"Comedy Class par Eric et Ramzy" - Saison 1, Épisode 1 : Les auditions débutent à Paris

  • il y a 5 mois
Le premier épisode de la série "Comedy Class par Eric et Ramzy" suit les humoristes Eric Judor et Ramzy Bedia dans leur quête de nouveaux talents comiques en France et en Belgique.

L'épisode commence par une balade nostalgique à travers Paris, ville natale d'Eric et Ramzy, où ils se remémorent leurs débuts dans la comédie.

Ensuite, direction le Théâtre Le Palace à Paris, où se déroulent les premières auditions. Les candidats, venus de tous horizons, ont deux minutes pour convaincre le duo d'humoristes avec leur sketch, leur stand-up ou leur performance humoristique.

Eric et Ramzy se montrent tour à tour encourageants, taquins et parfois cinglants, n'hésitant pas à donner des conseils et à partager leurs anecdotes personnelles pour mettre les candidats à l'aise.

Parmi les candidats marquants de cet épisode, on peut citer :

Une jeune femme qui imite des animaux avec un humour absurde
Un duo de comiques qui parodie des émissions de télé-réalité
Un humoriste qui raconte des blagues sur sa vie de couple

A la fin de l'épisode, Eric et Ramzy sélectionnent une dizaine de candidats qui seront conviés à suivre une formation intensive dans une "Comedy Class" où ils perfectionneront leur talent comique sous la houlette du duo et d'autres humoristes invités.

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Transcript
00:00...
00:30Aujourd'hui, ils sont...
00:31Deux.
00:32... les mentors.
00:33Un.
00:34Deux légendes de l'humour
00:36qui se lancent dans une nouvelle aventure.
00:38Comédie-classe.
00:39Alors, Eric et Ramzy,
00:40c'est quoi, le comédie-classe ?
00:42Faites du bruit pour Eric et Ramzy !
00:46On va partout, la France et la Belgique.
00:48Pourquoi la Belgique ?
00:49A la recherche de nouveaux talents de l'humour.
00:51Chaque talent montera sur scène pour nous présenter son sketch.
00:54C'est parti pour amuser la galerie.
00:56Moi, je suis en galère. Pour 50 euros, je le fais, frérot.
00:59J'ai créé une association pour les enfants sans narines.
01:01Ça, c'est du féminisme, bien sûr !
01:03C'est pas le thème.
01:05Elle a des photos de moi à poil, en plus !
01:07Moi, à la base, je suis mentaliste.
01:09Je m'en fous !
01:10Merde !
01:11T'as Bédame avant de venir ?
01:12Désolé, ce sera...
01:14Non.
01:15C'est chaud, hein ?
01:16J'ai une calvitie.
01:17Tu me mets en slip sur une plage avec d'autres enfants,
01:19je repars avec n'importe quelle famille.
01:21Tu nous as pété de rire.
01:22T'as un style à toi.
01:24C'est hilarant.
01:25Et c'est donc un oui !
01:26Les meilleurs recevront un pass Navigod.
01:29Jeu de mots à l'intérieur.
01:30Tiens, le sésame,
01:31pour intégrer le Comédie-Classe à Paris.
01:34Moi, je me vois aller jusqu'au bout.
01:36C'est là, c'est now.
01:37À partir de là, attention, tout va aller très vite.
01:40Ils devront relever des challenges et se mettre au travail.
01:43Il va falloir écrire des nouveaux sketches sur des thèmes imposés.
01:45Comme l'absurde.
01:46L'humour noir.
01:47Et comme le rose.
01:48Peu importe ce qu'il fait, le prochain, on le prend pas.
01:49Allez, vas-y.
01:51Et puis, on ne sera pas tout seuls pour les juger.
01:53Oh, no !
01:54Ah oui, on a un invité exceptionnel.
01:56Florence Foresti, s'il vous plaît !
01:58Miss Tanguy !
01:59Bonsoir !
02:01J'ai oublié !
02:02Marina Foy, ça !
02:05Jean-Pascal, j'ai un deep end du bruit !
02:07Je vous dis la vérité, les gars.
02:09Moi, j'aime pas trop le stand-up.
02:10Eh, vous allez où ?
02:11Là, t'as trouvé un angle très original, donc bravo.
02:14J'ai trouvé ça super, moi, j'ai adoré.
02:16Écoute, c'est pas autant d'air.
02:17Allez.
02:18À chaque fois, tu vas me couper, là !
02:19J'ai envie de vous mettre des patates.
02:20Mais tu pourras jamais.
02:22Quand même, respect, on a fait drucaire.
02:23Bah alors, j'ai dit de la merde.
02:24Bah voilà.
02:25Elle a commencé avec Thierry Leluron et elle est encore là.
02:27T'as vu ?
02:29Attends, attends, attends, il fait quoi, lui, là ?
02:33Il y aura du rire.
02:34Il y aura des pleurs.
02:35Il y aura des chips.
02:37Ouais, mais il y aura surtout...
02:38Il y a 50 000 balles à gagner pour le vainqueur.
02:4150 000 euros ?
02:43En plus, je dois 200 euros à ma sœur.
02:45Oui !
02:46Yeah !
02:47Voici les meilleurs de France.
02:48Alors, qui va te remplacer, Ramsay ?
02:50Mais pourquoi moi ?
02:51C'est peut-être toi qu'on va remplacer.
02:52Bon, qui sera le grand gagnant de Comédie-Classe ?
02:55Bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla !
02:57C'était Loïc Machine !
03:12Eh bien, Ramsay, nous voilà à Paris.
03:14Ha !
03:15Ah, Paris !
03:16Paris !
03:17Paris qui nous a vu naître, Ramsay, en termes d'humour.
03:20Il y a plein...
03:21Là, j'ai vu plein de petites rues
03:23où, là, on écrivait le sketch du sandwich.
03:25Là, on écrivait le sketch du chinois.
03:27Tu me rappelles ?
03:28Là, on écrivait le sketch de l'africain.
03:29Quand on démarrait au Crayon, on te rappelle ?
03:31Quand on écrivait nos sketchs, on n'avait rien.
03:34On ne pouvait même pas se payer un room service.
03:36Tu sais, ça me fait plaisir de revenir aux bases, là.
03:39À notre début.
03:40Oui, moi aussi.
03:41Oui, sentir les odeurs de la louse.
03:43Quand on était dans la galère,
03:44on se faisait des room service.
03:46J'avais même pas 80 balles.
03:47On demandait du beurre, c'est tout.
03:49On mangeait du beurre, du pain, un peu de jambon de dinde,
03:52un peu d'œuf et un peu de truffes râpées.
03:54On n'avait rien.
03:55On n'avait rien.
03:57On avait une suite supérieure.
03:58Pardon, tu dis suite supérieure, on était en junior suite.
04:02Donc, c'est un demi-salon.
04:03Ouah, quelle humilité !
04:05Quelle humilité, tu me rappelles ?
04:07Je me payais des massages
04:10et j'avais pas d'argent.
04:11Je partais avant la fin du massage.
04:13Je prenais un massage d'une heure et, au bout de 40 minutes,
04:15je disais, attendez, je vais me laver les mains.
04:18Ah ouais ?
04:19Tu faisais un massage basket ?
04:22C'est marrant, tu sais, moi, quand tu venais,
04:25elle me disait, vous allez pas me faire le coup aussi ?
04:27Parce que j'arrivais souvent juste après.
04:30Est-ce que j'ai eu un massage basket ? Il y a deux minutes.
04:34Donc, je me fais masser, moi.
04:36Et derrière, j'avoue, j'ai pas d'argent,
04:38est-ce que je peux vous contre-masser ?
04:39Et tu contre-masses.
04:40Et je la massais, et tout ça.
04:41Eh ben, c'est ma femme, aujourd'hui.
04:48Oh, Bercy, Ramzy !
04:49Je te rappelle, on doit être les seuls à avoir fait Bercy à 11.
04:52Ça nous a ruinés.
04:53Déjà, c'était une folie de louer Bercy en se disant,
04:56si, avec les cinq affiches qu'on avait collées dans Paris,
04:59ça va ramener du monde, parce que nos têtes, elles sont marrantes.
05:01T'as l'affiche, c'était Eric et Ramzy, mais il n'y avait que ta tête.
05:04Tu disais, regarde, je suis tellement moche et marrant
05:08que tout le monde va venir sur cette image.
05:11Et je me suis gouré. Personne n'est venu.
05:13Juste après, t'as eu plein, plein de propositions de marques
05:17pour des défilés.
05:18Donc, on s'était complètement gourés sur ton physique.
05:21Et heureusement que les deux derniers Bercy, j'ai défilé.
05:25Moi, je me souviens.
05:26Et moi, je commentais,
05:27oh, et le revoici dans une tenue Sandros.
05:31Sandros qui fait des confitures et des pantalons.
05:36Allez chez Sandros.
05:39Tu vois la scène ?
05:42Le mec dans un Bercy.
05:43Allez, grosse personne.
05:45J'en prendrai deux.
05:47Vous l'avez en L.
05:48Le soir, on s'est dit,
05:50mais attends, faisons un défilé plutôt que des sketchs.
05:52C'était en plein sketch.
05:53Tu te rappelles ? On disait, hey,
05:56il y a des Ivoiriens dans la salle.
05:58Et toi, tu viens me voir et tu me chuchotes au micro.
06:01Et si je défilais ?
06:06Il t'avait dit, putain.
06:08Et heureusement, pour meubler,
06:09il y avait un Ivoirien dans la salle qui a fait,
06:12ah, oui, là.
06:16Ah, oui, come on, vous savez que je suis Ivoirien, là.
06:19Et je lui dis...
06:21Monte sur scène.
06:23J'étais déjà un dieu de l'impro, tu te rappelles ?
06:28J'étais aussi fort en impro que t'étais moche.
06:30Tu te rappelles de ça ?
06:32Et les foiriens, ils montent sur scène.
06:35La chance qu'on n'avait pas,
06:37que c'était Denzel Washington.
06:41Oh, la vache, j'ai des frissons de repenser à cette époque.
06:47Bonsoir.
06:48Bonsoir.
06:49Bonsoir, Ivorien.
07:08OK. Bonsoir.
07:10Bonsoir, bonsoir, bonsoir.
07:13Bonsoir, Ramzy.
07:14Bonsoir, Eric.
07:15Bonsoir Paris, purée, ça fait plaisir. T'as vu toutes les couleurs, Ramzy ?
07:19Y'a de noirs, de fringues, 50 nuances de noirs, y'a tout.
07:24C'est vrai, on n'a jamais eu autant de Renoir dans une salle.
07:26Ça fait plaisir.
07:28Et flipper en même temps.
07:30Non, c'est super.
07:31Ça va les Renoir ?
07:32Oui !
07:34Ça va les Français en fait. Ça va les Français, les Parisiens ?
07:37Oui !
07:38Je voulais m'excuser pour les fauteuils qu'on a, qui n'expriment pas l'humilité, clairement.
07:46C'est vraiment des fauteuils, des égyptiens en tout cas.
07:50Apparemment fabriqués par l'Egypte ancienne, par des extraterrestres.
07:55On dirait des patrons de sectes.
07:58Alors, nous allons voir des comiques.
08:01Des comiques. On espère se marrer.
08:03Et on va essayer de découvrir le nouveau.
08:05La personne qui va nous enterrer, enfin qui va enterrer Ramzi, ça c'est sûr.
08:08Toi Eric, t'as une grande carrière encore.
08:10Moi, je vais peut-être continuer avec lui.
08:14S'il est marrant, autant essayer.
08:16Je pense pas, parce que le vainqueur, celui qu'on choisira à la fin, gagnera 50 000 euros.
08:24T'as vu, ils applaudissent l'argent.
08:26C'est pas pour vous les 50 000.
08:27Ils applaudissent l'argent.
08:28C'est pour un des gars qui va rêver.
08:30On les laisse nous faire marrer là, les nouveaux jeunes ?
08:33Il y a un mec plus marrant que nous ?
08:34Ouais.
08:35Mesdames et messieurs.
08:36Place aux jeunes.
08:42Allez, c'est parti là, c'est parti là.
08:46Allez, un arabe.
08:47C'est parti.
08:48Eh bien, tout de suite, faites du bruit.
08:50Peut-être pas, peut-être pas.
08:51Adel, c'est un arabe ?
08:53Fougazi.
08:54Adel Fougazi.
08:55S'il vous plaît.
08:57Mon nom, c'est Adel Fougazi.
08:5928 ans.
09:00J'habite à la Courneuve.
09:01Et je fais du stand-up de manière professionnelle.
09:07Au départ, je voulais être directeur d'hôpital, moi.
09:09C'était mon rêve.
09:11Fonctionnaire pour la sécurité, l'emploi, l'argent,
09:14l'appartement de fonction et la voiture de fonction.
09:17Mais pour ça, je ne savais pas que c'était hyper compliqué
09:20de passer ce concours.
09:21Du coup, je n'ai même pas tenté.
09:23J'ai démarré le stand-up avec des cours de stand-up, moi,
09:25sur Paris, 6 mois.
09:26Et après, j'ai pris mon envol.
09:28Comme Louane dans La Famille Bélier.
09:34Je peux avoir cette image un peu de...
09:37Je peux te parler d'un mur pendant 4 minutes.
09:42Mon humour, je suis fier.
09:43Et je pense que d'autres gens peuvent adhérer à mon univers.
09:58Bonjour.
10:00Bonjour.
10:01Bonjour.
10:02J'espère que ça va.
10:03Ça va ?
10:04Il a un peu grossi, Atik ?
10:05Un petit peu.
10:06Un petit peu.
10:09Arrêtez, s'il vous plaît.
10:11J'adore manger.
10:12Il n'y a pas de secret.
10:13Voilà, j'adore manger.
10:14J'ai découvert les gâteaux trompe-l'œil.
10:16Oh non, non, non.
10:17Vous voyez ce que c'est ?
10:19Incroyable.
10:21Il y a une chaussure parfaite
10:22et t'as une meuf qui débarque avec un couteau.
10:26Mais non.
10:28C'est du gâteau.
10:31Après, elle prend le couteau.
10:32Elle coupe le couteau.
10:33Le couteau est un gâteau.
10:37Quelqu'un rentre dans la pièce.
10:38Il coupe la dame.
10:39C'est aussi du gâteau.
10:42Alors là, je vois des gâteaux partout.
10:45En gros, je suis content d'être devant vous.
10:46Ça fait plaisir.
10:47Il y a plein de gens différents dans le public.
10:49C'est cool.
10:50C'est bien.
10:51Chacun a sa petite tête.
10:52Il y a tellement de têtes, c'est vrai.
10:53Maintenant, c'est devenu un mot de passe
10:54pour dévouer son téléphone, les têtes.
10:57T'as manqué ta tête.
10:59C'est vrai.
11:00Il y a un gars comme toi, Eric.
11:01C'est bien.
11:02C'est beau.
11:03C'est les êtres humains.
11:04Voilà.
11:05Je vous dis ça parce que...
11:07Les poules.
11:10T'as vu 3-4 poules.
11:14T'as vu toutes les poules.
11:16Tu ne seras jamais étonné par une poule.
11:19Sauf si elle a des Nike.
11:20Là, d'accord.
11:22Et tu vois une poule qui ressemble un peu à un pigeon.
11:24Qu'est-ce que c'est ?
11:25C'est un pigeon.
11:26Voilà.
11:27C'est pas une poule.
11:28Je pense qu'elles, elles doivent galérer
11:29pour se reconnaître au quotidien, les poules.
11:31L'enfer dans le poulailler, elles doivent être là.
11:36C'est pour ça qu'elles font ça avec leur tête.
11:38Elles hésitent.
11:41Marie, c'est toi ?
11:45Mais non, c'est Inès.
11:47Mais non.
11:49Comme deux gouttes d'eau.
11:52Et t'es pas du gâteau, toi.
11:53T'es pas du gâteau, toi.
11:55La même.
11:56La même.
12:02Heureusement qu'elles ont pas d'iPhone, les poules.
12:05T'imagines, t'es une poule.
12:06Tu perds ton téléphone.
12:10N'importe quelle poule part derrière toi.
12:12Déverrouillée.
12:13Voilà.
12:14C'est mon iPhone, maintenant.
12:16Elle a des photos de moi à poil, en plus.
12:19Chelou, cette poule.
12:23Ça, c'est mon avis d'humain sur les poules.
12:25Peut-être qu'elles sont toutes différentes et toutes uniques.
12:27Peut-être même, pendant qu'on se parle maintenant, t'as peut-être des poules.
12:30Dans un Comédie Club de poules.
12:32Avec une humoriste poule.
12:34Qui est là.
12:35T'as vu 3, 4 humains ?
12:39T'as vu tous les humains ?
12:40Et elles sont mortes de rire.
12:41Cotte, cotte, cotte !
12:43Sachie des œufs !
12:46Les humains, on a développé des langues.
12:47Le français, l'allemand, l'anglais, l'espagnol, l'arabe, pour se différencier.
12:50C'est beau.
12:51C'est beau.
12:52Je vous dis ça.
12:53Parce que...
12:55Les poules.
12:56C'est pas terminé.
12:58Encore 5 minutes.
12:59Les poules.
13:00T'en prends une du Danemark.
13:03Une autre du Sénégal.
13:05Tu les fous ensemble.
13:07Cotte, cotte, cotte, cotte !
13:09Elles se comprennent, je crois.
13:10Je crois juste que les poules italiennes, tu les remarques un peu.
13:12Elles doivent être là.
13:13Cotte, cotte, cotte !
13:16Merci beaucoup de m'avoir écouté.
13:17C'était super cool.
13:19Bravo Adèle !
13:20Merci.
13:21J'ai beaucoup aimé.
13:23J'ai pas chopé avec les poules.
13:25Surtout quand t'es déverrouillé.
13:26Et la manière dont tu ponds un œuf.
13:29En tranquille, en drive-by.
13:32J'ai vraiment beaucoup aimé.
13:35T'as tout, l'addiction, tout.
13:38T'as un style à toi.
13:40Mais c'est quand même un peu bordel ton truc.
13:43Et c'est ça que j'aime bien, moi.
13:44Moi aussi.
13:45C'est comme un vieil avion.
13:46Tu sais, il va...
13:47Mais ça passe quoi.
13:48C'est exactement ça.
13:49Ça passe par ça, quoi.
13:51Et du coup, on a envie de continuer de voler avec cette compagnie.
13:53Ouais, il est marrant ce vol.
13:55Je sais pas où on va arriver.
13:57Mais c'est marrant de voler avec lui.
13:58T'as un style unique, quoi.
14:00C'est génial.
14:01Adèle, c'est un honneur de t'avoir avec nous.
14:03Merci.
14:04Pour la suite.
14:05Merci Ramzi.
14:07Bravo à toi, mec.
14:08Bravo à toi.
14:09Merci.
14:10Merci Ramzi.
14:11Adèle, merci d'être ici.
14:12C'était vraiment...
14:13C'était vraiment...
14:14C'était vraiment...
14:15C'était vraiment...
14:16Le texte est drôle.
14:17L'absurde.
14:18L'absurde.
14:19On est passionnés de ça, évidemment.
14:20Et je sais pas si t'as ressenti...
14:22T'appuies pas là.
14:25On demande tout de suite Camille Laurent, s'il vous plaît.
14:32Allez, Camille.
14:33Allez, Camille.
14:35Allez.
14:37Allez, Camille.
14:38Allez.
14:39Bonsoir.
14:40Bonsoir.
14:41Merci.
14:43Ça va, Paris ?
14:45Trop bien.
14:46Moi aussi, je suis grave contente d'être avec vous.
14:48Je me présente.
14:49Je m'appelle Camille.
14:50J'ai 34 ans, j'ai pas encore d'enfants.
14:52Mais je veux vraiment des enfants, moi.
14:54Là, j'ai vraiment hâte d'avoir un enfant.
14:56Parce que quand j'aurai un enfant, je l'emmènerai en vacances
14:59et on prendra le train et on vous fera chier.
15:04C'est mon tour, maintenant.
15:06Chacun son tour.
15:08J'ai trop souffert dans les trains.
15:09Maman, elle a plus rien à perdre, là.
15:12C'est bon.
15:13C'est bon.
15:14Vous aussi, c'est comme ça.
15:15Chaque fois que vous entrez dans le wagon, il y a une famille.
15:18Ils savent qu'on vient, ou quoi.
15:20C'est très bizarre, les familles dans les trains.
15:22Toi, t'es à l'heure.
15:23Tu rentres juste dans le wagon.
15:24Tu viens d'arriver.
15:26Eux, la famille, on dirait qu'ils sont là depuis une semaine.
15:29Ils arrivent quand ?
15:30Excusez-moi, vous habitez Voiture 8 ?
15:34T'arrives chez eux, quoi.
15:35C'est leur maison.
15:36Le contrôleur, pour eux, c'est le facteur.
15:38Donc, moi, il n'y a aucune raison pour qu'on vous laisse tranquille avec Timothée.
15:41Tous les jours, on va prendre le train avec mon fils.
15:43Tous les jours.
15:44Moi, j'ai plus rien à perdre.
15:45Moi, mon horloge biologique, là, elle ne fait plus tic-tac.
15:47Elle crie vengeance, d'accord ?
15:49Moi, je vais l'entraîner pour qu'il vous fasse chier dans le train.
15:52L'entraîner à la maison.
15:53Je le prendrai à la sortie de la sieste, là.
15:55Comme ça, il y a plein d'énergie.
15:57Je dirais, Timothée,
15:59aujourd'hui, on va à Toulouse.
16:02Donc, tu prends bien ton petit xylophone.
16:05Bien moi.
16:06Le petit xylophone.
16:08Bien me régaler.
16:09Je vais ouvrir un programme pour l'entraîner.
16:11Je dirais, Timothée, tu me fais 50 squats, s'il te plaît.
16:1450 squats ?
16:15Timothée, il en faut des cuisses musclées, là,
16:17pour taper dans le siège de devant pendant 5 heures.
16:21Comment tu vas faire ?
16:22Ne pleure pas, Timothée.
16:23Tu pleureras dans le train.
16:26C'est ma vengeance.
16:28Bien me faire plaisir.
16:30Non, je rigole, je rigole.
16:31Il se tiendra à carreau, Timothée.
16:32Ne vous inquiétez pas.
16:33Mais je veux vraiment être maman.
16:34Ça, c'est vrai, tu vois.
16:35Moi, j'ai vraiment hâte.
16:36Surtout, j'ai hâte d'être enceinte.
16:38Parce que, bon, on vient juste de se rencontrer,
16:40mais je vous le partage.
16:41Voilà, moi, en fait, la grossesse,
16:43c'est ma dernière chance d'avoir des seins.
16:48Voilà, on est sur un 75 AA.
16:51C'est avant A.
16:53Ils ont inventé une lettre, les bâtards.
16:56Même ton bonnet, il se fout de ta gueule.
17:00Mais ça va, on peut en rire.
17:01Moi, ça ne me complexe pas.
17:02Moi, j'ai eu le temps de m'habituer.
17:04De toute façon, les seins, c'est héréditaire.
17:06Donc, merci, papa.
17:08Allez, je vous laisse là-dessus.
17:09Merci, vous avez été super, Paris.
17:13Faites du bruit pour Camille.
17:18Bravo, Camille.
17:19Bravo, bravo, bravo.
17:22J'ai passé un très bon moment.
17:25J'adore cette personne.
17:28T'es réciproque.
17:30Moi aussi, je t'adore.
17:31Toi aussi, je t'adore.
17:32On s'adore.
17:33Comme je suis fan de Nichon, moi,
17:34ça m'a parlé, tout ça.
17:35C'est vrai que tu es fan de Nichon.
17:36Je suis fan.
17:37J'ai des photos de Nichon.
17:39En fond d'écran.
17:41Ça doit être très agréable, Camille,
17:42de voir une heure de spectacle de toi.
17:44Ton rythme est très agréable.
17:46C'est gentil.
17:48Moi, j'ai envie de la garder à Paris.
17:51Je suis charmée.
17:52On va te laisser ta chance.
17:53Allez, viens.
17:55Bravo, Camille.
17:56Bravo, Camille.
18:01Camille, oh la la !
18:02Bravo, Camille !
18:12Camille ! Camille ! Camille !
18:14Camille ! Camille ! Camille !
18:16Camille ! Camille ! Camille !
18:18Aïe, aïe, aïe.
18:19Quel stress, les amis.
18:21C'était trop bien.
18:22Les gens ont été super mis.
18:23J'ai fait ce que je sais faire du mieux possible,
18:26du mieux que j'ai pu.
18:27J'en tremble en coeur.
18:28Et après, débriefer avec Eric et Ramzy,
18:30c'est un kiff.
18:31Ils te font des compliments.
18:32C'est trop bien.
18:41Il n'y a pas longtemps,
18:42je suis à Montpellier, en soirée.
18:43Je parle avec une Montpellieraine.
18:45Je lui dis « ça va, ma belle ? »
18:46Et elle ne m'a pas répondu « ça va ».
18:49Elle m'a répondu « honnêtement ».
18:50Elle m'a dit « la vérité, c'est qu'il y a des gens
18:52qui disent « la vérité, ça ne va pas trop,
18:53je n'ai pas de main de chair. »
18:56Rapport au cancer à mon père, en fait.
19:02Moi, j'ai fait des études de lettres, pas médecine.
19:05Donc, j'ai joué ma seule carte.
19:07J'ai dit « ma puce, on dit le cancer de ton père ».
19:13Il y a des vannes qui sont vraiment excellentes.
19:16Mais c'est trop lent.
19:19Et pourtant, c'est un style, le lent.
19:21Je ne sais pas quoi.
19:22Alors, il y a un style lent qui fonctionne
19:24et il y a des styles lents qui sont lents.
19:26Et là, c'était lent ?
19:27Là, c'était lent lent.
19:30Nina Azoulay !
19:31Nina Azoulay, s'il vous plaît !
19:34Toutes mes copines, elles sont hyper belles.
19:37C'est que des meufs qui sont hyper sexy.
19:39Vous savez, c'est le genre de meuf qui sent la féminité.
19:42Moi, je sens la brioche.
19:44Alors, j'essaie de faire des efforts.
19:45Tous les jours, je me maquille, je me fais les ongles,
19:48je me fais des brushings.
19:49Quand je sors de chez moi, je me dis « c'est bon, je suis belle ».
19:53Sauf qu'après, je vais retrouver mes copines.
19:54Elles me disent « Nina, ce soir, grosse soirée, fais-toi belle ».
20:00J'ai l'impression que tu as des endroits
20:02où tu arrives à choper les gens,
20:04où ça fait marrer
20:05et où tu pourrais tirer un peu le fil à cet endroit-là.
20:08Et finalement, tu repasses à autre chose.
20:10Du coup, je n'ai pas le temps de m'installer dans ton univers.
20:17Vous êtes mannequin ?
20:18Excusez-moi, j'ai une agence.
20:19Non, parce que j'ai une agence.
20:21Là, tu me trouves mannequin ?
20:22Oui.
20:24N'importe quoi.
20:29Qu'est-ce que c'est que ça ?
20:34C'est pareil, une photo du Gabon.
20:39Vraiment, je vais prendre ton âme.
20:42Bref, on demande tout de suite à Sofiane Soch, s'il vous plaît.
20:49Ça va ou quoi, les amis ? Vous allez bien ?
20:53Je m'appelle Sofiane, j'ai 21 ans,
20:55je viens de région parisienne, plus précisément Saint-Denis.
20:57Et ça fait deux ans que je fais de l'humour
20:59dans tous les Comédies-Golfes de Paris.
21:00Et à côté de ça, je suis en école de journalisme à la Sorbonne.
21:03Ma première scène, c'était dans mon salon,
21:04avec des estrades, avec des canapés.
21:06On a fait une scène et j'ai joué devant ma famille,
21:08devant tous mes amis, les potes de mes frères et soeurs et tout.
21:10Et ça s'est trop bien passé.
21:11Ma soeur m'a dit « il y a quelque chose à faire ».
21:13Et quand elle m'a dit ça, je me suis dit « il faut que je me lance ».
21:19L'humour, ça a été un moyen de faire ma place, en vrai.
21:21Être invité à des anniversaires,
21:22parler aux filles, des fois même, de faire des blagues.
21:24Parce que moi, je n'étais pas très beau physiquement,
21:26j'étais un peu fragile, je n'étais pas viril,
21:27je n'étais pas fort au foot.
21:29Maintenant, j'ai confiance en moi.
21:30J'ai carrément oublié ma vie sans le stand-up.
21:32Je me dis « mais comment je vais vivre sans monter sur scène chaque soir ? »
21:38Je me confie à vous, je me fais harceler quand j'étais petit.
21:40Je me fais harceler du CP jusqu'au lycée,
21:42parce que j'étais un peu moche, j'étais un peu efféminé.
21:44Là, ça va.
21:47Je me fais harceler par mon ancien camarade de classe,
21:49je ne dirai pas son nom parce que sinon, il va m'en trouver.
21:53C'était vraiment de l'acharnement ce qu'il faisait Youssef.
21:57Et le pire, c'est que moi, on m'harcelait et je restais avec les harceleurs.
22:02Voilà.
22:04Je suis parti voir la psy du collège à cause de ça.
22:05Elle m'a dit « Sophie, je crois que tu atteins le syndrome de Stockholm ».
22:08Je lui ai dit « madame, je ne suis pas compris ».
22:11Elle m'a dit « c'est comme une femme qui a des violences conjugales avec son homme,
22:13mais qui reste avec son homme,
22:14mais qui reste avec son homme parce qu'il y a un enfant en jeu ».
22:16Je lui ai dit « je ne suis pas compris ».
22:20Avant mon harceleur, je pouvais lui dire « arrête, il y a le psy qui arrive ».
22:25Elle m'a dit « est-ce que tu as vécu du cyber-harcèlement ? ».
22:27Je lui ai dit « non, non, on me préférait sur place ».
22:31Moi, je trouvais la technique pour arrêter le harcèlement scolaire,
22:33c'est d'arrêter les études.
22:35Je me dis qu'en vrai, le harcèlement que j'ai eu, je le mérite, je parle trop.
22:39Là, je me saoule.
22:42Je raconte trop ma vie.
22:43Des fois, j'envoie des messages à mes potes,
22:44ils m'envoient « stop » en majuscule.
22:47Je raconte trop ma vie.
22:48En fait, je ralentis le groupe, je suis trop énervant.
22:50En fait, je crois que je suis un dos d'âne.
22:52Moi, avec mes potes, je n'ai jamais fini un Action Vérité.
22:54Parce qu'en fait, à Action, on me demandait de rentrer chez moi.
22:58Les jeux, ils s'arrêtaient vite.
23:00Je ne vous saoule pas, là ?
23:02Avant, il y avait un numéro vert contre le harcèlement.
23:05J'ai harcelé le numéro vert contre le harcèlement.
23:07C'est chaud, hein ?
23:09Il y a trop de rues, Victor Hugo.
23:12Il y a trop de rues, Victor Hugo.
23:13Rue Victor Hugo, station Victor Hugo.
23:15Wesh, laissez-le mourir, wesh.
23:17Je mets Rue Victor Hugo sur Waze.
23:19Waze, il est comme ça.
23:21Il est déboussolé.
23:22Imaginez, Victor, il revient sur la terre.
23:24Ça, c'est à moi, ça, c'est à moi, ça, c'est à moi.
23:27Imaginez, Samy, il revient, il voit sa rue.
23:29Il dit « Ah, moi, j'ai cette rue, moi. »
23:31Ah, il n'y a que des putes.
23:33En plus, moi, j'ai passé une ville.
23:35Il n'y a que des Arabes.
23:36Nous, les Arabes, les Noirs, on a toujours des gymnases.
23:39Gymnase Nelson Mandela.
23:41Des piscines.
23:42On ne sait même pas nager, wesh.
23:46Allez, merci de m'avoir écouté.
23:47Merci beaucoup, les Arabes, merci beaucoup.
23:48Sofiane Soch !
23:52Allez, casse-toi.
23:53On ne discute pas avec toi.
23:55Oh, coup de cœur !
23:58C'est fou d'avoir un coup de cœur comme on a,
24:00alors qu'on a compris une vanne sur trois.
24:02Autoroute, 200 à l'heure.
24:04Oui, il y a 200 en permanence.
24:06Il va falloir trouver des petites aires de repos.
24:08On s'arrête pour bouffer un sandwich.
24:09Testation de service.
24:10Oui, mais talent pur.
24:12C'est un diamant, le mec.
24:14C'est l'Éric Judor, le futur Éric Judor.
24:16J'allais dire ça, c'est dingue.
24:18Sur moi ?
24:19Non, sur moi.
24:25J'ai kiffé, c'était très rapide.
24:26On a balancé plein de blagues.
24:27Apparemment, ils ont kiffé.
24:32Le prochain, rien que son nom.
24:35Tom Boudet.
24:37Tom Boudet, s'il vous plaît.
24:39Allez, viens là, mon Tommy.
24:46Merci beaucoup, bonsoir.
24:48Bonsoir.
24:49Ça va bien ?
24:50Oui.
24:51On est chaud ?
24:52Oui.
24:53Je suis jeune.
24:55Je sens que quand je suis arrivé sur scène,
24:57il y en a deux ou trois qui se sont dit
24:58qui a lâché le gosse sur scène.
25:01Je sais que j'ai une tête
25:02où il y a des choses que je ne peux pas faire.
25:04Moi, je n'ai pas une tête à faire un film
25:05avec The Rock.
25:08Sauf si ce film s'appelle
25:09« Tu ne fais pas le poids ».
25:10Mais bon, ce n'est pas grave.
25:11Il y a un phénomène très bizarre.
25:12Comme je suis très mince,
25:13en soirée, sans me consulter,
25:15il y a des gens qui se permettent
25:16de me porter.
25:17Il faut qu'on en parle.
25:20Je ne sais pas pourquoi
25:21ils veulent se rassurer
25:22parce que je suis mince.
25:23Évidemment qu'ils peuvent me porter.
25:24La dernière fois, j'ai fait une soirée,
25:25ils étaient 30 à faire une chenille.
25:26C'est parti, remportez Tom.
25:27Laissez-moi tranquille.
25:29Moi, je suis né en 2002.
25:32Je vous emmerde.
25:35C'est bien parce que je sens le choc
25:36quand je dis que je suis né en 2002.
25:37Mais j'ai l'habitude,
25:38la dernière fois, par exemple,
25:39je suis allé chez le docteur,
25:40elle a vu dans mon dossier
25:41que je suis né en 2002.
25:42Elle n'était pas bien.
25:43Elle m'a dit « Tom, mon fils,
25:44il n'a la même année que toi.
25:45Est-ce que je peux te tutoyer ? »
25:47J'ai dit non.
25:49J'ai dit « Je veux qu'on vous voie.
25:51Je veux qu'on m'appelle Monsieur Boudet.
25:54Et je veux que pendant la consultation,
25:55tu dises cordialement
25:56« J'étais dans un délire ». »
25:57D'accord ?
25:59C'est bien d'être né en 2002.
26:00C'est bien, mais
26:01il y a un côté péjoratif,
26:02c'est que moi, je suis trop
26:03addict à la technologie
26:04parce que je suis né avec ça.
26:05Je suis trop sur mon portable
26:06et on l'a fait remarquer récemment.
26:07Du coup, j'ai vraiment voulu
26:08me désintoxiquer totalement
26:09de mon téléphone.
26:10Du coup, j'ai décidé
26:11de faire des balades seuls,
26:12sans portable, sans rien.
26:13Un peu comme les adultes
26:14font le dimanche matin,
26:15tu sais, les mains derrière le dos.
26:20Tu sais, comme les adultes,
26:21je me suis dit des phrases nulles
26:22du genre « Oh, c'est bien
26:23qu'il pleuve pour la pelouse. »
26:25Moi, j'essaie vraiment
26:26de prendre ma vie en main.
26:27Ça a commencé il y a un an et demi
26:28parce que je suis allé voter
26:29pour la première fois de ma vie.
26:30J'ai pris mon bulletin,
26:31je me suis rapproché vers l'Urne.
26:32J'ai mis mon bulletin dans l'Urne
26:33et il y avait la maire du village
26:34qui m'a regardé.
26:35Elle a dit « À voter ! »
26:37Et j'ai eu peur.
26:39J'ai cru que cette dame
26:40allait commenter les actions
26:41durant toute ma vie.
26:42J'imaginais cette dame
26:43lors de ma première fois
26:44dire « À niquer ! »
26:45Je veux pas.
26:46Merci infiniment,
26:47merci beaucoup.
26:50C'est carré, c'est carré.
26:51C'est super carré.
26:52Pour moi, c'est trop parfait.
26:54C'est bizarre ce truc-là,
26:55mais tu vas dire « Ah ouais,
26:56parfait, alors prends-moi,
26:57pauvre con. »
26:58Mais c'est carré.
26:59Il me manque une fêlure,
27:00il me manque un truc
27:01auquel je peux me rattacher.
27:02C'est pas pour nous, ça.
27:04Non, non.
27:05Attends, Tom, on est deux.
27:06Attends, attends.
27:07Attends, Tom.
27:08Pour moi,
27:10c'est un gars
27:11qui, potentiellement,
27:12peut être une grosse rostar.
27:14Ça mérite d'être suivi.
27:15On serait des vieux cons
27:17à dire non, je pense.
27:18Je sais, mais...
27:21Moi, j'ai envie de me dire
27:23que c'est un gars
27:24qui, moi, j'ai envie de le prendre.
27:31Attendez, oh !
27:32On réfléchit à voix haute.
27:34Bon, on dira que c'est ton poulain.
27:35Un calvaire pour lui, là.
27:38C'est ton poulain.
27:39Et quand on le verra en restant,
27:40on fait le rappel, lui,
27:41on l'avait dit, non ?
27:43Et c'est donc un oui !
27:55Ils m'ont fait passer
27:56par toutes les émotions.
27:57Donc, moi, c'est bien, quoi.
27:58Je suis un peu un sketch exclu
27:59d'Eric Ramsey, pour moi.
28:01Je suis trop content.
28:04Eh bien, photo intéressante
28:06du prochain.
28:10Je suis Noam Saint-Saul,
28:11j'ai 25 ans,
28:12j'habite à Saint-Denis.
28:13Je suis originaire de la Martinique
28:14et je suis un artiste queer.
28:17Je suis une super star
28:18et c'est important de le savoir.
28:22Je ne pouvais pas être
28:23homosexuel en libre service
28:24en Martinique.
28:25Du coup, j'étais dans le placard,
28:26donc je me cachais.
28:28Puis je suis arrivé à Paris en 2016.
28:30Il fallait que je parte
28:31pour pouvoir m'émanciper
28:32et puis me sentir beaucoup plus libre
28:33et vivre une vie
28:34qui était plus en adéquation
28:35avec qui je suis.
28:39Vous allez voir quelque chose
28:40de beau, de dynamique
28:41et de pétillant
28:42et de flamboyant
28:43à mon image.
28:45J'arrive en bad bitch.
28:50Noam Saint-Saul !
28:54Merci.
28:59Eh oui, je suis pédé.
29:00Bonsoir.
29:01Bonsoir, bonsoir.
29:02Écoutez, je vais refaire mon entrée
29:03parce que je trouve
29:04que vous n'avez pas applaudi
29:05à la hauteur de ma personne.
29:06OK ?
29:07Je veux que vous soyez debout,
29:08fassiez du bruit.
29:09Une standing ovation, OK ?
29:10D'accord ?
29:11Je veux que vous soyez debout,
29:12fassiez du bruit
29:13comme si j'avais appelé
29:14une super star genre
29:16Noam Saint-Saul.
29:17OK ?
29:18Je veux que vous soyez debout,
29:19fassiez du bruit
29:20comme si j'avais appelé
29:21une super star genre
29:22Noam Saint-Saul.
29:23OK ?
29:24Et dans tous les cas,
29:25ceux et celles qui ne se lèvent pas,
29:26on se rend compte
29:27que vous êtes homophobes.
29:28Rien de plus, rien de moins.
29:29On fait ça ensemble,
29:30comédie classe ?
29:31OK, here we go, let's go.
29:33Mesdames, messieurs,
29:34personnes non binaires,
29:35faites un maximum de bruit debout
29:36pour le formidable Petit Jean.
29:37Mais qui est-il ?
29:38Noam Saint-Saul, s'il vous plaît.
29:48Arrêtez !
29:49Merci beaucoup.
29:50Asseyez-vous.
29:51Mais wow,
29:52mais quelle spontanéité.
29:53Merci beaucoup.
29:55Écoutez, j'habite à Paris,
29:56je suis content.
29:57Depuis que j'habite ici,
29:58j'ai l'impression
29:59que l'univers est jaloux
30:00de ma brillance.
30:01J'ai l'impression
30:02que l'univers se dit
30:03mais who's this bitch
30:04Noam Saint-Saul ?
30:05He's black, he's gay,
30:06he's shining too much.
30:07Oui, l'univers parle anglais
30:08parce que l'univers
30:09is a bad bitch.
30:10OK ?
30:11Qu'est-ce qu'on peut faire
30:12pour l'empêcher de briller ?
30:13What can we do
30:14pour l'empêcher de briller ?
30:15J'ai une calvitie.
30:17Il y a eu des
30:20Doucement, OK ?
30:21Non, franchement,
30:22je suis noir, gay,
30:23j'ai une calvitie,
30:24c'est la définition
30:25de la hess dans la rousse,
30:26d'accord ?
30:27Mais le problème
30:28quand on est chauve,
30:29c'est qu'on n'est jamais
30:30réellement chauve, non.
30:31Parce qu'il y a toujours
30:32des cheveux qui poussent autour
30:33pour te rappeler
30:34qu'il y a un trou quelque part.
30:35Vraiment ?
30:36Non, j'ai 25 ans
30:37et j'ai une calvitie.
30:38C'est très jeune
30:39pour avoir une calvitie
30:40et j'ai appris
30:41que la calvitie
30:42c'était héréditaire.
30:43Du coup, j'ai bloqué
30:44mon père sur WhatsApp
30:45parce qu'il ne me croyait pas.
30:46Je lui ai dit
30:47« Papa, je suis gay ».
30:48Il m'a répondu « Non ».
30:49Il m'a dit
30:50« Mais qu'est-ce que j'ai fait
30:51pour mériter un fils comme ça ? »
30:52Et moi, j'étais là
30:53« Une calvitie, peut-être ? »
30:54Merci beaucoup, Comédie-4,
30:55d'avoir écouté.
30:56Merci, Noam !
30:59Faites du bruit
31:00pour le sublime Noam !
31:05Dieu, que tu es beau !
31:06Je sais.
31:10T'es une star, hein ?
31:11T'es une star déjà,
31:12en fait, en vrai.
31:13T'arrives avec
31:14une aura,
31:15une lumière.
31:16Je trouve ça très courageux,
31:17ton entrée,
31:19parce que
31:20tu demandes à tout le monde,
31:21tout de suite,
31:22d'adhérer à ton monde,
31:23à ton look.
31:26Alors après, pour le sketch,
31:27parce que nous, c'est l'humour.
31:28Oui.
31:29C'est pas le mannequinat, nous,
31:30malheureusement.
31:31Pour l'humour, Ramzy,
31:32qu'est-ce que tu as pensé de Noam ?
31:33Je n'ai fait que le regarder.
31:35À partir du moment
31:36où t'as enlevé ta perruque,
31:37j'étais fasciné par ta beauté.
31:42Je te jure,
31:43je regardais la sape.
31:46J'ai écouté les vannes.
31:47J'ai du mal à me dire
31:48si t'étais marrant ou pas marrant.
31:50Si on faisait star, classe,
31:52on a notre gagnant.
31:53Mais j'ai pas eu...
31:54J'ai pas eu comédie, classe.
31:55J'ai pas eu la comédie.
31:56Merci beaucoup.
31:57Et avec Hérard aussi.
31:58Ben, désolé encore.
31:59Merci à toi, Noam.
32:05Félix Julliet.
32:06C'est parti.
32:08Moi, j'ai beaucoup complexé
32:09sur mon physique,
32:10pour commencer, voilà.
32:11J'ai beaucoup complexé
32:12sur mon nez, voilà.
32:14C'est toujours marrant.
32:15Je me dis peut-être en face,
32:16vous voyez pas trop
32:17de quoi je parle.
32:19Mais vous, bande d'enfoirés,
32:20vous voyez très bien
32:21de quoi je parle.
32:22Zlatan en manque de calcium.
32:23Je suis au courant.
32:24Tu sais quoi ?
32:25Je dirais même que le Covid
32:26m'a pas mal aidé
32:27à m'accepter physiquement.
32:28Très belle invention,
32:29les masques.
32:30Mais ça se voyait
32:32que je cachais un truc.
32:33J'avais vraiment l'impression,
32:34tu sais, de bander
32:35dans mon jogging.
32:39Moi, j'ai l'impression que
32:40voilà, ça mériterait
32:41peut-être d'être
32:42un peu plus sharp
32:43sur les vannes.
32:44Y a des mots un peu en trop
32:45qui font que tout ça
32:46se dilue
32:47dans une histoire
32:48qu'un pote me raconte.
32:49Alors que j'aimerais voir
32:50un humoriste
32:51me péter de rire.
32:57Y a pas longtemps,
32:58j'ai appris que
32:59j'étais bon public.
33:00Moi, je croyais que
33:01c'était bien bon public
33:02au début.
33:03Y a bon dedans.
33:04Mais j'ai été voir la définition.
33:05La définition, c'est
33:06personne qui manque
33:07d'esprit critique.
33:09Voilà, du coup,
33:10j'ai rigolé.
33:13En fait, je pense que
33:14les gens bons publics
33:15ont fait ça parce qu'on a
33:16l'air sympathique.
33:17C'est une manière
33:18d'être aimé.
33:19Moi, j'aime bien
33:20qu'on m'aime, vraiment.
33:21Moi, j'ai fait n'importe quoi
33:22pour qu'on m'aime.
33:23Je suis devenue gothique
33:24pour plaire à un mec.
33:25Je me suis maquillée
33:26comme lui.
33:27J'ai écouté la même
33:28musique que lui.
33:29Je sais pas si vous connaissez
33:30le genre de musique
33:31qu'ils font.
33:32Cercueil.
33:33La fascination
33:34de la mort.
33:39Hein ?
33:42J'ai l'impression que
33:43le travail est là,
33:44mais que tout ça
33:45était un peu en gestation,
33:46tout ça est un petit peu
33:47en construction.
33:48J'ai l'impression
33:49que c'est pas fini
33:50et que ça manque
33:51un peu de précision.
33:52Qu'est-ce que t'en pensions ?
33:53Ça va pas être
33:54pour nous, ça.
33:55Je suis désolé.
33:57Il y a quelque chose,
33:58en tout cas.
33:59Je pense vraiment
34:00qu'elle peut faire
34:01quelque chose.
34:02Peut-être qu'il faudrait
34:03qu'elle travaille
34:04à écrire avec d'autres gens,
34:05qu'elle se nourrisse
34:06d'autres choses.
34:07Et d'autres univers,
34:08parce qu'elle a
34:09un vrai potentiel, moi,
34:10pour moi, elle.
34:11Du coup,
34:12on l'apprend pas ?
34:13Non.
34:17Je m'appelle
34:18Vincent Seroussi,
34:19j'ai 27 ans
34:20et je suis comédien.
34:21C'est ma mère
34:22qui m'a initié à ça
34:23puisqu'elle m'a vite mis
34:24devant les films
34:25de Charlie Chaplin,
34:26de Louis de Funès.
34:27Alors, Charlo,
34:28comment vas-tu ?
34:29Ça va.
34:30Ça va bien ?
34:31Oui.
34:32J'ai perdu ma mère
34:33quand j'avais 13 ans.
34:34Cette perte m'a vraiment
34:35fait dire tout peut s'arrêter
34:36et vraiment,
34:37kiffe ta vie, quoi.
34:38Vis tes rêves
34:39et fonce, quoi,
34:40c'est tout, fonce.
34:42En grandissant un peu,
34:43j'ai commencé à découvrir
34:44l'humour, le stand-up.
34:47Ça me plaît, en fait,
34:48de voir les gens réagir,
34:49de provoquer des émotions
34:50et du coup,
34:51j'ai décidé
34:52d'en faire mon métier, quoi.
34:54Tout de suite,
34:55Vincent Seroussi.
34:59Allez, c'est parti,
35:00fais-nous marrer, Vincent !
35:02Le comédie-classe,
35:03foutez-vous à le bordel !
35:07Alright.
35:08Je suis ravi,
35:09je suis vraiment ravi
35:10de jouer devant vous
35:11ce soir,
35:12même si je sais
35:13qu'il y a souvent
35:14un léger malaise, moi,
35:15quand je monte sur scène.
35:16C'est-à-dire qu'en général,
35:17les gens voient ma gueule
35:18et ils savent jamais
35:19si c'est du stand-up
35:20ou un meeting des Républicains.
35:23Putain, vous êtes vraiment
35:24des bâtards, hein, c'est...
35:26Ah oui, j'ai mis
35:27tout le monde d'accord.
35:28Visiblement,
35:29j'ai mis tout le monde d'accord
35:30et visiblement,
35:31toi, tu m'as regardé
35:32en mode c'est vrai
35:33qu'on dirait Serko
35:34il y a 30 ans.
35:35Mais écoutez,
35:36c'est un vrai plaisir d'être là,
35:37en tout cas,
35:38c'est un vrai bonheur.
35:39Je suis ravi d'être devant
35:40ce duo mythique,
35:41Eric et Ramzy,
35:42un grand et un petit.
35:43On dirait Carla et moi.
35:46Non, mais en vrai,
35:47ça ne m'a pas empêché
35:48d'être comédien.
35:49Moi, j'ai toujours voulu
35:50monter sur scène depuis petit,
35:51c'est un rêve de gosse.
35:52Du coup,
35:53j'ai fait une école de théâtre
35:54pour me former au métier.
35:55Une grande école de théâtre,
35:57mais ne vous marrez pas,
35:58si on se met
35:59aux grandes écoles de théâtre,
36:00je vous assure.
36:01En vrai,
36:02ils ont formé
36:03les meilleurs comédiens.
36:04Je voudrais m'adresser
36:05à chacune et chacun,
36:06à celles et ceux,
36:09à ceux et celles,
36:10à celles et poivres.
36:13Non, non,
36:14j'avoue,
36:15j'aime bien la politique.
36:16Là, je ne sais pas
36:17si vous avez suivi cette nouvelle,
36:18en gros,
36:19le maire de la ville de Pantin
36:20pour lutter contre
36:21les inégalités hommes-femmes
36:22a rebaptisé la ville Pantin
36:23Pantine.
36:25Les mecs doivent se faire chier
36:26à la mairie de Pantin,
36:27si tu veux.
36:28Je ne sais pas ce qu'ils font.
36:29Bon, après, moi, j'ai vu ça
36:30et j'ai quand même pensé aux femmes,
36:31immédiatement,
36:32qui subissent de la mésogynie,
36:33du harcèlement au quotidien,
36:34qui ont dû voir Pantin
36:35devenir Pantine
36:37et qui se sont dit
36:38putain, mais enfin,
36:39les choses bougent,
36:40quoi, bordel !
36:41Pantin-Pantine,
36:42on l'attendait depuis
36:43tellement longtemps,
36:44celle-là.
36:46Mais il faut aller
36:47beaucoup plus loin,
36:48il faut rebaptiser
36:49toutes les villes.
36:50La ville de Macon,
36:51par exemple,
36:52Macon,
36:53c'est mon cul dans l'hôte,
36:54ma fouf,
36:55laisse passer quelque chose.
36:57J'ai passé un excellent moment.
36:58Merci beaucoup
36:59de m'avoir écouté,
37:00messieurs, dames.
37:04C'est peut-être un peu
37:05à l'ancienne,
37:06j'ai l'impression.
37:08Je dis ça parce que
37:09tu as fait Sarkozy,
37:10en fait,
37:11c'est ça qui m'a...
37:12Je me suis dit,
37:13waouh !
37:14Il a fait des imitations.
37:15Mais j'ai bien aimé Macron.
37:16Oui, c'est ça.
37:17Je ne veux pas chercher Sarkozy.
37:20Il y a un truc un peu
37:21ringardeau,
37:22c'est un peu quand même cool.
37:23Et du coup,
37:24c'est très sympathique.
37:25Tu m'es assez sympathique, moi.
37:27Tu m'es aussi très sympathique.
37:29M'être sympathique aussi.
37:30Ça me fait plaisir.
37:31Écoute, nous,
37:32on est sur la pente descendante.
37:33Là, on cherche maintenant
37:34les nouveaux.
37:35Et j'aime bien
37:36le fait qu'il n'ait pas fait
37:38de trucs trop personnels
37:39comme tous les mecs du stand-up
37:40racontent.
37:41Alors moi, je suis une gros
37:42et vous voyez,
37:43j'ai des problèmes.
37:44Moi, ça m'a beaucoup plu.
37:45Moi, il me plaît bien.
37:46Moi, il me plaît bien aussi.
37:47On a tous ri quand même.
37:48On a tous bien marré, quoi.
37:53Tiens, mon frère.
37:54Ah ouais, vas-y.
38:04Extrêmement sympathique, ce garçon.
38:06Éminemment sympathique.
38:08Incroyablement sympathique,
38:10Vincent Seroussi.
38:14Première validation qui fait plaisir
38:15parce que d'être validé par Eric Ramsey
38:17au moins sur une étape,
38:18c'est quand même un...
38:19C'est quand même quelque chose, quoi.
38:21C'est sympa d'être validé par des pros.
38:23Il est prêt, Yassir ?
38:24On peut y aller ?
38:25Bien sûr qu'il est prêt, bien sûr.
38:26Il est toujours prêt, Yassir.
38:27Faites du bruit pour Yassir !
38:45Salut.
38:46On va passer un petit bout de temps ensemble,
38:48mesdames et messieurs.
38:49Je m'appelle Yassir.
38:50Je suis pas connu.
38:51Je suis pas connu.
38:52Mais on me confond souvent
38:53avec quelqu'un de très connu.
38:54Je sais pas si tout le monde
38:55va avoir la référence.
38:57Jésus.
38:59De Nazareth, de Nazareth, ouais.
39:01The only one.
39:02On m'a dit un truc un peu particulier.
39:03On m'a dit, excusez-moi.
39:05Vous êtes de retour ?
39:07Je savais pas quoi répondre.
39:08J'ai fait un...
39:09Chut, le monde n'est pas encore prêt.
39:11Et je suis parti.
39:13Je me considère comme un enfant du soleil.
39:14C'est ce que je peux vous dire sur moi.
39:15Un enfant du soleil.
39:16J'ai l'impression
39:17que ça sonne mieux
39:18que...
39:19Arabe.
39:21Non ?
39:22Je sais pas.
39:23Ça rend n'importe quel discours plus doux.
39:24T'imagines nos infos à la télé ?
39:25Vous savez c'est quoi
39:26le problème en France ?
39:27Je vais vous le dire.
39:28C'est qu'il y a trop,
39:29il y a trop
39:30d'enfants du soleil.
39:32Bon, ils ont l'air sympathiques pourtant.
39:35J'essaie de faire cet exercice en fait.
39:36Trouver ce qui nous rassemble
39:37plutôt que ce qui nous divise.
39:38J'ai l'impression
39:39qu'on a besoin de ça en France.
39:40Par exemple, moi je suis
39:41de culture d'origine
39:42et de croyance musulmane.
39:43D'accord ?
39:44Il y a des points communs en France
39:45entre la communauté musulmane
39:46et la communauté LGBT.
39:49Ouah, ce silence !
39:51Eh, vous êtes des requins !
39:52Vous avez dit sur ce coup-là...
39:55On va attendre qu'il se noie.
39:58Il y a des gens de la communauté LGBT
39:59avec nous par applaudissement ce soir ?
40:01Trop bien, trop bien.
40:02Magnifique, magnifique, magnifique.
40:03Vous n'auriez pas été là,
40:04j'aurais dit
40:05lourd, on va se lâcher !
40:07Mais vous êtes là.
40:08Le point commun
40:09entre la communauté musulmane
40:10et la communauté LGBT
40:11c'est que je trouve
40:12qu'on a chacun
40:13dans nos communautés respectives
40:14des gens
40:15qu'on ne voudrait pas avoir.
40:16Qui desservent la lutte,
40:17qui ralentissent tout le groupe,
40:18qui, quand ils parlent,
40:19tu te dis
40:20oh là là, pourquoi ils n'en parlent pas ?
40:21Allez !
40:23On a aussi,
40:24chacun dans nos communautés respectives,
40:25des barbus
40:26musclés sur des chars,
40:27c'est pas les mêmes barbus,
40:28c'est pas les mêmes chars, quoi.
40:30Vous avez les deux images ?
40:31Ouais.
40:32Et ne changez pas les images,
40:33ça peut être bizarre.
40:34T'imagines la Pride à Bagdad ?
40:37C'est là !
40:39Et là, il y en a qui rigolent,
40:40il y en a qui se disent
40:41Starfall, là !
40:43Et sur ce sujet,
40:44on va s'arrêter là
40:45parce que je nage que là où j'ai pied.
40:46D'accord ?
40:47On a pris assez de risques, quoi.
40:48Rappelez-vous d'une chose,
40:49c'est que des blagues.
40:50Je ne voulais offenser personne.
40:51Et ce soir,
40:52si j'ai blessé quelqu'un,
40:53sincèrement,
40:54sincèrement,
40:55je me pardonne.
40:57Merci beaucoup,
40:58je m'appelle Yassir.
40:59Merci beaucoup,
41:00mesdames et messieurs.
41:05Tu te balades,
41:06tu danses,
41:07tu joues un peu avec ton physique,
41:08ton sourire,
41:09tout ça, ça marche,
41:10c'est solide.
41:11Je n'ai rien à te reprocher,
41:12mais je n'ai pas éclaté de rire.
41:16Je n'ai rien à te reprocher,
41:17mais je n'ai pas éclaté de rire.
41:18Je n'ai rien à te reprocher,
41:19mais je n'ai pas éclaté de rire.
41:20Je n'ai rien à te reprocher,
41:21mais je n'ai rien à te reprocher.
41:22Je n'ai rien à te reprocher,
41:23mais je n'ai rien à te reprocher.
41:24Je n'ai rien à te reprocher,
41:25mais je n'ai rien à te reprocher.
41:26Je n'ai rien à te reprocher,
41:27mais je n'ai rien à te reprocher.
41:28Je n'ai rien à te reprocher,
41:29mais je n'ai rien à te reprocher.
41:30Je n'ai rien à te reprocher,
41:31mais je n'ai rien à te reprocher.
41:32Je n'ai rien à te reprocher,
41:33mais je n'ai rien à te reprocher.

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