Regardez et écoutez cette chronique de l'humoriste Gaspard Proust sur Europe 1 qui rend fou les députés Insoumis de Thomas Porte à Carlos Martens Bilongo

  • il y a 4 mois
Regardez et écoutez cette chronique de l'humoriste Gaspard Proust sur Europe 1 qui rend fou les députés Insoumis de Thomas Porte à Carlos Martens Bilongo. Ces deux députés Insoumis et plusieurs autres personnalités proches de Jean-Luc Mélenchon ont en effet vertement condamné cette chronique qui ne les a pas fait rire, ce qui est bien sûr totalement compréhensible, mais c'est à travers des insultes que ces élus ont exprimé leur désaccord. Ils parlent en effet par exemple de "radio facho" pour qualifier Europe 1.

On peut rire de tout sauf des Insoumis visiblement. Ils sont "Charlie" sauf quand cela touche les Insoumis. Ils sont pour la liberté d'expression sauf si on critique les Insoumis... En fait, on touche là pour eux les limites de l'acceptable, alors jeanmarcmorandinicom vous propose de réécouter cette chronique qui dérange autant les Insoumis

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Transcript
00:00 Mais d'abord, Gaspard Frost est avec nous, je vous le disais, bonjour Gaspard !
00:04 Bonjour tout le monde, Dimitri, Anissa, Delagard, Ducrosse, bravo à vous d'être là !
00:08 Ce matin, 1er mai, fête du travail, car vous, vous avez pris cette fête au pied de la lettre !
00:12 Si ça s'appelle la fête du travail, c'est que ce jour, eh ben on bosse !
00:16 Eh oui, on bosse !
00:17 Quand c'est la fête de la musique, on fait de la musique !
00:19 Quand c'est la fête de la saucisse, on mange des saucisses !
00:21 Quand c'est la fête du slip, on claque de la fesse, c'est comme ça !
00:24 Mais attention, si je vous dis ça...
00:26 Parce que nous, on est là, on est là, mais qu'est-ce qui m'arrive ? On est là !
00:30 Serais-je marabouté ?
00:31 Si on est là, il ne faut pas que l'auditeur le prenne personnellement,
00:34 on n'est pas là pour te stigmatiser, cher auditeur !
00:37 On t'aime, toi qui es probablement à 7h roupie comme une grosse feignasse !
00:41 Alors je parle évidemment de l'auditeur qui bosse dans le privé,
00:43 parce que le fonctionnaire, c'est peut-être le seul jour de l'année où il se lève à 4h du matin !
00:47 N'oublions pas qu'il doit se pointer à midi, place de la République,
00:50 au concours de la pancarte crypto-communiste la plus débile possible !
00:53 Concours de haut vol, puisque je rappelle quand même que Besancenot, Poutou, Binet et Arthaud y participent !
00:57 Je disais donc, on n'est pas là pour stigmatiser l'auditeur !
01:00 Toi, fier employé du privé qui ne demande qu'à t'élever vers une classe sociale supérieure
01:04 pour prétendre toi aussi peut-être un jour te promener en pantalon Bordeaux,
01:08 polo vert et pull rose sur les épaules sur une plage de la Bôle !
01:11 Oui, on pense à toi et on t'aime, car on te connaît,
01:13 on sait qu'à cette heure-là, tu jouis d'appuyer toutes les 10 minutes sur le bouton snooze de ton réveil,
01:17 en t'en foutant complètement, parce que ce matin, c'est toi le maître du temps !
01:21 Car on le connaît tous, on la partage avec toi, cette volupté d'appuyer comme un déterré
01:25 sur le bouton snooze toutes les 10 minutes, en sachant qu'on pourra faire ça jusqu'à midi !
01:29 Et on sait aussi qu'en vrai, par habitude, à force de se lever tous les matins à la même heure,
01:33 cher auditeur, on a beau être le 1er mai, tu as malgré tout déjà ouvert l'œil à 5h du matin !
01:37 Mais il te reste ce plaisir que personne ne peut te voler,
01:40 de 5h du matin à 11h d'appuyer toutes les 10 minutes sur le bouton snooze !
01:45 Je me lève, non, bam, je dors ! Je me lève, bam, non, je dors !
01:48 - Quelle introduction, dis donc ! - C'est normal, à un moment, il faut aussi se mettre à la place des auditeurs, Dimitri,
01:52 on ne peut pas vivre déconnecté !
01:54 - Vous nous aviez parlé hier, Gaspard, des députés de la France Insoumise,
01:58 qui rendent visite aux étudiants manifestant à la Sorbonne et à Sciences Po pour la Palestine.
02:02 - Ah, ça a été pour la Palestine ? Vous faites bien de me le dire, parce que quand j'ai vu les images,
02:05 ça ressemblait quand même plus à une fête des voisins organisée par le Hamas !
02:08 - Ça vous choque, la présence de députés ? Et les filles, on soutient ce mouvement ?
02:11 - Et les filles, si on leur enlève ça, qu'est-ce qui leur reste ?
02:15 Et les filles, c'est leur ADN, le choquage, c'est une forme de taser verbal.
02:19 Mais je veux dire, ce qui me choque avec eux, c'est qu'ils se pointent toujours avec une écharpe tricolore.
02:22 - Mais en quoi c'est choquant ?
02:23 - C'est pas pour filer la métaphore de Jean-Luc, mais un député de LFI avec une écharpe tricolore,
02:27 c'est à peu près aussi crédible qu'Adolphe Eichmann en costume de rabbin.
02:30 C'est peut-être que du second degré, d'ailleurs, mais vous savez, à mon avis,
02:33 ils ne se rendent pas compte qu'ils portent l'écharpe tricolore.
02:35 - Ah oui ?
02:36 - Tu vois, à leur tête, ils ont toujours l'air à moitié réveillés,
02:38 donc à mon avis, ils enfilent le truc à la va-vite, c'est un geste réflexe.
02:41 Ils se promèneraient dans la rue avec un chou-fleur sur la tête et une chaussette sur le zgeg,
02:44 ça serait du même ordre, je vous assure.
02:46 - Vous avez cité Emeric Caron hier, qui n'était pas le seul présent au point de blocage.
02:50 On a pu apercevoir aussi Thomas Porte, celui qui avait collé la tête d'Olivier Dussopt sur un ballon.
02:55 Il y avait aussi Louis Boyard.
02:56 - Oui, ils étaient là, je trompe colère et je trompe en surpoids.
02:59 Et on peut dire ce qu'on veut, mais ces deux-là, on aime, on n'aime pas, mais ils sont efficaces.
03:03 - Ah oui ?
03:04 - Ah oui, les filles, on les appelle les Hubert-Strom-Führer.
03:06 Avec eux, on a toujours droit à des images médiatiques ultra-puissantes.
03:09 - Vous trouvez ?
03:10 - Ah bah, Thomas Porte avec son écharpe qui s'interpose entre les CRS et les Castor Junior qui font la révolution,
03:15 c'était puissant comme un tableau de Delacroix.
03:18 Après la liberté guidant le peuple, la busse couvant les sardines.
03:21 Et on va s'arrêter là, parce qu'il y en a encore pour demain.
03:25 - Bon, ben voilà, un peu de rap pour demain, mais c'était bien les busses couvant les sardines.
03:29 - Oui, c'est beau comme un...
03:30 - Bon, merci beaucoup Gaspard.
03:31 - Je vous en prie.
03:31 - C'est un plaisir, on vous retrouve demain matin, même heure, même endroit.
03:34 - C'est un plaisir d'être là le 1er mai.
03:35 - Mais oui, la fête du travail, vous l'avez dit.
03:37 - Ça se voit vous rayonner.
03:39 Non, mais c'est vrai.
03:39 - Mais ça roule très bien dans Paris.
03:41 - Comme les rayons du supermarché.

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