Le réalisateur américain évoque le processus de création de ce nouvel opus de la saga qui revient 7 ans après "La Planète des Singes - Suprématie".
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00:00 Et on ne faisait pas de bêtises, on faisait des choses folles, ce n'est pas un cartoon.
00:03 On essaie de faire ressentir un vieux film qu'on a filmé en 70,
00:08 qui a des apes qui parlent.
00:11 Tu connais le concept d'évolution ?
00:23 Je ne peux pas prendre de crédit pour les effets visuels.
00:33 C'est vraiment les gens incroyables de Weta, en Nouvelle-Zélande,
00:37 et Eric Wynkwes, notre superviseur VFX, qui a vraiment guidé cette charge.
00:41 Mais tu as raison, on a filmé beaucoup de films en vraies locations.
00:45 C'est une grande partie de ça.
00:46 Ça nous garde honnêtes, en quelque sorte.
00:48 Ça nous garde honnêtes quand on filme.
00:50 Les mouvements de caméra sont basés sur des caméras réelles.
00:53 Donc, il y a quelque chose d'intuitif, je pense,
00:55 en tant qu'audience, on a grandi sur des films depuis des centaines d'années.
01:00 Il y a des choses qui sont réelles à nos yeux sur les mouvements de caméra.
01:04 On a vraiment essayé de faire en sorte que ça ressemble à un monde basé,
01:07 un monde crédible, même si je pense que 30 minutes de la film
01:11 sont en fait du CG.
01:13 On a fait 100% de la tronche, les feuilles, tout, en CG.
01:18 Je ne pense pas que les gens pourront le dire.
01:20 On a vraiment travaillé dur pour en faire en sorte qu'ils ne le puissent pas.
01:22 Mais je suis très fier de certaines des choses.
01:25 Je pense que ça ressemble à quelque chose de réel pour la plupart des spectateurs.
01:27 Je pense qu'on va juste aller avec ça.
01:29 Mais, encore une fois, c'était à propos de la réstrainte.
01:31 C'était à propos de garder la caméra simple.
01:33 On ne faisait pas de choses folles.
01:35 Ce n'est pas un cartoon.
01:37 On essaie de faire ressembler à un vieux film qu'on a filmé en 70.
01:40 Qui a des apes qui parlent.
02:01 Je ne peux pas dire que c'était une inspiration consciente.
02:04 Mais je dirais que la première fois que j'ai rencontré Neil,
02:07 pour The Last of Us, c'était quand j'étais en train de faire mon film "Ruin"
02:10 en 2011 ou quelque chose comme ça.
02:12 Peut-être 2012.
02:14 Il avait vu le film et j'étais en train de jouer au jeu.
02:18 C'est comme ça qu'on s'est rencontrés.
02:21 Mais il y a quelque chose...
02:24 Je suis attiré par cette notion romantique du grand reset,
02:27 de l'expérience humaine et de la civilisation humaine
02:30 qui s'est fait tomber et la nature a recouvert tout.
02:34 C'est certainement une chose dans ce film.
02:37 Mais Planet of the Apes a été autour de nous depuis plus longtemps que The Last of Us.
02:41 Alors, alors...
02:43 Alors, ces images sont probablement similaires.
02:46 Je pense que ça serait naturel.
02:48 Mais je dirais que c'est un monde beau.
02:51 On n'a pas de zombies qui se font peur.
02:54 On a essayé de peindre un monde que vous voulez explorer.
02:58 Cette belle face de colonne est ce qu'il reste d'un ancien bâtiment.
03:02 C'était amusant de concevoir ce monde et de penser à ce qui serait resté.
03:06 Et finalement, c'est ce que nous essayons de construire.
03:09 Dans la version de Planet of the Apes de 1968,
03:11 presque tous les signes de l'humanité sont morts.
03:13 À moins d'un peu de sites de recherche,
03:16 cachés dans des endroits où il reste des secrets.
03:19 Ce que nous essayons de faire dans ce film,
03:21 c'est de nous diriger vers cette réalité.
03:23 Beaucoup de notre monde s'érode lentement.
03:26 Un bâtiment de ruban, un bâtiment, etc.
03:29 Mais vous pouvez imaginer que dans 500 ou 1000 ans,
03:32 tout cela sera perdu.
03:34 Tout le trace de notre existence en tant qu'humains sera éliminé.
03:37 C'est amusant de jouer avec cette réalité.
03:41 Je vais conquérir le monde.
03:47 [Cris de l'Humain]
03:49 C'était une tâche difficile.
04:01 J'étais très inquiété.
04:03 Comment trouver quelqu'un pour suivre Andy Serkis et ce qu'il a fait ?
04:07 Et puis j'ai trouvé Owen Teague.
04:10 Il m'a envoyé son propre enregistrement sur la caméra.
04:14 J'étais étonné.
04:16 C'était vraiment parfait.
04:18 On s'est tous dit qu'il était le Noa.
04:21 Il devait être un jeune personnage,
04:25 idéaliste,
04:27 innocent, sans dégâts,
04:29 par la vérité du monde autour de lui.
04:32 C'était amusant de jouer avec ce personnage,
04:34 qui était un bâtiment de ruban
04:36 qui a été influencé
04:39 et qui a découvert le monde à nouveau.
04:43 Il a fait un bon travail.
04:45 Owen avait un grand franchise sur ses épaules.
04:49 Il l'a bien porté, avec beaucoup de confiance et de humilité.
04:53 Il a vraiment des prises.
04:57 Les singes traquent les humains.
05:01 Ce n'est pas juste.
05:12 Le plus grand défi, c'est le processus technique du film.
05:17 C'est différent du reste.
05:19 Les effets visuels, la capture de la performance,
05:22 les plates de nettoyage...
05:24 Je dois tirer le film deux fois,
05:26 une fois avec les acteurs,
05:28 une fois avec les acteurs.
05:30 C'est mon coup.
05:32 Quand les caméras sont très actives,
05:34 et basées sur le timing,
05:36 c'est difficile de le faire bien.
05:38 C'est différent du film normal.
05:41 Tu as des choix sur les performances,
05:45 sur les idées de tirs,
05:47 sur des choses que tu ne vois pas depuis des mois.
05:50 On a un tir qu'on a travaillé sur pendant un an.
05:53 Tu dois croire que ça va fonctionner.
05:56 C'est ce processus qui va fonctionner.
06:00 C'est un processus différent pour beaucoup de films.
06:04 C'était un bon défi.
06:06 Je l'ai appris.
06:08 Je vais prendre beaucoup de choses
06:10 que j'ai appris dans les films à venir.
06:13 Ensemble, vous mourrez.
06:16 Non. Ensemble, nous serons plus forts.
06:21 C'est un film d'action.
06:24 Sous-titrage Société Radio-Canada
06:27 Sous-titrage Société Radio-Canada
06:30 Sous-titrage Société Radio-Canada
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