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Des heureux élus pour le BEPF

Début avril, la FFF a annoncé les onze candidats retenus pour passer le Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF), un prérequis indispensable pour travailler sur les bancs professionnels en France. Parmi les sélectionnés figurent des noms connus tels qu'Emersé Faé, coach de la Côte d’Ivoire, Jacques Abardonado, brièvement en charge de l’OM suite au départ de Marcelino en septembre, ou encore l’ancien international français Alou Diarra.

Un accès différencié au BEPF

Cependant, un fait notable est l'absence de Pierre Sage parmi les candidats retenus. En effet, il a bénéficié d'une validation des acquis et de l’expérience (VAE), un parcours accéléré qui lui permettra d'obtenir son diplôme en juillet, sur une durée de deux mois. Cette décision suscite diverses réactions dans le milieu du football français.

Des conséquences inattendues

Si cette nouvelle mesure de la FFF suscite la satisfaction chez certains, elle soulève des interrogations quant à son impact sur les autres entraîneurs. En effet, des techniciens expérimentés auraient pu céder leur place à des entraîneurs moins chevronnés pour le concours d’entrée du BEPF. Des profils comme Emerse Faé, Jacques Abardonado ou Amandine Miquel se retrouvent ainsi dans une position délicate, devant passer par la voie traditionnelle pour obtenir le précieux sésame. Cette situation pourrait entraîner une saturation préjudiciable à d'autres techniciens plus jeunes, à l'instar de Jaroslav Plasil, Brahim Hemdani ou Frédéric Biancalani, potentiellement privés d'opportunités professionnelles à venir.

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