L'Espagne reste sur le qui-vive en attendant de savoir si Pedro Sánchez restera à la tête du gouvernement ou s'il décidera de se retirer suite aux accusations contre sa femme. Le Premier ministre, à l'approche de la campagne électorale, exprime sa préoccupation par la polarisation politique.
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00:00Le choc en Espagne, après l'annonce de la démission éventuelle de Pedro Sanchez,
00:07son épouse, Begonia Gomez, fait l'objet d'une enquête pour trafic d'influence
00:11présumée, à la suite d'accusations portées par l'extrême droite.
00:14Le dirigeant socialiste, qui donnera sa réponse définitive d'ici quelques jours sur sa
00:19démission, accuse la droite et l'extrême droite d'orchestrer une campagne d'harcèlement
00:23et de diffuser de fausses informations sur sa femme, l'opposition n'est pas convaincue
00:27par ses arguments, elle lui demande de s'expliquer.
00:30Dans les rues de la capitale espagnole, les avis sont partagés.
00:47Mais au-delà de ses motivations personnelles, Pedro Sanchez a introduit un nouvel enjeu
01:14qui pourrait marquer la longue campagne électorale à venir.
01:17Face au débat sur l'amnistie et la corruption, il propose d'inviter les Espagnols à faire
01:21chier de la polarisation et des tensions politiques qui secouent le pays.
01:44Les Espagnols devraient être fixés lundi prochain sur la démission ou non du chef
02:01du gouvernement, mais également sur le sort de leur pays qui pourrait une nouvelle fois
02:05plonger dans l'incertitude politique.