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Court métrageTranscription
00:00 (musique)
00:05 Je m'appelle Rachel Lambert, j'ai été mariée à Vincent Lambert.
00:09 Il y a eu son accident sur une route qui prenait 4 fois par jour.
00:12 (musique)
00:15 C'était un accident grave.
00:17 Donc commence l'attente.
00:19 Une longue attente qui va durer des années.
00:21 (musique)
00:23 On a été au bout.
00:25 Au bout de tout ce que la médecine pouvait proposer.
00:27 Vincent c'est un garçon résistant.
00:29 C'est un garçon résistant.
00:31 C'est quelqu'un qui n'a aucune relation avec l'extérieur.
00:34 Il n'y a pas de conversation dans son cerveau.
00:36 Je suis le premier médecin qui parle de la fin de vie.
00:40 Je suis sa maman, je l'ai portée, je l'ai fait grandir.
00:43 Et maintenant on veut supprimer mon fils.
00:45 Qui voudrait vivre en état végétatif ?
00:48 Ce que nous n'acceptions pas, c'est l'euthanasie.
00:52 Ça supprime personne que la famille Paul en ait là, à ce moment là.
00:55 Elle a accepté de le laisser partir.
00:58 Non, de le faire mourir, c'est différent.
01:01 (musique)
01:03 On est dans un combat pour les vies, et donc tout est permis.
01:07 Y compris le pire.
01:09 Vincent doit vivre ! Vincent vivra !
01:13 Ce n'était pas le président de l'arbitre qui devait être l'arbitre de cette situation, c'était la loi.
01:17 Le cas de Vincent Lambert est devenu emblématique de la question de la fin de vie.
01:21 Cet homme est en état de conscience minimale depuis 5 ans.
01:24 Thomas depuis 6 ans.
01:25 En état végétatif depuis 7 ans.
01:27 On a voulu nous mettre face à face, comme ça, il n'y avait rien à gagner.
01:31 Ils sont en train de le tuer sans rien nous avoir dit !
01:33 C'est des monstres !
01:35 Ça peut arriver à vous, à moi, ce soir, demain.
01:39 Nous sommes tous des Vincent Lambert.
01:41 (musique)
01:43 (bruit d'explosion)
01:45 [Générique]
01:47 [Générique]