L'uomo che amava le donne (1977) Italiano

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L'uomo che amava le donne
(L'homme qui aimait les femmes)

L'uomo che amava le donne è un film di genere drammatico del 1977, diretto da François Truffaut, con Charles Denner e Brigitte Fossey. Durata 118 minuti. Distribuito da Medusa - L'UNITA' VIDEO.

Regista: François Truffaut
Genere: Drammatico
Anno: 1977
Paese: Francia
Durata: 118 min
Distribuzione: Medusa - L'UNITA' VIDEO

Bertrand Morane, impeccabile ingegnere di Montpellier, quando stacca alla sera diviene irreperibile per tutti coloro che lo conoscono professionalmente o che, in un certo senso, gli sono amici. Infatti, le sue sere sono dedicate alle donne per le quali ha una insopprimibile attrattiva. Se lo colpiscono, egli le segue; inventa scuse per avvicinarle e per stare con loro. La sua collezione è interminabile: Delphine, Hèlène, Martine, Bernadette, Fabienne, Denise, Nicole, Uta, Liliane, Juliette, Vera... Eppure non è nè un play-boy, ne un casanova o un dongiovanni. Un giorno, quasi per parlare con se stesso, fissa le sue memorie in uno scritto che qualcuno gli consiglia di far pubblicare. Un editore, grazie alle intuizioni della acuta Geneviève, accetta l'impresa. Bertrand non conosce ancora il volto di Aurora, la telefonista che lo chiama ogni mattina e che più di ogni altra è penetrata nei suoi segreti, quando una sera, alla vigilia del Natale '76, distratto da una donna, attraversa maldestramente la strada e viene investito. La serie delle "sue donne" sfila accanto alla tomba ancora aperta.

https://www.comingsoon.it/film/l-uomo-che-amava-le-donne/14347/scheda/
Transcript
00:00 Je garde mes affaires pendant des années.
00:03 Puis, quand j'ai décidé de quitter Paris, je les ai jetées.
00:06 Je veux essayer de revenir le plus loin possible, jusqu'à la première femme, celle qu'on ne oublie jamais.
00:12 La petite oca en question s'appelait Jeannette.
00:17 Elle ne pouvait pas sortir beaucoup, car elle devait abattre son frère de quelques mois.
00:21 De mon côté, j'avais toujours souffert d'être un seul fils.
00:25 J'étais un enfant qui aimait les autres enfants.
00:27 Jeannette m'invitait à la maison et, pour rendre le cachet plus excitant,
00:32 elle courait pour fermer la lumière, ce qui provoquait des hurlements inévitables de l'enfant.
00:38 Le fait de jouer avec Jeannette me rendait compte
00:48 que la compagnie des femmes était indispensable.
00:56 Si pas leur compagnie,
00:59 en tout cas,
01:02 leur vue.
01:04 Pour moi, il n'y a rien de plus beau de regarder
01:07 qu'une femme qui marche avec son veste ou sa gomme en boucle au rythme des pas.
01:12 Certaines vont vite vers une fin, peut-être un rendez-vous.
01:15 D'autres, au contraire, passent avec l'air indolente.
01:18 D'autres sont encore si belles, vues de dos,
01:21 qu'il est tard pour arriver à leur hauteur, pour ne pas rester déçue.
01:25 Pour la vérité, je ne suis jamais déçu,
01:28 car les belles d'en face et les mauvaises de derrière
01:31 me donnent une sensation de confort,
01:33 vu que, malheureusement, on ne peut avoir toutes.
01:36 Il y a des milliers de femmes qui marchent tous les jours dans les rues.
01:40 Mais qui sont toutes ces femmes ?
01:42 Où vont-elles ? A quel rendez-vous ?
01:45 Si elles ont le coeur libre, leurs corps sont disponibles.
01:48 Et je pense que je n'ai pas le droit de laisser perdre l'occasion.
01:52 La femme est une seule chose. Elles veulent ce que je veux, l'amour.
01:56 Tout le monde veut l'amour, chaque espèce d'amour.
01:59 Le physique et le sentiment.
02:01 Ou plus simplement, la ténéresse désintéressée
02:04 de celui qui a choisi quelqu'un pour la vie et ne s'intéresse plus à personne.
02:07 Ce n'est pas mon cas, je m'intéresse à toutes.
02:10 Comme dans certaines espèces animales,
02:15 les femmes pratiquent l'hibernation.
02:21 Elles disparaissent, elles ne se voient plus.
02:23 A la première lumière du soleil en mars,
02:25 comme si elles avaient été passées par Ola ou reçu un ordre de mobilisation,
02:29 elles se déplacent à la décine dans les rues,
02:31 en vêtements légers et en hauts chaussures.
02:33 Alors, la vie recommence.
02:35 Finalement, nous pouvons découvrir leurs corps
02:38 et différencier deux catégories.
02:40 Les apparentissants et le type d'animal.
02:43 La première catégorie.
02:49 La deuxième.
02:52 Une jambe est magnifique,
02:54 mais je n'aime pas les cheveux robustes.
02:56 Je peux dire qu'ils m'attirent,
02:58 car ils promettent quelque chose de plus harmonieux,
03:00 en s'allongant les jambes.
03:02 Les jambes des femmes sont des compasses
03:06 qui mesurent le globe terrestre dans tous les sens,
03:09 donnant son équilibre et son harmonie.
03:12 Récemment, j'ai réalisé que l'hiver,
03:15 je suis attiré par les grands seins,
03:17 et l'été, je suis attiré par les plus modestes mesures.
03:21 Voici deux bébés à bras.
03:24 Mais qu'ont toutes ces femmes ?
03:29 Qu'ont-elles de plus que celles que je connais ?
03:31 Et bien, en plus, elles ont le fait
03:34 d'être des inconnues.
03:38 C'est la première fois que je vois un homme qui est comme ça.
03:41 (Bruit de porte)
03:42 (Bruit de pas)
03:44 (Bruit de pas)
03:45 (Bruit de porte)
03:48 (Bruit de moteur)
04:02 [bruit de moteur]

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