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Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00 [Musique]
00:05 – Bonjour Caroline.
00:06 – Bonjour William, bonjour Mathieu.
00:07 – On commence par les grands titres de ce journal.
00:09 – Des orages ont éclaté hier soir en France
00:11 et notamment dans la partie nord du pays.
00:13 Une femme de 57 ans est décédée dans l'Aisne.
00:15 Après une coulée de boue, on partira sur place.
00:18 Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles aujourd'hui à l'Élysée.
00:21 Le président veut mettre fin à la crise qui a éclaté en février dernier.
00:26 Mais on verra que de nombreux agriculteurs ne constatent aucune amélioration.
00:29 Au quotidien.
00:30 Et puis on reviendra évidemment sur la demi-finale allée de la Ligue des champions
00:34 et le match du PSG à Dortmund.
00:36 Les Parisiens se sont inclinés 1-0.
00:38 [Musique]
00:41 – Hier soir, la France a fait face à de grosses intempéries qui ont fait une victime.
00:45 – Dans l'Aisne, oui, une femme de 57 ans est morte
00:48 emportée par une coulée de boue de violents orages.
00:50 Ont éclaté surtout dans le nord de la France, notamment en région Île-de-France.
00:54 On va partir sur place, retrouver Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
00:58 Bonjour Mathilde, vous êtes à Courmel dans l'Aisne.
01:01 C'est le département qui a été particulièrement touché par les intempéries violentes.
01:05 – Oui, les intempéries ici ont été particulièrement violentes,
01:12 comme vous l'avez dit.
01:13 D'ailleurs, c'est dans cette rue qu'a eu lieu le drame.
01:16 Une femme de 57 ans a été emportée par les eaux
01:19 lorsque la façade de sa maison a cédé.
01:21 Alors là, effectivement, la route est bloquée
01:23 donc on ne peut pas nous positionner devant cette maison.
01:27 Son mari lui a été transféré à l'hôpital.
01:30 Cette maison a cédé sous le poids d'une coulée de boue aux alentours de minuit.
01:33 L'ane était placée cette nuit en vigilance orange orage.
01:37 Il y a eu donc un épisode intense de pluie dans cette commune
01:39 qui engendrait un ruissellement important
01:42 et qui a détruit quelques maisons sur son passage,
01:45 mais aussi un peu de route, ce qui fait que, actuellement,
01:48 les pompiers sont en train de déblayer la route, comme vous pouvez le voir.
01:52 A priori, selon Météo France, cet épisode orageux serait terminé
01:57 et le département serait repassé en vigilance jaune.
02:01 Merci beaucoup Mathilde. Merci à Sacha Robin qui est avec nous.
02:05 Emmanuel Macron a de la visite aujourd'hui à l'Elysée. De qui s'agit-il ?
02:08 Des représentants du monde agricole.
02:10 Le président souhaite acter la fin de la crise
02:13 qui avait bloqué la France en février dernier au moment du Salon de l'agriculture.
02:17 L'objectif, c'est de parler des défis des décennies à venir.
02:21 Le problème, c'est que beaucoup d'agriculteurs ne constatent pas d'amélioration
02:24 dans leur quotidien.
02:25 Reportage Antoine Estèphe, Jérôme Ropenaud.
02:29 Pendant qu'il dresse des filets de protection au-dessus de ses pommiers du Temple sur Lhot,
02:32 José Pérez réfléchit.
02:34 Il sait déjà ce qu'il va dire au président de la République
02:36 avec les autres élus de la coordination rurale.
02:39 Les agriculteurs ne sont toujours pas suffisamment rémunérés pour leur travail
02:43 et depuis les grandes manifestations de cet hiver, la colère n'est pas retombée.
02:46 Le président de la République, bon, il est président, il sait très bien s'exprimer,
02:51 il connaît les mots, il parle très très bien.
02:54 Il y a beaucoup d'engagement de dit, beaucoup de promesses,
02:56 mais derrière nous on n'a rien.
02:58 Aujourd'hui, vous voyez, on est trois, quatre mois après les manifestations
03:02 et les agriculteurs, moi je vois aujourd'hui plein d'agriculteurs,
03:05 encore ce matin j'ai croisé un agriculteur qui me dit "on n'a rien eu".
03:08 Les syndicats agricoles vont exposer leur vision de la répartition des richesses.
03:11 Pour eux, les transporteurs et la grande distribution
03:13 sont toujours les grands gagnants du marché de l'alimentation.
03:16 Un système qui n'a jamais été égalitaire.
03:19 Égalisme, ok, mais égalisme, faisons un égalisme équitable.
03:22 Un tiers, un tiers, un tiers, un tiers pour nous, les agriculteurs,
03:25 qui travaillons toute l'année pour produire un fruit,
03:27 un tiers pour les intermédiaires qui doivent avoir leur marge aussi,
03:32 et un tiers pour les centrales d'achat.
03:34 Et là, on pourrait travailler équitablement,
03:36 mais aujourd'hui nous on est à 10-15%,
03:38 les intermédiaires sont à 30% et les centrales d'achat sont à plus de 50%.
03:43 José Pérez et les porte-parole de la coordination rurale
03:45 veulent apporter à Emmanuel Macron leur calculette
03:47 pour lui expliquer le prix des pommes par exemple.
03:50 Comment un kilo de fruit à 50 centimes dans cette exploitation
03:54 se retrouve à 5 euros sur les étals des supermarchés.
03:58 Une nouvelle grève SNCF est à prévoir.
04:00 Les cheminots entendent faire pression sur la direction
04:03 et comptent manifester le 21 mai prochain un mouvement social
04:07 qui concerne les négociations prévues sur les primes
04:10 qui seront versées pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
04:13 Écoutez, Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, à ce sujet.
04:17 Cet accord n'est pas satisfaisant à mes yeux
04:20 et qu'il y ait eu un dysfonctionnement.
04:23 J'ai en partie avec d'autres la tutelle de la SNCF,
04:27 notamment la tutelle financière.
04:29 Un accord est signé qui engage effectivement
04:32 les équilibres de la réforme des retraites,
04:33 les équilibres financiers de la SNCF.
04:36 Je n'ai pas été averti.
04:37 Donc j'ai convoqué M. Farandou et je tiens à ce qu'il m'explique
04:40 comment est-ce qu'il finance cet accord qu'il a conclu avec les syndicats
04:43 sans, une fois encore, que nous soyons avertis
04:46 dans les tout prochains jours.
04:48 On continue avec notre homme du jour.
04:50 Il s'appelle Roger, il a 90 ans
04:52 et il continue d'exercer son métier dans la Riège.
04:55 Son salon de coiffure passe les saisons depuis 57 ans
04:58 et ne lui parlait pas de prendre sa retraite.
05:00 On part à sa rencontre avec Corentin Brio.
05:04 Bon pied, bon oeil et sans trembler,
05:06 Roger s'exécute avec rigueur et précision.
05:10 A 90 ans, il est propriétaire d'un salon de coiffure dans la Riège
05:14 et continue du mardi au samedi de coiffer ses clients.
05:18 Quand je me lève le matin,
05:21 je ne fais pas la gueule d'aller travailler.
05:24 En poste depuis 1967,
05:27 Roger a continué de travailler bien après l'âge légal de départ à la retraite.
05:32 Par passion, mais d'abord par nécessité
05:35 pour payer la maison de retraite de sa femme avant son décès.
05:39 J'ai continué à travailler à cause d'elle.
05:44 Maintenant qu'elle est décédée, je pourrais arrêter.
05:48 Je continue un moment encore, après on verra.
05:53 À Saint-Giron, il est connu de tous.
05:55 Les générations sont toutes passées sur les fauteuils de Roger.
05:59 En plus de se faire couper les cheveux,
06:01 chez Achille, on est assuré d'avoir toutes les informations.
06:04 Si tu ne savais pas quelque chose le matin en te levant,
06:07 tu peux le savoir ici.
06:10 Parce qu'il y a beaucoup de choses qui se sont racontées ici.
06:17 Parce que c'est un lieu de passage.
06:20 Et même si tu ne viens pas te faire couper les cheveux,
06:22 tu rentres, tu discutes, comment ça s'est passé.
06:28 Aujourd'hui, la réglementation ne prévoit pas d'âge limite d'activité
06:31 pour les artisans et commerçants.
06:33 On estime à plus de 525 000 les personnes de plus de 65 ans qui ont un emploi.
06:40 - Quel est le chiffre du jour ?
06:43 - Il concerne l'attractivité économique de la France,
06:45 qui vient d'être sacrée championne d'Europe en la matière
06:48 pour la cinquième année consécutive.
06:49 Pour preuve, sur l'année 2023, 1194 nouveaux projets d'implantation
06:54 ou d'extension de sites ont été annoncés par des entreprises étrangères.
06:58 Corentin Briault.
07:00 - La France conserve son titre.
07:04 Le pays est pour la cinquième année championne d'Europe
07:06 des investissements étrangers.
07:08 Avec 1194 projets d'implantation ou d'extension de sites annoncés,
07:13 les entreprises étrangères ont davantage plébiscité la France en 2023
07:17 que le Royaume-Uni et l'Allemagne.
07:19 Ces implantations, fruit d'un peu plus de 39 000 nouveaux emplois,
07:23 un chiffre en hausse de 4% par rapport à 2022.
07:28 Une première place dont se félicite le ministre de l'économie Bruno Le Maire.
07:32 - Oui, l'économie française est solide.
07:34 Oui, elle est attractive.
07:36 Et ce n'est pas un hasard. La stabilité de notre politique de l'offre
07:39 est saluée unanimement par les investisseurs.
07:42 Nous n'en dévierons pas.
07:44 L'attractivité à l'étranger, une priorité pour le gouvernement
07:47 et une hégémonie que la France veut conserver.
07:50 Parmi les qualités françaises reconnues par les investisseurs étrangers,
07:53 la qualité de la main d'œuvre ou encore l'environnement juridique et réglementaire.
07:58 Mais les prix de l'énergie et la compétitivité en matière de coûts
08:01 sont considérés comme des handicaps.
08:04 Mais comme les années précédentes, la France souffre du nombre d'emplois
08:07 créés en moyenne par projet, à 35, contre 49 en Allemagne
08:11 ou 299 en Espagne en tête du classement.
08:15 L'une des raisons tient au fait que la France est un lieu
08:17 où les investisseurs réalisent des extensions de sites,
08:20 davantage que des projets démarrants de zéro.
08:24 - Après Paris, des étudiants de Sciences Po, Lille,
08:27 bloquent une école de journalisme.
08:29 - Oui, ils sont une centaine de militants pro-palestiniens
08:32 à être regroupés devant l'école supérieure de journalisme de Lille.
08:34 Les portes de l'établissement ont été fermées par précaution.
08:38 Le lieu est encadré par les manifestants qui n'ont pas réussi à entrer dans les locaux.
08:42 Écoutez le directeur de l'ESJ.
08:45 - Leur première envie était de bloquer Sciences Po Lille,
08:49 puisque c'est un mouvement national devant plusieurs IEP.
08:52 Et comme ça n'a pas été possible, le plus proche,
08:55 et je crois que symboliquement, ça leur a plu aussi de se dire
08:58 "ça sera une autre grande école que l'on va bloquer".
09:02 Le choix a été fait de fermer l'école aujourd'hui,
09:05 ou plutôt d'annuler l'ensemble des cours aujourd'hui.
09:07 Les salariés de l'école sont en télétravail aujourd'hui,
09:10 les étudiants, les cours des étudiants sont annulés pour aujourd'hui.
09:14 - Qu'ils aillent en Israël et à Gaza.
09:16 - Après le dépôt de plusieurs plaintes contre des réalisateurs
09:19 pour harcèlement ou violence sexuelle, une commission d'enquête a été créée.
09:23 - À l'Assemblée nationale, absolument, et dans le milieu,
09:26 pour les actrices en devenir qui font leur début dans le métier,
09:29 le hashtag #MeToo est dans toutes les têtes.
09:32 Et dans certains cas, ce sont les proches même qui sont inquiets.
09:34 C'est notre gros plan du jour. Corentin Briau.
09:37 - Elles ont beau être pour l'instant que de jeunes élèves,
09:42 elles prennent déjà conscience des risques du métier.
09:44 - C'est la terre qui tourne à l'envers.
09:50 - Avec des révélations ces dernières années sur les comportements
09:53 déviants de certains réalisateurs, les violences sexuelles
09:56 dans le monde du cinéma ne sont plus un tabou.
09:59 Et chez les apprentis actrices, on y pense forcément.
10:03 - C'est inquiétant de se dire que potentiellement,
10:06 pour réussir dans le milieu qu'on aime, le milieu qui nous plaît,
10:11 il faille qu'on passe par ce genre de choses-là.
10:15 Ça, c'est sûr que c'est inquiétant.
10:17 - Du côté de l'équipe pédagogique de l'école,
10:19 on prend le sujet très au sérieux et on espère que cette mise
10:23 en avant des dérives renforcera la vigilance des futurs artistes.
10:27 - Ils sont beaucoup plus armés pour faire face à ce genre de déviance,
10:32 parce qu'ils ont beaucoup d'exemples.
10:34 Donc, je sens qu'ils sont plus méfiants,
10:40 moins inconscients que nous, on pouvait l'être à leur âge.
10:43 - Autre école, mais problématiques similaires,
10:48 avec les mêmes appréhensions par rapport au futur.
10:51 - J'ai la pizza froide et je suis restée une taille 34.
10:54 - C'est vrai que c'est quelque chose auquel moi,
10:57 personnellement, je pense.
10:59 Je sais que, par exemple, ma mère est très inquiète par rapport à ça.
11:03 Quand je lui ai dit que je rentrais dans le milieu, c'était compliqué.
11:06 - Mais dans cette école, on peut compter sur les conseils
11:08 des professeurs vigilants.
11:11 - J'avais quand même mis en garde certaines filles, parfois,
11:15 avec des directeurs de casting, où on lui avait demandé
11:19 "Oui, ce serait bien que tu viennes à telle soirée avec moi".
11:22 Il y avait eu des choses comme ça.
11:24 Ce n'est pas des harcèlements réellement, mais quand même,
11:27 des propositions à des jeunes qui démarrent et qui sortent de l'école,
11:33 des propositions un peu bizarres, on va dire.
11:36 - Que ce soit du côté des professeurs ou des étudiants,
11:38 plus question d'être seulement conscients du problème.
11:41 On veut dorénavant prévenir et agir, dans l'espoir qu'un jour,
11:45 ces dérives ne soient plus qu'un lointain souvenir.
11:47 - Je vous en prie, je vous en prie, ordonnez-en, je vous en prie.
11:51 - Au Royaume-Uni, maintenant, la politique migratoire
11:54 se durcit après le vote de la loi Rwanda.
11:56 C'est comme ça qu'elle s'appelle.
11:57 - Oui, des camps de migrants commencent à être démantelés
11:59 pour renvoyer les demandeurs d'asile vers ce pays d'Afrique de l'Est.
12:02 Alors, certains réfugiés quittent l'Angleterre
12:05 et se dirigent vers l'Irlande.
12:07 Résultat, Dublin, maintenant, accuse Londres de lui renvoyer la balle
12:09 et la tension monte.
12:11 Barbara Durand, Carmora.
12:13 - Accompagnée de camions-pêleteuses, les forces de l'ordre
12:16 procèdent au démantèlement de ces campements installés
12:18 dans les rues de Dublin.
12:19 Des tentes occupées par des migrants,
12:21 la plupart en provenance du Royaume-Uni.
12:23 Depuis la promulgation de la loi Rwanda,
12:25 ils sont de plus en plus nombreux à tenter de rejoindre l'Irlande.
12:29 - Je suis arrivé à Dublin hier.
12:30 Aujourd'hui, j'ai fait une demande d'asile.
12:32 Maintenant, je ne sais pas où aller, il n'y a pas de refuge.
12:35 J'avais tellement peur d'être envoyé au Rwanda.
12:38 Dans mon pays, il y a aussi la guerre.
12:40 Je viens d'Afghanistan.
12:41 Si je suis venu ici, c'est pour me sentir en sécurité.
12:44 Selon les autorités locales, 80% de ces demandeurs d'asile
12:48 seraient arrivés en Irlande en passant par sa frontière terrestre,
12:51 ouverte avec l'Irlande du Nord, un territoire britannique,
12:54 ce qui agace les habitants.
12:56 - L'Angleterre nous renvoie la balle.
12:58 Vous voyez ce que je veux dire ?
12:59 Ils ne font pas partie de l'Union européenne, vous le savez,
13:02 et ils sont heureux que les migrants viennent en Irlande.
13:04 Face à la situation, l'Irlande a déclaré vouloir renvoyer
13:07 l'ensemble de ses migrants vers le Royaume-Uni.
13:09 Un projet de loi d'urgence en ce sens a d'ailleurs été approuvé mardi.
13:13 Cela signifie que les personnes qui viennent en Irlande,
13:16 mais qui ont déjà séjourné au Royaume-Uni,
13:18 ou qui ont demandé l'asile,
13:20 peuvent y être renvoyées en toute sécurité.
13:23 Si le Premier ministre britannique a déjà répondu
13:25 qu'il n'accepterait pas leur retour,
13:27 son gouvernement, lui, espère expulser vers le Rwanda
13:30 d'ici à la fin de l'année quelques 5700 demandeurs d'asile.
13:34 - Alors toujours au Royaume-Uni, les Londoniens votent aujourd'hui.
13:38 - Pour choisir leur maire.
13:39 En effet, Sadik Khan se bat pour un troisième mandat.
13:43 - Et alors parmi ses adversaires, vous allez voir,
13:44 il y a des candidats un peu surprenants,
13:46 dont le comte Tête de poubelle, qui a tout simplement une poubelle sur la tête.
13:50 - C'est son nom ou c'est son apparence ?
13:52 - Absolument, c'est les deux.
13:53 Il a une poubelle sur la tête et une cape.
13:55 Et il n'en est pas à son premier scrutin.
13:57 Écoutez et regardez.
13:59 - Au Royaume-Uni, n'importe qui, littéralement n'importe qui,
14:04 est libre de se présenter à une élection,
14:07 quelle que soit l'idiotie de sa tedue.
14:09 Je sais qu'avec des gens comme Emmanuel Macron et François Hollande,
14:12 vous voyez un peu de quoi je parle.
14:14 Mais même moi, je peux me tenir sur une scène avec le Premier ministre
14:17 ou un ministre de la Couronne le soir des élections.
14:20 Et je suis ici pour défendre et célébrer cela
14:23 tant que nous le pouvons encore et offrir le meilleur programme.
14:26 - Décidément, les Anglais, quoi qu'il arrive, ne plus gêne d'art,
14:32 qui ne nous aiment pas, vous avez vu, ils se moquent de nous.
14:34 Bon, allez, les Jeux de Paris 2024 approchent à grands pas
14:37 et le parcours de la flamme ne plaît pas à tout le monde.
14:41 Pourquoi ?
14:42 Alors, certains se sentent oubliés.
14:44 Vous allez voir, la flamme, elle va débarquer sur notre territoire
14:47 le 8 mai, la semaine prochaine, à Marseille.
14:49 Elle va passer dans des dizaines et des dizaines de villes,
14:52 en métropole, en Outre-mer, mais pas à Montréal, au Canada.
14:54 Vous me direz, c'est normal, c'est pas en France.
14:56 Bah oui, mais ils se sentent un peu délaissés. Regardez.
15:00 - Cher comité sportif français, le relais de la flamme commence bientôt.
15:04 Mais on a remarqué que la ville de Montréal n'est pas sur votre parcours.
15:08 - Hein ? C'est vrai ?
15:10 - Sachant que Montréal a plus de Français qu'une trentaine de villes où passe le flambeau...
15:14 Ouais, on a compté.
15:15 Disons qu'on a été surpris d'être oubliés.
15:18 - T'as bien raison. En passant, c'est cute, ton accent.
15:21 - Merci. Mais c'est toi qui as un accent, hein ? Regarde.
15:23 - Quoi, ça ? Hein ? T'es pas en train de me sous-titrer, toi, là ?
15:27 - Ben, c'est juste pour être sûr.
15:28 Montréal a des milliers de Français.
15:30 On mérite aussi d'avoir la flamme.
15:32 Imaginez, on la ferait passer dans nos parcs, nos festivals, nos rues piétonnes, nos...
15:38 Oh ! Non, ça, c'est juste moi qui mange une poutine.
15:41 Nos monuments, nos plus hauts semestres !
15:45 Alors, chers comités, soyez sympas, faites passer la flamme à Montréal !
15:50 Vous pouvez étudier la proposition à la flamme à montréal.com !
15:54 - C'est un hommage.
15:56 - C'est humoristique, évidemment. Mais c'est un hommage, absolument.
15:59 En tout cas, ils vont regarder, c'est sûr.
16:01 - Maldonar est arrivé au Brésil.
16:04 Et vous me direz alors, ben, c'est pour un événement de très grande ampleur.
16:07 Un immense concert gratuit qui doit être donné demain sur la plage de Copacabana,
16:12 à Rio de Janeiro.
16:13 Un bon moyen de fêter ses 40 ans de carrière et la fin de sa tournée planétaire.
16:17 Alors, depuis une semaine, maintenant, les fans de la superstar sont à fond.
16:21 Corentin Briot.
16:22 - Ils sont nombreux à s'être rassemblés pour l'accueillir comme il se doit.
16:28 Alors, même s'ils n'ont pas pu vraiment l'apercevoir,
16:33 ça en valait visiblement la peine.
16:35 - Nous n'avons pas pu voir Madonna,
16:37 mais le simple fait de savoir qu'elle est ici me rend nerveuse.
16:40 J'ai l'impression que mon coeur saute de haut en bas.
16:43 Madonna est arrivée au Brésil pour la fin de sa tournée.
16:50 Une série de concerts pour fêter ses 40 ans de carrière qui s'achèvent.
16:54 Et pour l'occasion, elle donne ce vendredi un méga concert gratuit à Copacabana,
16:59 la mythique plage de Rio de Janeiro.
17:02 Un show que les fans brésiliens les plus fidèles attendent avec impatience.
17:06 - Cette tenue est un hommage à Madonna fait avec le coeur
17:12 parce que j'aime tellement Madonna.
17:14 J'aime tous ses looks, ils sont merveilleux et très modernes.
17:18 L'attente de cette merveilleuse diva et de son méga spectacle ici à Copacabana
17:22 sera inoubliable.
17:23 - On ne peut s'empêcher d'être fan de cette femme.
17:30 C'est impossible.
17:31 C'est une femme influente, importante, très importante pour tout le monde.
17:35 Selon les équipes de la chanteuse, ce concert sera le plus grand
17:42 qu'elle n'ait jamais donné.
17:43 Le seul en Amérique du Sud marquera le retour au Brésil de la reine de la pop
17:49 12 ans après sa dernière prestation.
17:51 - Tenue signée Jean-Paul Gaultier.
17:56 - A peu près.
17:58 - A peu près, oui.
17:59 Alors, bon, mauvaise nouvelle.
18:00 Le PSG s'est incliné hier soir lors du match aller des demi-finales
18:04 de la Ligue des Champions.
18:04 Enfin, c'était match aller.
18:05 Il y aura donc un retour.
18:07 - Il reste le retour, mais c'est vrai que les Parisiens ont été maladroits
18:09 face aux Allemands du Borussia Dortmund qui, eux, ont été réalistes.
18:13 Défaite, un but à zéro dans un stade de Dortmund chauffé à blanc.
18:16 Alors, évidemment, vous l'avez dit, ce revers promet un match retour de folie.
18:20 Ce sera au Parc des Princes.
18:21 Ce sera mardi prochain.
18:22 Jérémy Saakian.
18:24 Le mur jaune a une nouvelle fois porté le Borussia.
18:29 Court avantage pour Dortmund à l'issue de la première manche.
18:32 Mais Paris a préservé ses chances.
18:34 Les Allemands s'offrent la première frappe cadrée.
18:38 Donnarumma sort au devant de Samitzer.
18:41 Le danger se précise lorsque Sancho s'infiltre pour servir Brandt.
18:44 Sacrifice du capitaine Marquinhos.
18:50 Mais à force de vaciller, le PSG est sanctionné.
18:52 - Appel de Fulcruc, pas signalé en possession d'hors-jeu.
18:55 L'attaquant du Borussia.
18:56 Oh ! Il a trouvé l'ouverture et qui marque le premier but de la partie dans le dos de la défense parisienne.
19:04 Les mauvaises nouvelles s'enchaînent.
19:06 Lucas Hernandez sort blessé.
19:08 Donnarumma est encore inquiété.
19:10 À la mi-temps, pari est logiquement mené.
19:12 La causerie de Luis Henrique va-t-elle porter ses fruits ?
19:17 Le PSG revient transfiguré.
19:19 Le poteau contrarie d'abord Kylian Mbappé.
19:22 Et dans la continuité, le sort s'acharne sur Achraf Hakim.
19:26 Dans la foulée, Fulcruc s'aborde.
19:29 Une balle de break.
19:30 Les champions de France n'en profitent pas car Dembélé lui aussi est en échec.
19:34 Si précieux contre le Barça, l'ex de Dortmund est bien moins inspiré sur ce match allé.
19:39 Paris n'y arrive pas mais peut toujours compter sur son capitaine pour limiter les dégâts.
19:44 Tacle de grande classe de Marquinhos.
19:46 Battu, le PSG peut malgré tout se permettre de rêver.
19:49 - Ah oui, quand même.
19:52 - A mardi.
19:53 - Merci beaucoup.
19:54 - Oui, à mardi.
19:55 Notre avis est...
19:57 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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