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00:00 Ça va les pépites ?
00:01 Bon début de semaine à tout le monde.
00:03 Aujourd'hui on aurait pu parler de Gabriel Attal.
00:05 Gabriel Attal a inauguré aujourd'hui le premier internat éducatif.
00:10 C'est une expérimentation qui a lieu au lycée du Parc impérial à Nice.
00:14 Le Premier ministre était en déplacement là-bas, accompagné de Éric Dupond-Moretti,
00:18 notre cher garde des Sceaux, de Sarah El Haïry,
00:21 ministre déléguée à la jeunesse, et de Sabrina Agresti Roubache,
00:25 secrétaire d'État chargée de la politique de la ville.
00:28 Cet internat, c'est un internat éducatif pour jeunes en décrochage scolaire.
00:32 20 adolescents y restent pendant les vacances.
00:34 Je vais pas refaire le pitch sur l'éducation, je l'ai fait la semaine dernière dans une vidéo.
00:37 Et quand tu te déplaces voir la jeunesse avec le ministre de la Justice,
00:41 faut peut-être y voir un message quand même.
00:43 Éducation à la Gabi.
00:44 Oui, serre les ceintures.
00:45 On est toujours pas sur la racine du problème.
00:47 Allez, sans transition, ce soir on va revenir sur une histoire qui a eu ce week-end.
00:51 Sommes le samedi 20 avril en fin de conseil municipal à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.
00:55 Petite séance du jour à la mairie, centrée sur le report du vote du budget municipal.
01:00 Et alors la réunion, elle a pris une toute autre tournure.
01:02 Philippe Gaudin, le maire d'hiver droite de Villeneuve-Saint-Georges et un élu écologiste en sont venus au clash.
01:08 Sauf que vous allez voir, il y a des niveaux de réaction dans les clashes.
01:11 L'élu écologiste a accusé le maire de Villeneuve-Saint-Georges d'avoir fait alliance à l'extrême droite
01:14 pour remporter l'élection municipale de 2020.
01:17 Et à ce moment précis, M. le maire a adressé un salut nazi à la salle avec le cri "qui va bien".
01:22 Beaucoup de répartis.
01:23 Et c'est vous qui faites des grands discours après sur les comportements des gamins.
01:26 On voit l'exemple que vous leur donnez aussi.
01:28 Et pas du tout touchy et raciste en plus.
01:30 C'est pas la petite voix que t'as laissé parler dans ta tête, c'est la bêtise là.
01:33 À quel moment tu te dis que c'est une réaction normale ce genre de truc ?
01:36 Alors c'est vraiment que t'avais envie de le faire depuis très longtemps, il fallait qu'il sorte celui-là.
01:40 Quelques minutes plus tard, le maire a présenté ses excuses aux élus.
01:43 "Je crois que j'ai mal réagi, je m'en excuse à 200%".
01:46 "Ne crois pas Philippe, sois en sûr".
01:48 "On ne peut pas qualifier le conseil d'extrémiste, mon initiative était malheureuse".
01:52 "La séance est suspendue".
01:53 À quel moment tu te dis "demain ça passe".
01:55 "Ah non, ça passe pas".
01:56 "Un tel geste qui a fait l'objet de nombreux témoignages adressés aux représentants de l'État est tout à fait inacceptable".
02:01 "Ce qu'a dit la préfecture qui a saisi le procureur de la République".
02:04 C'était un peu la suite logique de trucs.
02:06 Ce qu'on retiendra surtout, c'est aujourd'hui l'excuse du maire.
02:08 Non parce qu'il s'est excusé une première fois, mais il a rajouté une deuxième couche d'excuses.
02:12 En fait ça y est, j'ai compris, c'est juste c'est nous le problème.
02:14 Parce qu'en fait on n'a pas d'humour.
02:15 "Pour moi c'était plus une boutade qu'autre chose".
02:17 Bien sûr Philippe, très bonne boutade.
02:20 "Je ne préfère pas imaginer tes costumes pendant Mardi Gras".
02:23 Ça fait deux fois cette semaine que je fais l'accent allemand, il y a un problème.
02:26 Faut que je fasse gaffe, je vais finir en sandales avec des chaussettes hautes.
02:29 "Je conçois tout à fait que le geste soit malheureux".
02:31 "Pour moi il faut relativiser cette affaire".
02:33 "Ce n'est pas du tout un geste d'appartenance".
02:34 On va rien relativiser du tout Philippe.
02:37 C'est un geste raciste, fait dans un contexte politique et qui donne un très bon exemple.
02:42 Non non, t'as fait une grosse boulette là.
02:44 A mon avis, celle-là ne va pas passer.
02:45 Allez, à demain les pépites.