'on va faire entrer des trucs, est-ce qu'on va sortir des trucs,
00:11:01ensuite, il y a toutes les écoles, il y a une grande diversification, mais cette idée qu'on va
00:11:06vous améliorer en perçant le tissu cutané à un endroit, c'est vieux comme le chamanisme,
00:11:14l'injectologie, tout ça, c'est du chamanisme moderne. Et c'est le début de la religion
00:11:22scientiste qui est portée par les Lumières à la fin du 18e, et effectivement, tu as parlé de Pasteur,
00:11:29qui est la référence en francophonie, mais bien avant Pasteur, il y avait Edward Jenner en Ecosse
00:11:35à la fin du 18e, et qui est le premier à avoir popularisé cette nouvelle science avec plein de
00:11:42guillemets, des injections, des scarifications, avec une approche qui aujourd'hui serait vue
00:11:48comme complètement pseudo-scientifique, mais qui est la vraie base de cette vaccinologie qui a pris
00:11:53le pouvoir. Oui, mais là, pardon, je rebondis là-dessus, parce que ça me fournit l'occasion
00:11:59rêvée, c'est qu'il y a quand même une différence, et là, on voit l'histoire politique qui entre,
00:12:04culturelle et politique, qui entre sur scène, c'est que jusqu'à la Révolution française,
00:12:09corrige-moi si je me trompe, parce que tu connais mieux la chronologie détaillée de l'évolution des
00:12:14techniques, etc., mais j'ai l'impression que jusqu'à la Révolution française, on n'a pas osé
00:12:18transformer ça en politique publique. Ah oui, je ne pense pas non plus. J'ai un doute sur comment
00:12:27ça se passait en Angleterre ou au Royaume-Uni, où peut-être il y avait localement des projets
00:12:32de santé publique, avec plein de guillemets encore une fois, en France, je ne suis pas sûr que ça
00:12:37ait été le cas avant la Révolution, ça a dû se faire plutôt au début du 19e. Et même pendant la
00:12:42Révolution, et le Directoire, et l'Empire, même le Directoire, ça commence à être un régime déjà
00:12:47à poignes, mais quand même, il se méfie. Donc, par exemple, on a eu peur de faire, et en fait,
00:12:53je reviens sur ça dans le texte qui a fourni son prétexte à ce débat, c'est que ce que j'ai
00:13:01constaté, c'est qu'en fait, en France, si j'ose dire métropolitaine, sur le territoire de la
00:13:08République en train de devenir l'Empire, il ne s'est rien passé de tel, je pense parce qu'on se
00:13:14méfiait, on se méfiait du mécontentement éventuel des populations, le régime se sentait quand même
00:13:19menacé par un éventuel retour des jacobins, puisque ça avait été une de ses premières missions en
00:13:25réalité à Napoléon, c'est comme ça qu'il monte peu à peu dans la hiérarchie, en matant les
00:13:30retours de flammes du jacobinisme. Donc, en France, il ne s'est rien passé, mais toutes les
00:13:37expérimentations, toutes les grandes innovations, les premières à chaque fois, ont eu lieu sur le
00:13:42territoire de l'État actuellement connu comme l'Italie. Et pourquoi ? Parce qu'il y a eu une
00:13:46invasion française. Là, je parle tranquillement d'invasion parce qu'il y a un débat chez les
00:13:51historiens quand il s'agit par exemple de l'Autriche ou de l'Allemagne actuelle, etc. Donc,
00:13:57il y a la légende dorée, on dit la République était en danger, les monarchies allaient envahir
00:14:02le territoire. Et il y a en face des guimains, par exemple, qui répondent ce n'est pas vrai,
00:14:07ils n'avaient pas les effectifs, ils n'avaient même pas vraiment l'intention, tout ça. C'était
00:14:10des guerres d'invasion de la République aux abois. C'est toujours le problème des assignats en
00:14:15réalité, c'est-à-dire qui va payer pour un problème qui remontait à la monarchie. Là,
00:14:20en revanche, c'est les légitimistes qui n'aiment pas trop en entendre parler parce que tant qu'il
00:14:23y avait les Bourbons, la monarchie, et puis d'ailleurs jusque-là, Dieu aidait la France,
00:14:28financièrement pas trop d'ailleurs. Mais là, on n'a pas besoin de trancher ce débat parce que
00:14:34quand il s'agit de la frontière Est avec l'Allemagne ou l'Autriche, je dirais qu'il y a
00:14:40débat, on peut en discuter. Mais dans le cas de l'Italie, l'Italie, ces espèces de petites
00:14:44républiques totalement pourrissantes, totalement divisées, etc., ne menaçait absolument personne
00:14:49à l'époque, et surtout pas la France, avec sa grande armée même avant Napoléon. Donc là,
00:14:56c'était très clair, on les a envahies. Désolé, il y en a que ça va peut-être un peu choquer,
00:15:03mais un peu comme l'Occident collectif, l'OTAN a décidé d'aider l'Ukraine en faisant main basse
00:15:13sur les meilleures terres arabes, tout le potentiel industriel. Et en récupérant d'ailleurs une grande
00:15:18partie de la main d'œuvre, puisqu'il y a un tiers de la population qui maintenant bosse en Allemagne.
00:15:21Donc c'est pareil, c'est une annexion et même raide. C'est-à-dire que les Français, ils ne sont
00:15:29même pas forcément allés nécessairement dans l'idée d'y prendre pied, d'y rester très longtemps,
00:15:33mais il y avait énormément de trucs à rafler. Et Napoléon l'a dit. On a conservé ce discours,
00:15:37qui est un discours de capitaine de Corsaire à ses soldats avant d'entrer en Italie. Il leur dit
00:15:41vous allez entrer dans un pays de cocagne, vous allez vous en foutre plein les fouilles. C'est
00:15:48open bar en fait. Tu peux rappeler en quelle année c'était ça ? Donc ça, ça commence à la toute fin
00:15:54du 18e siècle. Et donc les armées françaises entrent. On ne comprend pas tellement de résistance,
00:15:59il n'y a rien en face. Ils commencent leurs opérations de démocratisation, etc. Et ils
00:16:10fondent des espèces quand même un peu stabilisées politiquement la situation. Donc des espèces de
00:16:14petites républiques fantoches, toutes plus républicaines, démocratiques les unes que les
00:16:18autres, etc. D'ailleurs, souvent avec des membres de la famille Bonaparte à leur tête pour que ce
00:16:22soit vraiment démocratique. Et là, du coup, on est dans une situation, je dirais, comparable à
00:16:28l'Ukraine actuelle. En fait, il y a une espèce de jante au pouvoir. C'est un régime largement
00:16:34militarisé. C'est un régime d'occupation, en réalité, avec des auxiliaires locaux qui
00:16:39collaborent avec l'occupant. Et puis une population qui, je dirais, c'est un cheptel mis à disposition.
00:16:47Donc vous avez envie de les envoyer s'étriper sur tel champ de mine, vous les envoyez. Vous avez
00:16:53envie de faire des petites expériences amusantes de médecine de bio. Voilà, il vous faut des organes,
00:16:59vous prélevez. C'est la situation ukrainienne actuelle. Je suis désolé. Et donc, c'est le genre
00:17:08de contexte dans lequel des ingénieurs sociaux, comme ça, des condos éclairés, qui ont beaucoup
00:17:14lu Voltaire, peut-être un peu trop, vont facilement être tentés de faire des expériences. Puisque,
00:17:19en fait, il n'y a pas de... Il ne risque rien. Il n'y a pas de responsabilité politique. Personne
00:17:27ne va leur demander des comptes, en réalité. Les Français sont en Italie fin 19e, et c'est open
00:17:37bar. Ils sont en terrain conquis. Ils peuvent faire leurs petites expériences. Et là, je pense que le
00:17:42mieux, c'est que je lise juste un petit passage d'un texte que je cite dans l'article auquel j'ai
00:17:50fait allusion avant, sur mon blog. Et c'est une citation d'une étude, que je ne sais pas,
00:17:57peut-être une quinzaine d'années, c'est relativement récent, écrite d'ailleurs par un historien qui
00:18:03avalise à 100%, à 150% le paradigme vaccinaliste de santé publique, etc. Comme on dit en Roumanie,
00:18:15je travaille avec le matériel du client. La France a envahi l'Italie. Ils sont au nord de l'Italie,
00:18:25ils sont implantés. Ils ont acheté la disposition sur laquelle ils vont pouvoir faire tout ce qu'ils
00:18:28veulent. Et on est juste après, on va dire, l'arrivée de la popularisation de Jenner en
00:18:35Angleterre, qui a popularisé le principe d'inoculation, qui consiste à récupérer du
00:18:42pu de quelque chose quelque part, de faire une scarification sur quelqu'un, d'injecter le pu dedans,
00:18:47de refermer, et puis de dire que ça va le protéger pour la suite s'il survit à ce qu'on vient de lui
00:18:50faire. On est dans ce contexte-là où on a... Je précise, dans des conditions hygiéniques
00:18:56désastreuses. Ils prennent des morceaux de rouillé de métal, ils raclent un peu les vésicules,
00:19:02ils prennent du pu, ils remettent ça sur une personne et encore sur une autre personne,
00:19:06c'est monstrueux. Et Dieu reconnaîtra les siens. En même temps, quand on survit à ça,
00:19:12c'est quand même qu'on est en bonne santé. Et donc, je cite cette étude, je cite dans mon texte,
00:19:28voilà. Un décret de 1802 déclare que la vaccination a obtenu, ouvrez les guillemets,
00:19:36l'assentiment général des gouvernements les plus éclairés de l'Europe. Alors, là aussi,
00:19:43pour ceux qui ont vécu l'année 2020, qui n'étaient pas sur une exoplanète, vous vous souvenez ? Oh non,
00:19:48mais sûrement toutes ces pratiques covidiennes, tout ça, ça doit être la bonne méthode puisque
00:19:52tout le monde le fait. Et en 1804, le préfet de Rénault déclare que la vaccination est,
00:20:00ouvrez les guillemets, « commune aux nations les plus cultivées et les plus éclairées de
00:20:04l'Europe ». Alors qu'à l'époque, c'est une nouveauté, mais c'est déjà la nouvelle normalité.
00:20:10Vous voyez, la nouvelle normalité dont parle Klaus Schwab au printemps 2020. Non, non,
00:20:15ça date… On en parlait en fait, alors pas dans ces termes-là, mais en fait, l'idée était présente,
00:20:20parfaitement présente en 1804. Donc d'où le titre de mon article qui est… Je l'ai intitulé
00:20:28« 214 ans pour rien ». Alors pourquoi 214 ans ? Parce que c'est la durée qui s'est écoulée entre
00:20:331806 et 2020. Alors bon, j'ai retenu, parce qu'il faut toujours retenir une date ou une autre,
00:20:40c'est un des drames de l'histoire. Donc j'ai retenu deux dates extrêmement symboliques.
00:20:471806, pourquoi ? En fait, comme on le voit là, il y a un certain nombre d'effets que j'évoque,
00:20:54que je rappelle, qui datent d'avant 1806, même dix ans plus tôt. Mais bon, 1806, en général,
00:21:00c'est la date qu'on retient pour, en quelque sorte, la culmination de l'épisode révolutionnaire et
00:21:08impérial, notamment à cause de Hegel, parce que 1806, c'est la date de la bataille d'Iéna,
00:21:13à laquelle Hegel a presque assisté. Enfin, il était à Iéna au moment de la bataille. Et le
00:21:18moment où lui publie sa « Phénoménologie de l'esprit », que lui considère comme un peu le
00:21:22libretto de ce qui est en train de se passer. Donc, mutatis mutandis, parce que ce n'est pas
00:21:27tout à fait le même talent, mais enfin, un peu comme Klaus Schwab et Thierry Malray publient
00:21:31leur « Covid-19 » de point « The Great Reset » à l'été 2020. Et Hegel, qui était déjà très
00:21:42Schwabien de ce point de vue-là, d'ailleurs, en déduit que 1806, en fait, c'est la fin de l'Histoire.
00:21:45C'est la fin de l'Histoire humaine, puisque moi, maintenant, j'ai publié mon bouquin. Donc, achetez
00:21:50le bouquin, lisez, vous comprendrez au moins ce qui vous est arrivé, rétrospectivement. Et puis,
00:21:55voilà, le « Geist » est ton seul dieu, et puis moi, Hegel, je suis son prophète. Et voilà,
00:22:02joyeux Noël ! Donc, ça, c'est pour la date de départ. Et puis, voilà, la date d'arrivée,
00:22:08mars 2020, je pense que ceux qui nous écoutent comprendront pourquoi. Parce que c'est quand même
00:22:15le moment, là, on parle de la petite enfance, de l'âge républicain, de l'âge des États-nations
00:22:22démocratiques, et puis de sa sénilité. Mars 2020, c'est le moment où presque toutes les
00:22:27républiques modernes, laïques, généralement dotées d'une constitution, au moins dans le
00:22:33monde latin, se sont, à une ou deux exceptions, donc un peu la Suède, surtout la Biélorussie,
00:22:39se sont littéralement assises sur leur constitution. C'est-à-dire que depuis lors,
00:22:43le phénomène des républiques, des constitutions, tout ça, moi, je considère que c'est en quelque
00:22:49sorte des phénomènes zombies, c'est-à-dire que c'est de la folklorisation. Donc, oui, alors,
00:22:55il y a en France, il y a un conseil constitutionnel qui se réunit, qui vient même de rendre des
00:22:59décisions très controversées. Enfin bon, il faut se souvenir que le Sénat romain, le Sénat de la
00:23:05République romaine, se réunissait encore, je crois, au XIIIe siècle, un truc comme ça, parce que bon,
00:23:10la ville de Rome existait encore, il y avait encore des descendants de quelques familles
00:23:14patriciennes, il y avait encore le bâtiment, tout ça. Donc voilà, c'est le principe de la
00:23:18folklorisation. Il y a des tas de trucs qu'on fait. Je ne sais pas, moi, je danse des danses folkloriques,
00:23:23par exemple, paysannes de Transylvanie centrale, qui sont des danses qui ont probablement été mises
00:23:31au point, sont arrivées à la forme que moi, je pratique vers la fin du 18e siècle. C'est une
00:23:37société qui n'existe plus, des villages, tout ça qui n'existe pas. On peut continuer, on peut quand même
00:23:41faire, c'est le principe des singeries. Mais fondamentalement, de mon point de vue, en histoire
00:23:47politique et culturelle, c'est mort. Pour moi, on est en train de sortir du troisième
00:23:53Occident. Alors, pour entrer dans le quatrième Occident, là, c'est un autre débat, mais en tout
00:24:00cas, maintenant, c'est fini. Alors, je reviens à ce texte de cet historien, encore une fois,
00:24:07tout à fait pro-vaccinaliste. Et donc, je cite « Puis, le 9 mai 1804, le vice-président Melzi
00:24:17publie un décret en 13 articles qui jette les bases de la politique de vaccination pour la
00:24:23durée de la domination napoléonienne, sous-entendu en Italie. Le décret crée une structure centralisée
00:24:29et uniforme, centralisée et uniforme, destinée à, ouvrez les guillemets, « prévenir les effets
00:24:35funestes de la variole en rendant la vaccination générale et commune à tous », fermez les guillemets.
00:24:42« Il institue un directeur général des vaccinations, chargé de superviser les vaccinations dans
00:24:48l'ensemble de l'État. D'éminents médecins, appelés delegati, étaient chargés de superviser l'activité
00:24:56de vaccination des médecins dans le pays. Il rendait compte des progrès et des difficultés
00:25:01aux directeurs qui transmettaient les informations au gouvernement. Les fonctionnaires municipaux
00:25:07étaient responsables de la vaccination dans leur ville. » Là, je m'interromps. Souvenez-vous des
00:25:13gens qui, en 2020, étaient horrifiés parce qu'ils découvraient soudain cette nouveauté radicale.
00:25:19« Ah, mais on est en train de militariser la santé. Il y a tout un tas de décisions,
00:25:27de prérogatives qui avaient relevé des docteurs, des gens dans des hôpitaux, tout ça. » Et puis,
00:25:31tout d'un coup, c'est des gens en uniforme qui disent « Non, non, ça, ça revient de nouveau.
00:25:35On parle de 1804. » Donc, le fait que tout ça soit du ressort du ministère de l'Intérieur,
00:25:42en fait, c'est aussi vieux que les pratiques d'inoculation elles-mêmes. Donc, je reprends
00:25:48ma citation. « Les fonctionnaires municipaux étaient responsables de la vaccination dans leur
00:25:53ville et avec l'aide des prêtres. » Là aussi, petit clin d'œil aux représentants actuels de
00:26:02la pensée ultramontaine, de la droite légitimiste, etc., qui disaient que tout ça, c'est l'affaiblissement,
00:26:07vous voyez, comprenez, du catholicisme. C'est pour ça que c'est la faute des frères maçons. Et puis,
00:26:13peut-être d'autres lobbies, peut-être ethniques, je ne rentre pas dans les détails. Mais oui,
00:26:19enfin bon, à l'époque, malgré tout, vous voyez, Napoléon, auteur du Concordat, c'est-à-dire qu'il
00:26:25avait négocié avec le pape de l'époque pour que, justement, les prêtres en France deviennent des
00:26:30agents de propagande de son système autoritaire. Entre autres, pour faciliter la conscription,
00:26:38qui était encore quelque chose de nouveau et que les populations trouvaient assez scandaleuse,
00:26:43que des rôturiers, qui ne sont pas censés porter l'épée, soient astreints à aller se faire tuer
00:26:49en Russie, etc. Les gens étaient, bon, ce n'est pas grave, on va faire un Concordat, et c'est les curés
00:26:53qui vont leur expliquer que la patrie, etc., du coup, il faut mettre en uniforme et triper
00:27:00d'autres chrétiens. C'est assez neuf, quand même, parce qu'à l'époque des croisades, il y avait déjà
00:27:03eu comme ça une intervention, une militarisation, en quelque sorte, de l'Église à l'époque des
00:27:08croisades. Enfin, à l'époque, théoriquement, c'est parce que les lieux saints étaient occupés par
00:27:11l'islam. Là, non, non, c'est la Russie, la Sainte Russie, etc. Mais bon, il faut aller les étriper
00:27:16parce que la patrie, voilà. Et c'est des curés qui leur expliquent ça. C'est pour ça que Napoléon
00:27:23a fait le Concordat, d'accord avec le pape de l'époque, qui a signé, qui a certes négocié assez
00:27:29durement avant de signer. Oui, enfin, ce qu'il a négocié, c'est surtout le niveau de salarisation
00:27:33des évêques. Donc, je reprends. Des responsables de la vaccination dans leur ville, et avec l'aide
00:27:40des prêtres, devaient signaler tous les foyers de variole et mettre en quarantaine les personnes
00:27:45infectées. Les contrevenants étaient passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à 40 jours de
00:27:49prison. Il est important de noter que les pauvres sont vaccinés gratuitement. L'Église ne prévoyait
00:27:56pas de vaccination obligatoire. Là, j'ouvre une parenthèse, c'est venu juste un peu plus tard,
00:28:01toujours en Italie occupée, dans une espèce de principauté que Napoléon avait créée,
00:28:06je crois, pour sa sœur, en fait, voilà, pour qu'elle ait aussi une principauté. Donc, l'Église
00:28:12ne prévoyait pas de vaccination obligatoire, mais précisait que les enfants non vaccinés n'étaient
00:28:16pas admis à l'école élémentaire. On est en 1804. Et que les familles pauvres, dont les membres
00:28:24n'étaient pas vaccinés, se voyaient refuser l'accès à l'aide sociale. Et, dernière phrase de ce
00:28:30paragraphe, mais c'est la cerise, le ministre de l'Intérieur était la plus haute autorité
00:28:37chargée de faire appliquer les règles. Là, on se dit vraiment qu'on n'a rien inventé en 2020.
00:28:43C'est génial, on a vraiment la totalité de ce qu'on a vécu en termes de hiérarchie,
00:28:51d'organisation sociale, de pression, de documentation sur les prétendues réponses
00:28:58aux épidémies, voilà, avec tout un tas de savants qui les ont écrits bien avant,
00:29:03même certains savants de Marseille, etc., très connus, qui ont participé à tout ça. Mais en
00:29:07pensant que c'était nouveau d'inventer ça pour le début du XXIe siècle, voilà, tout ça,
00:29:13c'est déjà en place dès le début du principe. Et en effet, tu l'as rappelé, c'est-à-dire que,
00:29:19à partir du moment où on veut se servir du principe de l'inoculation, donc qui va passer
00:29:26tout de suite en population générale, c'est-à-dire qu'on a le pouvoir qui repère immédiatement le
00:29:34potentiel que ça a pour la totalité de l'histoire, de la culture qu'on veut fonder à partir de
00:29:43l'État-nation protecteur, la nouvelle mer qui va s'occuper de ces ouailles, et qui prend ça
00:29:49vraiment comme un élément parfaitement structurant, le rite initiatique, la protection,
00:29:55l'obligation, l'exclusion de tous ceux qui ne vont pas adhérer à ça, et ça sous couvert de science.
00:30:01Et du malisme. Et du malisme. Vraiment, c'est pour le bien commun, c'est pour les protéger,
00:30:06les pauvres personnes qui ne se rendent pas compte, enfin, on a vraiment les mêmes ressorts,
00:30:11c'est hallucinant. Et d'ailleurs, il y a une phrase qu'il faut souligner, parce qu'on parlait
00:30:21avant des conditions assez horribles, totalement anti-hygiéniques, du truc, cette phrase qui m'avait
00:30:29vraiment... c'est formidable que le type, l'historien en question, ait réussi à écrire ça, ça ne l'a
00:30:35pas fait cligner, visiblement, je ne comprends pas, parce que je le cite, encore une fois, tout ça,
00:30:39ce n'est pas moi, c'est un historien qui est absolument dans le paradigme vaccinalisme. Je cite
00:30:43le premier de ses décrets, de 1802, daté du 5 novembre 1802, fait l'éloge de la nouvelle
00:30:50découverte et autorise la vaccination, ouvrez les guillemets, en tout temps et tout lieu,
00:30:56fermez les guillemets, tout en interdisant l'inoculation dans les zones urbaines. Pourquoi
00:31:05l'interdire dans les zones urbaines, ou pourtant, selon la pensée épidémiologique, qui viendra plus
00:31:11tard, mais il y a les loyers, les masses, la promiscuité, donc les possibilités de contamination,
00:31:16tout ça. Alors, je ne sais pas, l'historien, là, n'en parle pas. Moi, dans mon esprit complotiste,
00:31:23malade, forcément, j'ai une hypothèse qui me vient à l'esprit, qui est probablement incorrecte,
00:31:30qui est sûrement... qui est que peut-être, ils se sont dit que si on se met à faire ce genre de
00:31:35truc, dans des zones densement peuplées, où il peut y avoir des foules, comme ça, potentiellement
00:31:41subversives, et qui assistent à ça, qu'on pourrait, éventuellement, si ça se passe mal, finir en
00:31:48garniture de lanterne, que donc, il vaudrait mieux éviter qu'il n'y ait pas trop de monde autour,
00:31:55peut-être un peu isoler les victimes. Mais ça, encore une fois, c'est mon esprit complotiste,
00:32:04c'est le délire fasciste. Il y a sûrement d'autres raisons que, bon, l'historien en question,
00:32:11là, pour des raisons X, n'a pas jugé bon de reconstituer. Je ne sais pas, je soulève juste,
00:32:21je tenais à citer cette phrase. Alors, il y a un certain nombre de rapports historiques où il y a
00:32:27eu des tentatives de généralisation de l'inoculation dans des grandes villes, et qui ont été, mais
00:32:34toutes, des catastrophes bien documentées. Et donc, évidemment, quand on pratique cette... quand
00:32:40on fait cette pratique de manière importante sur des populations qui habitent tous au même
00:32:45endroit, eh bien, on mesure assez facilement la catastrophe, avec le nombre de personnes, du coup,
00:32:50qui tombent malades de manière extrêmement forte, voire des décès, et ça fait, c'est
00:32:53documenté. Donc, en effet, ça devient rapidement une mauvaise idée de trop centraliser à des
00:33:00endroits précis, puisque sinon, ça va se voir. Voilà, c'est vieux comme le monde, enfin, c'est
00:33:06vieux comme ce genre de pratique, en tout cas, plutôt, qu'il faut mieux un peu disséminer
00:33:10partout, mettre des centres de vaccination partout à disposition, de façon à ce que ça se voit un
00:33:16peu moins. Vas-y, Algerie ? Oui, par rapport au fait de promouvoir l'inoculation dans des centres
00:33:25urbains importants, il y a eu, historiquement, quelque chose qui est vraiment très intéressant,
00:33:30c'est une très grande manifestation dans la ville de Leicester, en Angleterre. Je n'arrive pas à
00:33:34retrouver l'année, mais c'était à la fin du XIXe siècle, et vers 1870 ou 1880, je ne sais plus
00:33:39exactement, et la population s'est rebellée, a refusé en masse les obligations de variolisation,
00:33:46et ils ont eu gain de cause. Ils ont réussi à empêcher la municipalité de mettre en place ou
00:33:52de continuer à maintenir ce système de vaccination, et contre toute attente, c'est une des villes où le
00:33:58taux de variole a chuté de façon dramatique. La date, c'est ? Vers 1885, c'est plus tard. Ah oui,
00:34:05d'accord, ce n'était pas l'exemple que vous avez... Je veux parler d'un centre urbain où,
00:34:12justement, les gens sont révoltés et n'ont pas laissé les autorités locales aller au bout de
00:34:17leur logique. Et là, on voit apparaître la problématique du groupe témoin, c'est-à-dire
00:34:22que c'est très ennuyeux que, justement, à l'endroit où les gens ont réussi à empêcher,
00:34:26et qu'ensuite, en fait, ils se portent mieux. Alors que tout le monde leur prédisait une chute
00:34:34de la population qui serait anéantie, exterminée par la variole. Comme la Suède, d'ailleurs,
00:34:38qui est depuis lors dépeuplée. Pour le cas où certains auditeurs l'ignoraient, les Suédois
00:34:45sont tous morts. Ah oui. Oui, le scientifique Ferguson l'avait prévu, et donc, effectivement,
00:34:53ça a dû arriver. Moi, je ne l'ai pas vu. J'ai passé l'hiver 2020-2021 en Suède, et il devait
00:34:59y avoir un phénomène de population zombie. Ils étaient morts, mais voilà. Et là aussi,
00:35:04la population du Bélarus, qui maintenant doit être éteinte également. Alors, pareil, j'ai passé
00:35:10septembre 2020 en... Alors, ça n'avait pas encore fait ses effets. Ils sont probablement tous morts
00:35:14plus tard. Malheureusement, je ne peux pas confirmer ta théorie, puisque je suis allé,
00:35:20moi, en Suède en février 2022, et je suis allé plusieurs fois en Biélorussie courant 2022-2023,
00:35:27et je n'ai pas vu les charniers qu'on me promettait. Donc, j'ai vu des gens... Alors,
00:35:31je ne peux pas... C'étaient peut-être des hologrammes. Je ne peux pas exclure cette
00:35:34hypothèse. En tout cas, il y avait pas mal de monde. C'est dommage, mais bon, il faut revoir.
00:35:40Ils ont peut-être été remplacés. C'est ça. C'est peut-être la Russie qui a envoyé des... Parce
00:35:45qu'ils ont quand même des grosses réserves démographiques, donc ils leur... Je ne sais pas.
00:35:48En tout cas, on n'explique pas. On ne comprend pas. Non, c'est inexplicable. Du coup,
00:35:55on vient de détailler vraiment des intérêts multiples au principe que ce soit vaccination
00:36:01ou inoculation. Donc déjà, on est en train d'institutionnaliser une soumission des peuples,
00:36:07c'est-à-dire qu'on demande à quelque chose d'obligatoire où c'est le premier rêve initiatique
00:36:12pour lequel il faut rentrer à l'intérieur. Sinon, tu n'en fais pas partie. Tu es exclu. Tu n'obtiens
00:36:17pas les aides. Tu n'as pas le droit de mettre ton gamin à l'école. Il y a aussi quelque chose
00:36:20qui est central, surtout pour du napoléonien. Moi, je suis statisticien. On sait bien que Napoléon,
00:36:26c'est un des premiers qui a mis en place le recensement démographique de façon à compter
00:36:30ses armées. L'inoculation obligatoire à tout le monde, c'est du comptage, c'est-à-dire qu'en
00:36:34rendant quelque chose obligatoire un point où tout le monde doit se rendre au moins une fois,
00:36:39on peut compter les choses. Donc, c'est extrêmement intéressant pour savoir combien on est. On a
00:36:43aussi un principe de redéfinition de la santé. Tu l'as vu, c'est-à-dire qu'on a l'accaparation
00:36:48du pouvoir central sur tout ce qui est santé. Ça revient de la centralisation, d'ailleurs,
00:36:56aussi de la pratique médicale. Plutôt que d'avoir des docteurs ou des chamanes ou peu
00:37:02importe qui sont disséminés un peu partout, on a un pouvoir central qui va pouvoir définir ce qui,
00:37:08pour lui, est la santé de manière unique, qui sera la même pour tout le monde et imposer ses
00:37:12pratiques et qui sera la même pour la totalité des docteurs. Dès le début de ce qu'on appelle la
00:37:21santé publique. Souvent, il y a des expressions comme ça, on les a tellement utilisées qu'elles
00:37:28ont l'air parfaitement inoffensives, mais il faut vraiment insister. Tout le monde,
00:37:32ceux qui nous écoutent, je pense, ne se rendent pas tous compte que dès qu'on a dit santé publique,
00:37:36en fait, on parle de ça. Donc, en fait, quand on parle de santé publique, attention,
00:37:40dans le paradigme de la santé publique, une fois que ce paradigme est mis en place,
00:37:44ça ne veut absolument pas dire que vous, vous allez être en bonne santé si vous faites confiance à
00:37:48l'État. La santé publique, ce n'est pas votre santé à vous. C'est la définition de la santé
00:37:55imposée par l'État. C'est une santé, d'ailleurs, on le voit avec cette pratique qui, contrairement
00:38:01à la bonne pratique appelée de la médecine passéiste, le primum nominae serrae, c'est-à-dire
00:38:07qu'un médecin, quel qu'il soit, est censé intervenir sur des personnes malades. Là,
00:38:13c'est très intéressant parce qu'on intervient médicalement sur des gens en parfaite santé.
00:38:17C'est ça.
00:38:18Et donc, ça, c'est vraiment un changement de paradigme qui est profond, c'est-à-dire que si
00:38:22on fait une inoculation ou même si vous regardez ce qui est écrit comme effet indésirable sur
00:38:25n'importe quelle vaccination, vous savez que vous êtes en train de prendre une personne en parfaite
00:38:29santé et de faire quelque chose qui va dégrader cette situation, au moins temporairement, sur la
00:38:34promesse que vous allez améliorer l'humain. Et donc, ça, tu l'as dit, c'est-à-dire que la
00:38:38promesse transhumaniste, elle est immédiate. Et puis, elle est même culturellement extrêmement
00:38:44vieille. Je ne sais plus si on l'a dit au début, mais cette idée d'amélioration de l'humain en
00:38:48ayant certaines pratiques, on a la mitridatisation qui date des Grecs, donc ça, c'est millénaire.
00:38:53Qui tenait ça, même probablement, il y a des écrits égyptiens, on retrouve le même genre
00:38:57de choses. C'est-à-dire qu'on empoisonne un petit peu les gens pour ensuite qu'ils soient
00:39:00plus résistants. C'est vraiment vieux comme le monde, comme initiatique. Et voilà, on a vraiment,
00:39:05on a l'État qui met tout ça en place. Et puis, en plus, cette centralisation, elle va permettre le
00:39:10fait d'intervenir sur des gens en bonne santé en termes de nombre d'interventions et de manne
00:39:16financière pour ceux qui vont vendre ensuite ces médicaments par le biais de l'État. C'est
00:39:21colossal puisqu'on passe d'une pratique médicale où on a des herboristes un peu partout qui font
00:39:28des petits trucs et puis des herbouteux, des médecins, des docteurs un peu partout qui
00:39:33foisonnent et qui font chacun leur petit machin dans leur coin, qui fabriquent leurs propres
00:39:38médicaments. Là, on est en train de centraliser une pratique avec, déjà, on parle plus de malades,
00:39:43parce que les malades, c'est quelque chose de relativement rare dans une population. C'est une
00:39:46personne sur 100, etc. Là, c'est toute la population, donc on multiplie par 100, par 1000,
00:39:50le nombre de personnes possibles avec qui on va pouvoir vendre un truc de force, de force,
00:39:55puisque c'est l'État qui va l'acheter pour tout le monde sans qu'on ait rien à dire, et le même
00:40:00produit qui sera filé à tout le monde, qui sera un truc industrialisé, fourni par des copains,
00:40:04etc. Donc, toute cette structuration, elle est vraiment colossale, elle a lieu tous en même
00:40:09temps et elle date pas de maintenant. C'est vraiment, en effet, c'est dès l'instauration
00:40:13du principe de santé publique qu'on a la totalité de la structure qui se met en place et qui devient
00:40:18quelque chose de politique, de pouvoir financier, évidemment, parce que tout ça, ça va ensemble,
00:40:24mais qui date donc depuis au moins deux siècles. En plus de ça, l'humain devient un danger pour
00:40:31l'autre du fait de sa propre existence, de son unique existence. C'est-à-dire que le danger
00:40:37est partout et le salut vient d'une action de santé publique imposée par l'État de façon autoritaire.
00:40:43Le salut vient de l'État et c'est là que je me permets d'intervenir parce que je suis tout à
00:40:49fait d'accord, je signe absolument ce que vient de dire Pierre. Dans l'éclairage, en quelque sorte,
00:40:56le langue adoptée, moi, je vois les dangers parce que je ne prétends pas que Pierre tomberait dans
00:41:01ce panneau. Je dis que présenté comme ça, disons, il y a une pente, c'est-à-dire que ça peut
00:41:07facilement verser dans, d'une part, ce que j'appellerais l'anistorisme, c'est penser en
00:41:13dehors de l'histoire, et d'autre part, l'économisme. Je m'explique. D'une part, oui, il y a création
00:41:19d'un marché, c'est clair, et je pense que tu as exposé très clairement en quoi, bah oui, parce que
00:41:25du coup, c'est plus seulement les malades, les gens qui ont des symptômes, les gens qui vont
00:41:29se plaindre, et trouver éventuellement d'eux-mêmes un médecin, c'est tout le monde, d'accord, donc,
00:41:32d'accord, il y a création d'un marché. Cela dit, je dirais, là, 1802, 1804, etc., j'hésiterais à dire
00:41:38que Big Pharma existe déjà. Ce n'est pas encore eux les gros intérêts, etc. Donc, ce réflexe qu'ont
00:41:44eu beaucoup de gens dès 2020, etc., follow the money, tout ça, c'est des gros sous, etc. Oui,
00:41:50aussi, aussi, et ça facilite, je dirais, c'est un peu l'huile dans les mécanismes, ça lubrifie,
00:41:57ça graisse, ça aide, parce qu'il faut des mercenaires, comme pour toutes les guerres,
00:42:01et je veux dire, un bourrelard, un bancel, etc., ils ne vont pas se battre pour vos beaux-yeux,
00:42:06je veux dire, il faut que ça rentre. Mais derrière, il y a quand même, il y a une logique avant tout
00:42:13politique, et effectivement, on en parlait avant, jusqu'à la révolution de l'Empire, bon, il y a
00:42:20des tentations, il y a des expériences, on en parle, etc., mais il n'y a pas de politique publique.
00:42:25Moi, j'y vois une raison qui n'est pas accessoire, qui n'est pas, j'y vois une raison profonde,
00:42:31et c'est, bon, là, qui dépend de mon, en fait, de ma vision de l'histoire, quand je dis que,
00:42:38pendant cette période, 1789, 1806 ou 1815, bon, il y a transition du Deuxième Occident,
00:42:44c'est-à-dire l'Occident des monarchies éclairées, des despotismes centralisateurs,
00:42:51vers l'âge des États-nations, bon, et qu'est-ce qui se passe, en réalité, de mon point de vue,
00:42:57là, encore une fois, on entre dans le domaine de l'interprétation, il y a décollation de Louis XVI,
00:43:01un grand moment symbolique, là, je vais faire plaisir aux légitimistes, aux catholiques, bon,
00:43:06c'est un moment, en fait, de transfert, mais de transfert de quoi ? De transfert de la légitimité
00:43:11politique occidentale, parce que, quand on dit toutes ces pratiques, etc., la mitridisation,
00:43:16les tentations post-humanistes immanentes, aussi, dans les pratiques chamaniques, tout ça,
00:43:21c'est vieux comme humanité, oui, c'est vrai, d'un point de vue anthropologique, c'est vrai.
00:43:25En revanche, la possibilité que tout ça se traduise en politique publique, c'est-à-dire que tout ça,
00:43:31finalement, devienne une forme de gouvernement des hommes, ça, en revanche, c'est beaucoup plus
00:43:36moderne, même si on pourrait trouver des analogies dans le Moyen-Orient du deuxième
00:43:41millénaire avant Jésus-Christ, l'Empire assyrien, les gouverneurs qui étaient émasculés, justement,
00:43:46pour ne pas… Bon, donc, il y a eu des… On peut trouver des phénomènes annonciateurs,
00:43:54d'une certaine façon, mais en gros, pour que ça se produise à cette échelle-là, d'une société,
00:44:00d'un continent, de tout le monde industrialisé ou en cours d'industrialisation à l'époque,
00:44:06c'est que quelque chose, dans l'histoire culturelle, de mon point de vue, quelque chose de très
00:44:11important et d'inédit jusque-là s'est produit, et c'est qu'encore une fois, au moment de la
00:44:16décollation de Louis XVI, il y avait cette légitimité politique qui, depuis l'époque des
00:44:22croisades, de la scolastique, dans l'Occident, ce que Oswald Spengler a déjà appelé la culture
00:44:27occidentale, elle est d'ordre théologique, c'est-à-dire que ces rois n'étaient pas comme
00:44:32des despotes ou des rois de cités antiques, etc. Leur légitimité n'était pas terrestre. Alors,
00:44:40elles se transmettaient certes par le sang, là, il y avait un principe dynastique, mais ils étaient
00:44:44avant tout ou moins un longtion, donc par l'Église. C'était ce qui faisait du roi toujours très
00:44:52chrétien, par définition, alors que ce soit le tsar de toutes les Russies, les Bourboux en France,
00:44:57mais ils avaient reçu longtion et donc, ils étaient en quelque sorte une sorte de canal de
00:45:01transmission entre la volonté providentielle, ce que j'appelle le canal sotériologique. Sotériologie,
00:45:08c'est la science du salut, donc c'est la Providence, les décisions par lesquelles la Providence veut
00:45:13amener le peuple au salut, jusqu'à la décollation de Louis XVI, ça passe par une personne et même
00:45:22une personne, le physique de cette personne, le corps du roi, il y avait une sacralisation du
00:45:27corps du roi, d'ailleurs les corps des monarques souvent étaient soumis à tout un tas de pratiques
00:45:31assez bizarres. A partir du moment où il y a décollation de Louis XVI, où il y a répudiation de ce
00:45:36principe et où on va dire « Vox Populi, Vox Dei », la voix du peuple c'est la voix de Dieu, on change
00:45:42de vecteur, c'est-à-dire que là, en réalité, quand on célèbre des élections, j'ai fait sur mon
00:45:47blog récemment un podcast sur les différences entre démocratie antique et démocratie moderne,
00:45:50c'est pour moi la démocratie, c'est-à-dire la démocratie occidentale, pour moi c'est ça la
00:45:54différence essentielle, c'est que quand, dans l'Athènes du 5e siècle avant Jésus-Christ,
00:45:59les citoyens, c'est-à-dire les paterfamilias, se réunissaient pour voter, c'était vraiment
00:46:04une négociation, un peu comme vous avez des négociations dans le monde des affaires,
00:46:08dans la sphère économique encore aujourd'hui. Il y a des intérêts éventuellement divergents
00:46:14qui viennent se rencontrer, puis on essaie de trouver un consensus, mais il n'y avait pas
00:46:19de sacralisation spécifique, je dis bien spécifique, le lieu pouvait être sacré,
00:46:23mais il n'y a pas de sacralisation spécifique de cette négociation, et donc du vote, qui était
00:46:28souvent à main levée. Le vote dans la démocratie occidentale, le troisième occident, l'âge des
00:46:36États-nations, en réalité, c'est qu'on s'en rende compte ou pas, c'est une logique culturelle,
00:46:41mais ça a une teneur sacrale, c'est-à-dire que c'est le peuple qui va parler, les bulletins qui
00:46:47tombent dans l'urne, etc., mais en réalité, ce qui en sort, ça a une valeur ordalique, c'est-à-dire,
00:46:53si vous voulez, comme l'ordalie au Moyen-Âge, on fait un duel, et en fait, c'est Dieu qui décide,
00:46:59donc en fait, celui qui survit au duel, c'est qu'il avait raison, c'est lui qui disait la vérité.
00:47:04Bon, et en réalité, c'est ça le principe. Et alors, quand on dit, bon, maintenant, le corps du roi,
00:47:10ça va être le corps du peuple, le peuple, il aurait vraiment tort de trop se réjouir,
00:47:14parce que ça veut dire aussi que pour l'oligarchie, qui est en réalité au pouvoir,
00:47:19et là, on revient à la question des gros sous, parce que derrière Napoléon, on est toujours,
00:47:23bon, derrière, là, les pseudo-gouverneurs, les gouvernements fantoches, là, de l'Union Européenne,
00:47:28les von der Leyen et les Macron, etc., il y a Davos. Oui, c'est vrai, oui, d'ailleurs,
00:47:33c'est marqué dessus, Young Global Leader, tout ça, d'accord. Derrière Napoléon,
00:47:38il y avait un cartel de banquiers suisses, qui était à peu près aussi essentiel à son arrivée
00:47:42au pouvoir que l'a été, si vous voulez, Davos ou les Rothschilds, etc., pour Macron. Donc,
00:47:47là encore, ne venez pas me raconter que c'est un truc, que c'est tout nouveau, qu'on vient de
00:47:51découvrir, ça s'est passé là, c'est parce que De Gaulle est mort et que Pompidou l'a trahi,
00:47:56mais non, non, non, ça a deux siècles, arrête, arrête. Et donc, cette oligarchie, parce que ces
00:48:04régimes deviennent ipso facto plutocratiques, en réalité. À partir du moment où il n'y a plus
00:48:08une logique de caste, où on n'hérite plus de la légitimité et de la noblesse, c'est que c'est
00:48:13les plus riches qui vont… c'est le fric qui va dominer la société. Désolé pour ceux que ça
00:48:18froisse ou que c'est… Bon, mais moi, en tout cas, je vois ça comme ça et j'ai l'impression que
00:48:21ça s'est effectivement passé comme ça. Oui, mais en même temps, on est en train de dire que
00:48:25maintenant, vox populi, vox dei. Donc, ce corps du peuple qui va émettre le verbe sotériologique,
00:48:34qui va traduire les édits de la Providence concernant un peuple donné, eh bien, il faut
00:48:41le tenir, du point de vue de cette oligarchie, je dirais qu'il faut le tenir sous un très strict
00:48:45contrôle. Et là, on revient à ce que disait Pierre avant, c'est-à-dire que même si je n'y avais pas
00:48:49pensé avant, effectivement, on n'a pas du tout besoin de présupposer qu'il y a eu une préméditation,
00:48:53un vaste plan éventuellement vieux de trois millénaires parce que… Non, non, non, non,
00:49:00mais à partir du moment où, avec peut-être les meilleures, bonnes intentions du monde,
00:49:04quand Voltaire faisait la pub de l'inoculation, etc., il devait se dire, ça devait être un Michel
00:49:11Onfray de son époque. C'est ce qu'il devait le dire. « Oh, mais c'est super, on va vivre plus
00:49:16longtemps, quelle bonne idée, je vais pouvoir faire encore plus d'universités populaires,
00:49:21etc., passer dans des émissions de télé, aller faire des restos, la sculpture de soi… » Bon,
00:49:28oui, mais une fois qu'on commence à essayer, qu'on voit les résultats qui ne sont pas terribles
00:49:34et que ça implique un peu de… Il y a du travail, il y a de la post-prod un peu policière quand même,
00:49:42voilà, et qu'on se dit, ah oui, mais du coup, en fait, ce n'est pas mal ça, c'est pour un peu
00:49:50contrôler le corps du peuple tellement sacré et tout qu'ils vont être appelés à voter et puis
00:49:54à aller se faire rétriper en Russie aussi parce qu'il faut quand même la géopolitique. Voilà,
00:50:01et donc, ça serait la petite correction, mais c'est encore une fois, ça ne va pas à l'encontre de ce
00:50:05que tu disais, ça complète en quelque sorte pour mettre en garde quelqu'un contre ses pentes,
00:50:09de croire que c'est juste les grossous. Oui, d'accord, mais il faut bien voir par quelle
00:50:14voie ces grossous finissent par créer un système politique qui pourra éventuellement même à un
00:50:20moment donné se retourner contre eux d'ailleurs. Mais c'est clair, il ne faut pas faire d'anachronisme
00:50:26en effet en termes d'ordre et tu as raison sur le fait qu'on a d'abord une dimension politique et
00:50:30militaire initialement, d'ailleurs c'est ce que tu as montré, et juste en termes de repères historiques
00:50:36et de dates, on va dire que l'industrie chimique qui s'intéresse de près à la médecine pour nous,
00:50:43ce qui est très en France, on peut y dater quasiment à Pasteur, on n'a pas encore parlé de Pasteur,
00:50:48mais c'est Pasteur qui fait rentrer il me semble l'industrie chimique à l'université de Lille,
00:50:52si je ne dis pas de bêtises, c'est au milieu du 19e siècle, donc c'est 50 ans plus tard,
00:50:56et l'industrialisation totale de la médecine va démarrer à très très grande vitesse à partir du
00:51:05début du 20e siècle avec le rapport Fleschner aux Etats-Unis, financé par les Rockefellers qui
00:51:11possèdent la Standard Oil, et donc la panacée, la nouvelle panacée, avant c'était le mercure,
00:51:18la panacée, donc on balançait du mercure à tout le monde avec un succès colossal,
00:51:22et puis à partir du début du 20e, évidemment la nouvelle panacée c'est forcément le pétrole,
00:51:27donc c'est le pétrole qu'on va bouffer, injecter à tout le monde, et c'est le nouvel or noir,
00:51:33et donc le rapport Fleschner est là pour détruire les autres fausses médecines,
00:51:38que ce soit l'homéopathie ou etc, il va dire voilà il y a une vraie science exacte,
00:51:43et donc on va dire l'industrie par les Rockefellers prend le pas sur toute la
00:51:48médecine mondiale et va vraiment commencer son hégémonie à partir du 20e, et il aura fallu en
00:51:53France quelques années, et notamment ce qui s'est passé sous Pétain avec la création ensuite de
00:52:01l'ordre des médecins au milieu du 20e siècle, je ne sais plus combien c'est, 1942-1943,
00:52:06et qui va en même temps, et les gens ne le savent pas forcément, c'est que c'est à la même date
00:52:16qu'on crée l'ordre des médecins et qu'on fait disparaître les herboristes, ça va ensemble et
00:52:22donc ça ça clôt on va dire toute la période de médication, toute la période médicale artisanale
00:52:31qui a eu trait jusqu'ici d'ailleurs, et donc ça s'est fait en effet par étapes, et je suis d'accord
00:52:36avec toi sur le fait que l'épisode vaccinaliste et de l'inoculation, il est d'abord arrivé politique,
00:52:42il n'y avait pas encore de structuration industrielle à cette époque là en effet de la santé, et que
00:52:47c'est arrivé plus tard et dans un deuxième temps. Cela a permis cela dit quand même à la caste des
00:52:53médecins de s'enrichir, c'était vraiment un gros business pour eux, mais il n'y avait pas derrière
00:52:58entre guillemets Big Pharma qui avait une formule brevetée, enfin là on curait le bras ou les
00:53:07animaux mourant plein de vésicules dégueulasses, on curait ça et puis on faisait payer les gens
00:53:13pour leur mettre ce produit horrible dans le bras en leur disant que c'est pour les sauver,
00:53:18et c'est là je pense que les médecins ont assis leur pouvoir encore plus je dirais sur les gens,
00:53:24il y avait déjà un peu ça, mais il y avait peut-être aussi un côté où on se méfiait plus,
00:53:28la saignée perdait peut-être de sa superbe, les pratiques commençaient à être vues de façon plus
00:53:35grotesque, mais là quand arrive l'inoculation, c'est moderne, c'est génial, c'est le 17ème siècle,
00:53:46c'est déjà tourné en ridicule, mais quand arrive la varialisation c'est pas du tout ridicule,
00:53:53c'est le progrès, c'est l'humain amélioré, augmenté, c'est magnifique, et les enfants ont
00:53:59des bras gigantesques couverts de cloques et on trouve ça, c'est beau, et ça c'est la santé,
00:54:03c'est un bon bras sain, c'est comme ça qu'on voit les choses à ce moment-là, bon après ça évolue
00:54:08un peu. C'est la science avec un grand S qui est tellement scientifique qu'il faut y croire,
00:54:14parce que si on n'y croit pas c'est... Et alors comme Pierre a prononcé vraiment un mot clé,
00:54:22il a mentionné la famille Rockefeller, là donc après avoir je pense correctement énervé à peu
00:54:30près tous les normies, y compris dans le camp souverainiste qui ne se rend pas compte à quel
00:54:35point ils sont normies, l'essentiel c'est qu'ils me détestent, moi c'est mon but dans la vie,
00:54:41donc tellement. Et maintenant je vais quand même un peu aussi énerver les complotistes,
00:54:48parce qu'il y a plein d'idées simples comme ça, tellement simples qu'en circulation et donc
00:54:55toujours, c'est toujours les grands plans ourdis depuis au moins 200 ans, mais quand même plutôt
00:55:033000, voilà, et notamment quand on parle de dépopulation. Et alors qu'on se comprenne bien,
00:55:13le néo-malthusianisme comme idéologie et comme lobby, parce que c'est des groupes et même des
00:55:18dynasties familiales qui s'occupent de ça, bon ça n'est absolument pas, c'est pas une idée folle,
00:55:25c'est de son défait, la famille Rockefeller qui est centrale là-dedans, qui je le signale aussi
00:55:31est celle qui a mis le pied à l'étrier un certain Henry Kissinger, qui est récemment mort,
00:55:35et dont Klaus Schwab était le disciple à Harvard au moment où il crée le forum européen du
00:55:41management qui allait devenir le forum économique mondial. Enfin, parenthèse refermée, donc on
00:55:48connaît aussi d'autres noms, la famille Gates par exemple, maintenant sous la forme de son dernier
00:55:54représentant en date, donc William Gates, troisième du nom, c'était encore à l'état
00:56:00civil quand il est né, ensuite il s'est dit ouais non mais pour un self-made man comme ça,
00:56:04un capitaine d'industrie, il est en garage, le troisième du nom c'est un peu, donc il l'a fait
00:56:11disparaître, mais c'est bien comme ça qu'il est né, comme William Gates, troisième du nom. Et tous
00:56:15ces gens-là, c'est un peu une secte, c'est un peu une idéologie sectaire, effectivement ils ont cette
00:56:19idée, il y a vraiment, il y a trop de mangerie, il y a trop de sandants, il faut réduire, il faut
00:56:24réduire, pour Gaïa, pour les dauphins, les ours polaires, la planète, Greta Thunberg, enfin voilà,
00:56:30et ils ont assez de fric aussi pour, il y a suffisamment d'experts pour qu'il y ait des
00:56:34problèmes climatiques. Voilà, tout ça est vrai, tout ça est vrai, donc j'irai en prison, je pense
00:56:40tôt ou tard pour l'avoir dit, et c'est normal, moi j'assume, mais c'est vrai. Cela dit, ces gens-là,
00:56:47en 1802, 1804, etc., ils ne sont pas encore très haut, les familles parfois existent déjà, mais
00:56:55ils ne sont pas situés très haut dans la chaîne trophique de la plutocratie de cette époque-là.
00:57:00Et quand on regarde, en revanche, les discours, l'idéologie d'État, entre autres, des citations
00:57:07que je rappelle dans mon texte, toujours prélevées chez cet historien pro-vaccinaliste, on se rend
00:57:17compte que là, en revanche, ce n'est pas du tout le même refrain, là, en revanche, c'est des discours
00:57:23absolument natalistes. Je dis ça maintenant, on parle début février 2024 dans le contexte du
00:57:29réarmement démographique par donc Macron et Attal, c'est logique. À l'époque, c'était plutôt ce
00:57:40refrain-là, parce qu'il va falloir aller en Russie pour rétriper d'autres chrétiens parce que la
00:57:47patrie est en danger et que les Assidnias n'ont pas trop... Et il faut beaucoup de soldats, surtout
00:57:54qu'à l'époque, c'est encore vraiment des guerres de fantaises, bon, il faut de la chair à canons. Et
00:57:59donc, voilà, réarmement démographique. Et c'est pour ça aussi que les inoculations, c'est formidable
00:58:04parce que ça va booster la natalité. Ensuite, moi, je dirais que cette idéologie, en fait, cette
00:58:16religion des inoculations, c'est vraiment une toile de fond idéologique parce qu'en fait, c'est
00:58:23directement connecté, je dirais, à la matrice du progressisme et à la matrice culturelle du Troisième
00:58:30Occident, de l'âge démocratique. Et qu'ensuite, on voit par moments venir se greffer là-dessus,
00:58:36ce que j'appellerais des agendas sectoriels, donc les manies du moment de tel ou tel
00:58:42gouvernement ou de telle ou telle petite secte qui peut beaucoup influencer les gouvernements,
00:58:48peut-être même d'ailleurs jusqu'à aussi influencer la recette de certains sérums.
00:58:52En tout cas, c'est les idées de mon compotiste, de mon cerveau malade. Oui, c'est non seulement
00:58:58possible, mais je pense même que c'est avéré. Cela dit, on aurait vraiment tort, par exemple,
00:59:05de penser que ça part de là. C'est-à-dire, par exemple, cette idéologie, en fait, c'est une
00:59:12croyance sectaire de la dépopulation, ce n'est pas du tout à l'origine de cette religion des aiguilles.
00:59:20Ça s'est venu se greffer dessus à un moment, et ça a peut-être même d'ailleurs pris plus ou moins
00:59:25le contrôle d'ailleurs en 2020. Donc, il y a eu, oui, il y a eu une collusion, d'accord, mais ce n'est pas
00:59:29ça l'agenda. En tout cas, ce n'est pas ça l'esprit, l'essence en réalité de ce truc.
00:59:37Oui, pour moi, derrière la science religieuse des injections, c'est le contrôle. C'est vraiment ça
00:59:48la base. Après, on peut mettre tout ce qu'on veut derrière, mais l'idée, c'est de contrôler et
00:59:53d'avoir des individus obéissants qui rentrent dans un moule, qui sortent tous du même moule,
00:59:58qui sont entre guillemets améliorés selon les techniques de l'époque, pour les besoins de
01:00:04l'époque, que ce soit la natalité, que ce soit empêcher les épidémies soi-disant, que ce soit pour
01:00:09améliorer, ou enfin bref, toutes sortes de choses, mais c'est vraiment le contrôle. Et si la dépopulation
01:00:16est un argument, peut-être, en tout cas, ce n'est pas un argument officiel aujourd'hui, évidemment,
01:00:21et je ne suis même pas sûr que ce soit l'objectif. C'est l'épimentale qui est présenté au complotiste.
01:00:26Oui, parce que pourquoi le contrôle ? Parce que le contrôle, c'est ce qui, pour l'oligarchie,
01:00:31est à la fois existentiel et consensuel. C'est-à-dire existentiel, s'ils perdent le contrôle,
01:00:36ils savent bientôt ou tard ce qui va leur arriver. Je ne vais pas fournir d'arguments à la 17e
01:00:44chambre, mais je vous laisse les imaginations, souvent fertiles. Et existentiel, ça c'est
01:00:54l'aspect existentiel, et consensuel, parce que finalement, le contrôle, quelles que soient
01:00:59les situations concrètes, parce qu'il ne faut pas non plus imaginer ça aussi, c'est des délires complotistes,
01:01:02vous savez, le gouvernement mondial, ils appartiennent tous, ils ont la même loge, et puis ils ont
01:01:08un système de communication secret. Non, non, non, évidemment qu'il y a des intérêts qui ne sont
01:01:13pas du tout les mêmes, c'est-à-dire les princes rouges de Pékin, par exemple. Moi, je pense
01:01:18qu'ils ont plutôt intérêt à des politiques natalistes, étant donné que, par leur propre
01:01:23stupidité de l'époque de Mao, la politique de l'enfant unique, toutes ces conneries, déjà inspirées
01:01:27par le club de Rome, je dis ça. Ils ont maintenant un problème gigantesque qui est l'hiver
01:01:33démographique chinois, et le vieillissement à vitesse grand V de la population chinoise, qui est
01:01:40quand même celle qui fait fonctionner l'usine du monde en ce moment, donc là, il y a un petit
01:01:44problème. Donc, à mon avis, non, eux, ils n'ont absolument aucune tentation de dépopulation, etc.
01:01:50Ils sont néanmoins, ils fonctionnent en partenariat, en tandem, c'est très officiel, il y a un Davos,
01:01:56le Davos d'été, qui se réunit chaque année en Chine. Et alors que, bon, effectivement,
01:02:04les pantins à la tête de la zone euro, eux, ils ont un peu le problème, plutôt le problème inverse,
01:02:11c'est-à-dire, comment on va faire avec une pyramide des âges comme ça, tous ces boomers,
01:02:16pour continuer à leur assurer leur niveau de consommation, effectivement, historiquement
01:02:21astronomique, on n'avait jamais vu ça dans l'histoire, notamment en France, où je crois qu'ils
01:02:27sont à 20% de revenus économisables en plus par rapport à des jeunes actifs, alors qu'ils ne
01:02:34bossent plus. Donc là, effectivement, oui, de ce côté-ci, je vais dire, du monde et de
01:02:39l'oligarchie, l'intérêt, ça pourrait peut-être plutôt être d'un peu élaguer, qu'il y en ait
01:02:45moins, quoi, parce que, bon, les comptes publics, la santé des monnaies occidentales, notamment par
01:02:52rapport aux monnaies asiatiques, des endroits où on produit des trucs, bon, voilà. Donc, en fait,
01:02:57moi, je considère comme parfaitement compatible, c'est-à-dire qu'il y a une partie de l'oligarchie
01:03:01qui aurait plutôt envie d'avoir plus de larbins, de plus de… voilà. Une autre qui se dit non,
01:03:10mais de toute façon, c'est des mangeurs inutiles, ce qui, dans une société tertiarisée,
01:03:15la société du bullshit job, etc., est quand même en grande partie une réalité. C'est-à-dire que
01:03:19maintenant, il y a toujours l'écran de fumée technolâtre. C'est-à-dire, maintenant, quand on
01:03:24veut parler de ça, en fait, on ne parle pas de ça, on parle de l'intelligence artificielle qui va
01:03:29faire disparaître les boulots. Oui, quels boulots ? Les boulots qui, déjà, à la base, ne servaient
01:03:32à rien. Les bullshit jobs, en fait, parce que c'est vraiment eux qui sont effectivement sucés
01:03:37comme ça dans le trou noir de l'intelligence artificielle. Ben oui, parce que, ma bonne dame,
01:03:42c'est du moment qu'une espèce de… une calculette améliorée, là, parce que c'est ça,
01:03:48ce qu'on appelle l'intelligence artificielle, étant traducteur, ayant travaillé avec la traduction
01:03:54assistée par ordinateur, je le sais, non, ils ne pensent pas à l'œuvre. Il n'y a toujours
01:03:57qu'une machine qui pense, il n'y a pas d'intelligence artificielle, il y a des systèmes
01:04:00experts. Voilà. Donc, si une espèce de calcul améliorée comme ça peut vous remplacer, c'est
01:04:06qu'en fait, votre boulot, il était déjà, en fait, socialement largement superfétatoire à la base.
01:04:11C'est-à-dire qu'on aurait déjà probablement pu s'organiser différemment de manière à ne pas
01:04:14avoir à pouvoir appeler réellement chômage, allocation chômage, ce qu'on vous verse,
01:04:18en prétendant que c'est un salaire. Alors, ça ne correspond à aucune production, etc. Mais du coup,
01:04:24comme on va dire, non, non, non, c'est l'intelligence artificielle, c'est la technique,
01:04:29c'est le progrès, c'est ça le problème, c'est la robotisation, c'est ça. Non, non, non. C'est
01:04:34juste qu'on a regardé, et là, je vais énerver la gauche, la classe ouvrière, à part quelques
01:04:41mineurs un peu mauvais coucheurs comme ça, le bassin houillère de Lorraine, mais à quelques
01:04:45exceptions. Mais le reste de la classe ouvrière a regardé, à partir des années 80-90, a regardé
01:04:51tranquillement les usines être démontées pour partir, pour migrer vers l'Asie. Et puis, ils
01:04:56étaient contents, ils disaient, oui, c'est tellement salissant. Et puis, c'est des boulots
01:05:00fatidants, tout ça. Mes enfants, ils vont plutôt faire des études de théâtre. Et puis, 40 ans plus
01:05:08tard, ils sont là, oh merde, il n'y a plus du tout de boulot, une inflation folle et une oligarchie
01:05:15qui aimerait bien nous décimer un peu. Parce que oui, oui, bah oui, effectivement, oui, maintenant,
01:05:20on en est là. Sur le volet disparition du bullshit job, il y a un métier qui a été transformé en
01:05:29bullshit job et qui est appelé à disparaître. C'est justement le métier de médecin dont on parle
01:05:32depuis tout à l'heure. À partir du moment où on a, en effet, un système étatique qui se met en place
01:05:37et qui considère qu'il y a une santé unique pour tout le monde, qui sera décidé par des
01:05:40protocoles automatiques auxquels on va avoir un humain qui va se foutre le rituel initiatique,
01:05:46qui est une aiguille, mais qu'on fout au fond du nez, de façon à récupérer des bouts de cellules
01:05:52qu'on va mettre dans un flacon et que le flacon va décider de la bonne molécule fendue par la
01:05:57bonne personne de ce qu'on va recevoir, il est absolument inutile de mettre un humain au milieu
01:06:02de tout ça. En tout cas, un humain décisionnel, non, puisque c'est comme c'est le protocole qui
01:06:06décide. Il restera peut-être des laborantins pour nous enfousser le truc au fond du nez,
01:06:10parce qu'on n'est pas capable de le faire nous-mêmes. Et encore qu'il y aura peut-être une
01:06:14machine qui le fera à une époque. Voilà, ça va peut-être avancer. Mais en effet, à partir du
01:06:18moment où on enlève l'impact décisionnel parce qu'en fait, on a remplacé ce qu'était le concept
01:06:23médical par un concept médical étatique et automatisé. Voilà, c'est devenu un bullshit job.
01:06:29Ce qu'il y a au milieu, c'est voilà, je ne prends pas de décision, je récupère mon truc,
01:06:33je coche les cages et j'applique le protocole. Et surtout, voilà, je fais ça. Alors, il y a un
01:06:37espèce de décorum aujourd'hui, il reste des types en blouse blanche qui gagnent des sommes folles
01:06:40basées sur la sécu, puisqu'en fait, on ne paye rien. Comme c'est la sécu qui paye, on a l'impression
01:06:46que c'est gratuit. Ça ne va pas durer. Ça ne va pas durer, en effet. Et donc, la totalité de ceux
01:06:52qui appuient ce système-là qu'on voit à la télé pour défendre le système et dire que c'est bien
01:06:57et qui font les protocoles cancer, les protocoles de tout ça, là, voilà, dont le succès est
01:07:02intéressant à voir d'un point de vue statistique. Je m'arrêterai là, parce qu'il y a des lois
01:07:06d'histoire. Mais du coup, voilà, ça, c'est du bullshit job, du vrai bullshit job.
01:07:11Il faut regarder ce qui est arrivé au restaurateur, je pense.
01:07:14Après, peut-être que dans cette volonté de contrôle, c'est bien qu'il y ait malgré tout
01:07:22un humain qui soit là pour être un peu comme un gardien de prison, si tu veux, qui permette
01:07:28quand même… Et d'ailleurs, les polices recrutent elles.
01:07:32Oui, oui, oui. Système de prêté mis en place par Napoléon pour vérifier que tout le monde se
01:07:36vaccine comme il faut, c'est le seul humain dispensable.
01:07:39Qui avait aussi mis en place ce carnet ouvrier, le flicage, les débuts des politiques d'État
01:07:51anti-syndicales, comme quoi, nostalgique du communisme, nostalgique du fascisme et surtout,
01:07:58surtout, adorateur des républiques laïques, de la démocratie qu'il faut rétablir contre Davos,
01:08:05amis souverainistes et… Embrassez-vous, embrassez-vous en réalité, vous appartenez tous
01:08:11à la même secte, vous êtes tous des progressistes, vous êtes tous pour le dépassement de l'humain que
01:08:16vous trouvez tous tellement rétrograde, machiste, raciste, enfin, voilà, c'est dégueulasse l'humain,
01:08:26en réalité, je veux dire, déjà, c'est une espèce animale, donc bon, on a beau aimer… Oui,
01:08:30mais alors les caniches, parce que c'est gentil, les chatons, les plutôt petits,
01:08:37d'ailleurs, les plus gros déjà, bon, mais voilà. Donc, en fait, voilà, c'est un message de
01:08:42réconciliation. Je ne sais pas comment va être entendu ce message de réconciliation adressé à
01:08:54la fin. Mais la grande paix que l'on a vécue ces dernières années où, justement, on disait qu'il
01:09:00n'y avait plus de guerre, tout ça, c'est qu'on était en lutte contre l'ennemi commun, tu vois,
01:09:03le fameux virus qui était devenu l'ennemi commun, qui a permis de fédérer toute la population à se
01:09:09comporter de manière héroïque en restant chez soi à manger des chips devant la télé pour ne pas
01:09:14propager l'ennemi. Voilà, Modeste Schwarz nous propose de devenir l'ennemi commun aux résistants
01:09:22comme aux capitalistes. Désolé pour ce nouvel encart publicitaire, les gens vont finir par
01:09:29trouver ça lourd, mais je vais quand même encore faire référence à mon blog parce que j'y ai un
01:09:33autre texte qui, on mettra peut-être aussi le lien, dans lequel, justement, j'explique que
01:09:40qu'est-ce qui s'est passé début 2022 ? En fait, la Russie est devenue un virus. C'était en fait
01:09:45l'impérialisme russe. Je ne dis pas que ça n'existe pas d'ailleurs, mais qu'importe,
01:09:52du point de vue du spectacle, de ces démocraties mourantes, ce qui existe et ce qui n'existe pas,
01:09:59on a bien compris que ce n'était pas vraiment leur préoccupation. Mais dans ce spectacle,
01:10:04début 2022, il y a eu substitution. Jusque-là, il y avait le virus tueur. Et puis bon, c'est devenu
01:10:12le danger russe. La Russie s'est substituée, ce qui pose de nouveaux problèmes d'ailleurs parce
01:10:18que le virus n'exprimait jamais d'opinion. Peut-être parce qu'il y a peut-être des
01:10:24problèmes d'existence aussi d'ailleurs, mais là, je ne veux pas du tout rentrer dans…
01:10:27D'ailleurs, c'est ma bonne époque, je suis linguiste. En tout cas, on ne l'a jamais entendu,
01:10:33il n'y a pas de débat à l'intérieur d'un virus. Il est là, il se promène, il se transmet,
01:10:39paraît-il, et puis il tue. Vraiment, il ne fait rien d'autre.
01:10:41Il est très malin selon certains ministres, il est très malin.
01:10:44Oui, parce qu'en plus, il arrive à cibler le consommateur debout de café, le consommateur
01:10:50assez de café. Mais c'est le progrès aussi. Alors que le problème, en dehors de l'hologramme,
01:10:59il n'y a qu'un truc qui s'appelle vraiment la Russie qui existe, c'est une société où il y a
01:11:04d'ailleurs des partis politiques et des idées divergentes. Et où, par exemple, tout le monde
01:11:11n'est pas d'accord. Là, il y a quand même une partie de cette société russe qui se retrouve
01:11:17embrigadée avec des uniformes, etc., à devoir aller s'exposer aux balles ukrainiennes. Donc,
01:11:23il y a des gens qui se posent des questions. Et ça, c'est un vrai problème dans la mesure où le
01:11:28virus, lui, ne se posait pas de questions. D'une certaine manière, c'est plus confortable. Je
01:11:36dis toujours dans des conversations privées, mais maintenant, je vais faire mon coming out. Moi,
01:11:41je suis absolument pro-guerre. Parce que depuis qu'il y a toutes ces guerres-là, même de plus
01:11:45en plus, le Moyen-Orient, tout ça. Mais alors, le paradigme biosécuritaire nous fout une paix
01:11:51royale. C'est formidable. La crainte qu'on pourrait avoir, c'est que si jamais la guerre entre la
01:11:57Russie et l'Ukraine s'arrête, il y ait de nouvelles pandémies qui surviennent. Peut-être X,
01:12:04d'ailleurs. On ne sait pas trop ce que c'est, mais on sait qu'il va y en avoir une. Autant
01:12:08l'appeler X. C'est exactement comme quand on ouvre une enquête contre X. L'intention est là. Je veux
01:12:14dire, ensuite, le truc existe plus ou moins. Mais au moins, les bonnes intentions ont déjà été
01:12:21manifestées, d'ailleurs, il y a trois semaines à Davos. Pour la première fois, je travaille avec
01:12:26le matériel du client. Oui, il paraît qu'avec un taux de mortalité à 100%, il faut juste attendre
01:12:34le bon nombre d'années, c'est tout. Je pense d'ailleurs que statistiquement, ça devrait
01:12:40se vérifier. Ayez peur, j'ai envie de dire. C'est comme ça. C'est ce qui marche toujours
01:12:51le mieux, de toute façon. Le plus possible, mais si possible, avant tout, de Vladimir Poutine,
01:12:56du Hamas, de tout ça. Moi, je préfère parce que je ne vis pas dans une zone de front. Ce n'est pas
01:13:03très loin malgré tout d'ici, je suis à Budapest. Et quand même, cette paix royale qu'ils nous
01:13:10foutent. Vraiment, je suis pro-guerre. Il n'y a pas assez de guerre, je trouve. On nous promet
01:13:19tous les sites putaclics, on nous promet des escalades imminentes comme ça, mais depuis deux
01:13:23ans, tous les jours. Le lendemain, on est censé déjà être en guerre nucléaire. Voilà, mobilisation
01:13:35générale en France des hommes, des femmes, des trans. Et puis, le lendemain, non, ça ne vient pas.
01:13:42C'est la logique des deux semaines. Deux semaines pour réfléchir la
01:13:48courbe, deux semaines pour... Mais de deux semaines en deux semaines, il n'y a pas tellement
01:13:54d'escalade que ça. Alors là, j'ai quand même un peu d'espoir avec les Houthis. Je me dis quand
01:13:59même là, eux, ils ont l'air bien, ils ont l'air motivés. En tout cas, je pense, c'est une bonne
01:14:10chose que de revenir dans l'histoire réelle, sur des choses peu connues, très peu connues même.
01:14:17J'espère que les gens vont prendre conscience du fait que ce qu'on a vécu récemment,
01:14:21finalement, c'est une répétition de choses qui ont déjà été faites dans le passé,
01:14:25de tous ces précédents, alors en Italie, mais sans doute dans d'autres endroits. Et peut-être,
01:14:32je m'adresse aux complotistes cette fois, aux complotistes entre guillemets, peut-être éviter
01:14:37de toujours tomber dans les pièges de simplification et cette espèce d'amnésie qui est tout le temps
01:14:44là, qui fait qu'en fait, on regarde les choses avec un regard très très étroit, on n'arrive pas
01:14:49à prendre du recul et réellement à se dire c'est quoi l'objectif ? Est-ce que ça n'a pas déjà été
01:14:53fait dans le passé ? Quel était l'objectif dans le passé ? Je pense qu'il y a des questions que les
01:14:57gens ne se sont pas posées et il est temps qu'on se pose réellement ces questions.
01:15:00Oui, c'est le fait d'analyser notre situation tout en ne réussissant pas à se séparer de notre
01:15:06propre roman historique, de ne pas être capable en effet de prendre de la hauteur pour se rendre
01:15:12compte que c'est l'esbroufe qui est en place, elle est vraiment vieille comme le monde et on la
01:15:16retrouve à différents endroits. En tout cas, merci Modès pour avoir retrouvé ça parce que
01:15:21la similitude est tellement parfaite. Merci à vous, parce qu'encore une fois, sans les
01:15:28informations préalablement recueillies auprès de Jérémy sur la question bien précise de la
01:15:36variole, dans ses dialogues avec Oumyre, etc. Et puis, inutile de le dire, sans tout ce qu'on a
01:15:44compris, tout ce qu'on n'aurait jamais pu formaliser intellectuellement sur le covidisme sans les
01:15:54travaux de Pierre parce que c'est absolument central. Donc voilà, c'est un donné pour un rendu où je ne sais plus comment dire.
01:16:02C'est de l'intelligence collective, chacun dans sa spécialité, c'est parfait.
01:16:06C'est ça, ok. En tout cas, merci à tous les deux et puis peut-être qu'on aura d'autres
01:16:12occasions de revenir sur l'histoire. Et moi, ce que je trouve aussi très important avec ça,
01:16:19c'est qu'une fois qu'on a ces connaissances, en fait, ça libère de la peur, je pense, parce que
01:16:25quand on ne comprend pas ce qui se passe, on est beaucoup plus sensible à la propagande et on se
01:16:31dit, ah, mais si quand même, ils n'avaient pas raison sur tel sujet. Et quand on voit que c'est
01:16:34juste les mêmes grosses ficelles qui ont déjà été utilisées plein de fois, on oublie le bullshit.
01:16:41Bon, la liberté commence avec la connaissance. C'est quoi ? C'est une phrase comme ça de Victor Hugo,
01:16:46on est toujours autour de la même période, non ?
01:16:49Je dis plutôt circuler, il n'y a rien à voir.
01:16:51Merci beaucoup les gars.
01:16:56Ok, merci, à bientôt.
01:16:58A bientôt.
01:17:00Salut tout le monde.
01:17:00Ciao.