"Dans le vestiaire... de Sudinfo": Ciuro, Delire, Proto et Sauvage se lâchent (4/10)

  • il y a 5 mois
"Dans le vestiaire... de Sudinfo": Ciuro, Delire, Proto et Sauvage se lâchent (4/10)

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00:00 *Musique*
00:10 Salut tout le monde, ravi de vous retrouver pour Dans le Vestiaire, 4ème émission.
00:14 Déjà vous le savez, vous vous êtes habitués désormais Dans le Vestiaire qui déménage chez nos collègues de Sudinfo.
00:18 Et merci d'ailleurs de nous suivre, vous êtes de plus en plus nombreux chaque semaine sur sudinfo.be.
00:25 Ravi aussi d'accueillir tous les auditeurs de Bel Air TL comme c'est le cas tous les lundis à partir de 19h.
00:30 L'équipe, vous la connaissez que des titulaires dans ce 11 de base avec Kevin Sauvage.
00:35 Salut Kevin.
00:36 Salut Vincenzo.
00:37 Silvio Proto est là aussi, salut Silvio.
00:38 Salut Vincenzo.
00:39 Et Marc est avec nous, salut Marc Delirio.
00:41 Bonjour Vincenzo.
00:42 Messieurs, avant de passer en revue vos hommes du week-end, il faut quand même faire un petit point sur le classement
00:47 puisque voilà, personne n'a de boule de cristal, qui sera champion de Belgique cette année ?
00:51 Personne n'est capable de répondre à cette question-là, des play-offs insoutenables, imprévisibles.
00:56 Anderlecht, 38 points, toujours en tête.
00:58 Le club de Bruges revient à la deuxième place avec 36 unités.
01:01 L'Union est troisième avec 35 points.
01:03 Et Genk est là en embuscade, 34 points.
01:06 Quatre équipes en quatre points, quoique, petite précision, elle est importante Kevin.
01:11 Oui, on n'oublie pas la règle qui prévaut en cas d'égalité évidemment pour ces équipes-là.
01:16 Vous savez évidemment que l'équipe qui a bénéficié de l'arrondi est fatalement désavantagée en cas d'égalité.
01:23 Donc l'Union sera fatalement champion si il y a une égalité.
01:27 Mais entre Bruges et Anderlecht maintenant, puisque c'est entre eux deux que ça se joue à l'instant T,
01:32 Bruges doit absolument passer devant Anderlecht puisque c'est le classement de la phase classique qui prévaut à ce niveau-là
01:39 puisque les deux équipes ont bénéficié de l'arrondi.
01:42 Je crois que c'est clair dans la tête de tout le monde.
01:44 C'est important, c'est important de le rappeler que la position du classement de la phase classique qui prévaut aussi
02:00 parce qu'à un certain moment tu dois être avantagé par rapport à ce que tu as fait dans la phase classique
02:05 même si on sait que l'Union a été désavantagée.
02:08 Mais je vois beaucoup de personnes se plaindre sur les réseaux, je suis désolé les gars, mais bon ça les règles vous le savez avant.
02:13 On n'a pas été désavantagés l'Union, désavantagés de quoi ?
02:15 Non mais tu es désavantagé dans le sens où tu vois tes points divisés par deux, donc là c'est un désavantage.
02:20 Mais tout le monde le sait avant le...
02:22 C'est un maroillais, c'est chaque année.
02:24 Mais non, eux c'est de la mauvaise foi, les gens qui disent ça c'est de la mauvaise foi.
02:27 Tout à fait, tout à fait de la mauvaise foi parce que les règles tu les sais avant que ça débute.
02:31 Perte de temps.
02:32 Allez, on est parti pour vos hommes du week-end.
02:37 Marc, on commence avec toi et on va parler de ce qui se passe dans le bas de tableau au niveau des play-downs avec le sporting de Charles Roy qui a emporté victoire capitale.
02:46 Moi mon homme du week-end c'est Yannick Ferreira, j'avais déjà dit les semaines dernières qu'il y avait quand même eu pas mal de railleries.
02:51 Je pensais que c'était Dan Eymans.
02:53 Ouais mais Dan Eymans aussi, il s'aurait pu l'être.
02:55 Parce qu'ils font tous les deux partie d'un concept du choc psychologique dans lequel je ne crois absolument pas.
03:00 Mais là je dois bien reconnaître que et à Charles Roy et à Molenbeek le choc psychologique il est lui.
03:04 Il y a une remobilisation de tous les joueurs.
03:07 Dan Eymans en est l'incarnation parce que est-ce qu'il fallait lui parler en flamand pour qu'il joue mieux, j'en sais rien moi.
03:11 Mais en attendant à Charles Roy on y était hier, ça bourrait dedans à tous les coups.
03:16 Et Molenbeek, on a suivi la rencontre aussi à Courtry, un match de dingue où ça aurait pu tourner dans tous les sens.
03:22 Et on sent quand même la patte de Yannick ou même sous pression Molenbeek essaye encore de jouer avec ses qualités.
03:27 Donc à savoir le jeu au sol avec un jeu basé sur la technicité avec les joueurs dont il dispose.
03:33 Et ça je ne suis pas sûr que d'autres entraîneurs qu'a Yannick l'auraient fait.
03:36 Il a quand même comme dirait Lapoussin mis ses couilles sur la table pour pouvoir mettre...
03:40 Non mais ce n'est pas moi qui l'ai dit c'est Lapoussin.
03:42 Quoique des couilles de Poussin...
03:44 Et donc voilà, moi c'est mon homme du week-end.
03:46 Et bravo à lui pour avoir changé de carrière aussi parce qu'on l'a stigmatisé en se disant "mais qu'est-ce qui lui arrive, pourquoi il bouge le fourni ?"
03:53 Sangui au Müber à Courtry c'est fini pour le RWDM qui fait un très très gros match aussi.
03:58 C'est quand même la succursale de Lyon, Lyon c'est un football qu'on connaît, il y a un adhène aussi du football lyonnais.
04:03 Et là avec les joueurs qu'il a, Molenbeek, bonne chance à celui qui va aller les jouer dans le test match.
04:08 Sauf s'il termine premier de ses play-downs ce qui n'est pas impossible.
04:12 C'était ma question parce que Charles Roy qui a gagné a désormais 36 points, le RWDM 30 points, ça semble quand même assez clair.
04:20 Non mais Charles Roy va les gagner à peine.
04:22 Charles Roy n'a besoin que d'une victoire et Charles Roy sera sauvé.
04:25 Si c'est 6-0 à la mi-temps hier, il n'y a rien à redire.
04:28 Vraiment, c'était Genk en der-lecht et Charles Roy-Eupens, c'était le même match quoi.
04:32 Avec la même trouille pour Genk et pour Charles Roy de se dire "purée on en a mis qu'un, on va peut-être en prendre un".
04:36 Bah non, heureusement, là quelque part la logique était respectée.
04:38 Mais si Charles Roy a battu Eupens, alors non, ils n'ont rien à faire en division.
04:41 Eupens c'est un sparring partner plus coach-ose.
04:43 Franchement ils sont totalement démobilisés, vous avez vu l'interview après du coach, ils ne savaient plus quoi dire.
04:48 Donc je pense que là c'est plié.
04:49 Et même Boris Lambert à un moment donné, on parle du langage gestuel, mais dans les propos il dit "ouais bah pfff, y'a plus rien".
04:55 C'est du caractère, c'est ce qu'il faut.
04:57 Y'en a pas, y'en a pas.
05:00 Sylvie qui a encore été bonne hier, qui parlait d'Emmans à un certain moment, Emmans le renouveau.
05:06 Il fait le pénalty, si le pénalty il rentre, c'est lui qui est fautif.
05:10 Tu vois comme quoi une saison ça peut vite tourner dans un sens ou dans un autre.
05:15 Mais c'est vrai qu'hier il a été super bon, il a eu un Slonina en face, gardien de but hyper bon.
05:21 Vraiment le gardien de peine, heureusement qu'il était là, parce que sinon c'est casquette.
05:26 Voilà, moi je te dis c'est le monde norme du week-end, parce que je te dis le choc psychologique, moi j'y crois pas toujours.
05:30 Mais là en l'occurrence, il est fort, il est fort.
05:33 Et avec Yannick et avec Demille.
05:34 Tu sens qu'il y a quelque chose de changé à Charles Roy.
05:36 C'est triste pour Félicien, mais Charles Roy joue mieux.
05:39 Charles Roy joue différemment et Charles Roy est plus efficace.
05:42 La patte de Demille ce serait quoi là ?
05:45 Certainement la cohésion d'équipe.
05:47 Là on le voit que c'est une équipe qui est aussi au milieu de terrain.
05:50 Je trouve qu'en première mi-temps il y a eu énormément de changements de position entre les trois milieux.
05:55 Et chaque fois un homme libre.
05:56 Et ils osaient jouer même de l'arrière, quand tu sais qu'à Charles Roy le terrain il est pas top.
06:01 Ils osaient prendre des risques calculés.
06:03 Et comme l'a très bien dit Marc, c'est une équipe qui est libérée.
06:06 Après, est-ce que c'est de la faute de Félicien ? Je ne pense pas.
06:10 Mais c'est vrai que Demille, il y a ce choc psychologique qui arrive un peu plus tard que prévu.
06:16 Parce que moi je l'attendais le premier match et le premier match il n'a pas eu lieu.
06:20 On parlait de Hubert, mais lui il est iméritra aussi sur le banc.
06:24 C'est fort également.
06:26 C'était le meilleur joueur du sporting depuis des années, Marco.
06:29 Là ta camarade Zorgane hier, c'est le deux poumons de Charles Roy.
06:32 Ça joue bien.
06:33 Et puis derrière tu as des mecs qui bagueurent, il ne faut pas lui demander de la relance.
06:36 Mais en revanche il met des tampons à tout le monde dès qu'il peut.
06:38 Là il ne va pas hésiter.
06:39 Et dans ce contexte-là, c'est ce qu'il faut à Charles Roy.
06:42 Donc on est d'accord messieurs, Charles Roy va se sauver.
06:45 Il va prendre ses trois points cette semaine.
06:47 Parce qu'on le rappelle, ça joue en milieu de semaine.
06:51 Vendredi Eupen.
06:53 Il y a les Champions Play-offs qui auront lieu mardi, mercredi, jeudi.
06:57 Pour la relégation ça se passera dès vendredi.
07:00 On est tous d'accord, Charles Roy va aller chercher cette victoire-là ?
07:02 Oui, c'est plié.
07:03 Pour moi le classement ne bougera plus.
07:05 Donc Charles Roy restera en D1.
07:08 Et heureusement pour cette Pro League, parce qu'on a besoin de Club Boislon encore un vivant.
07:13 On est bien d'accord.
07:14 Et il y a un gros chantier.
07:16 Là c'est quand même un solide avertissement qu'ils ont eu, les Caroleaux et la direction Caroleau.
07:20 Tu parles de l'été, le Mercato, etc.
07:22 Tous les secteurs de jeu.
07:23 Attends, ils perdent leur gardien qui leur sauve la saison.
07:26 Ils n'ont toujours pas de buteur.
07:28 Ils ont plein d'attaquants mais ils n'ont aucun buteur.
07:30 Et qui va rester dans l'entre-jeu ?
07:32 Moi je ne sais pas.
07:34 Il y a quand même un énorme chantier.
07:36 Le poste du gardien de but me fait le plus peur.
07:39 Parce que trouver un gardien qui va performer directement, c'est compliqué.
07:42 Tu sais très bien Marc, si tu veux une bonne équipe, il te faut un top gardien et un top attaquant.
07:46 Là ils ont un top gardien et ils n'ont pas de top attaquant.
07:49 Donc ils sont à leur place pour l'instant.
07:51 Allez, on enchaîne si vous le voulez bien avec toi, Silvio, ton héros du week-end.
07:56 Et forcément tu vas nous sortir un gardien.
07:58 Oui, forcément.
08:00 La semaine passée ce n'était pas un gardien.
08:02 Mais bon, on voit que tu suis les émissions.
08:05 Oh le bon petit tac de Silvio, j'aime bien.
08:09 Il a déjà cité tous les gardiens.
08:11 Mais c'est bien Silvio, ne te laisse pas peur.
08:14 Merci Marc.
08:16 Mon héros c'est Jacques Hearse, le gardien de Bruges.
08:20 Jacques Hearse s'il te plaît.
08:21 Jacques Hearse, oui ça.
08:23 C'est un peu d'où on vient en Belgique.
08:25 On le prononce comme on peut.
08:28 Jacques Hearse, voilà.
08:30 Pour moi, qui remplace Mignolet parfaitement.
08:34 Ce n'est jamais facile de remplacer un soulier d'or, un gardien qui a tenu la baraque pendant quelques années à Bruges.
08:40 Cette année-ci, il était un peu moins bien.
08:42 Un gardien qui n'est pas grand.
08:45 On sait qu'on demande des gardiens de 1,90, 1,92.
08:48 Il fait juste 1,87.
08:50 Mais il sort sur le ballon aéré.
08:51 On l'a vu hier qu'il ose y aller.
08:53 Il sauve son équipe dans des moments importants.
08:56 Pour moi, c'est l'homme du week-end.
08:59 C'est surtout remplacer Mignolet.
09:01 C'est quand même bizarre que toutes les équipes qui remplacent des icônes,
09:05 Hénène, Genk, Mignolet avec le club de Bruges,
09:09 et finalement les équipes où on ne remplace rien, en l'occurrence l'Union,
09:13 ça ne fonctionne pas.
09:14 C'est un peu le paradoxe de ces playoffs.
09:16 Il s'affirme en plus, Jacques Hearse, avec la phase avec Amoura.
09:19 Il ne se laisse pas faire.
09:21 Il montre qu'il est le patron au final.
09:24 Attention quand même à ces sorties aériennes.
09:26 Il est passé une fois à côté par excès peut-être,
09:29 pas de confiance, mais d'adrénaline.
09:32 Il sortait d'une grosse intervention juste avant.
09:35 Mais je le trouve quand même très sobre, très calme.
09:38 Effectivement, succédé à Mignolet qui évidemment était en tribune.
09:41 Il doit se dire que c'est chouette pour le club d'avoir une relève.
09:46 Il y a Jacques Hearse, il y a Lamens aussi du côté de l'interprète.
09:49 On a encore des bons gardiens.
09:50 On a toujours eu de très bons gardiens, n'est-ce pas Silvio ?
09:53 Mais voilà, là ici, on a une belle relève aussi qui arrive.
09:56 C'est bien pour le futur de notre football belge.
10:00 Il y a curse déterminant dans le succès du club de Bruges à l'Union Saint-Gilles.
10:03 C'était hier soir, victoire 1-2 des Bruges.
10:07 Je me tourne vers toi Kevin, puisque ton héros du week-end à toi, c'est Nicky Ayon.
10:12 Demi-finaliste de Coupe d'Europe, retour dans la course au titre.
10:16 On a beaucoup peut-être raillé aussi Nicky Ayon avant,
10:21 dans ses précédentes aventures aussi,
10:24 où on disait clairement que ce n'était pas le meilleur tacticien ou technicien non plus.
10:30 Là, en tant que maneur d'homme, on a d'abord loué ses qualités de maneur d'homme au début,
10:34 parce que c'est ce qu'il fallait à cette équipe de Bruges,
10:36 qui malheureusement a eu la peau de Rony Deyla, on en a parlé ici.
10:40 Il a mis les choses en place, on a parlé du retour de l'ADN du club de Bruges,
10:44 mais là maintenant, je trouve qu'au niveau du jeu, il y a de plus en plus une identité aussi.
10:48 Hyper un joueur hyper important, qui était bien dans son match,
10:51 même s'il doit être potentiellement exclu avant en fait les scènes.
10:54 Il reste dans son schéma, on le voit bien à l'image, 4-3-2,
10:57 mais on l'a bien vu aussi au niveau du terrain,
11:00 où il restait très très dans son schéma, sans avoir peur, sans bouger.
11:06 On se serait dit "tiens, il va faire sortir quelqu'un", mais non, pas du tout.
11:09 Il met le but, donc je trouve qu'il y a de plus en plus d'une identité qui s'affirme du côté de Bruges.
11:15 - Je suis d'accord avec toi, parce que moi le premier, quand il est arrivé,
11:18 je me dis "ça y est Bruges, j'en ai rien à foutre des play-offs,
11:21 ils mettent Hayen pour évacuer les affaires courantes".
11:24 Purée, je me suis bien trompé encore une fois,
11:27 parce que là, au-delà de l'aspect tactique, peu importe,
11:29 ce que sont les joueurs sur le terrain, c'est lui qui détermine qui va jouer.
11:33 Et là, dans ses choix, il met aussi des mecs sur le banc de temps en temps,
11:37 que ce soit au PAOK ou hier à l'Union, en fonction des circonstances,
11:40 comme tu dis, il garde une ligne de conduite, et là, chapeau, donc là, mea culpa.
11:44 - En plus, hier, ils ont joué Agnès Onyedika,
11:47 qui pour moi était le meilleur homme de Bruges dans ses play-offs.
11:51 Moi, je me suis trompé aussi, j'étais le premier à dire
11:54 que je ne comprenais pas pourquoi Bruges n'avait pas investi dans un entraîneur.
11:58 Pour l'instant, ils ont raison, s'ils peuvent aller au bout,
12:01 le truc qu'on peut peut-être regretter, c'est que Warlison a été chercher tous les ballons
12:05 le premier match, sinon Anderlecht et Bruges sont à égalité aujourd'hui.
12:08 Et ça, ça aurait été encore un peu plus beau pour le spectacle.
12:11 - Maintenant, comment ça se passe, le mode de sélection à Bruges,
12:14 parce qu'on sait quand même l'omnipotence de Bardwag,
12:17 et son tacle chez Onyedika, ce n'était pas très classe, sans parenthèse,
12:20 ils en étaient trop forts pour lui, il n'a pas pu gérer le talent qui était le nôtre.
12:24 Voilà, maintenant, comment ça se passe à Bruges,
12:26 est-ce que c'est vraiment Aion qui a le dernier mot ?
12:28 J'en sais rien, moi, mais en attendant, il faut bien reconnaître que Bruges...
12:31 - Ils ont rencontré Van Nistelrooy récemment,
12:33 donc il aime bien aussi tout ce qui est bling-bling,
12:36 les noms, les anciennes gloires, voilà.
12:39 Est-ce que Niki Aion va rester en place ?
12:42 Impossible de répondre à la question aujourd'hui,
12:44 et je ne suis pas sûr que ce soit le choix numéro un de Bardwag.
12:48 - Chaque fois que tu poses la question, que ce soit Amadou ou Avrag,
12:51 ils mettent en touche, ils disent "dans la saison on verra après".
12:54 - Imaginons, ils raflent le titre, ils vont en finale de conférence League,
12:56 vous faites quoi ? Vous allez véritablement lui dire
12:58 "écoute, t'es gentil, merci pour tout ce que tu as fait, mais tu restes sur le côté,
13:01 ça va être compliqué, hein". - Ce serait étonnant, mais on est en Belgique.
13:04 - Oui, c'est pas faux. - Quelle semaine, n'empêche, pour le club de Bruges !
13:06 - En plus, on disait avant, ils ont des suspendus que ce soit en Coupe d'Europe
13:10 ou en championnat, aïe aïe aïe, la semaine va être compliquée.
13:13 Je veux dire, ils ont roulé sur le paoc, littéralement,
13:16 et là ici, ils ont joué tactiquement à la perfection,
13:19 au niveau de l'envie, efficacité redoutable.
13:23 Petit à petit, ça devient, avec Genk aussi, l'équipe de ces playoffs,
13:27 mais ils ont eu une semaine exceptionnelle, et j'ai adoré l'interview de Denis Sodeuil
13:31 après le match, qui dit "c'est une super semaine, mais je préfère une super saison".
13:35 - On lui a demandé de choisir, il n'avait pas vraiment envie de choisir.
13:39 Je fais une petite parenthèse européenne, quand même, messieurs,
13:42 demi-finale de Conférence League, alors on avait rigolé,
13:45 de cette troisième Coupe d'Europe, pour les petits pays,
13:47 bon, on est un petit pays, donc ça nous permet d'être quand même en demi-finale
13:50 de ce type de Coupe d'Europe. La Fiorentina, Silvio,
13:54 je pense que Bruges a les armes pour l'éliminer,
13:57 donc on peut peut-être rêver d'une finale européenne, quand même.
14:00 - Oui, ils peuvent rêver, pour revenir par rapport au match d'hier,
14:04 c'est plus facile de reprendre un match quand tu t'es qualifié.
14:07 S'ils avaient perdu en Grèce, ça aurait été plus compliqué,
14:11 là ils surfent un petit peu sur la vague, faudra voir,
14:14 j'espère pour eux qu'ils vont aller en finale,
14:16 parce que c'est vrai, pour un club belge, ce serait historique,
14:19 mais voir comment ils vont peut-être gérer aussi une déception dans ces playoffs.
14:24 - Et sinon, non, pas de déception. - Non, mais c'est ça.
14:27 - Ils jouent gank, le soir, le lendemain, le prochain,
14:30 donc là, ils passent gank, franchement.
14:32 - Et pour moi, Bruges, aujourd'hui, est mieux armé physiquement que gank,
14:36 on a vu que gank contre Underdark, le rythme qu'ils ont mis les 25 premières minutes,
14:40 c'était pour moi une des plus belles équipes que j'ai vues ces dernières années dans les playoffs.
14:45 Mais les 25 premières minutes étaient vraiment exceptionnelles.
14:48 Après, le niveau, même fin de première mi-temps, a un peu diminué,
14:53 mais Bruges, je pense, sur une partie, ils savent tenir un rythme beaucoup plus longtemps que gank,
14:59 donc pour moi, Bruges a quelque chose en plus que gank.
15:01 - Parce qu'on n'est même pas à la moitié des playoffs,
15:03 donc t'as 4 équipes, 4 points, il reste 6 matchs, enfin, c'est fou.
15:08 - On peut remarquer aussi que l'influence de la Coupe d'Europe a été bénéfique pour Bruges,
15:12 et à l'inverse, à l'Union, on est en train de se dire,
15:14 ils sont en train de payer tous les efforts qu'ils ont fournis durant cette...
15:17 - Mais tu vois, tu peux dire tout et son contraire et ça passe à chaque fois.
15:20 - Ah oui, mais ça c'est vrai. - Ah mais ça marche cette fois-ci.
15:22 - Parce qu'ils se sont quand même essoufflés bien comme il faut, l'Union,
15:24 et moi, je persiste à croire que cette saison à rallonge, en Coupe d'Europe aussi,
15:30 ça les desserre parce qu'ils ont un noyau beaucoup plus restreint que celui du Club de Bruges.
15:34 Celui du Club de Bruges, aujourd'hui, peut se permettre d'avoir 2 équipes,
15:37 je vais pas dire totalement différentes, mais je reste persuadé, aujourd'hui,
15:40 que si l'Union a du mal aujourd'hui, ils payent les efforts du passé,
15:44 parce que dès que ça ne fonctionne pas...
15:45 - Mais Kevin, qu'est-ce que tu fais alors ? Bruges a joué le plus de matchs en toute l'Europe.
15:48 Ils sont quasiment à 60 matchs à ce moment-ci, 54 ou 55, c'est énorme.
15:52 Donc tu vois, ce que tu dis sur l'Union,
15:54 parce que l'Union, quand tu dis qu'elle a pas un noyau aussi élevé que celui du Club de Bruges,
15:58 à quelques joueurs près, mais ils ont quand même un fameux noyau.
16:01 - Oui, mais en termes quantitatifs aussi.
16:04 - On peut pas oublier qu'on a eu la Coupe d'Afrique aussi.
16:08 Et ça, Amoura, Lazare...
16:11 - Moi c'est surtout Lazare, je sais pas ce qu'ils vont parler là maintenant.
16:14 Pour moi, l'Union, si Lazare ne joue pas à l'Union, je le comprends pas.
16:18 - On revient à l'Union dans quelques instants,
16:20 juste pour terminer avec Bruges et le calendrier démentiel qui les attend polémique en Flandre,
16:24 le fait que le président ait demandé à la Ligue d'éventuellement décaler ses matchs de play-off.
16:29 On sait que le calendrier est archi rempli et qu'il n'y a pas vraiment de latitude.
16:33 On sait que ça se fait ailleurs, on essaie de le faire ailleurs.
16:36 On sait que ça a déjà été fait chez nous aussi par le passé.
16:40 - On doit le faire. Point à la ligne.
16:42 - C'est l'image de ton championnat que tu mets en Europe.
16:46 Donc on doit le faire.
16:48 Bruges ne doit pas être pénalisé parce qu'ils sont bons.
16:51 - Je suis désolé. Dans tous les autres championnats, on le fait. Pourquoi nous, on ne le ferait pas ?
16:54 Ok, bon, on doit trouver une date.
16:56 Il faut reculer d'un jour à la fin du championnat ou quoi que ce soit.
17:01 - Je suis d'accord avec toi.
17:02 Il faut que les autres clubs...
17:03 Mais c'est parce qu'on pense toujours à soi.
17:05 Il faudrait une solidarité nationale quelque part, avant qu'elle soit communautaire aussi.
17:12 Il faudrait que tout le monde soit solidaire derrière Bruges.
17:15 Ou plutôt avec Bruges.
17:16 Et accepte de jouer un...
17:18 Mais ça se fera pas.
17:19 Jamais.
17:20 Jamais.
17:21 Les écarts sont tellement restreints qu'on va pas leur donner la possibilité.
17:24 - Et puis c'est difficile de, par magie, trouver des dates, tout décaler.
17:28 - Ça semble compliqué.
17:30 - Quand ils font le calendrier à la Pro League, ils se disent pas
17:32 "Tiens, on aura potentiellement une équipe en finale de Coupe d'Europe.
17:35 On va peut-être se garder une fenêtre de tir."
17:37 Non, mais clairement qu'on doit absolument les aider aussi.
17:40 Ça met ton produit Playoff en vitrine aussi.
17:44 Se dire "Ben voilà, c'est grâce à cette compétition-là qu'on arrive potentiellement
17:47 à avoir des équipes qui vont très loin en Coupe d'Europe."
17:50 Donc que dit Albles ?
17:52 Un petit peu de, comme le dit Marc, de solidarité entre clubs.
17:55 Parce que bon, je crois que André Lecht...
17:57 Imaginons, je ne dis pas qu'André Lecht est contre,
17:59 mais si André Lecht avait été en Playoff 1 la saison dernière
18:02 avec le parcours qu'ils ont fourni,
18:04 ils auraient été contents aussi potentiellement qu'on repousse leur match.
18:07 Donc il n'y a pas question.
18:09 - Quand on dit qu'il n'y a pas de place, c'est faux.
18:11 Il n'y a pas de 53ème semaine, ça c'est vrai.
18:13 Mais en attendant, il y a de la place en semaine.
18:15 Mais ça, évidemment, ça demande des efforts.
18:18 - Des efforts de tout le monde.
18:20 L'organisation, comme tu le dis très bien, les policiers, tout ça, c'est pas facile.
18:24 - C'est pas si simple que ça, mais c'est pas impossible.
18:27 Et c'est quand même pas tous les ans qu'on a la club en demi-finale de Coupe d'Europe.
18:30 - C'est pour ça qu'on a déjà dû décaler la rencontre de Bruges,
18:33 qui était censée se jouer le jeudi 9 mai en Conference League,
18:37 au mercredi, puisque le jeudi 19 mai, je vous rappelle qu'il y a la finale de la Coupe de Belgique,
18:41 on ne s'est pas organisé deux matchs en même temps, à quelques heures de distance,
18:47 et à quelques kilomètres de distance, surtout parce que c'était un jour férié.
18:51 Donc voilà, on ne va pas revenir sur tous les problèmes qu'on connaît en Belgique,
18:54 mais en tout cas, il y a déjà eu ce décalage-là.
18:56 Messieurs, on parle de l'Union, et notamment de son gardien, Anthony Morris.
19:00 Silvio, on est dans le prototype.
19:04 Alors, que s'est-il passé hier avec Anthony Morris sur cette phase ?
19:09 Le but gag qui aura fait le tour de la planète foot,
19:12 des buts comme on n'en voit jamais, ou quasiment jamais, avec Hugo Vettelessen.
19:18 Alors, en tant qu'ancien gardien, est-ce que tu soutiens, tu comprends Anthony Morris
19:23 dans ses propos, dans ses explications ?
19:25 - Je comprends Anthony parce qu'il a été gêné dans son dégagement,
19:29 mais moi je ne le trouve pas dans la presse.
19:31 Aujourd'hui, on dit que c'est une bourde de Morris.
19:34 Désolé, pour moi, ce n'est pas une bourde.
19:36 Je vous ai écouté hier en différé, parce que j'étais en direct avec Marc à Charleroi,
19:41 mais vous dites qu'au moment où il voit que Vettelessen l'empêche,
19:45 qu'il sait en fait changer son dégagement.
19:47 Je suis désolé, non. Ça va trop vite.
19:49 Une fois que tu as lâché le ballon, le gardien ne peut pas la reprendre en main.
19:53 Donc il doit dégager. Il ne sait pas bouger sa hanche.
19:56 Je pense plus que c'est un geste de génie de Vettelessen,
19:59 et beaucoup de malchance pour Morris,
20:02 parce qu'on voit que Vettelessen se retourne à un certain moment,
20:04 il la touche vraiment à la perfection sans le vouloir.
20:08 Mais ce que Vettelessen a fait, c'est qu'il a voulu empêcher Morris
20:11 de dégager rapidement et d'aller chercher son extérieur.
20:13 Non, attends, il faut jouer sur les mots.
20:15 Il ne l'empêche pas de dégager, puisqu'il dégage.
20:18 Oui, il le gêne.
20:20 Oui, il ne le gêne pas non plus, je suis désolé.
20:22 Si tu prends la loi, écoute, regarde bien.
20:25 Un coup franc en direct est accordé lorsqu'un joueur empêche le gardien de but de lâcher le ballon.
20:29 Il ne l'empêche pas.
20:31 Ou, joue, ou essaye de jouer le ballon alors que le gardien est en train de la lâcher.
20:35 Il n'essaye pas de jouer le ballon, il se met juste devant pour empêcher de dégager.
20:39 Mais il n'y a rien à voir avec le ballon.
20:41 Donc pour moi, ce but, il n'y a même rien à dire, il est parfaitement bonheur.
20:43 En fait, je te comprends dans ton explication,
20:45 parce qu'en fait Vettelessen est à 2 mètres,
20:47 il ne sait pas qu'il est dans le rectangle et qu'on voit qu'il est juste à côté.
20:50 Mais bon, le ballon, c'est la première fois qu'on le voit.
20:53 Il ne le gêne pas.
20:54 Quand tu as un gardien qui veut dégager et que tu viens devant,
20:56 tu vois, il y a la gêne. Mais là, il n'y a pas de gêne.
20:58 Maurice, quand il dégage, il est persuadé qu'il va aller trouver son partenaire.
21:02 "Ah ben c'est trop tard mon gars, tu l'as eu dans l'os."
21:04 Et l'autre, il a un bol de coquille aussi,
21:06 il se met vraiment pile dans l'angle qui fait que le ballon va dedans
21:08 avec assez de puissance pour qu'on ne puisse pas le récupérer.
21:10 C'est terrible.
21:12 Là où je peux comprendre Maurice, et là il a raison,
21:14 c'est que des phases similaires, il y en a déjà eu,
21:16 pléthore.
21:17 A chaque fois, ou presque à chaque fois, on a sifflé.
21:20 Maintenant, quand tu prends le règlement, effectivement, il n'y a pas faute.
21:23 C'est juste, tout est juste.
21:25 C'est pas de bol pôlant.
21:26 C'est angulier souvent quand l'attaquant va vers le gardien.
21:30 Là, il recule.
21:31 Là, tu vois bien qu'il recule, il tourne le dos.
21:33 Il recule, il tourne le dos, et il voit que Maurice va relancer, donc...
21:36 Il fait vraiment un geste avec sa jambe.
21:38 En se disant "pfff".
21:39 Oui, il fait un geste pour contrer le ballon.
21:41 Il peut, il peut faire ce qu'il veut, s'il a envie de faire.
21:44 Hop, hop, youpla, boum, il fait ce qu'il veut.
21:46 Et puis là, boum, il l'a eu.
21:48 On va voir d'autres phases similaires,
21:50 on verra si ça va être arbitré de la même façon.
21:53 Après, je peux comprendre sa frustration,
21:55 mais bon, dans le jeu, l'union, on ne peut s'en vouloir qu'à soi-même.
21:58 Mais sur cette phase-ci, parce que moi, ce que j'adore,
22:01 c'est la tête des autres brugeois.
22:03 Ils sont comme ça en train de dire...
22:05 Parce qu'on ne sait pas, tu vois, c'est tellement rap,
22:08 et puis, à un moment donné, boum, c'est goal.
22:10 Surtout que c'est Machida qui revient au trop, au trop, vraiment.
22:14 En fait, il part en retour doucement.
22:16 Il va finir avec les filets dans les dents.
22:19 C'est une image symptomatique des playoffs de l'union.
22:23 Cette balle qui roule tout doucement dans le but,
22:26 et tout s'effondre, et on se regarde un peu en se disant "mais quoi, Quid ?"
22:30 C'est pas de bol, et c'est beaucoup de bol de l'autre côté,
22:33 mais ça ne se résume pas à ça, à ce match-là.
22:35 Tu l'as dit, Silvio, il y a Nilsson, il a eu une énorme occasion, je crois, à 0-0.
22:38 Oui, après trois minutes.
22:39 Mais sur cette phase-là, ça symbolise vraiment le côté irrationnel des playoffs de l'union.
22:44 C'est quasiment du jamais vu, de l'impensable.
22:46 Et Maurice, imagine, c'est le capitaine.
22:48 C'est le mec qui, depuis trois ans, tient la baraque derrière.
22:51 On n'arrête pas de dire qu'il est exceptionnel.
22:53 Et là, depuis le début des playoffs, il nous fait une couille à chaque match.
22:56 Pour moi, ce n'est pas une couille, ce qu'il a fait.
22:58 Qu'est-ce qu'il peut faire d'autre que ça ?
23:00 Non, ce n'est pas une couille, c'est vrai.
23:02 Mais en même temps, il est dedans.
23:04 Il voit pas Valdresen, il voit que Puertas, qui fait son appel,
23:08 c'est certainement répété à l'entraînement aussi, des phases comme ça.
23:12 Je pense qu'il le voit, mais qu'il se dit, même s'il la touche,
23:16 il va avoir faute.
23:18 À un certain moment, moi je le savais aussi, je dégageais toujours rapidement,
23:22 je savais que le joueur qui allait venir me gêner, il allait prendre jaune.
23:24 Donc qu'est-ce que je faisais ? Je fonçais dessus, je frappais,
23:26 et souvent il y avait jaune.
23:28 Parce que voilà, c'est les règles, c'est comme ça.
23:30 Mais là, quand tu vois que c'est Maurice qui a ça,
23:32 je veux dire, ça ne repose sur aucun fondement scientifique,
23:35 parce que le foot n'est pas une science exacte, on est bien d'accord là-dedans.
23:37 Mais quand tu vois l'union jouer comme ça depuis le début de la compétition,
23:39 tu te dis, purée, mais quand est-ce que ça va s'arrêter ?
23:41 On en parlait hier, Sidiou me dit, "ouah, c'est foutu, l'union c'est terminé."
23:44 "Aïe, il n'a jamais eu que trois points !"
23:46 Et il reste encore six rencontres.
23:48 Mais il faut arrêter l'hémorragie.
23:50 Comment aller gagner à l'Antwerp ?
23:52 Il n'y a que comme cela.
23:54 Deux fois.
23:55 Deux fois, non, mais l'Antwerp est une équipe qui est peut-être plus...
23:58 qui a un football un peu plus ouvert,
24:00 mais il y a aussi la Coupe de Belgique en toile de fond entre ces deux-là.
24:03 Donc là aussi c'est compliqué, ils vont jouer trois fois l'un contre l'autre en quelques semaines.
24:07 Pour moi c'est mort, Marc.
24:09 Tu prends un zéro sur douze.
24:11 J'espère, pour l'union, devoir m'excuser la dernière épisode de ce vestiaire en disant,
24:19 "je me suis trompé, mais je ne vois pas une équipe sur le terrain."
24:23 Il ne sait pas pourquoi il dit ça.
24:25 Je ne vois pas des attaquants marqués,
24:29 il leur faut combien d'occasion pour marquer ?
24:31 Et le coufran de Puertas, oui, c'est rentré,
24:34 mais c'est un truc, un petit génie.
24:36 La volée de Puertas qui rate, ça aussi...
24:38 En phase classique, ça va de bon.
24:40 Oui, mais voilà, on n'est plus en phase classique.
24:42 La phase classique, elle ne sert à moitié à rien.
24:44 C'est maintenant, c'est le money time, c'est maintenant.
24:46 Donc c'est maintenant qu'il faut prendre ses responsabilités,
24:48 quand ils voient leur choix devant, un mourra.
24:50 Pourquoi c'est foutu pour l'union ?
24:52 Parce que je ne les vois pas, en fait, c'est comme on voit.
24:54 Comment c'est difficile, en fait.
24:56 Comment c'est difficile pour eux de gagner un match,
24:58 un bête match contre le cercle de Bruges à la maison.
25:00 Moi je ne les vois pas, aller battre Anderlecht,
25:03 aller battre deux fois Lantwerp,
25:05 aller battre Bruges, aller battre Guing, je ne vois pas ça.
25:07 Je te parie un resto qui batte Lantwerp.
25:10 Je préfère que tu me paries une partie de golf, Marc.
25:13 Ok.
25:14 On va les laisser, Vincenzo, parce qu'ils sont partis.
25:16 Non, mais ils vont aller battre Lantwerp, tu vas voir.
25:18 Blagapa, regardez toute l'histoire des playoffs 1 de l'union.
25:21 C'est combien de victoires l'union en playoffs 1, depuis le début ?
25:24 Bonne petite recherche pour un chiffre qu'on ignore tous.
25:27 4, voilà. 4 victoires.
25:29 Voilà, ici, 21-22, 2 victoires contre Anderlecht
25:32 et un partage, 7/18.
25:34 La saison dernière, 2 victoires face à Bruges et Guing
25:38 pour 2-0, 8/18.
25:40 Vous pouvez être aussi bon que vous voulez en phase classique,
25:43 quand vous arrivez dans le money time de la saison,
25:45 c'est là que vous devez être bon.
25:46 Et que le système de playoffs soit impitoyable,
25:48 qu'on rouspète sur la division des points, oui ou non,
25:51 les chiffres sont là.
25:53 Et je vais même plus loin, Bruges est à 3 points de la tête.
25:56 Vous savez à combien de points ils étaient avant la déduction des points ?
25:59 A 19 points.
26:01 Qu'est-ce que vous voulez qu'on dise ?
26:03 La semaine prochaine, ça va encore changer.
26:04 Mais toujours est-il que l'union, c'est un phénomène qui est récurrent,
26:08 chaque fois qu'il faut être là, ils sont plus là.
26:10 Il y a un blocage, ça c'est clair.
26:12 Il y a un blocage, voilà, il y a un traumatisme
26:14 qui s'est créé au fil des années.
26:16 C'est ce que vous disiez au fil des années, le premier épisode.
26:17 Vous savez, il y a des équipes qui sont dans un mood winner,
26:19 comme Bruges, ils sont habitués à gagner, à écraser.
26:22 L'union, on n'a pas encore ça.
26:23 Mais toi, t'as été dans Investir pendant des années.
26:25 Il n'y a rien qui tourne là.
26:27 C'est 4 matchs, 4 défaites.
26:29 On a beau discuter, on a beau remettre les choses à plat,
26:32 l'entraîneur, les joueurs, à un moment donné,
26:35 c'est juste marquer des buts et éviter d'en prendre.
26:38 Ils ont la pire défense de cette championnate.
26:41 Mais comment on fait ?
26:43 Il faut se serrer les coudes.
26:45 Déjà, les matchs qu'ils n'ont pas gagnés,
26:47 s'ils ne les avaient déjà pas perdus, c'est déjà une énorme différence.
26:50 Avec 3 points, ils sont en tête du classement.
26:53 Moi, je reste persuadé que pour gagner un championnat,
26:55 tu dois avoir une terrible défense.
26:57 C'est la défense qui te fait gagner un titre.
26:59 Regardez Bruges, ils n'encaissent pas.
27:01 OK, ils marquent facilement, mais ils n'encaissent pas.
27:03 Hier, ils ont leur défense top.
27:06 Borges, Mastida, McAllister.
27:08 Ils n'avaient plus joué tous les 3 ensemble depuis le mois de décembre.
27:12 Est-ce qu'ils ont été top dans le match ?
27:14 Bruges n'a pas été extraordinaire non plus.
27:17 Ce n'est pas un gros match.
27:19 Non, mais il y en a un qui a la chance du champion peut-être,
27:22 et l'autre, on voit que ça ne tourne pas.
27:24 Spillers, McElloh, très fort quand même.
27:27 Oui, beaucoup de solidarité, c'est clair.
27:29 Ils ont été chercher cette énergie-là.
27:31 Il y a un boost psychologique côté bruggeois, ça c'est sûr et certain.
27:34 En face, non, c'est tout à fait l'inverse.
27:36 Ce qui te fait douter aussi, quand tes défenseurs et gardiens de but,
27:38 c'est de voir tes attaquants qui galvaudent.
27:41 Ça, je peux vous le dire, parce que je l'ai vécu.
27:43 Quand on voit que ça ne rentre pas, on se dit
27:45 "Mince, nous on va en prendre une, ici ça va encore pour notre pomme."
27:48 Ils n'ont plus cette facilité, cette réussite que l'Union avait
27:52 à la phase classique de marquer les yeux fermés,
27:54 les comptes favorables, ça rentrait.
27:56 Maintenant, tu as un compte, c'est défavorable, c'est but contre toi.
27:59 Mais est-ce que Blessy ne doit pas essayer autre chose ?
28:01 Moi, je te dis, dans le doute, il faut des mecs qui ne doutent pas.
28:05 Et un mec comme Lazare, tu peux l'aimer ou ne pas l'aimer,
28:07 mais c'est un garçon qui a le football en lui,
28:10 et qui a un football ouvert et libre.
28:12 Il n'a jamais été inhibé, Lazare.
28:14 Et là, je ne comprends pas pourquoi il ne joue plus.
28:16 C'est comme Amoura.
28:18 Est-ce qu'il ne faut pas le mettre sur le banc, contre Lentwerp,
28:22 pour essayer de changer un peu la dynamique ?
28:24 Avec lui, tu ne sais jamais.
28:26 Si ça tombe contre Lentwerp, il va t'en claquer deux,
28:28 tu n'auras même pas vu venir.
28:30 Ça, c'est le côté, oui, Blesyn, qui doit trouver quelque chose.
28:34 Quand tu vois ce qu'Aïeun a fait avec ses attaquants,
28:38 parce que Jutla fait un terrible match au Pahok,
28:41 tu reviens contre l'Union, boum, tu vois.
28:44 Donc les choix qu'il fait, il doit les faire aussi.
28:46 C'est compliqué.
28:48 Peut-être essayer d'inverser les positions entre Nilsson et Amoura.
28:52 Parce qu'on voit souvent Amoura faire les appels vers le défenseur le plus rapide.
28:56 On l'a vu avec L'Oréal, qui a changé Rodrigo et Vinicius de place,
29:00 vraiment pour chercher un peu plus le point faible de l'équipe opposée.
29:04 Je pense qu'il faudrait peut-être essayer ça.
29:06 Parce qu'Amoura, il a toujours sa vitesse.
29:10 Sa vitesse, il l'aura toujours.
29:12 C'est son dernier geste qui n'est pas bon.
29:14 Par exemple, Alain Thuerpe allait jouer dans le dos de Toby.
29:17 Ça peut faire mouche.
29:19 Allez, on évoque le sporting d'Anderlecht, désormais avec le délire du jour.
29:24 La prestation catastrophique des Mauves.
29:30 On y vient, messieurs, avec cette défaite sur le terrain de Genk.
29:33 Marc Anderlecht, peut-il être champion en jouant comme ça,
29:37 et qui plus est en déplacement ?
29:38 Non.
29:39 Non, non.
29:40 Que ce soit en déplacement ou à domicile,
29:42 si c'est 3-0 à la mi-temps, il n'y a rien à redire.
29:45 Moi, j'ai vraiment été très déçu du sporting d'Anderlecht,
29:48 dans tous les secteurs du jeu, à part Schmeichel.
29:50 Franchement, c'est le seul qui, à mon avis, n'a rien à se reprocher.
29:53 Mais pour le reste, non, c'était lamentable.
29:56 C'était lamentable.
29:57 C'était le jour et la nuit par rapport à l'enthousiasme de Genk,
29:59 le football flamboyant.
30:01 Et du côté d'Anderlecht, attends,
30:02 t'as quand même des mecs qui savent jouer au foot, qui ne jouaient pas.
30:05 Donc là aussi, on parle des problèmes de l'union,
30:07 mais c'est aussi dans la tête, quelque part.
30:09 Tu penses à qui ?
30:10 Je pense à l'entrejeu, que ce soit Leonis, Troïkens ou Ritz,
30:14 il n'y avait rien qui fonctionnait.
30:16 Devant, alors je veux bien, il avait marqué un but, Dolberg,
30:18 j'ai dû m'excuser en danois,
30:20 mais là, il passe de nouveau à travers comme un fantôme.
30:23 Moi, je maintiens qu'un Vasquez et un Angoulot,
30:26 dans ce cas-là, parce qu'on parlait des choix des entraîneurs,
30:29 là, ça pourrait changer quand même un petit peu quelque chose.
30:32 Ça ne changera jamais.
30:33 Il ne changera jamais son Dolberg,
30:35 tu vois qu'il a un crédit...
30:37 Illimité.
30:38 Illimité, mais je vois...
30:40 Il n'a pas existé du tout un Dolberg pendant ce match.
30:43 En étant honnête, en voyant...
30:45 C'est parce qu'il marque qu'on doit s'excuser,
30:47 mais sinon, s'il ne marque pas ce but-là,
30:49 est-ce que tu peux dire qu'il y a une grosse différence
30:51 entre lui et Dabag d'hier ?
30:53 Pour moi, pas.
30:54 Non, non, ça c'est dur, ça.
30:56 Pour Dolberg...
30:57 Je suis désolé.
30:58 Non mais comment ?
30:59 Dans les faits, Marc, je suis tout à fait d'accord avec toi,
31:01 Schmeichel a tenu la baraque en première mi-temps,
31:04 et par contre, ce que je ne suis pas d'accord avec toi,
31:06 c'est que le Berlec peut être champion en jouant comme ça.
31:08 Parce qu'ils ont le...
31:09 Pas sur la longueur.
31:10 Ils ont le calendrier forable.
31:12 Ils ont déjà été à Bruges.
31:14 Ils vont devoir aller à Genk.
31:15 Ici, s'ils font 6 sur 6 contre le Cercle,
31:17 ils mettent une pression sur toutes les autres équipes.
31:19 Et ils sont toujours en tête.
31:21 Mais bon, si tu joues comme ça contre le Cercle,
31:23 je ne suis pas sûr que tu prendras tes six points.
31:26 Mais ils ont joué comme ça depuis le début de saison, Marc.
31:28 Mais ça ne peut pas fonctionner tout le temps.
31:30 Et qu'on ne me dise pas que c'est parce que Hazard n'est pas là,
31:33 qu'il peut priver de quelqu'un qui peut aussi mettre le pied sur le ballon.
31:36 Ben non, parce que Hazard a été blessé toute une grosse partie de la saison aussi.
31:39 Donc, non, je suis d'accord avec toi.
31:41 C'est incroyable, parce que même quand il fait rentrer Delaney,
31:43 tu te dis "Voilà, ça va porter un peu de métier",
31:45 mais il n'y en a même pas.
31:46 Il n'y en a même pas.
31:47 Tu vois ? Non, là, Riemer, il était...
31:49 Quel est l'impact de Riemer sur cette équipe ?
31:50 Franchement, je pose la question.
31:51 Je vois beaucoup de supporters d'Underlay
31:53 qui se posent vraiment de réelles questions sur lui.
31:55 Moi, je l'écoute après le match à Bruges,
31:57 où il dit "On a été mauvais".
31:59 Enfin, il descend tout le monde.
32:01 Et là, le même discours ici.
32:02 C'est inacceptable, mais c'est la même chose.
32:04 C'est copy-paste.
32:06 La première mi-temps, parce que la deuxième mi-temps,
32:08 Geng est un petit peu redescendu en intensité, puis s'est réveillé.
32:11 Mais c'est exactement le même match,
32:13 que ce soit à Bruges ou à Geng.
32:15 Il n'y a zéro envie, il n'y a pas de patron,
32:17 il n'y a pas de créativité,
32:18 et il n'y a surtout pas un coach qui se dit
32:20 "Je vais peut-être changer mon fusil d'épaule,
32:22 je vais peut-être opérer à des changements,
32:24 je vais insuffler une nouvelle dynamique".
32:25 Moi, je me demande réellement quel est l'impact de RIMOR,
32:28 tactiquement, sur cette équipe.
32:29 Je suis d'accord avec toi que tactiquement,
32:31 on ne voit pas l'impact de RIMOR.
32:33 On voit l'impact de RIMOR pour faire une équipe.
32:35 Je pense qu'Underdrake est une équipe,
32:36 c'est serrer les coudes dans les moments difficiles,
32:38 et attendre qu'une individualité, devant, fasse un miracle,
32:41 comme ça s'est passé à Geng,
32:43 comme ça s'est passé à Bruges, Marc.
32:45 Souviens-toi, quand je t'avais dit la semaine passée
32:46 qu'ils n'avaient pas existé à Bruges dans la phase classique,
32:49 tu m'as dit "Oui, parce qu'ils ont gagné".
32:50 Mais non, parce que Bruges a laissé filer le match.
32:53 Et c'est une équipe qui arrive à profiter vraiment des erreurs de l'adversaire.
32:57 Parce que, pour le même prix, à Geng, quand ils font 1-1,
33:00 là, tu as le bout qui s'inverse.
33:02 Avec Philippe, Albert, on est quand même plus proche d'une en deux.
33:05 On ne sait jamais, mais il n'est pas tort.
33:07 Donc, tu vois...
33:08 Surtout avec cet Underlake-là,
33:09 vu ce qu'ils ont fait dans certaines fins de match aussi,
33:11 avec la patte de lapin de RIMOR, à combien de reprises...
33:16 Parce que tu as des individualités qui, à un moment donné...
33:18 En fait, Underlake, ce sont des individualités qui font la différence,
33:21 mais ce n'est pas d'équipe.
33:22 Ce n'est pas une équipe Underlake.
33:24 Je suis désolé, une équipe, c'est Charles Roy.
33:26 Charles Roy qui retrouve un esprit collectif
33:28 et qui se bat pour un but.
33:30 À Underlake, quand tu te fais balayer,
33:32 comme ils l'ont été contre le Racing Gang,
33:34 ce n'est pas normal.
33:35 Tu peux te balayer pendant 5-10 minutes,
33:36 mais pas pendant moins de mi-temps.
33:38 Ils n'ont pas touché une balle.
33:39 Il n'y avait pas de tir cadré.
33:41 Tu t'appelles Underlake, tu veux être champion.
33:43 Tu as marqué des gauches.
33:44 - Le terrain était vraiment dépassé.
33:46 Ça m'a frappé, c'est Ritz.
33:48 Il a quand même un peu d'expérience,
33:49 mais tous les ballons qu'il avait,
33:50 il était sous pression.
33:51 Il balançait en tribune.
33:53 Il perdait quasiment tous les ballons.
33:55 - Tous. Dreyer, c'est parce qu'il sauve son match.
33:57 - Mais Dreyer, c'est comme ça...
33:58 - Magnifique.
33:59 Voilà, tu vois, c'est Dreyer.
34:00 En fait, Underlake, c'est Dreyer.
34:02 Tu ne le vois pas, puis bouffe, tu le vois.
34:03 Parfois, c'est trop tard.
34:04 Parfois, c'est pas assez.
34:05 - Lui, c'est parce qu'il marque qu'on se souvient
34:06 qu'il joue pendant cette Champions Playoff.
34:08 On parle d'Edolberg, lui, il est fantomatique.
34:10 Et alors aussi, il y a des gestes de frustration
34:12 qu'on n'avait pas l'habitude de voir.
34:14 Vertonghen, je ne sais pas ce qu'il lui prend.
34:16 - Pas l'habitude avec Vertonghen.
34:18 - Non, non, non, je veux dire là, pourquoi faire ça ?
34:20 - Pas l'habitude, quand t'es en Underlake.
34:21 Tu vas me dire, Van Binnen, c'était ça aussi,
34:24 Rutjes, il y a souvent eu des...
34:26 - T'as toujours un petit...
34:29 C'est peut-être fort de dire "salopard",
34:31 mais Watzil n'était pas un enfant de cœur.
34:33 Donc, quand il fallait y aller...
34:35 Il faut quelqu'un comme ça dans ton équipe.
34:37 - Parce que tu peux y aller, mais pas comme ça.
34:39 - Le geste qu'il fait là, c'est pas bien.
34:41 - Je trouve que c'est puant.
34:43 Et en plus, son air, quoi.
34:45 Enfin, c'est Loady. C'est un poêlo contre un poids mouche.
34:47 - Une belle réaction de Loady.
34:49 - Mais moi, ce que je ne comprends pas,
34:51 c'est l'arbitre qui ne donne même pas un jaune.
34:53 Parce que pour moi, ça, c'est un coup volontaire.
34:55 - C'est un thème d'immunité du plus grand nombre
34:58 de sélections en équipe nationale.
35:00 C'est tout, c'est aussi simple que ça.
35:01 - J'y crois quand même fortement.
35:02 C'est jaune, à tous les coups.
35:03 - Il peut passer sur le réseau rouge.
35:05 - Non, non, non.
35:07 - Attends, c'est pas violent.
35:09 Le coup de tête qu'Azalge reçoit, c'est violent ?
35:12 - C'est un coup de tête, mon chéri.
35:14 - C'est un coup.
35:16 Un coup de tête, un coup de pied.
35:18 C'est un coup volontaire.
35:20 - C'est gratuit.
35:22 - C'est un coup, pour moi, il peut...
35:23 Tu tombes sur un arbitre un petit peu zélé,
35:25 il va te donner rouge.
35:26 - Le coup de tête ou le coup de pied sont interprétés
35:28 de manière différente.
35:29 - À l'époque, Serge Goumier-Nils,
35:30 il te donne deux rouges.
35:31 - Il peut pas être dans six matchs de suspension.
35:33 - Mais bon, Serge Goumier-Nils aussi.
35:35 - Ce qui est gênant, c'est qu'il n'y a même pas
35:37 de remontrance de l'arbitre.
35:39 Il n'y a rien.
35:41 C'est Wörthungeln, ça passe.
35:42 C'est un autre joueur, c'est pas la même.
35:44 - C'est fin demi-temps, mais c'est puant.
35:46 C'est franchement un des gestes les plus puants
35:47 que j'ai vus ces dernières années.
35:48 Surtout de la part de Wörthungeln.
35:50 - Il est dépassé, sur ce match-là.
35:51 On voit sa frustration, il est dépassé.
35:53 Le but, il se fait reculérer,
35:55 il le met vraiment dans sa poche.
35:56 Avec juste un coup de bras, il l'envoie à 2,50 m
35:59 et il s'ouvre tout le but.
36:01 - En parlant de l'arbitrage,
36:03 il y a vraiment matière à discuter sur le pénalty ou pas ?
36:06 - Mais non.
36:07 - Au moins non.
36:08 - Non, on aurait pu discuter il y a cinq ans,
36:10 mais aujourd'hui c'est comme ça.
36:11 C'est triste, mais c'est comme ça.
36:13 C'est comme il y a des règles qu'il faut respecter.
36:15 Si on établit des règles, et tout le monde est d'accord
36:17 que ça fait partie d'un règlement,
36:19 tu joues avec, tu dois les suivre.
36:21 Punct ! C'est comme la division des points.
36:22 Punct ! C'est une perte de temps.
36:24 Il se retourne, c'est vrai qu'il ne veut pas le toucher,
36:26 mais il augmente sa surface corporelle.
36:28 - Parce qu'il ne la touche pas en fait, la balle.
36:30 Première idée, moi j'avais dit non, il n'y a jamais pénalty là.
36:32 Je pensais qu'il l'avait touchée avec son bras gauche,
36:34 qui est contre son corps, mais c'est avec le droit en fait.
36:36 Le bras droit qu'il touche, on le voit bien,
36:38 parce qu'après sur l'image, on voit son bras droit
36:40 qui passe quasiment derrière avec l'impact de la balle.
36:42 Pour moi, pénalty, rien à dire.
36:44 - Je comprends ce que Riemer veut dire,
36:46 mais c'est obsolète, c'est dépassé.
36:48 Ça n'existe plus.
36:49 La vie de Riemer, il n'existe plus.
36:51 Donc il ne vaut rien.
36:52 - Il y a eu une phase similaire avec Gherkens à Gans,
36:54 où on avait sifflé pénalty aussi.
36:56 On est tous d'accord, il y a pénalty.
36:58 Moi je m'interroge juste un petit peu sur une autre phase,
37:00 Angoulot, qui est tiré un petit peu,
37:02 je ne sais plus par quel...
37:04 - C'est lui qui tire aussi.
37:05 - Il tire aussi, c'est vrai.
37:06 Mais ici, il n'y a pas lieu à discuter.
37:08 Et quand tu es aussi mauvais que ce qu'Anderlecht l'a été,
37:12 la ramène pas sur l'arbitrage, parce que là c'est clair et net.
37:14 - Ah mais justement, si !
37:16 - C'est parce que t'as été mauvais qu'il doit la ramener sur l'arbitrage.
37:18 - Tu dois trouver une exécution ridicule.
37:20 - Tu débranches le problème.
37:22 - Il n'y a aucun des soucis, il ne veut pas parler de ses choix, de ses joueurs.
37:25 - Il fait ça parce qu'il a un bon capitaine,
37:27 il va parler de moi et pas des autres.
37:28 Là je veux bien comprendre pourquoi il fait ça.
37:30 - C'est la méthode Mourinho, quand son équipe est mauvaise,
37:32 d'attirer l'attention sur lui pour retirer la pression sur ses joueurs.
37:37 - En attendant, messieurs, Anderlecht joue deux fois le cercle de Bruges.
37:40 Je ne vais pas dire qu'ils vont faire un 6/6,
37:43 mais s'ils veulent être champions, ça passera par un 6/6.
37:46 Sachant que Genk joue Bruges, et qu'il y a des points qui vont se perdre,
37:49 que l'union face à Lentwerp, là aussi il va se passer des choses.
37:53 Est-ce que là, sur cette semaine-ci, on vient d'enterriner les résultats de la quatrième journée,
37:57 il y a deux journées qui arrivent coup sur coup,
37:59 est-ce qu'Anderlecht n'a pas les cartes en main pour décider de la suite du cercle ?
38:03 - Surtout qu'il joue le cercle de Bruges qui n'a qu'une option tactique.
38:06 Le cercle, il joue de la même manière,
38:08 quel que soit l'adversaire, quel que soit les joueurs qui composent l'équipe.
38:12 Si tu ne parviens pas, en étant Anderlecht, à contrecarrer les plans d'une équipe qui joue toujours de la même manière,
38:18 alors là, l'impact de Riemer te rend encore une meilleure réponse à ta question.
38:22 - Justement, moi je me souviens d'un match, c'était cercle de Bruges standard,
38:26 alors ce n'était pas une propagande pour le football,
38:29 loin de là, c'était même le pire match que j'ai vu cette saison-ci,
38:32 mais tous les joueurs du cercle l'ont dit après,
38:35 on a rarement été aussi ennuyés par une équipe que par le standard ce jour-là.
38:38 Qu'est-ce que Leko il a fait ?
38:40 Il a occulté le pressing et le contre-pressing en balançant tout le temps devant.
38:44 Alors c'était très moche à voir, mais jusqu'à la 87ème, je pense qu'il mène 0-1.
38:49 Je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire pour Anderlecht, encore moins à domicile,
38:53 mais il y a des moyens peu académiques de contrer cette équipe du cercle,
38:58 qui s'essouffle un tout petit peu, mais qui est capable, quoi qu'il arrive,
39:02 sur une rencontre avec son pressing et son contre-pressing, d'ennuyer tout le monde.
39:06 Il y a quand même des clés tactiques pour essayer de les ennuyer,
39:09 et on va voir justement si Riemer a la capacité de les trouver.
39:13 Moi, ce n'est pas l'ancien capitaine d'Anderlecht qui va parler là,
39:16 mais je vois un 6 sur 6 parce qu'Anderlecht arrive à gérer les plus petites équipes.
39:20 On l'a vu au match aller, même si Denki n'était pas là,
39:23 ils n'ont pas eu de difficiles contre le cercle.
39:25 Il ne faut pas oublier que Dahland ne joue pas, il est suspendu.
39:28 Dans la défense du cercle, c'est une pièce maîtresse de cette équipe.
39:34 S'il veut les champions, il doit prendre 6 sur 6.
39:37 Si tu ne prends pas 6 sur 6 contre le cercle, tu ne mérites pas d'être champion.
39:41 - Qui sera champion, Silvio ? - Ah, bonne chance !
39:44 - Ah non, mais mouillez-vous ! - It's unpredictable !
39:47 - Bon, en tout cas, merci Silvio, merci Kevin, merci Marc.
39:51 Il est déjà à l'heure de se quitter.
39:53 Merci de nous suivre sur sudinfo.bo, sur RTL Play.
39:56 Merci de nous écouter aussi sur BEL RTL.
39:58 On revient déjà vendredi pour débriefer la cinquième journée des playoffs,
40:02 et on sera là forcément lundi pour déjà faire le point,
40:07 après 6 journées sur des champions playoffs complètement dingues.
40:11 A bientôt, ciao ciao !
40:12 [Musique]

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