• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 Il me reste à vous remercier infiniment d'avoir été fidèle pendant 24 ans à ces journaux du week-end.
00:06 J'ai été très heureuse et fière de les préparer, de les présenter.
00:10 Nous avions tissé ensemble, je crois, un lien très fort et extrêmement précieux pour moi.
00:16 Et je ressens aujourd'hui une immense tristesse de devoir ne plus assumer la mission que m'avait confiée Francis Bouygues.
00:22 Je remercie la rédaction de TF1 pour son très grand professionnalisme et son humanité.
00:27 J'y épuisais un appui sans faille, sans lequel je n'aurais bien sûr rien pu faire.
00:33 Je remercie mon équipe la plus proche qui m'a portée jusqu'à ce dernier dimanche
00:38 et avec qui j'ai partagé aussi les doutes et les épreuves, aussi bien que les satisfactions et les récompenses.
00:45 [Applaudissements]
00:55 - Alors, si vous aviez pu imaginer un jour que vous seriez émue à la télé, même 10 ans après ?
01:00 - Ces 25 ans de vie, c'est quand même considérable, avec toute la puissance que ça représente,
01:09 l'engagement, les responsabilités énormes qui étaient sur nos épaules.
01:12 C'était 10 millions de gens chaque dimanche soir.
01:14 - Je sais, Claire, mais moi je vous connais un peu et jamais vous masquez toujours.
01:18 - Non, non, moi je ne vais pas masquer. Non, non.
01:21 - Ce jour-là, je pense qu'on a... Moi, je me souviens...
01:24 - Masque pas, on a tous regardé.
01:25 - Je pensais que vous alliez justement...
01:27 - Oui, mais alors j'avoue...
01:29 - Il y a une petite chevrotée à un moment.
01:32 - Oui, mais ça reste quand même très...
01:33 - Elle est restée totalement stable.
01:34 - Je ne voulais pas qu'il y ait d'émotions trop appuyées.
01:39 Ça, c'était pas possible pour moi.
01:40 - Oui, mais des fois, c'est pas contre l'âme.
01:42 - Exactement. Mais à ce moment-là, moi, je l'avais écrit, ce texte, le matin, bien sûr,
01:46 et je l'ai dit plusieurs fois pour faire que l'émotion...
01:50 - Vous ne vouliez pas montrer.
01:51 - Non, je ne voulais pas. C'était pas du tout le lieu de pleurer.
01:55 Non, non, je ne voulais pas.
01:56 - Mais quand vous revoyez ces images, vous vous dites "après ça, vous touchez".
01:59 - Mais ça me touche beaucoup parce que ça fait référence à tous les amis de la rédaction,
02:02 à ces gens qui sont toujours des amis.
02:05 Anne-Claire Coudray, c'est une amie.
02:07 - Vous n'en avez pas voulu.
02:09 - Mais jamais de la vie. Elle n'a jamais intrigué pour prendre ma place.
02:12 - Non, c'est vrai, on le vit.
02:13 - Non, pas... Non, non, non.
02:14 - Je déconne, je déconne.
02:15 - Non, mais c'est vrai.
02:16 - Non, mais Léa...
02:17 - Non, mais parce qu'il y a des gens qui vont le croire.
02:19 - Non, mais Anne-Claire Coudray, elle est super droite.
02:21 - Non, mais super droite.
02:22 C'est une amie. Elle était... Elle m'a remplacée.
02:24 Elle venait d'accoucher, elle n'avait pas du tout dans l'esprit d'aller faire le journal comme titulaire.
02:28 Elle le fait parfaitement.
02:30 Donc qu'est-ce que je vais en vouloir à quelqu'un qui m'a remplacée ?
02:33 C'est absurde, enfin, c'est...
02:34 - En tout cas, c'est un beau moment qu'on vient de vivre ce soir.
02:36 Je trouve que ça mériterait d'être dans le journal.
02:38 - Dans le journal, dans le journal, dans le journal de Claire Chazalala.
02:48 - Chazalala, chazalala, chazalala.
02:52 - Et peut-être même plus.

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