• il y a 7 mois
Venise a lancé jeudi matin son billet d'entrée à 5 euros pour les touristes à la journée, un dispositif destiné à endiguer le surtourisme mais qui suscite les protestations de nombre de résidents refusant de voir leur ville devenir un "musée". Le maire du Mont-Saint-Michel, Jacques Bono, réagit à cette mesure qui aurait pu l'inspirer pour sa commune qui attire 3 millions de visiteurs par an

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Transcription
00:00 Alors nous ne sommes pas victimes de surtourisme, nous avons des pics effectivement de fréquentation très très élevée et principalement entre 11h et 16h.
00:08 Donc on se doit d'informer nos visiteurs et ça a plusieurs actions qui sont en place.
00:14 L'information de la citation et bien sûr s'il y a trop de monde, de la régulation.
00:19 Mais comme j'entendais dans le reportage à l'instant, de payer pour visiter un monument, nous sommes d'accord,
00:25 mais payer pour visiter une commune, ce n'est pas entendable et surtout en France.
00:29 Donc vous n'allez pas le faire au Mont-Saint-Michel, ce ne sera jamais payant ?
00:33 Ah non, je ne paye pas pour aller visiter Paris, je ne paye pas pour aller visiter Carcassonne, pourquoi je paierais pour visiter la commune du Mont-Saint-Michel ?
00:42 Nous ne sommes pas sur un monument, nous sommes sur une commune, ce qui est la particularité et ce qui fait que la libre circulation permet de venir.
00:49 En revanche, il est de notre responsabilité que les touristes et les visiteurs viennent dans de bonnes conditions et on doit les informer
00:56 et nous avons mis en place des mesures incitatives en disant que si vous venez le matin avant 10h, vous paierez le parking environ 30% moins cher.
01:06 Si vous venez le soir après 18h, ce sera gratuit.
01:09 Et bien sûr…
01:11 Et instaurer une jauge, vous y avez pensé ou pas ?
01:15 Instaurer une jauge ? Pas du tout, pas du tout.
01:18 Nous avons des indicateurs de fréquentation, ce qui permet de fluidifier le circuit à l'intérieur du Mont.
01:24 Mais je ne vois pas, lorsque je me promène dans d'autres villes, dire à l'entrée de Carcassonne
01:29 « Ah ben non, nous avons trop de monde, monsieur, vous restez dehors ».
01:32 À l'entrée des Champs-Elysées, « Ah ben non, le 14 juillet, il y a trop de monde, vous n'y allez plus ».
01:36 Ou au moment de Noël sur les grands boulevards, c'est pareil. Nous sommes là, il y a la libre circulation.

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