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Éducation
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00:00:00 *Musique*
00:00:11 Messieurs, dames, bonjour à tous et bienvenue sur Juste Milieu,
00:00:14 nouvel épisode de "Ça discute avec" et aujourd'hui un personnage que l'on ne présente plus,
00:00:19 c'est Idriss Aberkane qui est avec nous, qui nous fait l'amitié d'être avec nous, pardon,
00:00:23 avant toute forme de discussion.
00:00:25 Cher Idriss, comment vas-tu ?
00:00:26 - Eh bien écoute, pas mal du tout là, même si cette année à l'échelle globale s'annonce quand même assez flippante,
00:00:32 à mon côté ça va bien.
00:00:34 - Parfait, parfait que du plaisir et justement, entre l'année passée et l'année qui arrive,
00:00:38 c'est tout le but de notre échange aujourd'hui, on va voir du côté de l'Europe avec les élections,
00:00:42 du côté des Etats-Unis également et du côté d'un petit peu partout avec les conflits qui se dessinent
00:00:47 et ce qu'ils vont pouvoir entraîner sur la chaîne géopolitique dans les mois à venir,
00:00:50 donc voilà un petit peu tous les sujets qui nous attendent aujourd'hui
00:00:54 et pour aller tout de suite dans le vif du premier sujet,
00:00:56 ce sont les élections européennes qui se préfigurent déjà à l'horizon,
00:01:00 alors avec quelques petits gags, on a vu Valérie Ayé, la tête de liste des Républicains,
00:01:04 qui nous a régalé déjà sur TF1, qui a l'air très haut niveau, on va se régaler,
00:01:09 Nathalie Loiseau a de la concurrence, ça on verra, mais en attendant,
00:01:12 quel regard portes-tu un petit peu sur ces élections à l'heure où l'Union européenne
00:01:16 semble s'accommoder mieux que jamais de ces épouvantailles ?
00:01:19 C'était l'extrême droite, on nous disait, il ne faut surtout pas d'extrême droite dans les pays,
00:01:22 bon, Mélanie est arrivée, ça n'a pas l'air de déranger Von der Leyen,
00:01:25 on peut aussi parler de la guerre, l'Union européenne était la promesse du rejet de la guerre,
00:01:29 et aujourd'hui l'Union européenne envoie des armes avec un grand sourire du côté de l'Ukraine,
00:01:32 enfin bref, quel regard portes-tu un petit peu sur ces élections,
00:01:35 en quoi vont-elles être fondamentales ou pas dans les évolutions que l'on peut constater aujourd'hui ?
00:01:40 On sait que c'est une sine cur un poste de député européen,
00:01:43 on en a bien sûr qu'on fait un travail remarquable, on peut les saluer comme Virginie Gerond,
00:01:46 quel que soit leur bord politique, ce n'est pas une défense du Rassemblement national,
00:01:50 mais une défense personnelle de Virginie Gerond pour ce qu'elle a fait dans les malversations de Pfizer
00:01:56 pour essayer d'alerter et de faire des auditions,
00:01:59 mais d'une façon générale, un poste de député européen, c'est une sine cur,
00:02:02 c'est très bien rémunéré et planqué, et puis surtout,
00:02:05 bon, on sait très bien que ce sont les lobbies qui dirigent les décisions des députés européens,
00:02:09 ce sont vraiment auprès d'eux que les députés européens passent le plus clair de leur temps,
00:02:15 déjà que la pression populaire sur un député national n'est pas énorme,
00:02:19 donc il faut vraiment avoir des parlementaires, donc députés ou sénateurs,
00:02:24 qui soient vraiment intègres, je pense notamment à Alain Huppert,
00:02:27 pour que la pression populaire sur eux soit naturelle,
00:02:30 c'est-à-dire qu'Alain Huppert, quand il se lève le matin, il se dit
00:02:32 « qu'est-ce que je vais faire pour ma circonscription ? »
00:02:34 c'est normal pour lui, mais c'est une exception, ce n'est pas du tout la règle,
00:02:38 et déjà, pour un parlementaire national, c'est compliqué de se lever le matin en se disant
00:02:43 « qu'est-ce que je vais faire pour ma circonscription ? »
00:02:44 et que ce soit la norme, pas l'exception,
00:02:46 mais pour un député européen, alors là, c'est encore plus lointain,
00:02:50 parce qu'on est entre Strasbourg et Bruxelles,
00:02:52 son électorat, on ne le voit jamais, on ne le voit qu'au moment des élections,
00:02:56 quand on est en plus, l'électorat, bien sûr, on le sait,
00:02:59 qui vote pour les Européennes, vote pour un parti justement,
00:03:02 donc ils ne votent quasiment jamais pour une personne,
00:03:04 et ça vous permet de créer tout un tas de planqués qui vont relayer tel ou tel point de vue,
00:03:09 des lobbies, du complexe militaire ou industriel, etc.
00:03:13 Et de fait, ces élections-là, aujourd'hui, est-ce que tu arrives à y trouver un intérêt,
00:03:18 alors peut-être pas démocratique, parce qu'on connaît le jeu européen,
00:03:21 mais qui va peut-être permettre de faire tomber le masque de l'Union européenne,
00:03:24 où on va accélérer ce qui se passe aujourd'hui,
00:03:26 les politiques européennes, le comportement belliqueux,
00:03:29 la négation des souverainetés nationales,
00:03:31 est-ce que ces élections-là vont accélérer
00:03:33 ce qu'on est en train de voir se dessiner ces dernières années ?
00:03:37 Oui, en effet, on parle de plus en plus d'armées européennes,
00:03:40 on a vu que Ursula von der Leyen pouvait prendre des décisions antidémocratiques
00:03:45 et anticonstitutionnelles, la liberté d'expression,
00:03:48 de façon complètement unilatérale.
00:03:51 Donc, aujourd'hui, quand on a d'un côté un Macron
00:03:54 qui se rêve président de l'Europe après son mandat,
00:03:57 et qui parle de mettre la force de dissuasion nucléaire française sous mandat européen,
00:04:01 qu'on nous parle de guerre contre l'Europe,
00:04:05 alors que, comme tu l'avais souligné, l'Europe, c'était censé être la paix,
00:04:07 c'était censé être la promesse du plus jamais ça,
00:04:11 du plus jamais de guerre mondiale,
00:04:14 comme la Société des Nations était censée être cette même promesse,
00:04:17 et comme les Nations Unies étaient censées être cette même promesse aussi.
00:04:20 Donc, on voit qu'à chaque fois qu'on nous promet une gouvernance transnationale
00:04:24 avec une abolition de souveraineté,
00:04:26 on n'a pas du tout l'objectif recherché,
00:04:29 mais par contre, on perd bien la souveraineté.
00:04:33 Eh bien, aujourd'hui, je pense que le coup de projecteur
00:04:38 qui est mis sur les élections européennes, en effet,
00:04:41 il est destiné à développer une génération
00:04:47 qui se sentira citoyenne européenne et pas citoyenne nationale.
00:04:51 Et cette même génération, je constate, accessoirement,
00:04:54 qu'on est en train de l'encourager à la guerre.
00:04:59 On lui dit, le port de l'uniforme à l'école,
00:05:01 un uniforme unisex particulièrement martial,
00:05:04 on lui dit "préparez-vous",
00:05:06 on lui dit "prenez exemple sur ces braves ukrainiens
00:05:08 qui meurent par centaines de milliers".
00:05:11 Et bientôt, on devra se sentir coupable
00:05:14 de ne pas donner notre sang pour la patrie européenne,
00:05:18 qui n'a jamais été la patrie de qui que ce soit.
00:05:21 Et j'ai bien l'impression que c'est la direction qu'on est en train de prendre.
00:05:25 Et justement, en lien avec ça,
00:05:26 alors c'est un petit peu une pirouette sophistique,
00:05:29 mais l'Union européenne, la tête de l'Union européenne,
00:05:31 nous explique depuis des années,
00:05:33 nous dit "attention à la montée du fascisme dans les pays".
00:05:35 Et donc, il y a eu Mélanie, il y a eu Gerd Wilders,
00:05:38 on a vu comme ça des personnalités arriver au pouvoir
00:05:40 dans les pays de l'Union européenne,
00:05:42 alors qu'on avait été alerté en disant "la menace fasciste,
00:05:44 la menace fasciste, la menace fasciste".
00:05:46 Dans l'hypothèse où ces candidats politiques sont réellement fascistes,
00:05:49 on voit que l'Union européenne aujourd'hui ne les combat plus du tout.
00:05:52 Donc, est-ce à croire que finalement,
00:05:54 c'est que l'Union européenne s'accommode très bien du fascisme
00:05:56 et à travers des différentes actions que l'on peut voir aujourd'hui,
00:05:59 est-ce qu'on s'en rapproche cruellement
00:06:00 ou est-ce que tout ça reste finalement que des épouvantails
00:06:03 qui n'ont pas de réel sérieux historique ?
00:06:06 Alors, l'investissement politique fonctionne comme un hedge fund,
00:06:11 comme un fonds spéculatif très liquide.
00:06:13 Alors, dans un hedge fund,
00:06:15 le principe c'est qu'on doit pouvoir inverser sa position.
00:06:17 On ne prend aucune position
00:06:19 pour des raisons morales, politiques, déontologiques.
00:06:24 Si vous êtes gérant de hedge fund,
00:06:26 a priori, vous pouvez investir un jour
00:06:28 sur le complexe militant industriel américain
00:06:30 et l'autre jour sur le complexe militant industriel chinois,
00:06:32 sur lequel on ne peut pas facilement investir,
00:06:34 mais c'est pour donner l'exemple.
00:06:35 Donc, la politique, c'est pareil.
00:06:38 Les investisseurs politiques aujourd'hui,
00:06:40 parce qu'il faut vraiment les traiter comme tels,
00:06:43 et je crois que c'est Robin Williams qui disait dans le cas américain,
00:06:46 les députés et sénateurs devraient avoir des autocollants avec leurs sponsors,
00:06:50 comme pendant le NASCAR ou comme pendant les 24 heures de Daytona,
00:06:53 comme ça, on saurait qui les finance.
00:06:56 Pour les 24 heures de Daytona,
00:06:57 je sais que tel ou tel pilote,
00:06:59 il est financé par Motul ou par Marlboro.
00:07:02 Eh bien, j'aimerais bien avoir la même chose pour un député.
00:07:05 Et une commentatrice américaine avait posé cette question un petit peu espiègle.
00:07:10 "Mais dites-moi, quand un milliardaire meurt,
00:07:12 qui c'est qui hérite de ses sénateurs ?"
00:07:14 Et un autre commentateur avait répondu,
00:07:17 "On devrait les enterrer avec lui, comme pour les pharaons égyptiens."
00:07:20 Donc aujourd'hui, quelqu'un qui soutient, qui investit dans un politique,
00:07:27 il est prêt à inverser sa position n'importe quand.
00:07:29 Donc on l'a vu avec Mélanie, on peut le voir avec tant d'autres.
00:07:33 On l'avait déjà vu avec Tsipras, etc.,
00:07:35 qui avait été élu sur un programme de gauche et puis qui a complètement trahi son programme.
00:07:39 On a vu des trahisons aussi bien à la gauche,
00:07:41 voire à l'extrême gauche,
00:07:42 puisque Tsipras était considéré comme gauche ou extrême gauche,
00:07:45 et Varoufakis aussi,
00:07:47 qu'à la droite ou extrême droite.
00:07:49 Donc c'est le cas de Mélanie,
00:07:50 on nous l'a vendu comme une ultra-nationaliste très droitière.
00:07:54 Ce qui est marrant, parce que dans le même contexte,
00:07:55 on a oublié de nous dire que Navalny était pour de vrai un vrai nationaliste ultra-droitier,
00:08:00 et lui, il était entouré de gens qui faisaient le salut nazi,
00:08:03 et ça ne gênait absolument personne.
00:08:06 Eh bien, fondamentalement, là, on voit que la couche d'investissement au-dessus,
00:08:12 elle s'en fout.
00:08:13 Elle est capable d'inverser sa position.
00:08:15 Si jamais le peuple en a marre de l'extrême centre aujourd'hui avec la Macronie,
00:08:21 et que les investisseurs politiques s'en rendent compte,
00:08:24 vous les verrez tout de suite faire monter Bardella, aucun problème.
00:08:29 Il y a une sorte de petite compétition dans l'incubateur de startups, si vous voulez.
00:08:33 Donc pour l'instant, les Poulains, c'est Édouard Philippe,
00:08:38 c'est Macron, s'il avait pu faire modifier la Constitution,
00:08:43 et sinon c'est Attal, bien entendu.
00:08:45 Donc Édouard Philippe, Attal, Bardella, mais bon, c'est le même incubateur, vraiment.
00:08:50 Et aujourd'hui, les gens qui ont incubé Macron,
00:08:53 les gens qui ont incubé Attal, les gens qui pensent incuber Philippe,
00:08:58 mais ils peuvent très bien se rabattre demain sur Bardella ou sur quelqu'un d'autre.
00:09:03 Et c'était simplement un jeu de marionnette que d'avoir l'ERN qui faisait voter Macron.
00:09:09 C'était un jeu de marionnette.
00:09:11 Comme c'était, selon moi, je sais qu'il y a beaucoup de gens à gauche qui aiment beaucoup Philippe Poutou,
00:09:15 mais je rappelle que Philippe Poutou a fait prendre pile poil, avec une précision chirurgicale,
00:09:22 les voix qui manquaient à Mélenchon pour être au deuxième tour.
00:09:25 C'est merveilleux.
00:09:26 Si Poutou, parce que quand même, on peut imaginer que les voix de Poutou,
00:09:29 si c'était pas présenté, elles partaient toutes sur Mélenchon.
00:09:31 Je pense que ça paraît assez logique.
00:09:33 Si les voix de Poutou s'étaient additionnées aux voix de Mélenchon, Mélenchon était au deuxième tour.
00:09:38 Et bon, il y a eu Roussel bien sûr, mais là, je pense que malgré les 6 ou 7% qu'il a pu faire,
00:09:42 je sais plus combien, n'importe quelle personne vraiment de gauche pouvait voir que Roussel, c'était Macron repeint en rouge.
00:09:48 Et on l'a vu ensuite quand il a fait venir à la fête de l'Huma Edouard Philippe pour dire que la Macronie, c'était super.
00:09:54 C'était vraiment une vaste fumisterie, mais ça prouve à quel point avec une bonne campagne marketing,
00:09:58 on a quand même pu faire voter 6% pour ce guignol.
00:10:02 Mais pour le coup, Poutou, on peut tout à fait aimer ce qu'il raconte à certains moments,
00:10:09 mais bon, c'est tout à fait grâce à lui que Mélenchon, pour le coup, n'a jamais été au deuxième tour.
00:10:14 Et qu'on s'est retrouvé avec le deuxième tour parfait que Macron ne pouvait pas perdre.
00:10:18 Demain, si jamais vraiment l'incubateur de startups décide de se rabattre sur Bardella,
00:10:25 mais vous verrez, toutes les couvertures de presse lui faire crédit,
00:10:28 parce que comme je l'explique dans mes conférences et mes vidéos, en fait, la presse aujourd'hui,
00:10:32 elle est achetée par les incubateurs politiques pour faire crédit ou discrédit.
00:10:36 Donc son vrai job dans la vie, la raison pour laquelle on achète une presse déficitaire quand on est milliardaire,
00:10:42 c'est pour contrôler l'opinion et en particulier pour pouvoir créditer un candidat de plein de couvertures,
00:10:47 en disant "il est super, on revoit tous les mêmes éléments de langage".
00:10:50 Ce jeune homme pressé, vous l'aviez vu, toute l'équipe Amélie, Ismaili, toi-même,
00:10:56 vous aviez vu comment les éléments de langage étaient les mêmes, copiés, collés entre Macron et Attal.
00:11:02 Donc ce jeune homme pressé, ce surdoué, ce machin, ce truc, et on peut étouffer n'importe quelle affaire.
00:11:09 On l'avait vu avec Trudeau au Canada, les pires saloperies, le mec qui s'est fait photographier en blackface et tout,
00:11:14 ça passe, tant que vous avez la presse avec vous, ça passe.
00:11:16 Par contre, l'opposant, alors le moindre début de tentative de controverse, ça, ça devient Wikipédia, fact-checking, ça devient avis inscrit.
00:11:26 Donc voilà comment fonctionne la politique actuellement.
00:11:28 Et c'est notre devoir de journaliste citoyen que de l'expliquer, bien entendu.
00:11:31 Et sur ce point-là, et pour la petite parenthèse politique nationale, on va dire plutôt centré sur la France,
00:11:36 mais je rebondis sur ce que tu dis par rapport à Philippe Poutou.
00:11:39 Est-ce qu'on peut tenir la même conclusion par rapport à Éric Zemmour en 2022 ?
00:11:44 Oui, moi, ça me semble quand même assez clair.
00:11:47 Je pense que, voilà, c'est pas compliqué.
00:11:50 Même Pierre-Yves Rougeron, qui il y a très longtemps avait été zemmourien,
00:11:54 bon, là, il dit clairement lui-même, avec une analyse type vraiment sociologique, une analyse limite de l'école des annales.
00:12:00 Il dit mais en fait, c'était un électorat qui allait s'encanailler,
00:12:04 mais qui, du point de vue de la logique de classe, se sent bien plus proche de Macron.
00:12:09 Donc il y a une partie qui est allée s'encanailler, qui a fait que ça a crédité Zemmour de, je crois, 15, 17 ou 20 %.
00:12:17 On avait même Bolloré qui disait quand il sera élu dans une audition parlementaire.
00:12:22 Mais bon, l'analyse de Rougeron a été beaucoup plus incisive et exacte,
00:12:27 puisqu'il a dit "vous allez voir ce que vous allez voir, cet électorat, fondamentalement, son intérêt de classe, il est chez Macron,
00:12:34 donc il va voter pour lui, c'est tout". Et puis c'est ce qui s'est passé.
00:12:38 Et tout ça, donc, ces faunées qui tombent petit à petit, et comme tu analyses là,
00:12:43 on en a un autre qui est en train de tomber et qui nous offre la transition vers le prochain grand sujet,
00:12:48 c'est la mainmise américaine sur le projet européen.
00:12:50 Depuis l'AMGOT, enfin les cendres encore fumantes de l'échec de l'AMGOT à la fin de la Seconde Guerre mondiale
00:12:55 jusqu'à la création de la CEE et ainsi de suite, ça a toujours été le bruit de fond de cette mainmise,
00:13:00 cette volonté américaine de coloniser l'Europe, disons-le.
00:13:04 Là, aujourd'hui, c'est plus clair que jamais. Et vraiment, il n'y a que ceux qui ne veulent pas le voir qui ne le voient pas.
00:13:09 Mais ça devient assez sidérant, tout ce rapport-là, cette volonté, cette mainmise américaine sur le projet européen,
00:13:15 sur tout le développement économique de l'Europe.
00:13:17 Quel regard tu portes là-dessus sur ces évolutions, les récentes évolutions et le visage que ça pourrait avoir dans quelques années ?
00:13:23 C'est toujours un problème de journalisme réel versus journalisme fictif.
00:13:28 Le journalisme fictif a tout fait pour qu'on ne débatte pas et qu'on n'identifie pas les cas d'ingérence américaine dans la politique européenne.
00:13:38 Aujourd'hui, un candidat qui n'est pas accepté par la CIA ne peut pas accéder à l'exécutif nulle part en Europe.
00:13:46 C'est aussi simple que ça. Nulle part en Union européenne, en Union européenne.
00:13:51 Et encore, on pourrait même dire en Europe, si on enlève bien entendu la Biélorussie et la Russie, parce que de toute façon, en Ukraine, c'est pareil.
00:13:58 Seul un candidat validé par la CIA depuis 2014 peut accéder à l'exécutif aujourd'hui.
00:14:03 Et évidemment, c'est une violation démocratique. Mais le métier numéro un de la CIA, c'est l'influence politique, en dernier recours.
00:14:11 Donc bien sûr, ça inclut le renseignement humain, l'espionnage technologique tant qu'il passe par des sources humaines,
00:14:16 puisque quand il passe par des sources électroniques, c'est davantage la NSA.
00:14:19 Mais le métier de la CIA, c'est de lutter contre, quand elle est mise en place, de lutter contre l'émergence de gouvernements pro-soviétiques.
00:14:28 Donc d'entrée de jeu, le métier de la CIA, c'est d'empêcher un gouvernement qui est ennuyeux pour les intérêts américains d'exister.
00:14:36 Et parfois, elle agite le chiffon soviétique juste parce que le gouvernement est anti-américain.
00:14:42 Typiquement, l'opération Ajax par laquelle Mossadegh a été débarqué en Iran alors qu'il était démocratiquement élu
00:14:48 et dont on subit encore les conséquences aujourd'hui.
00:14:50 C'est la situation actuellement en Iran aujourd'hui, alors que c'est en 53 ou 54, je ne sais plus, l'opération Ajax.
00:14:57 Là, on est en 2024 et on subit encore les conséquences de l'opération Ajax.
00:15:01 Bien sûr, Salvador Allende, le coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili.
00:15:06 Et puis bon, même c'est marrant de voir que ça s'est retourné contre eux, parce que même Castro, il faut se rappeler qu'au départ,
00:15:11 il n'était pas plus communiste que toi et moi.
00:15:13 Il disait clairement qu'il n'était pas communiste, d'ailleurs.
00:15:16 Et puis quand la CIA est intervenue, là, il s'est dit bon, les seuls qui pourront me protéger, c'est les soviétiques.
00:15:21 Et là, il s'est déclaré communiste. Mais au départ, il n'était absolument pas.
00:15:25 Donc, le job de la CIA, il ne faut pas l'oublier.
00:15:28 C'est avant tout les coups d'État et l'influence politique, la cooptation.
00:15:31 Alors, en France, on a eu bien sûr le gaullisme, qui a toujours été un énorme problème pour la CIA, mais énorme parce que le gaullisme.
00:15:40 Donc, tu as parlé de l'AMGOTE. Le gaullisme, à lui seul, a empêché l'AMGOTE d'exister.
00:15:45 L'American Governance of Occupied Territories, où des francs avaient été imprimés aux États-Unis.
00:15:50 Ce qui s'est passé en Italie, l'Italie qui a été donc une politico-mafia, parce que l'Italie, c'est devenu ça.
00:15:56 La mafia, on dit souvent qu'en France, l'exécutif a le dernier mot sur la mafia, surtout sous De Gaulle, Pascua, etc.
00:16:03 Parce que De Gaulle avait recyclé tous les anciens vichystes, pas tous, mais certains anciens vichystes dans la France-Afrique.
00:16:09 Les réseaux Corse, Carbone, etc. Et Etienne Léandry.
00:16:15 Et du coup, Pascua et De Gaulle avaient recyclé ces vichystes turbulents.
00:16:20 Etienne Léandry, c'était quand même un mec qui a fait des arrestations au nom de l'Allemagne pendant l'occupation.
00:16:26 De Gaulle a pu recycler ces turbulents dans les réseaux de la France-Afrique.
00:16:31 Raison d'ailleurs pour laquelle quelqu'un comme Kémy Séba peut pas saquer De Gaulle, ce que je comprends très bien,
00:16:35 même si moi, je suis gaulliste, mais je peux tout à fait le comprendre. Il faut être très, très clair.
00:16:39 Et justement, étant franco-algérien, je sais que De Gaulle a trahi la CIA.
00:16:44 Puisque encore aujourd'hui, on a des Algériens qui disent « Non, mais Kennedy avait dit qu'il était pour l'Algérie libre ».
00:16:50 Oui, oui, Kennedy. Mais si Kennedy et la CIA, c'était la même chose, ça se saurait.
00:16:54 À un moment donné, il se serait pas pris quelques balles dans la tête à Dallas précisément pour ça.
00:16:58 Il suffit de voir ce que la CIA disait de Kennedy à l'époque et ce que Kennedy disait de la CIA,
00:17:03 puisqu'il disait « Je vais la fracasser en un million de morceaux ».
00:17:06 Donc ça a été « Qui tire le premier ? ». Et vraisemblablement, la CIA a tiré la première.
00:17:10 D'ailleurs, même aujourd'hui, Oliver Stone ou Martin Scorsese le disent dans leurs films, que ce soit C.H. Richman ou autre.
00:17:17 Donc De Gaulle a trahi la CIA, parce que De Gaulle avait été ramené pour empêcher l'Algérie de devenir indépendante,
00:17:24 parce que c'est ce que la CIA voulait. C'est pas ce que Kennedy voulait, mais c'est ce que la CIA voulait,
00:17:27 qu'elle ne soit jamais indépendante, parce que la CIA savait très bien qu'elle serait pro-soviétique. C'est évidence.
00:17:33 Et De Gaulle les a trahis, parce qu'il s'est rendu compte qu'entre la nation et l'Empire, il fallait arbitrer.
00:17:37 Et De Gaulle, c'est pas un impérialiste, c'est un nationaliste. Donc lui, la nation est supérieure à l'Empire.
00:17:43 S'il faut choisir entre la nation et l'Empire, le calcul est vite fait. Il a fait ce calcul-là.
00:17:48 Et à partir de ce moment-là, le gaullisme a toujours été l'emmerde de la CIA, vraiment.
00:17:53 Et le dernier relance était avec Chirac, qui a donc eu une politique étrangère 100% gaulliste avec la guerre en Irak,
00:18:01 mais pas avec la guerre en Afghanistan. De Gaulle ne serait pas allé en Afghanistan non plus.
00:18:06 Chirac a lâché du lait sur la guerre en Afghanistan, mais pour l'Irak, il a dit « no mas ».
00:18:11 Et à chaque fois que vous faites ça, vous êtes cuit. Vous allez sauter. Chirac, il a fait un AVC.
00:18:17 Les Américains savaient que de toute façon, il n'en avait plus pour très longtemps. À partir de 2005, Chirac ne gouverne plus vraiment.
00:18:23 Et par contre, la CIA a garanti que le poulain gaulliste de Chirac, à savoir De Villepin, ne pourrait jamais faire carrière politique en France.
00:18:31 Et ça a été Clearstream. Et comme disaient d'ailleurs les guignols de l'info, ça a empalé la Chirac du fion jusqu'aux oreilles.
00:18:40 C'est Bernard Tapie qui parle dans Les Guignols et qui le dit très bien. Ça a empalé la Chirac du fion jusqu'aux oreilles.
00:18:45 C'est-à-dire que tous les Chiraciens historiques, ils ont compris qu'il fallait se rallier à Sarko.
00:18:50 Donc Michel Alliomarie, Baroin, Juppé, toute la fine équipe, ils sont repartis direct chez Sarkozy,
00:18:59 parce qu'ils ont compris, quand ils ont vu ce qui s'est passé avec Villepin. Et Le Maire, le maire qui était vilpiniste,
00:19:05 qui était chiracien, qui était un merveilleux gaulliste de conviction. Bon, il a vite compris ce qui s'est passé.
00:19:12 Et même s'il doit sa carrière à De Villepin, qui lui a mis le pied à les trier en politique, il s'est retrouvé...
00:19:18 Il a même laissé entendre une fois cette espèce de cinglé que c'était lui qui avait écrit le discours,
00:19:23 qui avait contribué à écrire le discours de Villepin aux Nations unies. « A tout seigneur, tout honneur ».
00:19:28 Donc voilà, la CIA, en effet, son impact sur la politique européenne est majeur. Elle a quand même fait sauter trois premiers ministres italiens.
00:19:36 Bettino Craxi, Giulio Andreotti et Silvio Berlusconi. Bettino Craxi, il est mort en exil en Tunisie. Giulio Andreotti,
00:19:44 il est mort avec des procès qui lui traînaient encore sur le dos. Pareil pour Silvio Berlusconi. Les trois pour s'être opposés
00:19:52 à la politique américaine. Donc ce niveau d'ingérence est colossal et c'est fascinant de voir comment certains médias disent
00:19:59 que ce sont les Russes qui influencent les élections.
00:20:02 Oui, effectivement, il y a une exagération pour calmer l'autre côté de la montagne. Mais justement, pour aller vers ce deuxième sujet,
00:20:08 en lien avec ce que tu expliques là, est-ce que Donald Trump est réellement un espoir ? Quand on met tout ce que tu dis dans la balance,
00:20:16 je mets volontairement les pieds dans le plat avec cette question parce que je sais que beaucoup de nos spectateurs
00:20:20 voient en Donald Trump en tout cas une possibilité de changement du système. Mais finalement, quand on a ce que tu dis là,
00:20:26 est-ce que Donald Trump serait prêt à changer les choses ou est-ce que c'est la continuité de la politique américaine par d'autres moyens,
00:20:32 avec un autre visage ?
00:20:34 De toute façon, les personnes qui veulent arbitrer en faveur de la nation plutôt que de l'Empire sont toutes choses égales par ailleurs bénéfiques.
00:20:42 Et c'est ce qu'a fait De Gaulle, vraiment. J'insiste, la force de De Gaulle, quand il est chef de l'État, pas par intérim,
00:20:50 c'est d'arbitrer froidement entre la nation et l'Empire. Et pour beaucoup, c'était inenvisageable. Mais lui, il l'a fait.
00:20:56 Et c'est pour ça qu'il a eu toutes ces tentatives d'assassinat contre lui parce que la CIA voulait... Elle ne voulait pas que la France
00:21:02 fût trop un Empire non plus. On l'avait vu à Suez, bien sûr. Mais elle voulait que la France fît le sale boulot pour elle avec sa vocation impériale.
00:21:09 Et on le voit encore aujourd'hui puisque la CDAO, la CIA en est encore partie prenante. La CIA est bien plus emmerdée de voir arriver
00:21:16 l'affronte aujourd'hui en France-Afrique que finalement la France elle-même qui est déjà aux fraises depuis un certain temps.
00:21:23 Mais donc Trump tente ouvertement un arbitrage nation versus Empire. C'est son programme. Maintenant, est-ce qu'il peut y arriver ?
00:21:30 Si Kennedy n'y est pas arrivé... Alors, ce n'était pas l'arbitrage que Kennedy revendiquait. Mais si Kennedy n'est pas parvenu à se faire obéir
00:21:38 de l'État profond américain, c'est vrai que ça paraît difficile que Trump y parvienne. C'est-à-dire que Trump me semble plus solide que Kennedy.
00:21:45 C'est fou de comparer les deux. Kennedy était censé être de gauche. C'est toujours difficile de dire qui est vraiment de gauche ou pas
00:21:51 parce que certains aspects de sa politique étaient résolument à gauche. C'est vrai. Mais son origine sociale était... C'est le fils d'un milliardaire
00:22:00 qui avait fait les meilleures écoles, qui avait jamais connu le monde du prolétariat de près ou de loin, etc. Mais quand même,
00:22:08 certains aspects de sa politique étaient résolument à gauche. Trump n'est évidemment pas à gauche, mais certains aspects de sa politique
00:22:13 peuvent l'être. Certains aspects. En particulier pour les classes moyennes américaines et même les classes moyennes inférieures.
00:22:19 Donc c'est compliqué. Bien sûr, Trump, il est jacksonien techniquement. Son modèle, c'est Andrew Jackson. Et il est beaucoup plus résistant que Kennedy,
00:22:27 ça c'est sûr. Pas au bal, bien sûr. Mais à tout le reste, il suffit de regarder les procès complètement délirants qu'on lui fait. Là, par exemple,
00:22:35 il est inculpé à New York. On lui reproche d'avoir valorisé un bien immobilier qu'il vendait. Il y avait une transaction avec une banque
00:22:44 pour ce bien immobilier. La banque ne le lui reproche pas. C'est le ministère public qui est venu le lui reprocher tout seul, out of the blue,
00:22:51 sachant que tous les promoteurs surestiment leur bien immobilier. C'est la base. Et d'ailleurs, s'il les sous-estime, c'est considéré comme de la fraude fiscale.
00:22:57 Donc si Trump avait fait l'inverse, il aurait été inculpé pour fraude fiscale. Donc il pouvait juste pas gagner. Et on voit qu'on a une cour du Colorado
00:23:07 qui essaie de l'empêcher de candidater. On a d'un côté Biden qui est inculpé pour avoir gardé des documents secrets défense chez lui. Et le juge dit non,
00:23:16 mais il n'est pas apte intellectuellement. Il n'est pas apte. Il est président des États-Unis, mais il n'est pas apte à passer en jugement. Et Trump est inculpé
00:23:25 de la même chose. Et lui, par contre, c'est le feu de l'enfer qui s'abat sur lui. On voit vraiment... Et d'ailleurs, même Julian Assange,
00:23:31 on lui avait demandé pourquoi vous ne balancez pas des dossiers sur Trump. Il avait dit « j'en ai pas ». Désolé, j'en ai pas. J'en ai sur Hillary Clinton
00:23:38 tant que vous voulez. Les saloperies qu'elle a faites, ce qu'elle a dit sur Kadhafi, etc., j'en ai plein. Les emails, c'est de la folie. Hillary Clinton,
00:23:45 mais sur Trump, désolé, vous croyez qu'il y a des trucs, mais il n'y a rien. Parce qu'en fait, ce mec-là, ce que vous lui reprochez, il ne l'a juste pas fait.
00:23:52 Il a typiquement surestimé un bien immobilier. Si vous faites ça, en France, mettez immédiatement en prison Patrick Drahi et Alain Veil, le patron de l'Express,
00:23:59 parce qu'eux, ils ont surestimé un bien immobilier as fucking fuck à Paris et ils ont fait une opération superbe en le revendant à leur propre boîte.
00:24:08 C'est magnifique. Bon, ils ne sont pas inculpés. Que je sache, la morale est la même pour tout le monde, même si on est en France et aux États-Unis.
00:24:15 Là, c'est un point de vue moral plutôt que légal. Donc, Trump, si il arrive à arbitrer, je pense qu'on peut, on doit lui rendre qu'il veut vraiment arbitrer en faveur de la nation
00:24:26 plutôt que l'Empire, il est sincère. Est-ce qu'il peut y arriver ? Moi, personnellement, j'en doute. Ensuite, à l'échelle de la politique étrangère, Trump, beaucoup le voient
00:24:37 comme un grand danger pour la paix au Moyen-Orient, alors que c'est vrai qu'il n'a pas commencé de guerre. Il a quand même fait assassiner Soleimani, etc.
00:24:43 Mais ça, c'est aussi froid que ça puisse paraître. C'est sur le long terme bénéfique parce que si c'est, si et seulement si, j'encourage pas les assassinats extrajudiciaires,
00:24:53 mais si et seulement si, c'est l'alternative à une guerre. Et typiquement, même Jacques Beau le dit, même le colonel Beau le dit quand il parle de la notion de riposte graduée,
00:25:04 quand il parle de ce que les Israéliens auraient dû ou pu faire. Il le dit lui-même froidement en tant que militaire. Et c'est vrai que Trump avait beaucoup déçu
00:25:12 le complexe militaro-industriel américain. Beaucoup. C'est une des raisons aussi pour lesquelles il est à ce point attaqué, parce qu'Obama, à toute gauche qu'il était,
00:25:19 soit disant, était un énorme bâtant en guerre. Pas du niveau de Bush, c'est clair, mais bon, quand même assez significatif. Et donc, dans ce contexte-là,
00:25:29 certains se disent « Bon, si Trump est élu, il n'y aura pas de cessez-le-feu à Gaza et le massacre des Gazaouis va continuer. » Ça, je ne vais pas m'avancer à répondre oui ou non.
00:25:41 Je pense que c'est quand même plus compliqué que ça parce que Trump est un très fin négociateur. Il n'aime pas Netanyahou, ça, c'est clair. De toute façon, plus personne n'aime Netanyahou.
00:25:47 Je veux dire, il suffit de regarder même sa coalition, comment ils se méprisent entre eux. On a l'impression de voir le sketch des guignols « Droit City » où ils se plantent tous
00:25:55 des poignards dans le dos. Ils sont dans le même camp, mais ils s'entretuent les premiers. Et bon, Netanyahou avec sa propre coalition, c'est ça la situation.
00:26:03 C'est juste qu'ils sont sur un radeau qui prend l'eau. Donc ils évitent de trop s'éventrer entre eux. Mais sinon, ils le feraient. Mais aujourd'hui, Netanyahou,
00:26:10 plus personne ne lui fait confiance. Et les Israéliens savent bien qu'il les a baisés, mais jusqu'aux yeux. Donc dans ce contexte-là, Trump pourrait lâcher du lest
00:26:21 de façon purement cosmétique. Typiquement, quand il a placé l'ambassade américaine à Jérusalem, ça ne mange pas de pain, ça. Ce n'est pas quelque chose de gravissime.
00:26:29 Je comprends que les symboles sont importants, mais quand on voit ce qu'il avait obtenu à côté, ça pouvait se discuter ou se négocier. Mais c'est vrai que certains se disent
00:26:39 que Trump, parce que Trump a besoin – il faut comprendre ça aussi – Trump a quand même besoin de l'IPAC. Ça, c'est le point important. Trump a besoin de l'IPAC comme plateforme électorale.
00:26:49 Alors c'était vrai il y a 4 ans. Je ne saurais pas te dire si c'est encore vrai aujourd'hui. Mais il y a 4 ans, Trump ne pouvait pas aller aux élections sans l'IPAC.
00:26:58 Et il les a perdu. Bon, elles ont été volées, ne serait-ce que du point de vue médiatique, sans même parler du décompte des voix. À partir du moment où le FBI est intervenu
00:27:05 et on en a les preuves dans ces élections, en dissimulant activement une affaire réelle, authentique, qui concernait l'office de Biden, ça y est, all bets are off.
00:27:15 Normalement, on doit recommencer. Il y a mal d'honne. Au poker, il y a mal d'honne. Là, il y a eu mal d'honne, puisque le FBI et la CIA – ça a été révélé aussi –
00:27:24 sont intervenus. Le FBI pour dissimuler l'affaire du portable de Hunter Biden et les affaires... Parce que dans le portable, il y avait des trucs graves, pédocriminalité, etc.,
00:27:33 et de la corruption, bien entendu, qui impliquait son père, les fameux 10 % pour The Big Guy, sans parler du fait qu'il appelait son père pédopyt, juste pour la petite histoire.
00:27:42 Et ça aussi, c'est prouvé maintenant. Ça a été déclaré comme une théorie du complot. Maintenant, c'est la presse de base qui l'explique et qui dit que c'est vrai.
00:27:49 Mais d'autre part, quand l'affaire est sortie, enfin, la CIA est intervenue de deuxième niveau, ce qu'elle n'a pas le droit de faire du tout.
00:27:56 En fait, le FBI n'a pas le droit de base d'intervenir dans les élections, mais il a le droit d'intervenir sur le territoire national.
00:28:00 Mais la CIA est intervenue sur le territoire national, double interdit, intervenir dans les élections, intervenir sur le territoire national, pour dire « c'est une intoxrus ».
00:28:09 C'est vrai, mais c'est une intoxrus. Donc bon, Trump s'est fait voler l'élection, au moins pour ça, au moins pour cette raison.
00:28:16 Mais il ne pouvait pas y aller sans l'IPAC. Donc voilà, pour résumer un peu la fine pellicule de glace sur laquelle se trouve Trump d'un point de vue politique étrangère et d'un point de vue politique intérieur.
00:28:25 Et justement, quand on voit ce qui s'est passé déjà sur ce que tu racontes là, sur les précédentes élections, jusqu'où ils ont été capables d'aller, là, encore une question un petit peu bourrue.
00:28:35 Mais est-ce que ces élections, tout bonnement, vont se tenir ? Parce qu'on a l'impression que les démocrates sont vraiment sur le bout du bout de la corde.
00:28:42 Quand on se dit qu'ils envoient Joe Biden, qu'ils jugent apte physiquement, c'est le médecin qui l'a dit il y a quelques jours, et qu'on se dit « c'est le meilleur d'entre eux », ça fait peur.
00:28:51 Ça fait quand même peur d'envoyer Gilbert Montagné au concours de fléchettes. C'est rude.
00:28:55 C'est même, à mon avis, Gilbert Montagné a plus de chances de gagner un concours de fléchettes que Joe Biden, qui est vraiment complètement aux fraises.
00:29:02 On le voit tous les jours. Alors, une petite pensée émue pour tous les fact-checkers et anti-conspi de France et de Navarre, qui nous avaient rabattus tous les mois en nous disant que c'était complètement complotiste de dire que Biden n'avait plus sa tête, qu'il était bien le chef du monde libre.
00:29:15 Alors que déjà, n'importe quel journaliste à l'époque, sérieux, ces gens-là ne sont pas journalistes, rappelons-le.
00:29:20 Ils font du terrorisme intellectuel actif sur les journalistes, mais ils ne sont pas journalistes eux-mêmes.
00:29:24 Parce qu'au bout d'un moment, avaler la Charte de Munich comme ça, un vrai journaliste, il ne pourrait pas.
00:29:28 Au minimum, il déciderait de faire valoir sa clause de conscience et il s'abstiendrait.
00:29:32 Il ne dirait rien. Si on lui demandait « est-ce que Biden est apte ? », il ne dirait rien.
00:29:35 Voilà, au mieux. Et ce serait déjà grave du point de vue de l'information.
00:29:37 Mais tous ces gens-là, qui sont vraiment des criminels de l'information, on ne peut pas dire les choses autrement, et en tout cas des terroristes intellectuels,
00:29:43 eh bien, eux, activement, ont dit « non, non, Biden est bien le chef du monde libre ».
00:29:48 Alors qu'on avait par exemple Camilla Parker-Bowles, aujourd'hui la princesse Camilla, qui avait clairement dit « il n'arrive même pas à contrôler son rectum, le pauvre garçon ».
00:29:58 Il avait lâché une énorme flatulence devant elle. Le mec était en état, grabataire, mental et physique, avancé. Et là, je parle en 2020.
00:30:08 Donc pendant quatre ans, on l'a maintenu dans le formol. Et déjà, ça me fait marrer de voir tous les gens qui se foutaient du pape Jean-Paul II en disant « on le maintient dans le formol ».
00:30:17 Il était beaucoup plus alerte et conscient que Biden. Biden. Et puis, on parlait de la pédophilie du Vatican.
00:30:27 Eh bien, mon Dieu, pardonnez-moi, mais l'affaire du portable de Biden, c'est quand même un cran au-dessus.
00:30:32 Donc c'est fascinant de voir, en effet, qu'ils envisagent de le présenter. Alors maintenant, il y a la possibilité aussi d'un état d'urgence, d'un état d'exception.
00:30:43 Tout est possible. Il y a la possibilité de mettre Kamala Harris, après tout. Puis il y a aussi la possibilité de truquer les élections physiquement,
00:30:52 soit en faisant voter des migrants, ce dont on a les preuves que c'est arrivé dans plusieurs élections, ou municipales ou d'État, pour les gouverneurs.
00:31:02 Donc on a les preuves que c'est arrivé à plusieurs reprises, que des migrants qui n'avaient donc pas la nationalité américaine, qui ne pouvaient pas voter, votent.
00:31:11 Et c'est pas nouveau. Je veux dire, l'appareil de Tammany Hall au XIXe siècle le faisait déjà à New York. Et le faisait déjà en faveur des démocrates.
00:31:19 Donc on voit que là aussi, il y a une sorte de tradition. On sait aujourd'hui que même Kennedy, qui était pourtant un très bon président, a été élu grâce au bourrage dur de ses amis mafieux.
00:31:29 Amis, ce n'était pas ses amis personnels, mais la mafia a fait voter pour lui activement dans tout un tas de circonscriptions.
00:31:36 Et c'est aujourd'hui révélé dans tout un tas de livres d'investigation aux États-Unis. C'est acté.
00:31:41 Donc il reste la possibilité de présenter Kamala Harris et de dire qu'elle a fait le même score que Biden,
00:31:46 puisque je rappelle que Biden a fait un meilleur score que Barack Obama. Le premier. La première élection de Barack Obama où le type avait en face l'héritier milliardaire de George Bush.
00:31:58 Il avait en face Mitt Romney, un type qui dégage autant de sympathie qu'un piton atteint de strabisme.
00:32:04 Et évidemment qu'il l'a écrabouillé, premier président noir, beau gosse, grande rhétorique, qui avait fait une vraie œuvre sociale à Chicago, qui était aversée à son crédit.
00:32:14 Évidemment qu'il allait écrabouiller Mitt Romney, le milliardaire pédant, insupportable et héritier de l'appareil de George Bush junior, qui était le summum de la connerie néo-cons.
00:32:25 Donc oui, évidemment qu'Obama peut aller faire un score de dictateur. Mais là, on a Biden qui a fait mieux.
00:32:32 Alors que Obama, Capitol, Washington étaient noirs de monde. On aurait cru voir un discours de Martin Luther King.
00:32:43 Mais là, le Capitol, il était noir de rien du tout. Il y a eu les événements du 6, en effet, sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite, on le voit.
00:32:50 Mais dont il a été démontré que des agents du FBI y ont pris part en tant qu'agent provocateur, ce qui est déjà gravissime.
00:32:56 Je rappelle que Trump a été inculpé pour ces événements du 6 et inculpé en prétendant qu'il ne pourrait plus jamais être président, parce que c'était l'appel à la sécession.
00:33:08 Alors que Trump avait fait une déclaration en disant "rentrez chez vous". Il a dit "rentrez chez vous", mais on a dit qu'il était responsable.
00:33:15 Et donc, il est tout à fait possible aussi que ça truque les élections avec deux millions.
00:33:20 Moi, je me rappelle, j'avais travaillé pour une boîte de cybersécurité américaine, je ne dirai pas laquelle.
00:33:25 Et le chief hacker m'avait dit "on peut hacker les machines à voter". Voilà. Vous voulez le savoir ? Oui, on peut. Voilà. Question suivante.
00:33:37 Donc, évidemment qu'elles sont hackables, ces machines à voter. On peut faire des fraudes physiques, des fraudes digitales, et on peut faire des fraudes massives,
00:33:47 de type envoyer un million de migrants à l'échelle d'un État, voter par correspondance ou autre. Il suffit de voir les bourrages d'urne qu'on a vus.
00:33:56 Il y a eu des... Même à la télé américaine, on a vu des représentants démocrates arriver avec une pile d'enveloppes comme ça à la dernière minute des élections,
00:34:06 où on a vu aussi la fameuse courbe verticale, là, où Biden, il arrive, il arrive, il est en dessous quand même, puis l'écart se creuse d'un coup, poum !
00:34:15 Oh, tiens, il y a un mur, là. On a 100 000 enveloppes qu'on n'avait pas comptées, au hasard, je rappelle, dans une urne, tout ça, elles sont censées être mélangées.
00:34:22 Ben non, il n'y en avait que 100 000, là, pif, paf, pouf. Ah ben c'est un sacré coup de bol. La probabilité qu'il y en ait 100 000 d'affilés en faveur de Biden,
00:34:30 c'est quand même quelque chose de remarquable. Bon, ça, c'est possible aussi. Donc je vois plutôt soit le glissement vers la dictature, soit le glisse,
00:34:40 parce qu'on est déjà en soft dictature, on le voit bien. Donc de là à passer d'une soft dictature à une hard dictature, c'est pas particulièrement compliqué.
00:34:46 Je le rappelle pour les fans d'histoire que l'Empire romain s'est constitué subrepticement. Les gens ne savent pas ça. Mais César était dictateur,
00:34:56 il n'était pas empereur. Et il a été assassiné par le Sénat, qui justement ne voulait pas qu'il demeure un dictateur. Et son héritier après la guerre civile,
00:35:05 Auguste, donc Octavien, qui va devenir Auguste, a été très très malin de se présenter comme un membre spécial du Sénat. C'est tout.
00:35:15 Il avait bien compris que c'était le Sénat qui avait fait poignarder son père adoptif. Donc avant d'aller étrangler définitivement le pouvoir des sénateurs,
00:35:23 il a donné le change. Et les Romains se sont réveillés dans une grande stabilité. Ils étaient contents. Parce qu'il y a ça aussi.
00:35:31 Je pense que les gens qui voudraient faire un coup d'État hard, pas soft, aux États-Unis sont conscients de ça. Qu'est-ce qui a fait que les Romains
00:35:38 ne se sont pas soulevés contre le coup d'État soft, la transition de la République à l'Empire ? C'est que la République était corrompue déjà,
00:35:46 et était devenue de plus en plus insupportable et instable, et que l'Empire, lui, était stable. Il était stable, sécuritaire, et puis prospère
00:35:55 pendant une certaine période. Donc les Romains se sont réveillés un beau matin. Et en fait, leur structure n'était plus une République quasi représentative.
00:36:07 Mais c'était un Empereur qui contrôlait quasiment tous les pouvoirs, avec deux forces subalternes, trois forces subalternes, certes.
00:36:14 L'apathie du peuple pari les jeux, les sénateurs et les légions, que l'Empereur payait directement pour être sûr d'avoir leur loyauté.
00:36:21 Aujourd'hui, c'est un peu ça qu'on voit. Mais je pense que les Américains, quand ils se réveillent, ce sera déjà trop tard.
00:36:29 C'est vrai que ce point-là est très intéressant et résume vraiment ce dans quoi on se trouve. Et je trouve que c'est juste ce que tu dis là-dessus
00:36:37 aux États-Unis et même du côté de l'Union européenne. Et ça rejoint presque ce que disait Hubert Marcus dans « L'homme unidimensionnel ».
00:36:44 Il y a quasiment 50 ans. Mais sur le rôle de la technologie qu'il met comme le point de fusion de tous les autres domaines de la société,
00:36:52 où finalement, on arrive à façonner, et il le dit avec 50 ans d'avance, mais on est en plein là-dedans aujourd'hui,
00:36:57 on façonne un homme qui finalement vit très bien dans un monde qui s'écroule parce que le divertissement est assuré, la nourriture est assurée,
00:37:06 le revenu est assuré. Et aujourd'hui, on voit, quand on parle par exemple de salaire minimum, quand on voit l'arrivée et la légalisation de plus en plus avancée
00:37:17 de différentes drogues, pour l'instant en drogue douce, mais petit à petit, c'était une expérimentation au Canada qui parlait d'héroïne,
00:37:22 qui parlait de cocaïne. On voit comme ça un homme sous perfusion. Alors le divertissement aujourd'hui, à l'heure de Netflix et compagnie,
00:37:28 on n'en parle même plus. Mais c'est vrai qu'au fond, tous ces enjeux de politique sur lesquels on se bat toutes les semaines dans les vidéos,
00:37:35 on peut terriblement, fatalement, on peut comprendre que les gens s'en foutent. Il n'y a plus rien de vital dans le fait de voir que notre civilisation se perpétue.
00:37:43 C'est assez terrible comme ça aux États-Unis, mais ailleurs.
00:37:47 - Oui, c'est exact. En fait, ça reprend aussi à la même époque que Marcus, il y avait bien sûr Zbigniew Brzezinski, la révolution technétronique,
00:37:55 où il a lancé la notion de "T.T. Tenement", qui est donc la version, selon lui, technétronique du pain et des jeux. Mais "T.T. Tenement",
00:38:02 c'est voulant bien sûr dire le divertissement donné au sein. Donc on va vraiment biberonner pour mettre dans un état de transe ces grands inutiles,
00:38:11 qui sont rendus inutiles par les leviers de production technétroniques. Il n'avait pas encore tout à fait anticipé l'IA, mais en un sens, si.
00:38:18 Parce qu'étant conseiller de la Sécurité nationale, il avait une des meilleures connaissances de l'IA au monde, parce que le summum de l'IA,
00:38:24 c'était pour la dissuasion nucléaire. Et Brzezinski était conscient de l'état de l'art de l'IA à l'époque pour prendre des décisions nucléaires
00:38:30 dans le cadre de mort du président. Et il l'a même expliqué de façon assez détaillée dans une interview. Et aujourd'hui, 50 ans plus tard, en effet,
00:38:38 ça se révèle. À savoir, on a une hyper-classe qui considère qu'il y a des inutiles, qu'il faut les maintenir dans un état de transe de drogue, d'apathie,
00:38:49 matinée de pression tout de même. Il ne faut pas non plus qu'ils se croient à tout permis. Et lentement, mais sûrement, on va les euthanasier.
00:38:59 Soit on va les stériliser, soit on va faire en sorte qu'ils se stérilisent eux-mêmes comme des grands, qui créent une situation culturelle,
00:39:07 une mode de l'amputation des parties génitales, par exemple. Toute ressemblance avec une situation actuelle serait purement fortuite.
00:39:15 Et puis bien entendu, qu'on leur vende aussi l'éco-anxiété ou l'éco-terreur pour leur dire que se reproduire, c'est mal, fondamentalement,
00:39:25 et que de toute façon, même s'ils n'ont pas succombé à la mode de s'amputer les parties génitales, il ferait quand même mieux de ne pas se reproduire
00:39:33 de toute façon, parce que c'est mal. Et puis ajoutons à ça... Parce qu'une des choses qui déterminent la démographie, c'est aussi la virilité.
00:39:41 On a aussi une attaque sur la virilité en Extrême-Occident, où d'un côté, on fait la promotion de l'androgynie,
00:39:49 on fait la promotion des nouveaux influenceurs, on le voit, sont recommandés comme n'ayant pas de caractère sexuel secondaire si possible.
00:39:59 Au Japon, il y avait déjà le phénomène des herbivores, etc. Et la démographie japonaise à 0,8 enfants par femme a bien montré les conséquences que ça avait.
00:40:08 Et c'était assez spontané, en plus. Je pense même pas que ça ait été le fruit du cabinet de conseil qui voulait réduire la population japonaise.
00:40:14 Mais on peut, par influence, prendre des nouvelles tendances un peu partout dans le monde. Donc oui, il y a des gens qui considèrent qu'on est trop sur Terre.
00:40:22 Ça, c'est clair. Qui considèrent qu'au bout d'un moment, il va falloir purger tout ça. Soit on attend un peu comme les départs à la retraite de fonctionnaires
00:40:32 quand on voulait pas renouveler. Les gens vont mourir, puis la démographie ne les renouvellera pas. Et la drogue, il n'y a qu'à regarder l'épidémie de fentanyl aux États-Unis,
00:40:42 tous ces problèmes-là, plus l'épidémie de méthamphétamine aussi. On a de plus en plus une population zombie à différents niveaux, qu'elle soit cognitive, culturelle,
00:40:51 politique ou carrément narcotique. Et la part de population zombie ne fait qu'augmenter.
00:41:00 Mais froidement, parce que c'est vrai que ce que tu dis, on retrouve l'école de Thomas Malthus, c'est-à-dire le lien entre démographie et croissance,
00:41:08 la démographie qui doit être maîtrisée si on veut que la croissance continue d'évoluer. Mais au fond, cette école économique, elle existe.
00:41:15 C'est pas un fantasme d'un méchant de James Bond. Et pourtant, aujourd'hui, quand on pointe du doigt, comme tu le fais, la volonté de certaines personnes,
00:41:22 haut placée évidemment au niveau des élites, cette volonté de contrôler le peuple. On dénonçait suite à un temps la politique de l'enfant unique en Chine.
00:41:29 Mais aujourd'hui, quand on dit peut-être que ces gens-là ont des plans de maîtrise de la population, on dit « Attendez, vous n'y pensez pas, c'est du complotisme,
00:41:37 c'est scandaleux ». Pourtant, c'est une école qui a plus de 200 ans aujourd'hui. Et c'est fou de crier au complot.
00:41:43 Qu'ils revendiquent. Mais de toute façon, on sait aujourd'hui... Je veux dire, les anticonspies n'ont plus aucune crédibilité. On le voit.
00:41:49 Ils ont une très lourde responsabilité vis-à-vis de l'histoire. Mais l'histoire les jugera. Je préfère largement que ce soit l'histoire qui les juge.
00:41:55 Le niveau de ridicule et de culpabilité n'en sera que plus grand. Mais on voit à quel point les anticonspies, aujourd'hui, nous indiquent simplement la bonne direction à penser.
00:42:03 C'est la boussole qui indique le Sud. Il suffit d'aller dans le sens opposé de ce qu'ils disent. Et on a les sujets intéressants.
00:42:09 Le portable de Biden, c'est une théorie du complot. C'était vrai. Les bases de la CIA dans le Donbass, c'était une théorie du complot. C'était vrai.
00:42:16 Que l'Irak n'ait pas d'armes de destruction massive, c'était une théorie du complot. Ben non, c'était vrai. Les couveuses du Koweït, l'affaire Naira,
00:42:23 c'était une théorie du complot. Dire qu'elle avait tort et puis en plus, honte à vous, cette pauvre enfant si innocente. Ben non, c'était vrai, etc., etc.
00:42:30 Le fait que la CIA et le FBI soient intervenus pour dissimuler l'affaire du portable de Biden, c'était une théorie du complot. Ben non, c'était vrai.
00:42:38 Encore et encore et encore. Donc vraiment, aujourd'hui, c'est la boussole qui indique le Sud. On voit qu'il faut faire le contraire de ce qu'ils disent.
00:42:48 Ils essaient de mettre un panneau stop à la pensée ou un feu tricolore. Et on voit bien qu'il faut aller dans le sens contraire.
00:42:58 Et quand ils passent, il faut leur dire "désolé, personne n'a voté pour vous, monsieur. Vous êtes bien mignons, mais moi, je vais aller dans la direction que je veux
00:43:04 parce que vous êtes un faux policier en faux uniforme." C'est les chiens de garde de la pensée, mais concrètement, il n'y a aucune raison de les suivre.
00:43:11 Donc je rappelle quand même qu'on a Harry qui l'a dit, il y a trop d'humains sur Terre. On a les Georgia Guidestones qui ont été financés.
00:43:21 Le financement est très opaque. On ne sait pas trop. L'artisan qui a fait, je te rappelle, c'était des grandes pierres érigées en sorte de cromlech,
00:43:28 en sorte de Stonehenge en Georgie, qui étaient censées tenir en cas de guerre nucléaire ou d'effondrement avec des instructions en plusieurs langues
00:43:39 pour comment empêcher une prochaine crise d'arriver. Et parmi ces instructions, il y avait "maintenez la population sous les 500 millions".
00:43:48 Donc elles ont été érigées dans les années 70. Elles ont été détruites par on ne sait pas par qui. Personne ne le sait aujourd'hui. Personne n'a été inculpé.
00:43:56 Pas de journaliste à enquêter. On ne sait pas par qui elles ont été érigées et on ne sait pas par qui elles ont été détruites. C'est fascinant.
00:44:03 Mais on a un groupe d'intérêt qui a érigé un énorme monument au milieu de la Géorgie, américaine bien sûr, pour dire "maintenez la population mondiale sous les 500 millions".
00:44:14 Aujourd'hui, on est 8 milliards. C'est quand même assez violent comme réduction de la population. Je veux dire, la Deuxième Guerre mondiale, c'est une plaisanterie à côté.
00:44:23 C'est littéralement une plaisanterie, puisqu'il faudrait faire x 100, x 100, 70 millions. Et x 100, on atteindrait 1 milliard plutôt que 500 millions.
00:44:34 Il faudrait faire x 100 et encore diviser par 2. Ça veut dire que les gens qui ont érigé ça ou les gens qui pensent comme les gens qui ont érigé ça aujourd'hui
00:44:42 sont complètement au clair avec le fait qu'il faudrait l'équivalent de 100 Deuxièmes Guerres mondiales, 100 morts civiles, morts militaires, et que là encore,
00:44:55 il faudrait encore diviser la population mondiale par 2. Pas décimer. Quand les Romains décimaient, ils tuaient un soldat sur 10 pour instaurer la discipline.
00:45:02 Non, là, c'est pas décimer. C'est décimer 5 fois parce qu'on va enlever 5 soldats sur 10, donc 1 sur 2.
00:45:10 Donc, je résume. Il y a des gens qui revendiquent, et le prince Philippe en faisait partie puisqu'il avait dit que s'il voulait se réincarner,
00:45:16 ce serait en un virus qui éliminerait une grosse partie de la population mondiale. C'est dans une interview.
00:45:20 Il y a des gens qui revendiquent de commencer par pas 2, pas 3, pas 4, pas 10, pas 20, pas 50, par 100 Deuxièmes Guerres mondiales,
00:45:33 le plus gros événement de massacre de masse organisé par l'humain de l'histoire. 100, 7 milliards de morts, donc.
00:45:41 70 millions pour la Deuxième Guerre mondiale, fois 100, 7 milliards de morts. Et après, pas une décimation, pas deux décimations, pas trois décimations.
00:45:51 5. Et là, on atteint la bonne quantité d'humains sur Terre selon ces personnes qui le revendiquent. Donc, appelez ça une théorie du complot,
00:46:06 mais le problème, c'est qu'elle a un monument. Elle a un monument érigé à sa revendication.
00:46:15 Là, quand même, on voit le niveau de terrorisme intellectuel. Ils ont essayé de faire croire à des gens que quelque chose
00:46:22 pour lequel on a érigé un monument pour le revendiquer n'existe pas. Et bien entendu, les ultramalthusiens actuellement sont très nombreux,
00:46:33 en particulier dans l'agenda de Davos, où là, ils le revendiquent factuellement, frontalement. Oui, il y a trop d'humains sur Terre.
00:46:40 Oui, il va falloir liquider une partie de la population. En plus, c'est des inutiles, etc. Donc, on va commencer par leur faire bouffer des insectes.
00:46:47 Ah, c'était une théorie du complot, ça aussi. Que ça soit évoqué, c'était une théorie du complot. Ça s'est avéré complètement exact.
00:46:53 Du lait de cafards. Oui, les cafards n'ont pas un lait, techniquement, mais ont des sécrétions qui contiennent des protéines.
00:46:59 Et bien, certains avaient dit que oui. Ils avaient rapporté les propos dans les interviews de certains grands malades transhumanistes
00:47:04 qui disaient que ce serait bien de nourrir la population avec. Et bien évidemment, tout de suite, les chasseurs de conspis étaient intervenus
00:47:09 en disant que c'était une théorie du complot. C'était exact, évidemment. La broussole qui indique le sud, toujours.
00:47:15 Et bon, ces gens-là qui veulent faire manger des insectes, qui veulent nous confiner dans les villes de 15 minutes.
00:47:20 Ah, ça aussi, c'était une théorie du complot, les villes de 15 minutes. Et qui veulent nous stériliser et en tout cas faire en sorte
00:47:28 que la population ne se renouvelle pas, sont déterminés, ont les moyens de leur conviction. Et je rappelle qu'on est dans une période
00:47:36 où d'un côté, dans l'équation, on a un groupe organisé de gens qui se réunissent régulièrement et qui revendiquent que ce serait bien
00:47:43 qu'il y ait l'équivalent de 100 guerres mondiales, 100 deuxième guerre mondiale en mortalité et ensuite 5 décimations d'affilée sur ce qui reste.
00:47:51 Et de l'autre, il y a des gens qui nous disent qu'il faut se préparer à la guerre mondiale, qui nous disent « mettez un uniforme,
00:47:59 soyez comme les bons Ukrainiens qui sont allés se faire buter en masse ». Scott Ritter a analysé qu'il y a eu au moins 400 000 nécrologies publiées
00:48:07 en Ukraine pour des soldats. 400 000 nécrologies. C'est marrant de voir le « damage control » qui a été fait par la presse concernant les pertes en Ukraine
00:48:14 puisque pendant longtemps, on ne pouvait même pas dire 500 000 morts et blessés côté ukrainien. Donc on a eu la première phase où c'était
00:48:20 500 000 morts et blessés russes et ukrainiens confondus. Ensuite, on a le New York Times ou je ne sais plus quel autre journal américain
00:48:27 qui a dit que c'était 500 000 morts ou blessés côté ukrainien. Mais c'est où blessés ? Et puis maintenant, on est en train de devoir admettre
00:48:34 qu'en réalité, vu les résultats de la conscription forcée, vu l'âge des soldats qu'on trouve morts sur le front et vu les observations
00:48:44 que peuvent faire n'importe quel observateur aujourd'hui en Ukraine sur les gens qui se font « shanghai » comme on dit en anglais,
00:48:50 c'est-à-dire embarqués dans un camion de force et l'âge qu'ils ont, on est d'après Scott Ritter, 400 000 nécrologies.
00:48:59 D'après le colonel Douglas McGregor, c'est l'analyse des cimetières, puisqu'il y a peu de crémations en Ukraine.
00:49:06 Ça leur rappelle de mauvais souvenirs avec l'Union soviétique où les soldats envoyés en Afghanistan étaient tout de suite brûlés, etc.
00:49:11 Eh bien, c'est 400 000 morts minimum, mais il y a au moins 100 000 morts « missing in action » qui n'ont pas été comptabilisées.
00:49:22 Donc on est déjà sur 500 000, sur 1,5 million de morts pour rien, pour juste perdre plus de territoire que s'ils avaient bêtement respecté
00:49:28 les accords de Minsk et gardé le Donbass et gardé leur souveraineté sur tous ces territoires-là.
00:49:35 Eh bien, on nous dit maintenant, dans tout un tas de médias et au Parlement de plus en plus, prenez exemple sur ces courageux Ukrainiens
00:49:42 dont un demi-million d'hommes, bien entendu, majoritairement, se sont fait tuer pour rien. C'est un bel exemple.
00:49:50 Bon, ben, une génération TikTok influençable à qui on a bien appris qu'il ne fallait pas contester la parole de l'État
00:49:57 et à qui on a appris d'une part à porter l'uniforme unisexe martial, pas l'uniforme gentil d'une école privée de l'Île-Maurice.
00:50:05 Il faut être très très clair. Et je rappelle aussi que Victor Durui disait que l'école doit être l'antichambre de la caserne.
00:50:10 N'oubliez jamais ça. Et Victor Durui est un des pères vénérés de l'école républicaine telle qu'on la conçoit en France.
00:50:17 Vous ajoutez à ça donc la loi de programmation militaire, la loi sur les réquisitions, etc.
00:50:27 Ben, vous avez... Après, Philippe Béchade et moi, on analyse ça de deux points de vue différents.
00:50:33 Philippe dit « Je pense que c'est juste pour confisquer les libertés. C'est un épouvantail ».
00:50:37 Et en fait, quand les gens verront que c'était juste un épouvantail, mais qu'ils verront pas que c'est un épouvantail,
00:50:42 mais quand ils verront qu'il suffit d'abandonner toutes leurs libertés, leurs économies, d'accepter tous les impôts de guerre,
00:50:49 toutes les restrictions, pire que le Covid bien sûr, mais qu'en échange, ils auront pas la Troisième Guerre mondiale, ils seront très contents.
00:50:56 Ils iront tous seuls comme des grands. Rappelez-vous le fameux « Allons-y ». Mais « Allons-y », ça peut nous permettre d'avoir la vie d'avant.
00:51:02 « Allons-y ». Moi, je dis « Allons-y ». Eh ben, là, on aura la même chose. Si ça peut nous permettre d'éviter la Troisième Guerre mondiale.
00:51:09 Mais oui, prends mes libertés pour lesquelles mes grands-parents sont morts sur les barricades ou au front. Mais oui, prends mes économies.
00:51:15 Mais oui, prends mes acquis sociaux. Mais oui, prends ma maison. Mais oui, prends mon droit de manger ce que je veux. Prends tout.
00:51:23 Prends tout parce qu'au moins, on aura pas la Troisième Guerre mondiale. C'est possible que ce soit juste pour ça. Mais l'autre possibilité,
00:51:29 c'est qu'ils bluffent pas et qu'en fait, comme on a bien des gens organisés qui se sont dit un jour qu'il faudrait qu'il n'y ait que 500 millions d'humains sur Terre,
00:51:39 eh ben pour eux, c'est pas, encore une fois, 2, 3, 10, 20, 50, mais 100 Deuxième Guerre mondiale qu'il faut.
00:51:47 — Mais sur ce point, et quand on prend plusieurs paramètres, quand on les met sur la table, parce que là où je te rejoins, c'est que...
00:51:55 Je te rejoins complètement sur ça. Mais il y a aussi un élément que je trouve assez terrible. Et ces derniers jours, on l'a vu pleinement.
00:52:01 C'est que la gravité de ce que tu dénonces là côtoie le risible. C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron, le lundi, est chahuté au Salon de l'agriculture.
00:52:09 Le mardi, il dit qu'il va se baigner dans la Seine. Le mercredi, il demande à Yann Akamura de chanter Edith Piaf.
00:52:14 Et le jeudi, il dit qu'on va envoyer des gueux à la guerre, quoi, et que la France va s'engager quasiment aux côtés de l'Ukraine.
00:52:19 Donc on a un ensemble de déclarations, de comportements qui font qu'on se dit que c'est pas possible que ces gens-là nous mènent vers ce que tu redoutes et ce que tu dis là.
00:52:28 Et de fait, quand on prend ce facteur-là, quand on prend aussi un autre facteur qui est souvent dénoncé par un camp politique plus que par les autres,
00:52:34 mais qui est la perte de l'amour du drapeau, de l'amour de la patrie, des gens qui ont envie d'aller défendre et d'aller combattre pour la France.
00:52:43 Quand on met tout ça sur la table, là encore, c'est une question un petit peu brute, mais est-ce que les gens vont suivre ?
00:52:48 Alors, je sais que le Covid me donne tort, parce qu'on a vu que, comme tu le dis, les gens peuvent accepter n'importe quoi si on les laisse aller au restaurant.
00:52:55 C'est globalement ce qu'on a vu. Mais avec la guerre, est-ce que tu penses que les gens vont suivre ?
00:53:00 Est-ce que, pour prendre un exemple tout à fait caricatural, le jeune de 20 ans qui écoute du Jul et qui sait pas trop ce qu'il va foutre dans deux ans,
00:53:07 est-ce que lui va aller sur le front ?
00:53:08 Alors, je suis sûr, justement, totalement sûr. La génération TikTok, tu l'envoies au front comme tu veux, où tu veux, quand tu veux,
00:53:17 parce que c'est le respect de l'autorité, tu leur appris, puis ajoute à ça l'uniforme, ajoute à ça l'État a toujours raison.
00:53:25 Tu fais la bonne tendance et puis c'est parti. Allons-y, puissance.
00:53:31 On parle d'une génération qui a grandi en étant obligée de porter un masque, de faire du sport à l'école avec un masque, et qui bientôt devra porter l'uniforme.
00:53:43 On a des enfants qui auront porté le masque en école primaire pendant le Covid ou à l'école maternelle, et qui, avec toutes les pressions que ça impliquait,
00:53:54 j'ai vu des cas, il y avait une jeune fille qui était, je ne sais pas où vous irez de son école maternelle, mais il se trouve que son jardin donnait sur la cour.
00:54:07 Et donc, c'est une amie, c'est la fille d'une amie qui me raconte ce cas précis.
00:54:10 Elle n'était pas à l'école maternelle ce jour-là, mais son jardin donnait sur la cour, et donc elle parlait à d'autres petites filles de l'école dans la cour.
00:54:20 Et la maîtresse vient, lui dit "mets ton masque". Elle est dans son jardin, elle est dans son jardin, d'accord ?
00:54:27 Et là, tu as quelqu'un qui est capable d'atteindre le level de collabos, de dire "mets ton masque", dans son jardin, sur sa propriété privée.
00:54:35 Donc oui, ce niveau de connerie, il y a une génération qui a connu ça, d'accord ?
00:54:39 Et cette même génération, une partie d'entre elles va connaître l'uniforme à l'école, mais encore une fois, pas pour la classe à la Harry Potter, non non.
00:54:47 C'est l'uniforme, l'école et l'antichambre de la caserne, avec la loi de programmation militaire qui parle de mettre les casernes à la portée des civils,
00:54:54 à la disposition des civils, qui parle de réquisitions, et bien entendu, des lois de programmation scolaire de plus en plus strictes là-dessus,
00:55:00 avec des cours de défense dès un certain âge. Et il y a même Ariane Biron qui analyse aussi que l'aspect sexuel nous rappelle de façon assez étrange le régime nazi.
00:55:10 Donc c'est pas un hasard, parce qu'en effet, certaines méthodes de manipulation psychologique qui font intervenir le sexe peuvent rendre quelqu'un encore plus déterminé à crever sur le front.
00:55:20 C'est connu. Et Ariane Biron connaît tout ça bien mieux que moi.
00:55:24 Donc quand même, là, on a beaucoup de pions qui commencent à être mis sur l'échiquier, d'envoyer les gens se faire sauter si nécessaire.
00:55:31 Pas pour le drapeau, non, non, non, bien sûr que non. Il faudrait pas non plus qu'on ait une souveraineté nationale, non non.
00:55:37 Mais pour les ordres de l'autorité, quelle que soit l'autorité. Si c'est l'OMS, limite, il le ferait.
00:55:42 Donc il suffira de leur dire que le grand méchant Poutine est aux portes de Paris. Et pas de problème, vous aurez toute une majorité de zombies qui sera prête à aller se faire mourir.
00:55:53 Bien entendu, bien entendu, on l'a vu avec le Covid. Les mecs ont accepté les plages dynamiques pour aller au ski.
00:55:58 Ils se sont fait injecter un produit expérimental pas une fois, mais quatre. C'est quand même complètement délirant.
00:56:05 Pour avoir le droit de boire leur café assis, on leur a présenté. Je vais pas aller plus loin, parce que ça va être censuré sur YouTube sinon.
00:56:15 Mais bon, ils se sont pris quatre inoculations d'un truc expérimental pour avoir le droit de boire un café assis.
00:56:21 Donc si on leur dit en face, pour un virus qui tuait, d'après les pires statistiques, 0,01%.
00:56:30 Là, si on leur dit Poutine arrive le couteau entre les dents avec la bombe thermonucléaire pour raser le monde.
00:56:38 Ouais, je pense. Et puis regardez ces courageux ukrainiens, parce qu'on a fait aussi tous les comptes à drapeau, les NAFO, etc.,
00:56:45 qui ont bien essayé de rendre ça hype. Donc voilà, soit comme le bon NAFO regarde, c'était héros, on les a vendus comme des héros.
00:56:52 On t'a donné la notion que c'était les influenceurs. En plus, t'as vu tous leurs drapeaux placardés, pavoisés sur les mairies, etc.
00:57:01 Sans parler, bien sûr, de ces nombreuses entreprises qui, ça ne coûtait pas grand-chose, recoloraient leurs logos aux drapeaux bicolores.
00:57:09 Et voilà, maintenant, t'as la chance, t'as l'opportunité de mourir en héros, une sorte de stacanovisme morbide.
00:57:17 Et ça, on voit que absolument tous les pions sont placés pour obtenir cette configuration, qu'il soit législative, politique ou communicationnelle.
00:57:28 Tous les pions sont placés pour cette configuration, cette constellation qui va permettre de sacrifier une génération sacrifiable.
00:57:38 Et sur ce point, en dernier grand volet de notre échange, cher Idriss, sur la question toujours du conflit, on a aujourd'hui bien évidemment le conflit Russie-Ukraine que tout le monde voit, tout le monde connaît.
00:57:50 Il y a eu plus récemment la hausse terrible des tensions entre Israël et Palestine, toujours ce suspense entre la Chine et Taïwan.
00:57:58 Est-ce que tu penses que déjà, on a un fil directeur entre ces conflits-là ?
00:58:02 Ou est-ce qu'on a la création d'ennemis différents qui vont permettre à un moment donné l'allumage de la mèche de la dynamite ?
00:58:09 Parce qu'on a d'un côté, attention, Poutine va envahir l'Ukraine.
00:58:12 De l'autre côté, on a l'Amas, l'islamisme.
00:58:16 Donc attention, l'islamisme va dévorer le monde.
00:58:19 C'est Manuel Valls qui nous le disait sur CNews il y a une dizaine de jours.
00:58:22 La Chine, pour l'instant, la tendance baisse, on va dire.
00:58:25 La Chine est un peu outsider dans le côté "la Chine va faire péter le monde".
00:58:28 Mais est-ce que tu vois un fil directeur entre tout ça ?
00:58:30 Est-ce que tu vois la fabrication isolée d'ennemis pour justifier un jour, effectivement, d'un éventuel déclenchement de conflit ?
00:58:35 Quel regard portes-tu sur ces différentes situations ?
00:58:38 C'est 1984 à la lettre.
00:58:41 Il y a un ennemi permanent.
00:58:44 Cet ennemi a plein d'avantages.
00:58:45 Alors j'ai vu un mème dernièrement qui résumait ça très bien.
00:58:48 Il disait, l'illustration, c'était trois machines à laver avec du poignon dedans, bien sûr,
00:58:53 et respectivement le drapeau ukrainien et taïwanais, et l'autre devait être, je pense, le drapeau israélien pour les aides américaines.
00:59:04 Et le mème disait, quand ton opération de blanchiment, de détournement, quand ton opération laundry,
00:59:10 quand ton pressing fonctionne tellement bien, quand ta machine à laver fonctionne tellement bien que t'en ouvres deux autres.
00:59:18 Et on sait que l'Ukraine a été une gigantesque opération de blanchiment, de détournement de fonds publics par le Parti démocrate.
00:59:25 Pas que, il y a des Républicains qui ont bouffé aussi.
00:59:27 Mais énorme, énorme, le nombre de politiciens américains qui avaient un fils ou une fille qui était administrateur dans une société nationale ukrainienne.
00:59:36 John Kerry, bien entendu le clan Biden, Nancy Pelosi, la totale.
00:59:43 Et vraiment, les aides à l'Ukraine, ça a été une sublime opération de blanchiment, de détournement d'aides publiques,
00:59:48 ce qui était déjà le cas pour l'Afghanistan, rappelons-le, parce que l'Afghanistan, c'est 2 000 milliards de dollars
00:59:53 pour un résultat stratégique qui consiste à remplacer les talibans par les talibans.
00:59:56 Donc là aussi, on peut légitimement se demander où est passé le pognon, s'il vous plaît.
01:00:01 Et c'est 2 000 milliards, c'est deux tiers du PIB de la France. C'est même plus que le PIB de la France doit être 2,6,
01:00:07 un truc comme ça, 2,6 000 milliards. Là, c'est 2 000 milliards. Donc c'est en effet déjà, de ce point de vue-là,
01:00:15 une opération de magnifique blanchiment, de détournement, qui permet, on peut se demander,
01:00:19 comment Nancy Pelosi se retrouve à être multimillionnaire, à peser plus de 150 millions,
01:00:24 alors que son salaire de parlementaire est de moins de 300 000 par an. Quand même.
01:00:28 Je veux bien croire qu'elle est très, très vieille, et c'est bien d'ailleurs ce qu'on lui reproche,
01:00:32 mais même son âge n'explique pas, en supposant qu'elle ait pu mettre de côté la totalité de son salaire,
01:00:36 ce qui n'est pas non plus super caché, eh bien ça n'explique pas qu'elle se retrouve à la tête d'un patrimoine de plus de 200 millions.
01:00:44 Par contre, il y a les nombreuses acquisitions d'insider trading, parce qu'en fait, Nancy Pelosi, tu ne le savais pas,
01:00:51 mais c'est un trader de génie. Elle voit tout, elle entend tout. Elle doit avoir des martingales de dingue.
01:00:57 Elle sait quand Nvidia va monter, elle sait quand Palantir va descendre. C'est exceptionnel, ce qu'elle fait.
01:01:02 Ou alors, elle est juste parlementaire et elle décide d'acheter du Nvidia quand l'État va décider de passer une grosse commande à Nvidia,
01:01:09 puis elle décide de vendre Palantir quand l'État va décider de ne pas attribuer un contrat public à Palantir.
01:01:13 Je ne sais pas, c'est les deux possibilités. Tout est possible. Voilà, tout est possible.
01:01:16 Laissons au fact-checker le soin de déterminer la vérité comme il le revendique. Mais en attendant, elle est très riche
01:01:23 et elle fait des trades de génie qui sont même suivis sur Twitter, enfin sur X, tellement c'est des trades de génie
01:01:29 qu'elle a le temps de faire pendant qu'elle est députée. Bon, eh bien, tous ces gens-là aiment beaucoup, beaucoup, beaucoup l'argent.
01:01:36 On le sait. Et ces opérations de blanchiment d'argent à l'échelle internationale que constituent par exemple l'Ukraine ou Taïwan
01:01:43 sont des opportunités pour eux. Maintenant, c'est vrai que ça permet aussi de justifier n'importe quoi.
01:01:49 Elle n'est pas honte. Nancy Pelosi, elle est allée en Taiwan, d'ailleurs, pour relancer un peu tout ça.
01:01:53 Et elle a palpé du complexe militaro-industriel, bien entendu, qu'a financé sa campagne à plusieurs reprises.
01:01:58 Et d'une façon générale, son assiste politique. Donc je me rappelle quand j'étais prof à Centrale, j'enseignais des cours de géopolitique
01:02:05 et de géopolitique de la connaissance. Une des études de cas que j'enseignais, c'était le cas Lockheed Martin.
01:02:10 Et j'essayais de faire deviner à mes élèves pourquoi ils ont des usines partout. Parce que d'un point de vue logistique,
01:02:16 c'est pas super intelligent. Pourquoi sur la carte, tac, tac, tac, tac, comme ça, il y en a une là, une là, une là.
01:02:22 C'est quoi l'intérêt ? Voilà. Et puis je regardais si les élèves étaient suffisamment éveillés pour comprendre
01:02:27 quel était l'intérêt. Il y en a qui disaient « Ben oui, mais en fait, ça permet de minimiser les risques en cas de tornade,
01:02:31 j'ai vu des trucs comme ça, voilà. » Bon, mais en fait, ben non les gars, c'est juste pour acheter un maximum de sénateurs.
01:02:37 Vous mettez une usine, le sénateur vote pour votre plan d'armement, on vote pour votre commande,
01:02:43 et on fait partie du Conseil de défense, que sais-je. Et donc plus vous avez d'usines dans plein de circonscriptions différentes,
01:02:50 plus vous allez acheter de sénateurs. On en revient à quand un milliardaire meurt, qui hérite de ses sénateurs.
01:02:55 Donc aujourd'hui, le complexe militaro-industriel a envie d'une bonne guerre ou d'une montée en puissance.
01:03:04 Et les politiques, ils gagnent parce qu'ils gagnent de l'argent, ils gagnent de l'influence et ils gagnent la possibilité
01:03:09 de séquestrer les libertés publiques. Bien entendu, tout ça peut partir en sucette. En supposant même qu'il n'y ait pas des cinglés
01:03:15 qui veuillent 100 guerres mondiales plus 5 décimations. En supposant que ces gens-là n'existent pas.
01:03:20 Or, on sait qu'ils existent, on en a toutes les preuves et les mecs le revendiquent. Mais en supposant qu'ils n'existent pas.
01:03:25 Ça peut aussi dégénérer, alors que ce seraient juste des sénateurs vénaux qui veulent faire un max de pognon sur la guerre
01:03:35 ou sur l'armement permanent, sur les budgets du Pentagone qui est passé à presque 900 milliards annuels,
01:03:42 en incluant le département de l'énergie qui gère les armes atomiques. Peut-être que c'est juste un consortium de parasites,
01:03:51 mais ça peut quand même dégénérer. Ça ne change pas.
01:03:56 Ce n'est pas très réjouissant tout ça, mais en tout cas, les prochains mois à venir nous donneront d'autres éclairages.
01:04:01 Un immense merci, cher Idriss, pour toutes tes réponses aujourd'hui. Merci d'être venu sur Juste Milieu.
01:04:06 Et puis, pour conclure, quelles sont tes actualités en ce moment ? Bien sûr, on te suit sur ta chaîne YouTube, évidemment,
01:04:11 mais quels sont les projets auxquels tu te consacres dans les mois à venir ?
01:04:16 Merci beaucoup, parce que ma chaîne YouTube a été shadowbanned. Il ne fallait surtout pas qu'elle passe le million.
01:04:21 Ce qu'en soit, je me fous complètement. Mais il ne fallait pas, parce que ça a été la preuve de ce que les terroristes intellectuels sont débandés,
01:04:30 qu'ils n'ont plus du tout la moindre force de frappe, qu'ils sont des idiots et des incapables. Et ça, ce n'est pas possible.
01:04:34 Donc il y a eu une tentative coordonnée avec différents réseaux d'influence, main droite, main gauche, tu sais,
01:04:40 certains dans l'opposition, puis d'autres là, mais qui convergait et qui était parfaitement coordonnée.
01:04:46 C'est assez marrant, parce que quand c'est coordonné entre des réseaux d'opposition et Google, on se dit quand même qu'il y a ce truc un peu chelou.
01:04:52 Mais donc la chaîne s'est prise une vidéo censurée. Je n'ai pas pu poster pendant un certain temps. C'était la vidéo avec Karl Zero, d'ailleurs.
01:05:00 Et puis, elle s'est faite shadowbanned violemment. C'est-à-dire que du jour au lendemain, les vues étaient divisées par deux.
01:05:06 Et puis, tu avais des courbes de vue qui étaient tout à fait bizarres. La vidéo, elle décollait, et comme ça, poum !
01:05:09 Cette vidéo fait 50 % de plus de vues que d'habitude. Et puis ensuite, ah mince, non, elle s'arrête. Et puis, en fait, elle va faire 30 % de vues de moins.
01:05:16 C'est le hasard. C'est des choses qui arrivent. Et on sait très bien que YouTube a de grandes, grandes traditions de censure.
01:05:24 On l'a vu. Il suffit de regarder toutes les vidéos qui ont sauté sur ma chaîne, à commencer par celle où je défendais Didier Raoult.
01:05:29 Donc ça, c'est hélas l'actu actuel, pour être un peu tautologiste, tautologique. Mais du coup, moi, je me suis concentré sur mon travail de recherche.
01:05:38 Là, j'ai publié à la rentrée un article en mathématiques dans la revue Scientific Reports, qui est éditée par le groupe Nature, sur les sommes de 3 cubes.
01:05:47 C'est un problème mathématique très intéressant. En fait, écrire un nombre, par exemple 33, comme une somme de 3 cubes, c'est très, très compliqué à trouver.
01:05:55 Donc un des trois nombres étant négatifs, puisqu'un nombre négatif au cube reste négatif, écrire un nombre, un entier comme une somme de 3 cubes, c'est très dur.
01:06:03 Et avec une équipe que j'ai dirigée, on a publié un résultat majeur sur pourquoi ça devrait être dur, pourquoi c'est dur, dont je suis très, très fier.
01:06:12 Et du coup, comme je ne pouvais plus trop YouTuber et que je ne suis pas YouTuber de toute façon, je fais ça comme hobby, j'ai fait davantage de recherches dernièrement,
01:06:20 avec des résultats majeurs à venir et aussi d'autres projets plus appliqués. Donc voilà pour l'instant mon actu. Je me suis concentré sur des choses plus confidentielles.
01:06:28 Mais ma chaîne est toujours là et elle n'a jamais été autant attaquée que ces deux derniers mois, ça c'est sûr.
01:06:34 Ce qui est paradoxalement bon signe. C'est terrible à dire, mais ça veut dire que tu ne dois pas être trop loin du juste.
01:06:41 Mais en tout cas, bon courage du coup pour ces nouvelles recherches. Je ne veux pas te mentir, tu te doutes que moi, à ce niveau-là, je me suis arrêté assez pas sorcier.
01:06:50 Donc si tu veux, voilà un immense respect. De toute façon, je fais toujours l'effort de vulgariser. Donc un de ces cas, on pourra en reparler.
01:06:56 Ce n'était pas le sujet de cette vidéo, mais un de ces cas, on pourra en reparler parce qu'en plus, ça a trait à la cryptographie.
01:07:01 Et puis dernièrement, il y a eu des révélations assez marrantes sur l'auteur qui pourrait être l'auteur réel de Bitcoin.
01:07:07 On est quasiment sûr maintenant que c'est Nixabot. Alors c'était pendant très longtemps. On ne savait pas qui se cachait derrière Satoshi Nakamoto.
01:07:13 Maintenant, on est presque sûr que c'est Nixabot qui avait fait en plus des petits lapsus.
01:07:17 Tu sais, certains congrès, il avait dit quand j'ai créé Bitcoin, pardon, Bitgold, parce qu'il y a un autre procédé qui s'appelle Bitgold.
01:07:23 Et il se trouve, figure-toi, ce que j'ai fait à des applications en crypto, il se trouve qu'il y avait un grand mystère sur est-ce que la NSA avait joué un rôle dans l'élaboration de Bitcoin ?
01:07:33 C'était une question sérieuse. Et vous avez des gens qui ont dit c'est bizarre parce que quand Satoshi a utilisé des générateurs de nombres pseudo aléatoires,
01:07:42 ce qui est nécessaire pour l'encryption, tu as besoin de générer des grands nombres qui sont complètement au pif, que tu ne peux pas deviner.
01:07:48 Et par exemple, si tu veux craquer le code d'une mère de famille qui n'arrête pas de parler du prénom de son chien sur Facebook,
01:07:56 tu vas commencer par rechercher si dans son code, il n'y a pas le prénom de son chien. Ça te donne déjà un espace de recherche beaucoup plus court.
01:08:02 Pareil, si tu as un digicode à l'entrée d'un immeuble et qu'il y a des touches qui sont usées, tu vas commencer par regarder les combinaisons de ces touches.
01:08:09 Donc ce n'est pas aléatoire. Le métier de la NSA, c'est justement d'attaquer les codes des gens comme ça.
01:08:16 C'est comme ça d'ailleurs qu'il a été révélé qu'ils avaient cassé les codes de Signal. Signal était recommandé par Snowden.
01:08:22 A peine Snowden recommandait Signal que la NSA se mettait à travailler dessus. Ils ont deux grandes méthodes.
01:08:28 Soit ils cassent le code et on n'en parle plus, soit ils mettent une subpena. Si la boîte est américaine, ils lui mettent une injonction au nom du Freedom Act,
01:08:35 le patriote. Et la boîte n'a même pas le droit de le dire. Elle n'a même pas le droit de le dire.
01:08:39 Hier, sous injonction de la NSA, j'ai mis une backdoor, une porte arrière, une porte d'entrée dans toutes les messageries Signal,
01:08:48 qui sont pourtant cryptées pour les autres, mais certains petits malins peuvent y rentrer. Elle n'a même pas le droit. C'est de la prison aussi.
01:08:54 Puis c'est des coups de 20 ans. Ça ne rigole pas. Normalement, pour la petite histoire, ils font ce qu'on appelle un canary warrant,
01:09:00 c'est-à-dire le canary dans la mine de charbon. Ils font une déclaration légalement ambiguë sur Reddit que la vraie communauté est censée interpréter
01:09:09 comme "notre messagerie n'est plus sûre". Et on le sait notamment avec Tucker Carlson, puisque Tucker Carlson a révélé que la NSA lui avait dit,
01:09:17 quand il avait dit "je veux interviewer Poutine", la NSA est venue le voir en disant "on vous l'interdit". Déjà, de quel droit ? Messieurs, dames, je suis journaliste.
01:09:24 Mais lui, il a dit "mais comment vous le savez ?" Et la NSA lui a dit "on a hacké vos conversations Signal". Elle lui a dit "cache".
01:09:32 Donc il n'y a même plus de surprise. Dès qu'il y a une messagerie sûre, ils vont la hacker. Soit en utilisant une injonction, si la messagerie est proche des États-Unis
01:09:43 ou peut, par l'extraterritorialité du dollar, ils peuvent faire chier même une messagerie qui ne serait pas américaine. Il n'y a pas de souci.
01:09:50 Mais soit ils vont la hacker en trouvant les failles dans le générateur de nombres pseudo-aléatoires. Et il se trouve que pour le Bitcoin, pour finir,
01:09:59 et mes recherches s'avèrent un peu très à ça, c'est pour ça que j'en parle, pour le Bitcoin, il y avait une grande question, c'est pourquoi le fondateur de Bitcoin,
01:10:05 pourquoi Satoshi avait utilisé un générateur de nombres pseudo-aléatoires complètement sorti de nulle part ? Il n'avait pas utilisé un truc qui était certifié,
01:10:14 il en avait utilisé un autre. Et beaucoup de gens disaient que ça, ça démontrait qu'il était dans les mains de l'ANSA. Et en fait, on sait aujourd'hui que tous les générateurs certifiés
01:10:23 étaient cassés par l'ANSA. On le sait. Dès qu'il y avait marqué certifié, l'ANSA, elle se jetait dessus parce qu'il y avait marqué certifié. Et pour conclure,
01:10:31 ça rappelle la légendaire histoire de Crypto AG, qui était une boîte de cryptage, de codage suisse. Donc AG, suisse, ça devait être basé à Zug, si ma mémoire est bonne.
01:10:41 Et Crypto AG, c'est un scandale magnifique. C'est la CIA qui crée cette boîte en Suisse pour dire on est neutre. Nous, on n'a pas de parti pris. Tu comprends.
01:10:50 Et tous les pays, même africains, mais aussi la France, achetaient des moyens de cryptage chez Crypto AG parce qu'on est neutre. Alors qu'en fait, c'était la CIA derrière.
01:11:01 C'est l'affaire Crypto AG, c'est connu maintenant. Et ça a duré 40 ans. Pendant 40 ans, les États allaient acheter des chiffrements chez Crypto AG.
01:11:12 Et la CIA avait le déchiffrage sur son bureau quand elle voulait, où elle voulait, juste parce qu'elle avait créé ce fauné. Et quand j'entends aujourd'hui des fact-checker
01:11:21 qui te disent non, non, les faunés de la CIA n'existent pas. Ouvrez un livre d'histoire, s'il vous plaît. Ouvrez les moindres livres sur la National Endowment for Democracy,
01:11:30 bien sûr, qui est le fauné le plus connu de la CIA, mais dont certains pseudo journalistes ou fact-checker continuent à dire qu'il n'a rien à voir avec elle ou l'affaire Crypto AG.
01:11:39 Donc voilà tout ça pour te dire que j'essaie de vulgariser mes travaux et là, en l'occurrence, ça a à voir avec certaines actus aussi.
01:11:45 D'accord, mais décidément, tous les chemins mènent à Washington. Ça pourrait être le fil rouge de l'interview. Une fois de plus, cher Idriss, merci.
01:11:52 Merci beaucoup pour ton temps et toutes tes réponses. Nous, on va se retrouver très bientôt, chers spectateurs. En attendant, prenez soin de vous et à bientôt.
01:12:00 Voilà, c'est le plus important.
01:12:01 [Générique]