• l’année dernière
Transcription
00:00En Bombay, il y a toujours eu des crimes.
00:03C'est quelque chose qui a toujours été là.
00:05Le crime organisé a disparu en années 90.
00:09Les assassinats se produisent ouvertement.
00:11Il n'y avait pas de sécurité pour personne.
00:13Je me suis centré principalement sur Daoud Ibrahim.
00:17Descrit comme le chef du crime organisé en Bombay, la compagnie de...
00:21J'ai décidé qu'il fallait attraper ces gens.
00:24Qu'ils soient comme ils sont.
00:25Si ils attaquent les gens, nous pouvons aussi les attraper.
00:28A ce type de situation, il a commencé à s'appeler Encuentro.
00:31L'effet sur le crime organisé en Bombay a été incroyable.
00:35A Daoud, ça l'a infurié. Il voulait lui donner un message.
00:41L'attaque terroriste la plus mortifère que l'on ait vu en Inde.
00:45Pour nous, c'était quelque chose d'équivalent au 11 septembre.
00:49Après les attentats de 1993,
00:52une brigade spéciale a été formée dans la division criminelle,
00:55à qui l'on a conçu une carte blanche, un pouvoir illimité.
00:59La brigade d'Encuentro avait une sorte d'autorisation officielle.
01:03Tirer d'abord et demander plus tard.
01:05Ces gens se sont transformés en une espèce d'étoiles du rôle.
01:09Ils compétaient entre eux-mêmes, essayant d'obtenir le plus grand nombre de morts.
01:13C'est-à-dire que tout le monde aime que les gangsters meurent.
01:16Aucun être humain aime tuer un autre être humain.
01:21La presse m'a appelé la pistole la plus rapide de l'Occidente.
01:24Tu étais mort, tu étais tué.
01:27Comment est-ce possible que quelqu'un tue 87 personnes sans suivre un seul coup ?
01:32Il y avait la presse, la télévision, les droits humains, les tribunaux.
01:36Mais personne ne s'est opposé.
01:38Qui va décider si cet homme est un gangster ou non ?