Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent autour du match de foot pour les pièces jaunes où joue Emmanuel Macron.
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00:00 On va prendre maintenant la direction de plaisir dans les Yvelines pour une actualité un peu plus légère,
00:04 un match de foot du variété club de France avec notre ami Jacques Vendroux
00:08 et le président Macron qui a chaussé les crampons pour la bonne cause
00:13 puisqu'il s'agit de récolter des fonds pour l'opération pièce jaune présidée par son épouse, Brigitte Macron.
00:17 On voit en ce moment même, et je le dis pour nos auditeurs, le président avec son maillot, son short blanc,
00:24 des grandes chaussettes grises qui dribblent.
00:26 Je vais demander aux garçons de m'aider un tout petit peu sur le commentaire sportif et footballistique.
00:31 Je crois qu'il y avait un partout à la mi-temps parce qu'il est 2.
00:35 Il me semble que j'avais eu un deuxième but avant de me faire publicité.
00:38 Il a un maillot avec marqué Quick.
00:42 C'est le sponsor.
00:45 Merci, jusqu'ici tout va bien.
00:46 Et donc on voit le président sur le terrain. C'est une bonne chose, Eric Revelle ?
00:51 Moi je trouve ça plutôt sympathique.
00:53 On n'oublie pas pour autant les problèmes qu'à ce pays, ils sont multiples.
00:57 Après je me pose toujours la question,
00:59 parce que là il doit y avoir des services de sécurité autour du terrain à plaisir en les émis,
01:03 je me pose toujours la question de, est-ce qu'on donne des consignes ou est-ce que ça va de soi ?
01:07 De ne pas le tacler, de ne pas lui casser les jambes.
01:09 De ne pas le tacler, de faire attention à ses chevilles.
01:12 En même temps je regardais, je ne suis pas un spécialiste, il faudra demander à Jacques,
01:15 mais je regardais, ah bah là il est, non ce n'est pas lui qui est tombé.
01:18 Mais là il est à différents endroits du terrain,
01:20 donc je ne sais pas s'il connaît bien la place qu'il doit occuper,
01:24 parce que je le vois, un coup il est à la gauche.
01:26 Vous voulez dire que c'est comme au gouvernement, il est un peu partout ?
01:27 Il est en même temps à gauche, à droite, au centre et derrière.
01:30 Il n'y a que dans les buts où Jacques Vendroux est…
01:32 Jacques Vendroux, je suis sûre qu'il sera chez Pascal Praud tout à l'heure à 20h.
01:35 Donc Geoffroy, vous qui êtes un grand amateur de foot…
01:38 Écoutez, qu'est-ce que je peux vous dire sur ce match ?
01:40 C'est un peu déséquilibré.
01:41 Si vous n'avez rien à dire, ne dites rien.
01:42 Non, non, mais attendez, je vais vous faire le commentaire.
01:43 On est sur la station de Eugène Saccomano, la station mythique.
01:46 Alors je vais faire Eugène Saccomano.
01:47 Non, mais le match est un peu déséquilibré, parce qu'il y a beaucoup d'anciens champions.
01:49 - Il joue là, du pied ! - Bravo, l'on va le faire le match !
01:52 - Travaillez Saccomano ! - Incroyable !
01:54 Moi j'ai écouté ça quand j'étais petit, c'était mythique.
01:57 L'équipe est très déséquilibrée, parce qu'il y a beaucoup de champions du monde
01:59 qui jouent avec le président de la République.
02:00 Dédé Déchamps, Laurent Blanc, Marcel Nessaï, Christian Carmeux.
02:03 Exactement, et j'ai cru voir Eden Hazard, qui est un ancien champion,
02:05 mais qui était encore en activité il y a quelques années,
02:08 donc il doit avoir une grande forme.
02:09 Donc je pense qu'ils sont en train de mener au score,
02:12 et j'avais vu en effet un deuxième but.
02:13 Et après, disons la vérité...
02:15 Ah joli ! Oh c'est Jacques là !
02:17 Racontez pour nos auditeurs ce qu'il se passe là, Eric !
02:19 On vient de voir un shoot de loin, pardon Geoffroy,
02:22 et j'ai cru voir le...
02:23 Mais je ne sais pas si Jacques arrive à se propulser au-dessus de la barre.
02:26 Jacques Vendroux, alors qu'on l'explique à nos auditeurs, il est dans les cages.
02:28 Voilà, il est dans les cages, il est le numéro 20.
02:30 Jean-Sébastien Ferjou, Tatiana, peut-être quelque chose à me dire ?
02:34 Parce que notre président est fan de foot, fan de l'OM.
02:37 Qu'on était plus habitués quand même à le voir en tant que boxeur,
02:41 en boxant, souvenez-vous cette magnifique photo noir et blanc qui avait fait jaser.
02:44 - C'est pas la première fois que je vois aussi pas des meubles. - Boxant, plus que sur un terrain de foot.
02:47 Et à la fois, c'est de bonne augure,
02:49 parce que je rappelle à nos auditeurs et à ses spectateurs
02:50 que demain il prononcera un grand discours sur l'Europe à la Sorbonne,
02:54 et qu'on a un mois et demi des européennes,
02:55 donc il est temps de mouiller le maillot et de jouer collectif,
02:57 parce que son camp est quand même un peu en difficulté face aux OM.
03:00 Quand même, là, sur le terrain, ils sont à 4-1 pour l'équipe du président.
03:04 - Donc ils sont en train de faire rappeler... - Il est dans la bonne équipe.
03:07 Il est quand même bien épaulé par beaucoup d'anciens champions du monde.
03:10 Oui, je pense qu'il avance bien.
03:11 Jean-Sébastien Ferjou, sur ce match de foot avec le président,
03:14 pour les pièces jaunes, on le rappelle.
03:16 Oui, justement, c'est ça qui compte, c'est la cause humanitaire défendue.
03:20 Et Mme Macron aime le foot, on le sait,
03:22 c'est pas la première fois qu'il participe à un match amateur.
03:24 - C'est passionnant, on l'a déjà dit, Jean-Sébastien. - Oui, mais...
03:27 Qu'est-ce que vous voulez en dire d'autre que ça ?
03:30 On va pas en tirer des conclusions politiques particulières.
03:32 Après, il aime aussi s'afficher dans des poses plus ou moins avantageuses,
03:36 et il le fait depuis qu'il est président.
03:39 Mais enfin, là, c'est pour une cause humanitaire.
03:40 Donc, à la limite, je préfère quand il le fait pour une cause humanitaire
03:43 que quand il le fait sur Instagram,
03:45 dans le genre de photos auxquelles faisait référence Tatiana Renard-Barzac.
03:48 On voit bien un espèce de souci assez narcissique de sa personne qui se dégage.
03:51 Mais un président a le droit de jouer au foot et de faire du sport.
03:53 - Bien sûr, heureusement qu'un président a le droit. - On ne l'interdit pas.
03:56 Nicolas Sarkozy, fan de foot.
03:58 - On peut faire de la culture, un terrain... - Mais Instagram...
04:01 Publier des photos de soi-même sur Instagram n'est pas un sport, Laurence.
04:04 - Non, non. - Tatiana, tout le monde ne vous interrompt plus. Allez-y.
04:06 Non, non, je disais, on a quand même eu plein de présidents fans de foot.
04:09 J'ai un Nicolas Sarkozy fan de foot, François Hollande aussi.
04:11 On les a vus sur des stades, sur des terrains de foot.
04:14 On a vu François Hollande il y a encore quelques années mouiller justement le maillot.
04:17 Donc, voilà, c'est pas antinomique.
04:19 Et puis surtout, on est quand même une nation très foot.
04:21 On a quand même des clubs magnifiques.
04:24 Donc, voilà, c'est bien.
04:25 Et pour prolonger ce que disait Jean-Sébastien,
04:28 c'est vrai qu'il y avait un côté un peu narcissique dans ces photos, en effet, noir et blanc de boxeur.
04:33 Et peut-être que là, il joue plus collectif.
04:34 C'est peut-être plus...
04:36 Voilà, c'est un message politique plus intéressant, je pense,
04:39 quand on l'accuse beaucoup de verticalité dans sa façon de diriger son gouvernement.
04:43 Il y a peut-être un message politique qui est surtout un message footballistique.
04:45 Pour l'instant, l'équipe du président mène 4 à 2.
04:47 Donc, si on en croit les informations, tu crois le jeune ?
04:49 4 à 2, ben j'ai juste vu une réduction du score, en effet.
04:51 Mais il y a une chose, un petit commentaire qui est à la limite du football, de la psychologie et de la politique.
04:54 Ça ne va pas être évident pour Emmanuel Macron, qui aime bien être le meilleur d'entre eux,
04:59 le premier en tout, 13 instants d'avantage, etc.,
05:02 de se retrouver sur un terrain où, pour le dire poliment,
05:04 ce n'est pas le meilleur joueur de son équipe.
05:05 C'est pas, mais comme ça, c'est stimulant.
05:07 Non, ce n'est pas Deschamps qui a beaucoup plus que son âge,
05:10 se débrouille encore très bien.
05:11 Allez, voilà pour ce match du Variety Club de France.
05:14 Jacques Mondrou, je pense, fera le débrief de ce match chez Pascale Prost tout à l'heure à 20h.
05:19 Petite pause, on se retrouve dans un instant dans Punchline, CNN Europe 1.
05:23 On parlera de la sécurité, de la jeunesse des personnes qui sont mises en cause en ce moment dans les affaires.
05:30 Plusieurs tentatives d'attentats déjouées, comme le disait Sandra Bichion il y a quelques instants,
05:33 avec des mineurs de moins de 16 ans.
05:34 Thibaud de Montbrial est notre invité.