• il y a 6 mois
Transcription
00:00Alors moi j'ai commencé l'Aveyron à 14 ans, c'était le centre de loisirs l'été,
00:19il y avait sur le planning Aveyron et vraiment par curiosité je me suis inscrit.
00:23Alors j'ai commencé l'Aveyron à 12 ans à Castillon-la-Bataille dans un petit club
00:27formateur dans une optique de haut niveau et parce que c'est un club où je me sentais
00:31super bien avec des bons coéquipiers, des bons entraîneurs, j'ai intégré le club
00:39du sport d'éthique de Bergerac en 2016. Il y avait une exposition au Décathlon et
00:44en fait j'avais l'Aveyron et ça m'a tapé dans l'oeil parce que quand je suis arrivée
00:49on m'a super bien accueilli, l'ambiance elle était incroyable. J'avais 10 ans et
00:54donc j'ai trouvé un sport d'extérieur, convivial, une certaine forme de liberté,
00:59une certaine forme d'esprit d'équipe que j'ai retrouvé au fur et à mesure des années
01:03qui passent. Plus jeune je me souviens de voir dans les
01:06vestiaires les combinaisons de Julien Dépré ou Nicolas Planque, les combinaisons d'équipes
01:11de France suspendues dans les vestiaires et se dire peut-être qu'un jour je réussirai
01:17à avoir ce combinaison. L'entraînement c'est aussi du plaisir parce
01:21qu'on est tous ensemble, on s'intéresse du coup de plus en plus au sport, on a envie
01:31de se tirer vers le haut chacune des autres. Le discours que j'ai souvent moi avec les
01:40jeunes c'est qu'il faut s'accrocher, le travail paye.
01:43L'aviron c'est le point fort de la semaine, d'aller rigoler avec les copines, d'avoir
01:49cette autonomie, c'est une part de liberté aussi, ça le fait grandir et bien, ça le
01:55fait bien grandir. Ramer contre des champions olympiques, en
02:00finale des championnats de France, être à côté des champions olympiques pendant le
02:04plus longtemps possible, essayer de les battre, essayer de les inquiéter, de leur faire peur
02:09le plus longtemps possible. C'est bien, c'est bien, vous avez le meilleur
02:18temps, je suis content, je suis content de vous, c'est bien.
02:22C'est bien, c'est toujours gratifiant de les voir gagner la première course, après
02:27derrière il faut qu'ils confirment, rien n'est encore joué.
02:30Le fait qu'ils soient bien dans un groupe avec ses copains, qu'ils se sentent bien
02:38au club, ça c'est déjà important. Après il faut effectivement que la famille
02:44aussi soit d'accord pour que le jeune puisse s'organiser à la fois pour concilier son
02:49travail scolaire, ses entraînements, que la famille accepte que pendant les vacances
02:55il fasse des stages, il se déplace les week-ends. Oui, la famille c'est très important pour
02:59fabriquer un champion, il faut qu'elle joue le jeu à 100% pour accompagner leur enfant
03:05et que le jeune puisse avoir tous les feux verts pour pouvoir performer, c'est-à-dire
03:13qu'il puisse suivre ses études. Le meilleur souvenir c'est les plus grandes
03:18courses qu'on ait fait, c'est je crois aux Jeux Olympiques, c'est quand on a réussi
03:24sur l'échéance, la fin d'une vie quelque part, c'était cette demi-finale et cette
03:31finale olympique où on a réussi à produire le meilleur de notre aviron au niveau individuel
03:39et puis surtout au niveau collectif et voilà, ça c'est toucher du doigt une forme d'absolu
03:45donc c'est quelque chose qui restera marqué à tout jamais.
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