• l’année dernière
Transcription
00:00 Edi Pujallon, bonjour, vous êtes ancien président du mouvement chasse, pêche, nature et tradition,
00:06 vous êtes aussi ancien conseiller régional.
00:08 Si je vous ai demandé d'intervenir ici, c'est parce que vous faites partie de ceux qui dénonçaient
00:15 le danger sanitaire et environnemental considérable que représente l'installation des parcs éoliens.
00:21 Avant de vous entendre, Edi, je veux juste rappeler que j'avais été, je crois,
00:25 le premier journaliste en France à réaliser trois enquêtes vidéos sur le scandale de l'éolien,
00:29 dont une première enquête intitulée "Énergie éolienne, la grande escroquerie", c'était il y a déjà 10 ans.
00:36 Cette enquête qui a été, je dois le préciser, censurée quelques mois après sa diffusion,
00:42 avait été vue plus de 2 millions de fois et traduite en 5 langues.
00:45 Voilà pour la petite parenthèse.
00:47 Il y a eu le scandale de la miante, il y a eu le scandale des études payées par l'industrie du tabac,
00:52 il y aura-t-il demain le scandale dans l'industrie des éoliennes et précisément pourquoi, si la réponse est positive ?
00:59 Alors oui, je voulais te remercier Armel, parce que effectivement, ta première publication correspond,
01:05 il y a 10 ans, à le début des problèmes des éleveurs à nausées, de Didier Potiron et son épouse,
01:11 mais aussi de Céline Bouvet, ce sont deux éleveurs qui sont côte à côte et qui ont subi les mêmes méfaits
01:17 de l'arrivée d'un parc éolien pour lequel ils n'étaient pas opposés,
01:21 et même il y avait une éolienne sur la propriété de Didier Potiron,
01:24 puisque tout le monde mettait ça sous l'égide d'une énergie propre,
01:29 et évidemment les éleveurs se disaient que ce serait une plus-value pour eux avec un peu de royalties à la clé.
01:35 Ils n'avaient jamais été informés des problèmes environnementaux et sanitaires qu'ils allaient subir.
01:41 Malheureusement, aujourd'hui, c'est après plus de 10 ans de galères,
01:44 ils ont perdu leur exploitation, leur santé, leurs animaux, leur idéal de vie,
01:48 et puis ils ont perdu leurs finances.
01:50 Ils ont perdu leurs finances parce que dans ce pays, pour faire valoir ses droits,
01:54 ça devient de plus en plus compliqué, les tribunaux coûtent très cher,
01:59 les avocats, tout ce qu'il faut mettre en route, ça devient exorbitant,
02:04 ne savant juste pour faire valoir ses préjudices, il a fallu qu'ils financent eux-mêmes
02:09 les analyses de leur exploitation, les analyses des aliments du bétail,
02:14 parce que l'État, les services de l'État et bien d'autres faisaient en sorte de dire
02:20 que c'était en réalité les éleveurs qui étaient mauvais éleveurs,
02:22 comme ça se fait un peu partout, on fait tout pour rincer ces gens-là, ces braves gens.
02:26 C'est un scandale d'État, et comme tu as pu le dire,
02:30 moi je fais une parallèle avec l'industrie du tabac aux États-Unis,
02:35 où on se rappelle, moi le terme m'a profondément marqué,
02:40 l'agnéotologie, le culte du non-savoir, c'est-à-dire que les industriels finançaient
02:44 des chercheurs véreux qui produisaient des dossiers scientifiques à charge en disant
02:49 "mais la cigarette c'est excellent pour les poumons",
02:51 et donc les seuls chercheurs qui avaient sorti un dossier à charge en disant
02:56 que c'était dramatique et que les cancers allaient pleuvoir,
02:59 se sont retrouvés essolés et donc la presse a relayé ces scientifiques
03:04 qui produisaient des analyses contraires.
03:06 Et de là, on a fait la même chose avec l'amiante,
03:09 donc moi je suis assez bien placé pour ça, parce que j'ai travaillé dans l'industrie chimique,
03:13 j'ai été confronté à l'amiante, j'ai été confronté au sang contaminé,
03:16 et donc si vous voulez, je sais très bien comment fonctionnent les rouages
03:19 de l'État et les ministères et les industriels prêts à s'arranger de la mort
03:24 des gens et des animaux pour faire un peu de bénéfice.
03:27 Donc aujourd'hui, ces gens, non seulement ont perdu des animaux dans des conditions déplorables,
03:32 et je pense qu'avec l'avancée de certains textes de loi,
03:35 il faudrait traîner devant les tribunaux les préfets, les industriels,
03:39 pour maltraitance animale et mise en danger de l'environnement.
03:42 Traîner les préfets devant les tribunaux, vous pensez que c'est sérieux, Eddy ?
03:48 Bien sûr, parce que je suis un homme révolté.
03:52 J'ai écrit à tous les ministres, j'ai écrit à tous les préfets de l'Eure Atlantique
03:57 et de la région des Pays de la Loire, en leur exposant les effets dramatiques
04:02 sur ces animaux qui avaient les viscères qui explosaient,
04:04 le sang qui coulait de toute leur partie,
04:07 et je faisais une relation avec malheureusement ces gens qui sont aujourd'hui malades,
04:11 diagnostiqués électrosensibles.
04:13 Plus, alors là j'ai outrepassé mon travail de réflexion,
04:18 j'ai voulu faire une parallèle avec les enfants qui étaient atteints de leucémie à Sainte-Bazane,
04:23 pour lequel certains préfets m'ont dit "M. Pujallon, ne faites pas d'extrapolation de cette sorte,
04:29 c'est malvenu", en gros j'étais un imbécile.
04:32 J'ai l'habitude de ne rien lâcher, d'abord parce que j'ai une sensibilité
04:36 et que je ne veux pas laisser ces gens dans la misère où ils sont,
04:39 parce qu'on a tout fait pour les conduire au suicide et à l'abandon.
04:42 Et puis en même temps, je me suis posé beaucoup de questions,
04:45 donc je suis monté à nausées, j'étais voir ce qui se passait,
04:47 j'aime bien comprendre les choses.
04:49 De suite, j'ai analysé la situation, je me suis mis en relation avec plusieurs personnes en France et dans le monde,
04:55 j'ai alerté d'ailleurs le Canada, les États-Unis, où nous travaillons aujourd'hui ensemble,
04:59 et puis tout simplement parce que j'ai demandé aux éleveurs
05:02 "Qu'est-ce qui se passe depuis les éoliennes, qu'avez-vous noté de particulier ?"
05:06 Et puis en observant, j'ai dit "Mais ça fait longtemps, Mme Bouvet, que vous avez ces poussières chez vous".
05:11 "Oh", elles me disent, "ce n'est pas que là-dessus, j'en ai sur le foin, j'en ai sur mes tracteurs, sur mes vitres".
05:17 Donc évidemment, j'ai poussé la réflexion jusqu'au bout pour faire des analyses
05:20 sur ce qui se trouvait dans le périmètre de ce parc éolien.
05:24 Précisément, vous venez parler à l'instant de poussières, qu'est-ce que c'est,
05:27 qu'est-ce que sont les poussières dont vous parlez ?
05:30 En réalité, j'avais des doutes, mais je ne pouvais pas mettre dessus exactement ce que c'était,
05:36 mais bon, si effectivement avant le parc éolien, la nature environnante était propre, il n'y avait rien,
05:41 et qu'après le parc éolien, on se retrouvait avec des dépôts noirs,
05:43 je voulais savoir d'où ça venait, si c'était des étrous carbures, peut-être des fuites et des éoliennes, etc.
05:48 Et donc j'ai commencé à vouloir chercher, donc j'ai fait prélever ces poussières,
05:53 et j'ai cherché des laboratoires qui voulaient bien me faire ces analyses.
05:57 Enfin, je dis moi, c'était mon mouvement politique.
06:00 Et donc chaque fois que je mettais les molécules que je voulais chercher,
06:04 on finissait par me dire qu'on ne savait pas faire ou qu'on ne pouvait pas faire.
06:07 Jusqu'en Allemagne d'ailleurs, j'ai heureusement trouvé un laboratoire,
06:11 après je ne peux pas vous dire, j'ai fait de multiples recherches,
06:14 et grâce à des scientifiques, des chercheurs au CNRS, etc., j'ai fini par trouver le bon endroit.
06:19 Et le résultat est tombé, c'est qu'effectivement mes doutes et mes craintes étaient bien là,
06:25 elles corroboraient ce que le laboratoire toxique avait analysé dans le poil de ces animaux,
06:30 voire dans les cheveux des enfants de Sainte-Bazane,
06:33 c'est que tout le périmètre du parc éolien est contaminé au terroir.
06:37 Alors, il y avait des proportions assez conséquentes,
06:40 donc soit je n'ai pas les capacités d'investigation,
06:44 c'est pour ça que j'ai poussé les éleveurs à déposer des plaintes,
06:48 aujourd'hui les deux éleveurs ont réussi à gagner une expertise judiciaire,
06:54 mais le comble de tout ça, cher Armel, c'est que notre pays s'enfonce dans une situation
07:00 qui est totalement déplorable, c'est que ces pauvres éleveurs qu'on a rincés financièrement,
07:04 qui ont perdu leur vache, qui ont perdu leurs moyens pendant des années,
07:08 on leur demande pour faire des analyses judiciaires des coûts à hauteur de 40 000 euros,
07:15 alors qu'ils ont déjà dépensé pour 20, 30 000 euros d'avocats, de frais de justice, etc.
07:20 Vous croyez qu'on trouve 80 000 euros comme ça dans sa chaussette tous les jours ?
07:24 C'est lamentable, c'est-à-dire qu'on est en train de les rincer financièrement
07:27 pour ne pas pouvoir avoir les analyses judiciaires.
07:30 Alors, du côté de M. Fautiron, il y aura des analyses sur les câbles électriques,
07:33 parce que nous savons très bien qu'il y a des fuites de champs électromagnétiques
07:36 et que les câbles ne sont pas a priori conformes à la législation,
07:40 mais que de toute manière, il y avait du courant parce que les vaches,
07:42 on le voit bien, se comportaient de façon très compliquée en approchant de certaines zones,
07:46 comme ce soit pour Mme Bouvet pareil, et puis on a demandé des analyses,
07:50 effectivement, sur les terres rares, sur les hydrocarbures, sur les infrasons.
07:54 Une analyse, ne serait-ce que pour les infrasons, c'est 34 500 euros.
07:59 Je ne sais pas si vous imaginez, alors l'industrie rigole, mais moi, ça ne me fait pas sourire,
08:04 et je me mets à la place de ces éleveurs.
08:06 Pour s'arrêter, juste dans un premier temps, si vous le voulez bien,
08:09 Eddy, sur les terres rares dont vous venez de parler,
08:13 qu'est-ce que c'est précisément que la terre rare, Eddy ?
08:17 Alors, il y a deux solutions.
08:19 Où la zone avec les champs électromagnétiques est un aspirateur à terres rares,
08:25 alors comme ça, des terres rares, il y en a un peu partout,
08:27 mais comme le disait l'honneur, il n'y en a pas beaucoup.
08:29 Si un champ est rare, c'est qu'il n'y en a pas en quantité.
08:32 Donc, on peut se poser la question, pourquoi on a des taux extrêmement élevés
08:36 en périphérie de ce parc éolien ?
08:38 Il y a deux solutions.
08:39 On sait très bien que ce parc éolien, comme beaucoup d'autres en Europe,
08:42 était des Vestas, la marque Vestas a des électro-aimants à partir de terres rares,
08:50 extrêmement puissants, donc il y a deux solutions.
08:53 Ou ces machines ne sont pas étanches et les particules de terre rare s'échappent
08:57 de ces machines et contaminent l'environnement.
08:59 Ça, c'est une première hypothèse.
09:01 Ou la seconde, c'est effectivement les champs électromagnétiques
09:03 qui arriveraient à former un aspirateur à particules.
09:07 Ce que, pour ma part, je pense plutôt qu'on a aujourd'hui des contaminations
09:12 qui sont issues des électro-aimants et qui, aujourd'hui, par des nanoparticules,
09:17 se trémolent partout.
09:18 Je pourrais vous dire, mais je ne suis pas un scientifique suffisamment étayé
09:22 pour cela, mais ma réflexion, c'est de dire par exemple,
09:25 si on reçoit des particules du sable du désert du Maroc ou d'Algérie,
09:29 croyez-vous que les particules extrêmement fines de terres rares d'Espagne
09:33 ou d'Allemagne, on ne les aura pas suivant les vents ?
09:36 Moi, je pense qu'on est devant un phénomène gravissime et que la problématique
09:40 des terres rares, aujourd'hui, grâce aux travaux du laboratoire toxique,
09:45 qui malheureusement, parfois, subit les pressions de l'État et d'autres,
09:50 parce que cela dérange, comme on l'a dit dans d'autres cas,
09:53 a mis en exergue que, effectivement, les animaux qui mourraient
09:57 et qui avaient des problématiques de santé chez M. Potiron,
10:00 mais partout en France, sont souvent contaminés aux terres rares
10:03 et on trouve ces traces dans les poils des vaches.
10:05 Et aujourd'hui, ce n'était pas dans leur périmètre, mais moi qui ai fait
10:09 ces analyses, parce que vous n'avez pas le droit, mais moi j'ai fait
10:11 des analyses de boue un peu partout et j'ai fait faire des analyses
10:14 jusqu'à l'école de Sainte-Bazane, parce que je pousse ma réflexion
10:18 et je ne m'arrête pas à ce que M. le Préfet m'a dit.
10:20 Vous comprenez bien qu'à un moment donné, on ne me promène pas trop
10:23 et hélas, les boues ramassées, et peut-être pas la bonne période en plus,
10:29 révèlent que les poussières qui sont autour de l'école de Sainte-Bazane
10:32 sont chargées aux terres rares.
10:33 Donc, nous avons des enfants...
10:35 Est-ce qu'on sait quelle quantité de terre rare se trouve à l'intérieur
10:40 d'un bloc moteur d'une éolienne ?
10:44 Est-ce qu'on sait ça ?
10:46 Ça dépend des puissances, mais c'est en centaines de kilos.
10:49 C'est jusqu'à 700 kilos pour les éoliennes en mer.
10:52 Donc, vous imaginez 700 kilos d'une matière extrêmement aimantée
10:56 qui, par frottement, peut laisser s'échapper des nanoparticules.
10:59 Alors, c'est du néodyme, il y a tout un tas de matières extrêmement
11:04 puissantes au niveau aimanté, et on voit que ces nanoparticules
11:09 réagissent à l'électricité.
11:11 Donc, il semble qu'aujourd'hui, quelqu'un qui respire ces nanoparticules,
11:15 si dans le meilleur des cas, elle n'est pas exposée à des champs
11:18 électromagnétiques, elle va pouvoir les rejeter par les voies naturelles.
11:22 Mais si jamais elle est proche d'électricité statique, etc.,
11:26 on a l'impression qu'on est devant un effet micro-ondes
11:30 qui cause extrêmement de problèmes, soit au niveau cerveau,
11:34 soit dans les viscères, comme ça le fait pour les vaches.
11:37 Alors, pourquoi les vaches ? Parce que les vaches, elles n'ont pas
11:39 de chaussures en caoutchouc, elles ont les pieds dans l'humidité,
11:42 et elles reçoivent l'électricité du sol en permanence.
11:45 Et donc, comme elles sont contaminées au terrain, on se retrouve avec
11:48 des gens comme Stéphane Lebeshek, que j'encourage à regarder,
11:52 ses vidéos, qui a subi une catastrophe environnementale majeure,
11:57 il a tout perdu, plus de 500 000 euros.
11:59 J'ai perdu 200 bêtes en 3 ans et demi.
12:02 Je soupçonne des ondes et des champs magnétiques
12:05 produites par les antennes-relais, les éoliennes, les transfos,
12:09 les 20 000 volts et les panneaux solaires.
12:11 Je tiens à vous prévenir que la vidéo qui va suivre est choquante,
12:17 mais elle représente mon quotidien.
12:19 [Bruit de vache]
12:21 Non.
12:22 Tu le filmes, hein ?
12:23 Oui.
12:24 [Bruit de vache]
12:26 [Bruit de vache]
12:28 Non, il ne filme pas ses yeux.
12:29 J'ai fait ça tout de suite déjà.
12:31 Il fait comme des convulsions.
12:33 Oui, c'est convulsion.
12:34 Ses yeux deviennent blancs.
12:35 [Bruit de vache]
12:36 Toutes ces vaches explosaient, entre guillemets, du soir au lendemain,
12:39 et quand ils ouvraient l'intérieur des viscères,
12:41 on voyait du sang qui pissait de partout.
12:43 Et je veux dire, tout ça, avec des résultats des ministères
12:48 ou des préfectures, en disant, "Oh, on ne sait pas de quoi ça vient,
12:51 et puis on ne comprend pas."
12:52 Vous vous présentez un peu, parce qu'au bout d'un moment,
12:54 quand on dépêche l'ANSES et les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement
12:59 et qu'on ne débouche sur rien, on peut se poser raisonnablement la question,
13:02 "Pourquoi ?"
13:03 Voilà, pourquoi ?
13:04 Parce qu'aujourd'hui, il y a eu des enquêtes au niveau national.
13:06 Ce sont 3 000 éleveurs qui ont fait valoir des problématiques de santé sur leurs animaux,
13:11 en présence soit d'antennes 5G, soit d'éoliennes,
13:14 et tout ça ne débouche sur rien.
13:16 3 000 éleveurs, vous dites ?
13:18 Oui, on n'est pas loin de 3 000 éleveurs,
13:21 alors qu'on a fait une enquête sur deux mois,
13:23 et pendant la période estivale, on sait que les éleveurs ont beaucoup de travail avec les foins et bien autre chose.
13:28 Parce que vous savez, quand on veut faire une enquête et qu'on fait tout pour qu'il n'y ait pas grand monde qui réponde,
13:32 je pense qu'ils ont été surpris quand même par le nombre d'éleveurs.
13:36 Il semblerait que le dossier soit prêt à sortir,
13:39 mais ça fait plus d'un an qu'on l'attend.
13:40 Il est sur le dossier, il est sur le bureau du ministre,
13:42 mais je suppose qu'il a été lui aussi un peu nettoyé, de manière à être assez correcte.
13:47 Est-ce que vous sauriez m'expliquer, Eddy, quelle est l'utilité de ces terres rares dans le bloc d'une éolienne ?
13:56 A quoi ça sert en fait, pour que les gens comprennent ?
13:58 En réalité, du fait de sa puissance.
14:02 Ce sont des aimants qui sont extrêmement puissants,
14:04 ça n'a rien à voir avec un aimant traditionnel que vous pouvez toucher,
14:08 soit quand on s'en sert à l'école, etc.
14:10 C'est x10 ou x20.
14:12 Du coup, la puissance qu'il a permet de faire tourner la machine pour produire l'électricité,
14:18 donc le bloc moteur électrique, avec une vitesse qui est assez incroyable,
14:22 parce que ce sont des aimants qui ont une puissance qui permet, entre guillemets,
14:26 d'éviter tout un tas d'engrenages et notamment beaucoup d'huile.
14:31 C'est pour ça qu'on en met beaucoup en mer,
14:33 parce que la vidange d'une éolienne en mer nécessite de prendre un hélicoptère,
14:37 des vidanges assez compliquées, coûteuses.
14:40 Les électroaimants sont beaucoup plus puissants, plus faciles de fonctionnement.
14:43 Donc, si vous voulez, ça fait 20 ans que je combats l'éolien,
14:47 pas pour tout, au départ c'était pour la présence sur les voies migratrices,
14:50 après c'était pour l'inefficacité,
14:52 mais quand j'ai mis le doigt un peu sur la partie sanitaire,
14:55 chaque fois que je voyais les industriels, je disais,
14:58 "Écoutez, là il y a un problème, il y a des électroaimants à partir de terres rares, etc."
15:02 Ils m'ont dit "Non, non, M. Pugelon, patati, patata."
15:04 Alors aujourd'hui, quand je rencontre les mêmes industriels,
15:07 ils me disent "M. Pugelon, on a arrêté la terre rare."
15:10 Vous croyez qu'un industriel qui pense que c'est extrêmement performant
15:14 arrêterait un système juste pour faire plaisir ?
15:17 J'ai l'impression d'en être quand même un peu fada,
15:21 si aujourd'hui la communication qui est faite par les industriels,
15:24 c'est-à-dire on a arrêté les électroaimants à base de terres rares,
15:27 ça veut dire que quelque part par là, ça commence à se savoir
15:30 et que ça devient compliqué pour eux.
15:32 Enfin, je pense que si les choses sont avérées,
15:35 que les laboratoires continuent à travailler
15:37 et qu'on arrive sur des vrais dégâts sanitaires sur les hommes et les animaux,
15:41 je pense que tous ces gens-là auront à devoir quelque chose devant la justice,
15:45 et à tout le moins devant les victimes.
15:47 Disons que le laboratoire toxique qui a fait les premières analyses
15:51 à la fois chez Diepotiron, chez Céline Bouvet,
15:54 a trouvé dans les poils des animaux la présence de nombreuses terres rares
15:58 en quantité incroyable par rapport à des gens qui ne sont pas exposés
16:02 à la même zone.
16:04 Et puis, dès qu'il y a eu des problématiques sur les enfants de Sainte-Pazanne,
16:07 il a fait la première analyse qui s'est avérée assez catastrophique aussi,
16:11 puis quelques temps après, les analyses n'ont pas révélé le même taux de contamination.
16:15 Et de là, s'est arrêtée la suite.
16:18 Mais comme je voulais en savoir un petit peu plus,
16:21 je me suis posé la question pour savoir si,
16:24 alors je ne sais pas le nombre de kilomètres qu'il y a entre le parc éolien
16:28 et Sainte-Pazanne, mais on doit être sur 20 kilomètres peut-être,
16:31 je ne veux pas dire de bêtises,
16:33 mais à ce niveau-là, j'ai dit que ça vaudrait le coup de faire des analyses.
16:35 Et les analyses ont révélé une présence de terres rares légèrement inférieure
16:40 à celle que l'on trouve à Rhales, le parc éolien de Nausée.
16:43 La seconde chose, c'est qu'on sait que sur cette école,
16:47 il y avait une ligne d'attention qui passait sous terre,
16:51 et donc probablement des champs électromagnétiques
16:54 qui font que si vous mettez des aimants dans un corps humain
16:58 en présence de champs électromagnétiques,
17:00 vous pouvez comprendre qu'il y a un souci majeur,
17:02 et notamment sur les jeunes enfants.
17:04 Donc, je recoupe les informations que j'ai, je fais des suppositions,
17:09 mais ça me conduit à me dire que beaucoup de gens sont aujourd'hui informés
17:13 au plus haut niveau de ce danger sanitaire qu'est les contaminations aux terres rares,
17:19 la présence de terres rares dans les machines éoliennes,
17:22 et la contamination par les câbles électriques,
17:24 puisqu'on est en train de multiplier, et ce n'est pas moi qui le fais,
17:27 c'est INEDIS par la demande de l'État,
17:29 de nombreux câbles dans toute la France
17:32 pour alimenter la moindre éolienne qui sera dans un secteur défini,
17:35 et qu'on multiplie les chances d'être exposé à des champs électromagnétiques.
17:38 Autrement dit, on est en train de faire exploser un problème sanitaire
17:41 sur les animaux et sur les humains.
17:43 Le parc de Nozès, c'est combien d'éoliennes, EDI ?
17:46 Je crois qu'il y a 7 éoliennes.
17:48 7 éoliennes.
17:49 Qu'est-ce que deviennent aujourd'hui Didier Potiron et son épouse ?
17:53 Vous avez des contacts ?
17:55 Didier Potiron a vendu son exploitation.
17:58 Il n'a plus rien.
18:00 Il se reconstruit en reconversion.
18:03 Céline Bouvet a tout perdu elle aussi.
18:06 Elle a perdu son exploitation, elle a perdu ses animaux,
18:10 et elle a perdu toutes ses économies,
18:13 plus sa vie de famille, plus plein d'autres choses,
18:16 puisque c'est assez compliqué.
18:18 On a vu comment ça s'est passé avec l'amiante.
18:21 Pour mémoire, la juge qui travaillait sur une possibilité
18:25 de faire monter le dossier amiante au niveau national
18:28 au bout de 10 ans de travaux a été remplacée.
18:31 Depuis, si en Italie il y a eu un jugement, en France il n'y en a pas eu.
18:35 Je reste prudent sur la capacité des dirigeants à essayer d'étouffer les affaires.
18:39 J'ai plutôt confiance en la justice.
18:41 C'est pour ça que j'avais commencé avec un avocat
18:44 à saisir la cour de justice de la République,
18:48 qui nous a retoqués.
18:50 Aujourd'hui, on est en train de se diriger vers du pénal.
18:54 Le dossier va monter en puissance, on va saisir un juge.
18:58 Je pense qu'il n'y a que la justice qui pourra remettre de l'ordre à ce pays,
19:01 et qui viendra éclairer de façon claire
19:04 qu'il y a aujourd'hui des contaminations, des gens malades,
19:07 des animaux qui meurent dans la souffrance incroyable.
19:09 D'ailleurs, ce qui me révolte par rapport aux écologistes,
19:11 c'est que les écologistes qui se disent des pro-animaux,
19:15 et qui sont les porteurs de l'éolien,
19:17 et qui me disent souvent "tu racontes des bêtises",
19:20 moi je les invite à aller voir la souffrance animale.
19:22 Quand M. Jadot monte sur une éolienne à moins de 10 km de Nausée,
19:26 là où est M. Potiron, alors qu'il parle du bienfait de l'éolienne,
19:30 il n'a pas été voir les animaux qui souffraient, qui mouraient,
19:32 les veaux qui étaient avortés.
19:34 Je suis scandalisé de cette position à deux vitesses,
19:39 alors que là on a vraiment une maltraitance animale,
19:41 et on a des souffrances insupportables.
19:43 Mais voilà, aujourd'hui il n'y a que la justice qui viendra rétablir la vérité,
19:47 et je compte bien qu'on y arrive,
19:49 parce qu'aujourd'hui il y a les associations,
19:52 il y a énormément de gens aujourd'hui qui sont en train de travailler sur ce sujet,
19:55 la Fédération Environnement Durable, plein d'autres associations,
19:58 et on informe le plus possible l'ensemble des parlementaires.
20:02 Vous savez, avec Fabien Bouguet, qui est aussi un des acteurs de la lutte contre l'éolien,
20:07 on a partagé un livre à tous les sénateurs, tous les députés,
20:10 et tous les présidents de région,
20:12 et on leur a dit "vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas".
20:15 C'est comme les ministres, quand je leur ai écrit qu'il y avait des problèmes sanitaires,
20:18 il y avait des problèmes sur les humains,
20:20 qui avaient peut-être un danger avec les terres rares,
20:22 la plupart ont fait de la réponse politicienne.
20:25 "Je vais transmettre à mes bureaux, je vais faire ceci, je vais faire cela",
20:29 mais il n'y a rien du tout.
20:30 Et donc je pense qu'un jour ou l'autre, il va falloir traîner ces gens-là devant les tribunaux.
20:33 Qu'est-ce que vous auriez envie de dire, Eddy, avant de nous quitter peut-être,
20:37 qu'est-ce que vous auriez envie de dire aux autorités, aux responsables politiques qui vous entendent,
20:42 qu'est-ce que vous auriez envie de leur dire, de leur adresser comme message, ou comme avertissement ?
20:47 La première des choses, c'est que je les invite tous à aller rencontrer une fois dans leur vie
20:51 quelqu'un qui a souffert des éoliennes.
20:53 Les gens qui sont électrosensibles, les gens qui ont perdu leurs animaux,
20:57 que leurs femmes sont malades, qui ont perdu leur chien,
20:59 au lieu de raconter tout et n'importe quoi en restant dans leur bureau à Paris,
21:01 ils feraient bien de descendre et d'aller aux prépatures des gens pour voir la souffrance humaine et animale.
21:05 Ça, c'est la première des choses.
21:07 Et ensuite, qu'ils se mettent vraiment à mettre un dossier,
21:10 au lieu de parler que sur l'énergie en matière de coûts et de problématiques,
21:14 ils se mettent sur la problématique sanitaire et environnementale.
21:17 Vous savez, quand l'État s'est senti un peu pressé,
21:20 ils ont dépêché deux commissions d'enquête surnosées.
21:24 Ils ont fait venir le ministère de l'Environnement et le ministère de l'Agriculture.
21:28 Bizarrement, ils n'ont pas fait venir le ministère de la Santé.
21:31 Alors que le préfet avait demandé des analyses sur les gens qui habitent autour de ce parc éolien,
21:36 que le Dr Tripodi à Nantes a diagnostiqué 27 personnes sur 30 électrosensibles,
21:41 et vous savez quoi ? C'est que ce monsieur qui a été saisi par le préfet
21:45 pour être un référent en matière de santé et d'impact par rapport à la situation de Nozé,
21:50 le ministère n'a pas trouvé mieux que de ne même pas payer ses travaux.
21:54 Il a encore un dossier qui traîne sur son bureau,
21:57 qu'il n'a pas publié parce qu'il a été floué par l'État.
22:00 Et on a tout fait pour l'écarter maintenant du dossier de Nozé,
22:04 même sur le dossier en justice qui aujourd'hui est ayé sur l'expertise judiciaire.
22:09 L'industriel a demandé que M. Tripodi ne soit pas pris en compte
22:12 parce qu'il serait trop près des plaignants.
22:15 Vous voyez, on en est rendu là aujourd'hui.
22:18 Je veux dire, c'est tellement scandaleux que moi je ne lâcherai rien,
22:23 mais j'invite tous les parlementaires à bien regarder de près ce qui se passe,
22:27 parce que demain ça explosera et il y aura forcément des conséquences.
22:31 Parce qu'on ne peut pas laisser continuer comme ça tous ces gens dans la misère,
22:35 tous ces gens malades qui dorment avec des couvertures de survie.
22:38 Il y a un vrai problème sanitaire.
22:42 J'espère que la justice sera suffisamment éclairée quand on déposera les dossiers.
22:46 C'est pour pendant pas longtemps.
22:48 Les deux dossiers sont en cours sur l'expertise judiciaire,
22:51 mais le prochain au pénal.
22:53 J'espère qu'on trouvera un juge qui aura le courage de soulever ces problèmes.
22:58 Eddie, est-ce que vous rencontrez de plus en plus de victimes ?
23:01 Vous êtes proche de la nature depuis longtemps, on le sait.
23:04 Vous êtes un homme de la nature, j'allais dire.
23:06 Mais est-ce que vous rencontrez de plus en plus des victimes des éoliennes ?
23:12 Aujourd'hui, en réalité, j'ai les problématiques des éoliennes
23:17 et puis évidemment l'explosion des antennes 5G.
23:20 Là aussi, j'ai des problèmes avec des gens qui ont quitté le secteur éolien
23:24 pour se mettre à l'abri parce qu'ils sont devenus électrosensibles
23:26 et se sont retrouvés du jour au lendemain avec une antenne 5G qui venait à côté
23:29 ou même parfois deux parce qu'il y a pendant tant de temps,
23:31 on a les deux opérateurs.
23:32 Du coup, on a ces deux problématiques avec des gens qui, aujourd'hui, ont des souffrances incroyables.
23:37 Comment expliquez-vous qu'on ne parle jamais, par exemple,
23:41 que ce soit complètement passé sous silence, la tonne industrielle de béton nécessaire
23:46 à l'installation d'une éolienne ?
23:48 Quand j'ai réalisé ma première enquête en 2014, on parlait de 800 à 1500 tonnes.
23:54 Aujourd'hui, avec l'éma gigantesque que l'on a, on a peut-être 2 ou 3 000 tonnes.
23:58 Comment expliquer que ces quantités hallucinantes de béton ne soient jamais évoquées ?
24:05 Parce que ce béton, il restera dans le sol.
24:07 C'est une évidence. En réalité, on considère qu'à la fin de l'exploitation,
24:13 on arrose, on arase de 1 m le béton et on laisse tout le reste dans le sol.
24:18 On est plutôt sur 500 000 euros pour le démontage de l'éolienne,
24:23 même si aujourd'hui, les industriels préfèrent dire qu'on arase à ras,
24:27 on remet l'éolienne à côté et on continue à stocker du béton dans le sol.
24:32 Mais vous savez, ce n'est pas un problème.
24:35 On a tellement mis ça sous l'égide d'une énergie verte,
24:38 que vous pouvez mettre du béton, vous pouvez mettre des huiles polluantes,
24:41 vous pouvez mettre des infrasons, vous pouvez mettre des câbles
24:44 qui nuisent à l'environnement dans le sol, que malgré tout ça,
24:49 les gens voient ça comme une énergie propre.
24:52 Et pourtant, on a des analyses en océan, sur le offshore,
24:57 avec des problématiques sur les crabes, sur les invertébrés.
25:00 Moi, j'ai posé souvent des questions à la responsable d'Inédis,
25:04 en disant "Est-ce que vous pouvez garantir qu'il n'y ait pas de fuite de choc électromagnétique ?"
25:08 On m'a dit "Non, monsieur Pugelhan, vous garantirez rien du tout,
25:11 parce que nous savons très bien, ils savent très bien qu'aujourd'hui,
25:14 il y a un gros problème là-dessus."
25:16 Mais bon, qu'est-ce que vous voulez, c'est comme un peu la téléphonie
25:20 avec les infrasons et les sons, les ondes.
25:23 On sait très bien que tout ça, à un moment donné, ça a des problèmes
25:26 sur la santé, sur le développement du cerveau des jeunes enfants.
25:29 Il y a toute une problématique aujourd'hui, mais on s'assoit dessus,
25:32 parce qu'il y a du business, il y a de l'argent à gagner,
25:34 il y a des décisions gouvernementales, il y a des décisions européennes.
25:37 Donc, tant que des associations et des combattants de l'ombre
25:42 n'arriveront pas, par la bonne volonté d'un juge, à percer la vérité
25:47 et à faire condamner l'État pour ses maltraitances, on n'y arrivera pas.
25:53 Je pense qu'il va falloir remettre un coup de collier,
25:56 il va falloir remontrer, parce que Dieu sait que des vidéos,
25:58 il y en est passé, on a mis tout ça, et Armelle, vous avez joué aussi le jeu,
26:02 vos trois premières vidéos sur l'éolien.
26:04 Mais quand on diffuse la mortalité de ces animaux qui hurlent,
26:08 qui ont les viscères qui explosent, je me demande comment on peut rester
26:13 insensible à tout cela et qu'on tape en touche en disant
26:16 "C'est la faute de l'éleveur, c'est de la maltraitance animale".
26:19 Mais la maltraitance animale, c'est qui en réalité ?
26:21 C'est l'État, c'est les éoliennes, c'est les câbles électriques,
26:25 on ne regarde pas s'il y a de l'eau, on se fout de tout.
26:28 Ces pauvres gens qui ont 20 ou 10 ans d'élevage,
26:31 se retrouvent du jour au lendemain avec une exploitation qui perd de ses moyens,
26:34 des animaux qui meurent du jour au lendemain,
26:36 ils se posent toutes des questions, on les laisse dans leur solitude,
26:40 on les laisse dans l'embarras, ils se posent des questions,
26:42 et puis après vous avez tout le monde politique autour,
26:45 les régions, les départements, les préfets, on fait tout,
26:49 même les chambres d'agriculture par moments,
26:51 qui sont très très silencieuses sur le sujet,
26:53 les syndicats de déforestation qui ont mis beaucoup de temps à réagir.
26:56 Justement, j'allais vous poser la question,
26:58 on a le sentiment que les syndicats de paysans,
27:01 la FNSEA par exemple, est très silencieuse par rapport à tout cela.
27:05 C'est un scandale, je l'ai dénoncé régulièrement,
27:08 en disant "mais ce n'est pas possible, comment les syndicats...
27:11 Pourquoi vous croyez que ces braves éleveurs
27:13 viennent chercher des pigelons ?
27:15 Je ne suis pas dans le monde agricole,
27:18 j'ai juste écouté des gens pleins de sincérité,
27:22 dont on sentait qu'ils étaient dans la détresse totale.
27:25 Pourquoi on n'a pas aujourd'hui tous les syndicats
27:28 qui montent au créneau en disant "stop, ça suffit,
27:30 arrêtez vos conneries avec l'éolien, avec vos ondes et tout ça" ?
27:33 On voit bien, ils le savent, ils le savent.
27:36 – Vous pensez qu'ils le savent ?
27:38 – Bien sûr, sauf qu'il y a des sujets qu'on ne touche pas,
27:41 et si ça ne touche pas le plus grand nombre,
27:45 s'il n'y en a que quelques-uns qui fument, ce n'est pas grave.
27:48 Dans ce pays, on arrive à tenir les gens par les subventions, par exemple.
27:52 Si vous êtes un dirigeant d'un syndicat agricole
27:56 et que vous êtes un peu trop rebelle,
27:58 on risque de vous supprimer les subventions.
28:00 Vous allez déposer un dossier à la région,
28:02 il se peut qu'il soit retoqué.
28:04 Donc du coup, on fait en sorte de faire attention.
28:07 Je ne vois pas beaucoup de robins des bois en ce moment
28:11 qui vont essayer de sauver ces pauvres gens qui sont dans le besoin.
28:15 Et ça, c'est lamentable,
28:17 mais c'est aussi la façon dont fonctionne notre pays.
28:21 On fonctionne, on étouffe tout, on serre tout.
28:23 Et puis, si vous êtes trop pertinent,
28:26 on peut trouver un dossier pour la faire fermer,
28:29 au moins que vous soyez un peu hystérique ou malade mental.
28:33 Donc, par prudence, les gens ne bougent plus.
28:36 Mais tous ces gens qui ont été aujourd'hui rincés financièrement,
28:43 qui ont été confrontés à ces problématiques d'éoliennes,
28:46 de champs électromagnétiques, de choses très spéciales,
28:50 ils ne croient plus ni en les syndicats ni en rien.
28:53 Vous savez, ils ont été secoués, le président de la République,
28:56 par deux faux au Salon de l'agriculture.
28:58 L'interpellé à cinq, à six.
29:00 Le président dit oui, j'avais dit il faut les écouter.
29:02 Le ministère dit oui, on va le faire.
29:04 Et puis, les années passent, ces gens-là, ils ont tout perdu.
29:06 500 000 euros, leur vie de famille, ils ne croient plus en rien.
29:11 Et ça, écoutez, moi, j'essaie encore de pousser cette révolte là
29:17 pour dire stop, ça suffit.
29:19 Et puis, ce n'est pas possible de laisser les gens comme ça
29:22 et continuer parce qu'il y aura d'autres malades.
29:24 Alors, je cherche partout.
29:26 Aujourd'hui, en France, on doit avoir cinq ou six lieux
29:29 de force densité de cancer pédiatrique.
29:32 Il y en a un pas loin, à Charente-Maritime.
29:34 Il y a des problématiques probablement avec des pesticides,
29:40 mais Charente-Maritime est très chargée aussi d'éoliennes.
29:44 Donc, moi, j'aimerais bien qu'on fasse des analyses sur les enfants,
29:47 qu'on regarde aussi où sont ces enfants.
29:48 Est-ce qu'il y a des champs électromagnétiques autour de chez eux,
29:50 dans leur maison ?
29:51 Et est-ce qu'ils ne sont pas contaminés, eux aussi, aux néodymes
29:54 et à d'autres terres rares ?
29:55 À tout le moins, le dossier avance.
29:57 Et alors, c'est une fatalité, Armelle,
29:59 parce que quand on s'est contacté pour pouvoir exposer ce sujet,
30:04 deux jours après, j'ai été contacté par Mathieu Davoli,
30:08 le patron du laboratoire toxique,
30:11 qui est en train d'avancer sur le sujet,
30:15 donc de façon concomitante,
30:17 parce que je ne pensais pas l'avoir au téléphone.
30:20 Ils ont déjà déposé un dossier d'alerte sur la contamination des animaux
30:24 et au niveau sanitaire pour les animaux, pour les vaches.
30:28 Et en ce moment, je pense qu'ils sont en train de travailler
30:31 sur la partie humaine.
30:33 Et je pense qu'on aura très prochainement,
30:35 c'est peut-être déjà fait,
30:37 une alerte d'un consortium de scientifiques
30:40 sur le danger des contaminations terres rares.
30:42 Donc, j'espère qu'un jour ou l'autre,
30:44 ces braves préfets qui m'ont répondu,
30:46 pour d'autres qui ne m'ont pas répondu,
30:48 pourront se regarder dans une glace si le problème est avéré.
30:50 Si je peux juste jeter une alerte,
30:53 puisque il y aura probablement beaucoup de gens
30:55 qui sont aujourd'hui confrontés à l'arrivée des éoliennes
30:58 ou à avoir un parc éolien.
31:00 Je vous invite à regarder si vous êtes exposé
31:02 sous les vents du parc éolien,
31:04 à regarder s'il y a des vestaces ou pas de vestaces,
31:06 si elles sont chargées au néodyme,
31:08 et à regarder si vous avez des poussières autour de chez vous.
31:10 Il y a à la limite une analyse, ça coûte à peu près 540 euros.
31:13 Avec une association, contactez-moi,
31:16 on fera des analyses et on regardera le taux de contamination
31:19 terres rares qu'il y a autour de chez vous,
31:21 pour vous préserver votre santé et celle des animaux.
31:24 Merci beaucoup Edith Pugelhon d'être intervenu sur Nexus.
31:27 C'est moi qui te remercie Armel.
31:29 A très bientôt, au revoir Edith.
31:32 Sous-titrage Société Radio-Canada
31:35 [SILENCE]