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Area 51 Déclassifié : Dans les coulisses de la Zone 51, un documentaire américain réalisé par Bob Lazar et Adrian Pascu en 2010, explore les secrets et les mystères de la célèbre base militaire américaine située dans le Nevada. Le film présente des témoignages d'anciens employés et d'experts qui affirment avoir été témoins d'activités inhabituelles et d'observations d'ovnis dans la zone.

Synopsis du documentaire:

Le documentaire commence par retracer l'histoire de la Zone 51, depuis sa création pendant la Seconde Guerre mondiale jusqu'à son rôle actuel dans le développement d'avions et d'autres technologies militaires de pointe. Le film présente ensuite des entretiens avec Bob Lazar, un ancien ingénieur qui prétend avoir travaillé sur des programmes secrets impliquant des technologies extraterrestres à la Zone 51. Lazar décrit des vaisseaux spatiaux en forme de disque et des propulsions antigravitationnelles, affirmant qu'il a été témoin de ces technologies de première main.

Le documentaire explore également les témoignages d'autres personnes qui affirment avoir vu des ovnis dans la zone, ainsi que des preuves matérielles telles que des photographies et des enregistrements vidéo. Le film examine également les théories du complot entourant la Zone 51, y compris la possibilité que le gouvernement américain cache des preuves d'une vie extraterrestre.

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Transcription
00:00 Je commandais la zone 51.
00:09 Oui, j'y ai travaillé.
00:12 C'est la base militaire secrète la plus célèbre du monde.
00:17 On a accepté les conditions.
00:20 Taisez-vous, vos vies et celles d'autres gens dépendent.
00:26 Pour la première fois, les hommes qui ont travaillé dans la zone 51 racontent leur histoire.
00:46 Il y a eu beaucoup de désinformation, mais elle a été alimentée par la curiosité naturelle des gens.
00:52 Quand on ne sait pas ce qui se passe, on a envie de le découvrir.
01:18 La CIA n'a jamais admis et n'admettra jamais que la zone 51 existe.
01:24 Point final.
01:28 Créée par la CIA en 1955 pour mettre au point et tester les programmes militaires les plus secrets des États-Unis,
01:35 la zone 51 tire son nom d'un quadrillage sur un plan.
01:42 Bien qu'elle n'existe pas officiellement, elle apparaît sur les images satellites du désert du Nevada.
01:47 On y voit plusieurs pistes de décollage et plus de 25 hangars.
01:54 L'accès à cette base ultra secrète a toujours été soigneusement contrôlé.
02:01 Mais aujourd'hui, les premiers programmes élaborés dans la zone 51 sont déclassifiés et les souvenirs ont le droit d'être évoqués.
02:14 C'était une vraie guerre froide.
02:18 A l'époque, des bombes nucléaires étaient pointées vers toutes les grandes villes.
02:23 Il y avait deux adversaires et on se demandait lequel cognerait le premier.
02:31 Très souvent, la démocratie doit céder le pas à un contrôle militaire rigoureux afin de permettre au pays de survivre.
02:42 On adhérait tous à cette idée.
02:48 Dans les réunions, on avait le droit d'avoir ni papier ni crayon.
02:52 Même les pilotes ne discutaient pas entre eux.
02:56 Rien n'était écrit. On avait tout en tête.
03:01 En intégrant le programme, on recevait un nom de code.
03:05 Mon prénom, c'est Ken. Mon nom de famille commence par C, Collins. Et mon nom de code a été Colmar.
03:13 Moi, je ne suis pas du genre curieux.
03:17 Ça tombait bien ce qui concernait la partie secrète.
03:21 Quand je n'ai pas besoin de savoir, je ne pose pas de questions.
03:25 On m'a expliqué que ça n'était pas la peine d'essayer de découvrir mon niveau d'habilitation parce que je l'avais reçu des cercles les plus élevés de Washington.
03:38 Ils avaient les moyens de savoir ce que je faisais, ce que je disais, où j'allais.
03:50 La base est construite autour d'un lac à sécher, Groom Lake, un endroit qui offre des avantages évidents.
03:57 On avait besoin d'un endroit pour atterrir en provenant de n'importe quelle direction, selon le sens du nom.
04:05 Et comme le lac était rond, il convenait parfaitement.
04:08 En plus, il était abrité par le relief accidenté des alentours, donc il n'était pas très visible.
04:15 Lisse comme du verre. C'était incroyable.
04:21 Je roulais dessus à toute vitesse avec la voiture de l'état-major sans qu'elle caote.
04:27 C'était magnifique.
04:30 Groom Lake était rudimentaire.
04:33 On vivait dans quelques caravanes.
04:41 Il y avait un bâtiment polyvalent où on mangeait.
04:45 Et il n'y avait ni télévision ni radio.
04:49 Il n'y avait pas de femmes.
04:51 Il y en a eu une qui appartenait au service financier de la CIA et qui a passé une nuit sur la base.
04:58 C'est la seule dont j'ai entendu parler.
05:02 Paradise Ranch a été le premier nom donné à cet endroit.
05:08 Les autorités pensaient que ça atténuerait son austérité,
05:12 que ça convaincrait les gens que ça n'était pas aussi terrible que ça en avait l'air.
05:17 Son charme tenait au fait qu'on n'y allait que pour travailler.
05:25 Ceux qui n'avaient rien à y faire n'y étaient pas envoyés.
05:28 Et ils n'en avaient d'ailleurs sûrement pas envie, parce que ça n'était pas le coin idéal pour des vacances.
05:33 C'était une affectation dure.
05:37 La CIA a besoin d'hommes d'une trompe particulière.
05:41 On faisait un filtrage pour avoir des soldats discrets.
05:47 La sécurité a éliminé un grand nombre de gens qui étaient un peu frimeurs.
05:52 J'allais recevoir ma première habilitation
05:58 et je suis allé au cinéma pendant que ma femme allait faire des courses avec ma mère.
06:05 En plein milieu du film, une femme est arrivée, jeune, à peu près mon âge.
06:12 Elle m'a demandé si j'habitais à Las Vegas,
06:18 depuis combien de temps j'y étais, ce que je faisais comme métier.
06:23 Mais mes réponses ne lui ont pas plu et au bout d'une demi-heure, elle est partie.
06:31 Souvent je me suis demandé depuis combien de temps elle me suivait,
06:36 même si elle me suivait,
06:39 ou si c'était juste une fille de Las Vegas à la recherche d'un micheton.
06:44 Je ne le saurais jamais.
06:46 On ne nous a absolument pas dit de quoi il s'agissait.
06:55 On nous a simplement dit que c'était extrêmement sensible et qu'il ne fenait en parler à personne.
07:01 Les entretiens ont lieu dans des chambres d'hôtel.
07:06 Un type qui avait réussi tous les tests s'est entendu dire
07:12 « Il y a un programme noir dans l'Ouest et on aimerait que vous y travailliez, ça vous intéresse ? »
07:18 Il a dit qu'il voulait en discuter avec sa femme et les gars ont répondu « Allez-y ».
07:25 Quand le type est revenu à l'hôtel, ils avaient fait leur valise et il ne les a jamais revus.
07:31 Dire qu'il voulait demander à sa femme s'il pouvait travailler sur un programme noir, ça lui a été fatal.
07:37 Il n'a pas eu droit à une deuxième invitation.
07:40 La Zone 51 est créée pour un programme classé top secret, nom de code Aquaton.
07:53 En 1955, des membres de la CIA, de l'US Air Force, l'armée de l'air américaine
07:59 et d'un département secret de l'avionneur Lockheed commencent à travailler à Paradise Ranch.
08:04 On nous disait simplement qu'on se portait volontaire, sans savoir de quoi ils retournaient.
08:18 Beaucoup de gars n'étaient pas partants, mais moi si.
08:21 On savait qu'on allait devoir utiliser des combinaisons stratosphériques, donc qu'on volerait en haute altitude.
08:27 Sans pressurisation, au-delà de 50 000 pieds, le sang se met à bouillir.
08:38 En cas de dépressurisation, si le moteur tombe en rade au-delà de 50 000 pieds, la combinaison vous sauve la vie.
08:46 Une entreprise de Boston a été choisie pour fabriquer les combinaisons.
08:52 Elles devaient être faites sur mesure, très près du corps.
08:59 Alors on est allé chez un fabricant de soutien-gorge pour la grande distribution.
09:04 On faisait un essayage, on rentrait à la maison, on revenait, on refaisait un essayage après fabrication.
09:12 Et on ne pouvait pas dire qui on était, ni ce qu'on faisait.
09:15 Simplement qu'il nous fallait une combinaison.
09:18 Quand on vole plus haut que là où l'homme est jamais allé, il faut changer d'équipement.
09:26 Dans ce film déclassifié récemment, Ray Gooday se prépare pour un vol au-dessus de la zone 51.
09:33 Les combinaisons partiellement pressurisées MA2 modifiées sont taillées sur mesure pour chaque pilote.
09:40 S'il maigrit ne serait-ce que d'un kilo, la combinaison perd toute efficacité.
09:45 Jamais personne n'a eu une telle allure.
09:52 Et des rumeurs commencent à circuler à propos de ce qui aurait lieu dans la zone 51.
09:57 C'était tellement secret que j'ai ignoré où se trouvait la base jusqu'à ce que j'y aille.
10:04 Et je me suis demandé où j'avais mis les pieds.
10:08 Les participants au programme ne savaient pas tout.
10:11 Par exemple, les mécaniciens ignoraient ce qu'on faisait en l'air.
10:15 C'est dire à quel point c'était secret.
10:18 Rien ne restait dehors.
10:22 Si tout posait, l'avion partait au hangar.
10:24 Ces hommes testent une des armes les plus importantes de la guerre froide.
10:33 L'avion espion U2.
10:35 Il n'y avait pas d'avion d'entraînement.
10:40 Pas de biplats.
10:41 Pas de simulateur.
10:42 L'U2 est équipé d'appareils photo haute résolution conçus pour monter à près de 70 000 pieds,
10:50 afin de prendre des clichés depuis la limite de la stratosphère.
10:53 Au moment où la course aux armements s'intensifie,
10:57 les pilotes se déplacent dans le hangar.
11:00 Au moment où la course aux armements s'intensifie,
11:03 l'U2 est le meilleur espoir de surveiller l'arsenal sans cesse croissant de l'URSS.
11:08 Mais il impose des efforts énormes aux pilotes qui sont obligés de respirer de l'oxygène pur
11:13 pour survivre à de telles altitudes.
11:15 Certains étaient ravis parce qu'ils allaient prendre une bonne suée.
11:20 Pas moi.
11:22 Je préférais dormir, bouquiner ou réfléchir à ce que j'allais faire.
11:29 Parce que certaines missions n'étaient pas simples.
11:31 Il fallait voler dans des conditions précises pour qu'elles réussissent.
11:35 Le moindre kilo supplémentaire risque de réduire le plafond de vol de l'U2.
11:41 Tout le carburant se trouvait dans les ailes,
11:45 donc c'était impossible d'empêcher le bout de racler par terre.
11:48 C'est pour ça que des roulettes les soutenaient jusqu'au moment où les ailes s'éloignaient du sol.
11:52 À ce moment-là, les roulettes se décrochaient.
11:55 J'aimais bien décoller et monter en spirale.
11:58 L'U2 a une couverture.
12:03 Officiellement, il s'agit de recherche météorologique.
12:06 C'était notre couverture.
12:09 On était un escadron de reconnaissance météo.
12:12 Si ça n'était pas un avion conventionnel, alors qu'est-ce que c'était ?
12:18 Bien que volant, on ne pouvait pas s'y mettre.
12:22 Bien que volant trois fois plus haut que les avions de ligne de l'époque, l'U2 est parfois repéré.
12:28 Je n'en suis pas sûr, mais je crois que j'ai vu le soleil briller sur une vitre ou sur des hublots d'observation.
12:34 Au milieu des années 1950, au moment où la guerre froide et la passion des Américains pour les ovnis battent leur plein,
12:42 je crois que ça venait de l'espace, mais que c'était amical.
12:45 les avions argentés sèment parfois la confusion.
12:50 Ils étaient en aluminium pur, et ils avaient l'allure d'une étoile brillante au firmament.
12:55 Les pilotes ont ordre de tout nier, même auprès des contrôleurs aériens.
13:01 Des histoires couraient au sujet de trucs qui volaient en altitude.
13:06 Les contrôleurs appelaient, mais en vain.
13:09 Ils ne recevaient que des explications évasives.
13:15 Je rasa la frontière canadienne quand un contrôleur m'a interrogé sur mon altitude.
13:20 Ses renseignements étaient très précis, mais je lui ai répondu "non, faites réviser votre matériel, ce n'est pas mon altitude".
13:29 En 1957, ces vols officieux sont à l'origine de la moitié des observations de soi-disant ovnis.
13:37 Mais ça n'est rien comparé à ce qui s'annonce.
13:41 La zone 51
13:45 La zone 51 est tellement loin de tout que la plupart des gens qui y travaillent font l'aller-retour chaque semaine depuis Burbank ou Las Vegas.
14:00 Normalement, ma famille dormait quand je me levais.
14:06 Le lundi matin, je me levais tôt pour prendre l'avion qui décollait généralement vers 8 heures.
14:11 On n'a même jamais su quel itinéraire on prenait pour y aller.
14:17 C'était devenu une blague.
14:19 Une semaine, on volait avec des bons, l'autre avec des poulets.
14:23 On ne savait jamais ce qu'il y avait dans la soupe de l'avion qu'on prenait.
14:29 Quand on descendait du Lockheed Constellation, on passait au contrôle qui vérifiait qu'on avait notre insigne, qu'on était bien celui qu'on disait être.
14:36 C'était la routine et la sécurité était très efficace.
14:40 Jim Friedman faisait l'aller-retour quotidiennement.
14:44 J'avais trois enfants, mais quand on leur demandait à l'école "Qu'est-ce que fait ton papa ?"
14:51 Je leur disais de répondre que je réparais des téléviseurs.
14:55 Ma femme était tellement occupée à élever les enfants, à les préparer pour aller à l'école, qu'elle ne s'intéressait pas trop à ce que je faisais.
15:03 D'autant qu'elle savait que je tripotais beaucoup la télévision.
15:07 C'était bien, on a eu une belle vie.
15:18 Même si on a eu des moments difficiles.
15:23 Même si parfois il ne rentrait pas à la maison pendant une semaine.
15:26 Par contre, il téléphonait et je disais aux enfants que leur père faisait des heures supplémentaires.
15:33 Ma fille surtout me demandait où était son papa et je répondais qu'il faisait des heures supplémentaires.
15:40 Moi non plus, je ne savais pas ce qu'il faisait.
15:43 C'était une routine quotidienne étrange.
15:51 Quand je rentrais le soir et que ma femme me demandait comment s'était passée la journée, je répondais sans me mouiller.
15:58 "Pas mal, j'ai réparé quelques T.V."
16:02 Évidemment, je ne pouvais pas lui dire.
16:08 "Oh chéri, on vient de réduire la surface équivalent radar de l'avion le plus secret du monde à la taille d'un derrière de moucherons."
16:20 Pas voyant.
16:21 "Bon, qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ?"
16:25 "Rien."
16:27 "Impossible d'en parler."
16:30 Faisons face sans paniquer à la réalité de notre époque.
16:35 Au fait que des bombes atomiques puissent tomber sur nos villes.
16:38 Cette obsession du secret est alimentée par la paranoïa de la guerre froide et la peur omniprésente que l'Union Soviétique détruise les États-Unis.
16:49 Les deux camps se soupçonnaient mutuellement.
16:51 Ils avaient peur d'être balayés par une première frappe nucléaire.
16:55 On ne fait confiance à personne, pas même aux pilotes d'essai.
17:00 En 1963, lors d'une mission d'entraînement, Ken Collins s'éjecte et laisse s'écraser son avion.
17:08 Environ une semaine après, on m'a demandé si j'étais d'accord pour être hypnotisé.
17:16 Pour découvrir si j'avais oublié quelque chose.
17:18 J'ai accepté et s'est alors présenté ce que j'appellerais un psy de haut vol de Boston.
17:26 Il n'a pas réussi à m'hypnotiser.
17:33 Il était assis face à moi, on discutait, je ne bougeais pas, mais ça n'a pas marché.
17:43 Quelques jours plus tard, le médecin navigant de Lockheed est venu me demander si j'acceptais qu'on m'injecte du pin-total.
17:50 J'ai répondu que j'en serais ravi.
17:55 J'ai dit à ma femme que j'allais travailler chez Lockheed.
18:00 Elle m'a dit « mais on est dimanche, tu ne travailles jamais le dimanche ».
18:03 Oui, mais là c'est particulier.
18:05 Elle m'a dit « mais tu ne travailles jamais le dimanche ».
18:09 Oui, mais là c'est particulier. Elle m'a dit « très bien ».
18:12 Vers 18h, des gars m'ont ramené chez moi et le pin-total me faisait encore de l'effet.
18:21 Ils m'ont fait asseoir sur un fauteuil dans le salon.
18:27 Ils ont dit au revoir et ils sont partis.
18:31 C'est tout ce qu'ils ont dit. Ils n'ont pas adressé un mot à ma femme.
18:34 Ils lui ont juste donné les clés de la voiture.
18:37 J'étais en colère parce qu'elles croyaient que j'étais allé picoler avec eux.
18:39 En fin de compte, la conclusion a été que tout ce que j'avais raconté correspondait à ce qui s'était passé.
18:45 Le gouvernement américain, qui travaille à toute vitesse pour mettre au point des armes toujours plus puissantes,
18:58 a choisi d'installer sa base secrète à côté de son centre d'essai nucléaire.
19:03 Mettez vos lunettes.
19:06 C'était en plein milieu du terrain d'essai nucléaire du Nevada.
19:10 Personne n'avait envie d'y aller.
19:17 Cette discrétion était capitale pour accomplir ce travail dans le plus grand secret.
19:26 Mais comme plus de 450 explosions nucléaires ont lieu entre 1955 et 1968,
19:34 l'endroit présente quelques défauts.
19:36 Quand il y avait des explosions nucléaires, on était tous informés au préalable pour évacuer.
19:46 Une fois, ça a duré presque deux semaines à cause de problèmes météo, de vent principalement.
19:53 Il fallait qu'on porte des dosimètres pour être sûr qu'on était encore propre.
20:01 Pour je ne sais plus quelle raison, j'étais sur la piste de décollage au moment d'une explosion qui a eu lieu à Yucca Flats.
20:07 J'ai vu des vagues dans le sol s'approcher de moi.
20:11 Ça montait, ça descendait, ça montait, ça descendait.
20:15 C'était une explosion souterraine.
20:19 C'était incroyable de voir ces grands cercles de terrain s'enfoncer.
20:23 En pleine guerre froide, les États-Unis craignent que le programme à l'origine de la création de la Zone 51, celui de l'U2, ne soit à portée des missiles soviétiques.
20:48 L'objectif, c'était de mettre au point un avion habité pour succéder à l'U2, qui devait être bien moins vulnérable et bien plus performant.
20:55 Très peu de gens à la CIA étaient au courant.
21:01 À la fin des années 1950, la base s'occupe d'un nouveau programme classé top secret.
21:15 En 1958, j'ai commencé à travailler sur l'Oxcart.
21:19 En 1960, on m'a informé que j'avais été sélectionné pour une espèce de programme aérospatial.
21:31 Il s'agissait d'un avion qu'on a proposé à la CIA, qui devait voler à très haute altitude, environ 100 000 pieds.
21:43 L'objectif initial, c'était de lui permettre d'aller aussi vite et aussi haut que possible, et de le rendre le moins visible possible au radar.
21:50 On allait tellement vite que si on était en Californie, qu'on volait nord-sud, et qu'on faisait un virage à pleine vitesse à une certaine altitude, on n'arrivait pas à rester au-dessus de cet état.
22:02 L'avion volait si vite qu'il nous déportait.
22:08 En pleine guerre froide, les renseignements sont aussi importants que l'armement, et l'Oxcart est conçu pour être l'espion par excellence.
22:15 Premier avion furtif de l'histoire, il vole assez vite et assez haut pour prendre de vitesse les missiles.
22:22 Des milliers de personnes planchent sur sa conception dans les installations de l'avionneur Lockheed à Burbank, en Californie.
22:31 Malgré l'ampleur de la tâche, le programme reste secret.
22:34 Pour l'Oxcart, il fallait une habilitation particulière, et c'était la plus élevée qu'on pouvait obtenir.
22:43 L'avion devait supporter les températures provoquées par la friction de l'air lors des vols atmosphériques à temps réel.
22:54 L'Oxcart était à 93% en titane, un matériau jamais utilisé pour un avion, et pour s'en procurer beaucoup, il fallait traiter avec l'Union Soviétique.
23:03 Comment la CIA a-t-elle fait sortir ce matériau du RSS ?
23:08 Pour autant que je sache, c'est toujours secret, et je ne sais ni comment elle s'y est prise, ni qui s'en est chargé.
23:16 Mais on a reçu tout le titane dont on avait besoin.
23:19 Une fois prêt, le prototype doit être acheminé de la chaîne d'assemblage californienne à la zone 51.
23:38 Ce qui était rond voyageait dans un conteneur carré, et ce qui était carré voyageait dans un conteneur rond.
23:45 Il était trop long, ses ailes étaient trop larges, donc des tronçons ont été détachés et transportés de Burbank à Groom Lake.
23:56 Comme on n'avait pas de traînée, on a voulu faire un avion de la même taille.
24:04 Comme on n'avait pas envie d'envoyer un convoi exceptionnel très large sur une route fréquentée, on faisait ça en toute discrétion, quand il n'y avait personne.
24:14 Ça nécessitait de collaborer avec les polices de la route de Californie, du Nevada, la CIA, et je ne sais combien d'autres organismes.
24:29 Et la voie devait être dégagée. Il a fallu couper des arbres et niveler la terre des accotements pour que les conteneurs puissent passer.
24:38 Tous ces gens n'avaient pas besoin de savoir ce qu'il y avait dedans, simplement qu'il fallait les protéger et que tout reste secret.
24:50 Le convoyage jusqu'aux installations de Groom Lake a été une entreprise énorme.
24:57 Ken Collins est un des premiers pilotes à découvrir l'Oxcart à la zone 51.
25:03 Je suis allé jusqu'à la base et l'officier opération m'a demandé si je voulais voir ce que j'allais piloter.
25:14 J'ai dit "Bien sûr".
25:16 On est allé jusqu'à un hangar.
25:23 Il y avait très peu de lumière.
25:26 Dans l'ombre, on voyait cet avion effilé, magnifique, étonnant, qui faisait penser à un vaisseau spatial.
25:38 Dans la zone 51, près de 2000 ouvriers s'efforcent de mener à terme le programme noir.
25:50 Il y a beaucoup de choses que les gens n'ont vraiment pas besoin de savoir.
25:54 C'est pour ça que la zone 51 est devenue si mythique.
26:02 Personne ne sait ce qui s'y passait.
26:06 La zone 51 n'avait qu'un but, mettre au point l'Oxcart pour qu'il intervienne.
26:15 L'essentiel des renseignements concernant ce programme sont restés classifiés pendant des décennies.
26:21 Et on connaît mieux son célèbre successeur, l'emblématique SR-71 Blackbird.
26:27 Mais aujourd'hui, on commence à en savoir un peu plus sur l'Oxcart.
26:32 L'Oxcart est un avion de transport de l'Ox.
26:39 Mais aujourd'hui, on commence à en savoir un peu plus sur l'Oxcart.
26:43 Il a été le premier avion furtif de l'histoire, conçu pour être quasiment invisible aux yeux des radars ennemis.
26:56 Les essais auxquels j'ai participé consistaient à survoler nos stations radar.
27:04 On voulait voir si l'avion allait être ou non repéré.
27:09 Je suis allé au centre d'observation radar pour voir ce qui arriverait quand l'Oxcart passerait.
27:14 J'étais planté là, personne n'a remarqué grand chose, et tout à coup on a eu l'impression qu'une échelle venait de tomber sur le toit.
27:23 En fait, c'était l'onde de choc due au passage de l'avion, et personne ne l'avait vue sur les écrans radars.
27:30 Apparemment, il répondait aux attentes.
27:35 L'avion peut traverser les Etats-Unis d'une côte à l'autre en 70 minutes.
27:40 Mais sa principale raison d'être, c'est l'observation.
27:44 Ces clichés, pris au-dessus de la Corée du Nord, ont récemment été diffusés pour la première fois par la CIA.
27:52 Ils soulignent la capacité exceptionnelle de l'Oxcart à photographier des zones au sol depuis une altitude de 27 000 m, en volant à 3500 km/h.
28:04 La caméra qui équipait cet avion, qui volait à Mach 3, avait une résolution de 30 cm.
28:10 Imaginez un objet au sol sur lequel vous posez un quadrillage avec des carreaux de 30 cm de côté.
28:19 Un peu comme sur du linoleum, avec des carreaux de noir, blanc ou gris.
28:24 Un objet de 30 cm de côté était reconnaissable, même si on ne voyait pas sa structure interne.
28:34 Mais en photo, un char d'assaut couvrait des centaines de carreaux, et il était facile à identifier.
28:40 Mais au plus fort de la guerre froide, les hommes de la zone 51 ne sont pas les seuls à disposer de caméras efficaces.
28:48 Les soviétiques avaient entre 4 et 6 poubelles, comme on les appelait.
29:00 On avait un système de surveillance qui nous alertait des heures de passage de ces satellites.
29:06 Au moment où ils approchaient de la zone 51, on arrêtait tout.
29:13 Il y avait des cabanons d'urgence.
29:18 Si un avion était à l'extérieur au moment où un satellite franchissait la ligne d'horizon,
29:25 on filait ce réfugié à l'intérieur.
29:30 Mais il faut parfois laisser en place une maquette pour tester ses capacités furtives.
29:36 Et les soviétiques espionnant depuis les airs, ça ne va pas s'en poser de problèmes.
29:42 Quand un avion était sur son pylône, il était très difficile à maquiller à l'attention des satellites.
29:48 Mais la sécurité a pensé qu'on ne devait pas les laisser l'observer.
29:54 On avait pas d'autre solution que de descendre la maquette de son pylône,
29:59 de la remiser dans le hangar et de la ressortir.
30:05 Ça rendait la tâche très difficile.
30:13 On commençait à travailler sur l'avion, puis il fallait le rentrer rapidement dans le hangar.
30:20 Après, il fallait le ressortir, le rentrer, le ressortir.
30:25 C'était toute une histoire.
30:30 Malgré ces efforts, des agents de renseignement découvrent que les soviétiques ont un dessin de la silhouette de l'avion
30:36 et qu'ils peuvent le détecter.
30:41 Lors de la plupart des essais effectués en journée, les radiations en provenance du soleil chauffaient tout,
30:48 et les satellites étaient en carton.
30:52 Les satellites étaient en carton, mais les satellites étaient en carton.
30:57 Les satellites étaient en carton, mais les satellites étaient en carton.
31:02 Les satellites étaient en carton, mais les satellites étaient en carton.
31:07 Les satellites étaient en carton, mais les satellites étaient en carton.
31:13 La plupart des silhouettes étaient en carton.
31:18 Au moment où le satellite arrivait, on mettait des radiateurs à l'arrière pour qu'il y ait une signature infrarouge
31:23 et faire croire que l'avion venait de se poser.
31:28 On voulait que l'ennemi croit qu'on avait quelque chose que lui n'avait pas.
31:33 Et on voulait l'obliger à consacrer beaucoup de temps et d'argent à essayer de découvrir ce que c'était.
31:39 D'autres leurres protégeant l'Oxcart alimentent des rumeurs qui vont bon train.
31:43 Les chasseurs ont passé des heures à suivre ces objets repérés au radar.
31:48 On a effectué 2850 missions au départ de Groom Lake, dont personne n'a jamais rien su.
31:55 L'avion n'existait pas.
31:59 Mais naturellement, en fonction des rayons du soleil, il pouvait être repéré,
32:04 et les gens disaient alors avoir vu un ovni.
32:08 Le chef du renseignement de l'US Air Force a confirmé que ces objets ne sont pas des armes secrètes américaines
32:13 et répète que l'Air Force doit enquêter.
32:16 À l'époque, l'Air Force travaillait sur le programme Blue Book, consacré aux observations d'ovnis.
32:22 Quand elle a ouvert son enquête, elle s'est heurtée à un mur du secret.
32:26 Elle a appris qu'il s'agissait d'une mission secrète, qu'il fallait inventer une histoire bidon, et tout oublier.
32:32 Nous avons reçu et analysé entre 1000 et 2000 comptes rendus.
32:38 Les pauvres gars du programme Blue Book allaient devoir inventer quelque chose pour expliquer ces observations.
32:44 Je respecte l'Air Force, mais certains de ces objets sont d'origine interplanétaire.
32:49 Les contrôleurs aériens de l'aviation civile américaine ont eu interdiction de signaler ces objets qui volaient si vite,
32:56 pour ne pas effrayer le public.
32:58 Les pilotes de ligne étaient des empêcheurs de tourner en rond.
33:03 Ils voyaient le Blackbird prendre de l'altitude, ils montaient à 80 000 pieds, alors que les avions civils étaient à 45 000.
33:11 Et les pilotes appelaient à la radio et se mettaient à hurler.
33:15 Mais ils le repéraient, et les passagers le repéraient aussi.
33:25 Donc le FBI allait les trouver là où ils avaient atterri.
33:31 Et on leur faisait signer une déclaration les obligeant à ne pas révéler ce qu'ils avaient vu.
33:39 Mais quand les événements tournent au drame à la Zone 51,
33:46 la machine à désinformer passe la vitesse supérieure.
33:52 Ce n'est que des dizaines d'années plus tard qu'une mésaventure est finalement révélée.
34:04 On faisait un essai moteur à basse altitude et à vitesse subsonique, parce qu'on avait du mal à accélérer jusqu'à Mach 3.
34:18 J'ai pris la direction du nord depuis la Zone 51, je suis monté à 25 000 pieds, je suis reparti vers le sud, j'ai rencontré un peu de mauvais temps, et quelque chose n'allait pas.
34:28 Je perdais de la vitesse, mais l'avion ne le signalait pas.
34:34 Très vite le nez s'est levé, l'avion est monté, il s'est retourné, et il a commencé à partir en vrille.
34:42 C'était fichu.
34:46 Je me suis éjecté et je suis parti vers le bas, puisque je volais à l'envers.
34:50 Ken a pris la bonne décision.
34:56 Mais sur le moment, ça me faisait vraiment mal de m'éjecter d'un aussi bon avion.
35:03 Il a fini mal.
35:13 Il a fini près de Wendover dans l'Utah.
35:15 Une fois au sol, j'ai récupéré ma voile.
35:19 Je me doutais que j'en aurais besoin, j'allais devoir passer la nuit dehors et elle me servirait de sac de couchage.
35:25 Ma checklist s'était déchirée, et j'ai ramassé les pages que je trouvais.
35:33 Elles étaient toutes classifiées et estampillées du tampon au secret.
35:37 Je crois que je les ai fourrées dans mes poches.
35:42 Une camionnette brinque ballé au milieu du désert.
35:44 Dedans, il y avait trois types.
35:48 J'étais étonné de les voir.
35:50 Ils m'ont dit de monter, qu'ils allaient me ramener à mon avion.
35:55 Mais j'ai répondu non, parce que c'était un F-105, c'était notre histoire, avec une arme nucléaire à bord.
36:01 Ils m'ont dit "Vous feriez mieux de monter alors, on va pas traîner ici."
36:08 J'ai grimpé à l'avant et on s'est entassés à quatre.
36:12 Je ne sais pas où ils seraient allés en cas d'explosion, vu la distance, ça n'aurait rien changé.
36:23 Après la mise en garde et le pieux mensonge de Collins, ils n'avaient sûrement pas envie d'aller voir de près.
36:36 On avait un numéro de téléphone d'urgence.
36:38 J'ai appelé, je me suis identifié.
36:41 C'était tout ce que mon interlocuteur avait besoin de savoir.
36:44 Et j'ai dit où j'étais.
36:46 La CIA a eu deux jours pour récupérer les morceaux de l'épave et tout nettoyer.
36:56 Sinon, on aurait dû aller au bureau de la CIA.
37:01 Deux jours pour récupérer les morceaux de l'épave et tout nettoyer.
37:04 Sinon, ça aurait viré à la kermesse.
37:08 C'est la première fois que des photos montrant les efforts entrepris pour assainir l'endroit sont dévoilées.
37:19 Deux types de la sécurité sont allés sur place.
37:30 Ils ont sillonné tout le coup un cheval pour vérifier que rien de classifié n'avait été oublié.
37:36 Entre la version officielle et l'isolement du lieu de l'accident, le nettoyage permet de garder secret l'emplacement du crash.
37:47 Ça a été décrit comme un accident de F-105.
37:51 Des avions s'écrasent tout le temps à proximité des bases aériennes.
37:55 Mais l'histoire a été oubliée.
37:58 Une cinquantaine d'années plus tard, l'historien Peter Merlin a découvert le lieu de l'accident que le gouvernement a essayé de faire oublier.
38:06 On arrive au champ de débris.
38:10 Dans le cadre du nettoyage des lieux, les gros morceaux ont été découpés au chelumeau et rapatriés à la zone 51 par avion cargo.
38:23 L'historien a fouillé le désert en s'appuyant sur des documents déclassifiés.
38:28 Voici une note de service secrète de la CIA.
38:32 Toutes les traces de 123 ont été transportées depuis le lieu de l'accident.
38:38 Mais il reste toujours quelque chose sur le lieu d'un accident.
38:46 Cette pièce faisait partie de l'aile. A, c'est pour A-12. W pour L et 667, c'est le numéro de dessin.
38:53 Celle-ci vient du poste de pilotage et elle porte le cachet d'inspection.
38:59 Voilà le cratère laissé par l'impact.
39:05 Il y a du titane partout.
39:09 Alors voilà un gros morceau.
39:12 Il est épais.
39:15 Ici, l'arrière du fuselage a percuté le sol.
39:18 Et de chaque côté, on voit les trous creusés par les moteurs.
39:23 Il y en a un ici, je suis au milieu.
39:26 On observerait la même chose aujourd'hui si un des avions secrets de la zone 51 s'écrasait.
39:34 Les mêmes mesures de sécurité seraient certainement prises et on nous servirait une histoire bidon.
39:41 Aéroport McCarran, Las Vegas, de nos jours.
39:44 Un hangar privé pour avions banalisés.
39:47 Chaque jour de la semaine, des passagers empruntent la voie désert pour aller à Groom Lake,
39:56 comme au temps de l'U2 et de l'Oxcart.
39:59 Depuis cette époque, la zone 51 est devenue le siège permanent des programmes noirs.
40:04 Si on reprend toutes les archives, on constate qu'il n'y a jamais eu de vol à Groom Lake.
40:09 Il ne faut pas se fier aux apparences.
40:12 Le vol de la zone 51 est un des premiers vols de la zone 51.
40:21 Il est le premier vol de la zone 51.
40:25 Et le mystère continue.
40:28 Les fonds secrets alloués chaque année aux forces armées dépassent les 41 milliards d'euros.
40:34 De toute l'histoire des États-Unis, ils n'ont jamais été aussi élevés.
40:38 Même ceux qui, jadis, sont tant sacrifiés pour la zone 51, ignorent tout de ce qui s'y trame aujourd'hui.
40:46 J'aimerais bien savoir ce qu'on y fait, mais je l'ignore.
40:52 J'ai même entendu dire que la zone 51 était un leurre pour cacher des endroits encore plus secrets.
40:59 Je ne sais pas, je ne peux pas le confirmer.
41:04 Je n'en ai aucune idée, mais j'aimerais bien savoir.
41:08 Et le goût du secret continue d'alimenter les rumeurs.
41:13 Souvent, on ignore si une situation est vraie ou fausse.
41:18 Il y a eu beaucoup de désinformations, mais elle a été alimentée par la curiosité naturelle des gens.
41:23 Quand on ne sait pas ce qui se passe, on a envie de le découvrir.
41:27 Et les spéculations les plus folles contiennent souvent une once de vérité.
41:32 On raconte qu'il y a des salles souterraines et des tunnels qui vont jusqu'à Las Vegas.
41:40 En fait, il n'y a rien de tout ça.
41:47 Au centre des sées nucléaires, on s'est effectivement réfugiés sous terre, parce qu'en surface, c'était radioactif.
41:53 Mais pas dans la base.
41:56 L'autre mythe remonte à ces dernières années.
42:01 On aurait maîtrisé cette vitesse et cette technologie en faisant de l'ingénierie inverse, avec un vaisseau spatial extraterrestre.
42:08 C'est une histoire vraie. On a bien fait de l'ingénierie inverse là-bas.
42:16 Avec un MiG-21 soviétique.
42:19 On l'a récupéré en 1968. On l'a démonté pour voir comment il avait été fabriqué.
42:26 On l'a remonté et on l'a fait voler.
42:29 Même la théorie du complot qui prétend que l'alunissage a été tourné dans la zone 51 repose sur quelques faits avérés.
42:42 Au centre des sées nucléaires, on a testé la Jeep lunaire qui a été envoyée sur la Lune, tous les équipements de vie.
42:49 Les astronautes sont venus s'entraîner sur les cratères laissés par les bombes atomiques.
42:55 C'est sûrement de là que viennent toutes ces histoires.
42:58 Les gens qui se sont investis dans les programmes OXCART ou U2 ont accepté le fait qu'ils ne seraient peut-être jamais rendus publics.
43:12 Pour eux, c'était une espèce de secret de famille et ils étaient prêts à l'emporter dans leur tombe.
43:18 Ça a été un grand honneur pour moi d'accomplir ce travail.
43:24 Parce que ça veut dire qu'on m'a vraiment fait confiance, alors que je n'étais qu'un gamin de la campagne.
43:30 On a fait confiance à des gens comme moi qui ont travaillé là-bas.
43:39 Beaucoup y ont consacré leur vie.
43:42 Certaines familles ont éclaté.
43:48 Parce que les épouses ne savaient jamais quand leur mari allait rentrer.
43:55 Ce n'était pas un boulot comme un autre.
43:59 Nous avons donné un certain nombre de personnes à des projets de l'Oxcart.
44:07 On nous a donné des tâches à faire, on y croyait et on a fait du mieux possible.
44:14 Et ça s'est bien terminé.
44:18 Mais lorsqu'on aborde ce qui s'est passé dans la zone 51, la seule chose dont on soit sûr, c'est qu'on ne saura jamais tout.
44:29 Je ne vous ai dit que 5% de ce qui s'est passé.
44:35 Je ne racontais qu'une partie de l'histoire. Je dois être honnête.
44:40 Je suis très sérieux. Je dois être honnête.
44:45 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
44:48 "La vie est une aventure" - Albert Einstein
44:52 "L'histoire est une aventure" - Albert Einstein
44:56 "L'histoire est une aventure" - Albert Einstein
44:59 Sous-titrage Société Radio-Canada

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