• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 Le 13 septembre 2015, alors c'est quand même fou ce qui s'est passé,
00:04 pardon d'y revenir, mais vous rentrez de vos vacances d'été,
00:06 tout se passe bien, vous reprenez le journal,
00:08 comme si de rien n'était, et au bout de deux semaines,
00:10 on vous explique que c'est fini, que vous vous arrêtez
00:13 à la fin du mois et que c'est Anne-Claire Coudray
00:14 qui vous remplace.
00:15 C'est quand même violent.
00:18 Je crois que ça arrive à beaucoup d'entre nous.
00:20 Tout le monde a connu des arrêts brutaux et des tristesses.
00:23 Ça m'a bien sûr beaucoup manqué.
00:25 J'avais beaucoup... J'étais restée très longtemps,
00:29 donc je n'avais pas profondément de frustration,
00:31 mais c'était évidemment brutal.
00:34 Je sentais que c'était... Je ne pouvais pas lutter.
00:37 C'était une décision, je pense, totalement irrationnelle,
00:40 je pense totalement impersonnelle,
00:42 parce que c'était à une volonté personnelle,
00:45 je ne veux pas m'étendre là-dessus,
00:48 qui n'avait pas de...
00:49 D'ailleurs, il n'y a même pas eu d'arguments
00:51 qui m'ont été opposés.
00:52 Rien n'a été dit, manque d'audience, machin, rien.
00:55 C'était une volonté. Et voilà, c'est tout.
00:57 Il faut accepter cette logique-là.
00:59 Il voulait... Non, non, me remercier.
01:03 Et je savais que c'était... On ne pouvait pas se battre.
01:06 -Qui vous l'a dit ? -Le patron de l'école.
01:08 -Le Lae ? -Non, non.
01:09 -Nance Paolini. -C'était Nance Paolini, oui.

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