• il y a 7 mois
Shoot the Piano Player
Original title: Tirez sur le pianiste
1960
Not Rated
1h 32m

A pianist helps his brother escape from two gangsters, who retaliate by abducting their kid brother.

Director
François Truffaut
Writers
David GoodisFrançois TruffautMarcel Moussy
Stars
Charles Aznavour Marie Dubois Nicole Berger

https://www.imdb.com/title/tt0054389/
Transcription
00:00 - Il écrasera un mec. - En l'écrasant un mec.
00:04 - Je l'ai fait crasher mon père. - Lui c'était un piéton.
00:07 Il s'est fait écraser en traversant les rues.
00:09 Il regardait pas les voitures, il se retournait sur toutes les femmes.
00:11 Il y en a une qui a eu à voir une robe trop courte.
00:13 Il l'a regardée, il s'est fait écraser.
00:15 Mais de quoi on dit à ton père, c'est un drôle de disque-là.
00:17 Je me suis emmené.
00:19 J'ai l'œil américain. J'ai une chicke pour me donner en amant.
00:22 Quand je m'en vais se couper les raves, les gens me salivent pour aller dans le tapis.
00:25 - Tu te souviens du Jacques ? - Pas du tout.
00:28 J'ai pas d'autre rencontre. Je m'installe et ils vont tous les voir.
00:31 Maintenant je vais vous dire une bonne chose.
00:33 Quoi qu'elles disent, elles en veulent toutes. Toutes elles en veulent.
00:36 - Elles veulent quoi ? - Je vous dis qu'elles en veulent toutes.
00:38 Je suis parfaitement d'accord.
00:40 Et puisqu'elles en veulent, elles en auront.
00:43 - Ceci dit, je ne suis pas contre les femmes. - J'avais bien compris.
00:46 Je les aime toutes. C'est justement pour ce qu'elles sont.
00:49 L'ennui, c'est qu'il faut leur parler avant.
00:52 Et surtout après.
00:54 Justement au moment où on a envie de partir tout seul.
00:57 Si je peux me permettre, mon père disait au sujet des femmes...
01:02 "Quand on en a vu une, on les a toutes vues."
01:05 Quand j'en vois une pour la première fois, c'est le coup de foudre.
01:22 Je l'aime, ma daronne. Je veux l'épouser, je voudrais lui faire des gosses.
01:26 Dès qu'elles ont ouvert la bouche, j'ai plus qu'une revue, c'est de me l'envoyer.
01:30 - Et puis de l'avoir partie. - Jolie mentalité.
01:33 C'est la mienne. Je regrette.
01:35 Maintenant, il faut bien le dire, vous faites tout pour exciter les mâles.
01:39 Pourquoi le rouge à lèvres ? Pourquoi le rouge aux ongles ?
01:41 Pourquoi les soutiens à gorge ? Pourquoi des jus ?
01:43 Pourquoi des talons ? Pourquoi des bas ? Pourquoi prenez-vous des bas ?
01:46 Pourquoi prenez des chaussettes comme ça ?
01:48 Une fille avec des chaussettes jus sur le genou, c'est terrible.
01:51 Une vraie petite Natacha.
01:53 J'ai pris une petite pilote en soie qui était ma soeur.
01:56 Ça m'a fait un effet. J'ai compris ce jour-là pourquoi elles en veulent encore.
01:59 Pourquoi elles en veulent toutes.
02:01 Tant plus que nous on a des pantalons, mais elles avec le rhum.
02:04 C'est les cuisses en contact du matin au soir.
02:06 - Marchez-y, curés. - Faut en faire quelque chose.
02:09 Pas vrai, les amoureux ?
02:11 Les curés, ils ont des caleçons longs, ils fassent d'en choix.
02:14 Arrête le peu rouge, merde.
02:17 C'est bon.
02:18 Ça y est, on est marron. Bordelon s'expliquera.
02:31 Alors, vous ouvrez ?
02:33 La porte, quoi, vous, merde, aidez-moi.
02:36 Qu'est-ce qu'il y a, monsieur l'agent ?
02:38 Arrêtez le moteur et descendez.
02:45 Je vais vous expliquer.
02:47 Il sait pas conduire. C'est un vrai toquard, monsieur l'agent.
02:52 Dès qu'il y a un peu de circulation, il s'affole.
02:56 Tu viens, chéri ? Ça suffit comme ça.
02:59 Viens, on va prendre l'autobus.
03:01 - J'y peux rien, quoi. - À bientôt, Charlie.
03:03 - On se reverra. - C'est ça, bassez-vous, on vous attend.
03:06 Entendu, à bientôt.
03:09 À bientôt.
03:10 - Ils ont dit à bientôt. - Non.
03:24 Faut pas s'en faire, on verra bien.
03:26 C'est ça, faut pas s'en faire.
03:28 Le revolver, il marche sûrement avec des bouchons.
03:31 Elle t'a pris le bras d'elle-même comme si de rien n'était.
03:34 Pas parole, on dirait qu'elle t'emmène chez elle.
03:37 C'est ça.
03:38 Attendez, je passe devant.
03:43 Regarde pas ses jambes, ça fait mauvais genre.
03:49 Mais si tu regardes pas les marches, tu vas te casser la gueule.
03:51 Alors regarde les murs. Ils sont rien qu'un peu crados.
03:54 Maintenant, c'est Charlie qui tapote chez Plin.
04:01 Autrefois, c'était autre chose.
04:03 N'est-ce pas, Édouard ?
04:05 Autrefois.
04:07 Autrefois.
04:09 Autrefois...