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00:00 Merci beaucoup Mohamed. Je pense que vous avez raison sur le présent de Basseur Djemaa El Djarfaye.
00:10 Il n'est pas un Djarfaye.
00:13 Dans la mesure où je suis allé en rencontre avec lui depuis 2014, depuis que je suis intégré au parti,
00:20 le premier jour où je l'ai rencontré, il m'a invité à son siège de Yof.
00:30 Depuis lors, nous avons été en contact avec lui.
00:34 Nous avons aussi rencontré un secteur en prison, le secteur DPS, détenu particulièrement signalé à la prison de Cap Manouel.
00:46 J'ai été déposé au Cap Manouel le 24 mars 2023.
00:54 Trois semaines après, le président Basseur Djemaa El Djarfaye m'a rejoint là-bas.
00:57 Nous avons été en contact depuis mars 2023 à mars 2024.
01:05 Nous avons donc 4 cellules qui nous séparaient.
01:10 Nous avons donc été tous les jours ensemble.
01:15 J'ai connu le professeur Cheikh Omar Diagne.
01:19 Tous les jours, sans exception, nous avons discuté et échangé de tout.
01:26 Je commencerai par dire que nous avons vu des comportements qui nous ont fait penser à eux.
01:34 Je vais vous dire ce qui m'a fait penser à eux.
01:37 Le premier qualificatif que j'ai reçu pour l'éducation, c'est quelqu'un de sagesse.
01:47 C'est quelqu'un de sagesse mais surtout quelqu'un de réfléchissant.
01:54 Je suis allé en prison avec des anecdotes.
01:59 Je l'ai appris et je l'ai appris.
02:04 Je l'ai appris et je l'ai appris.
02:07 Je l'ai appris parce qu'on a des gens qui ne sont pas heureux.
02:12 On a des gens qui ne sont pas heureux et qui sont là pour nous.
02:19 C'est quelqu'un de très pondéré, très calme mais très réfléchit.
02:24 Quand je dis très réfléchit, je fais allusion à son passe-temps favori.
02:28 Le président Basseult Diama Faye a passé 80% de sa vie à écrire et à lire.
02:34 Il avait même transformé sa chambre en bibliothèque.
02:36 Quand il travaillait, il lisait beaucoup de livres.
02:42 Chaque jour, il lisait beaucoup.
02:45 Il lisait beaucoup et il écrivait beaucoup.
02:47 Je me rappelle quand nous étions à Troyes au début.
02:51 L'ancien directeur était là et il parait qu'il écoutait tous les matins.
02:57 Il parlait avec les gens et il ne se sentait pas bien.
03:01 Il faisait allusion à moi, à Mordiang et à Basseult Diama Faye.
03:05 Quand Basseult sortait de la chambre, il lui disait
03:09 "Basse, tu ne peux pas lire, tu n'as pas assez de temps à lire."
03:11 Il passait tout son temps à écrire.
03:13 Je peux dire que beaucoup d'actes qu'il posait ont été réfléchis depuis la prison.
03:19 C'est quelqu'un de très pondéré, très calme mais très réfléchit.
03:23 Il a beaucoup de sagesse et il a posé beaucoup d'actes.
03:28 J'ai toujours l'impression que les gens le connaissent.
03:35 Je sais qu'il n'est pas un politique.
03:39 Je me rappelle quand nous étions à l'investiture.
03:43 Il a fait un investissement pour la réconciliation des Aminata Mbengue.
03:46 C'était naturel en lui.
03:48 Comme Yermane l'a arrêté.
03:51 Yermane a fait beaucoup pour lui.
03:53 Il m'a expliqué que je ne pouvais pas le dire.
03:55 Mais je sais pourquoi il l'a arrêté.
03:57 C'est son enfance et il a été arrêté.
03:59 C'est pour ça qu'il l'a arrêté.
04:01 Mais vous êtes des candidats.
04:05 Vous pouvez choisir le candidat.
04:08 Ousmane Souko a été nommé candidat.
04:11 Il peut y avoir des changements.
04:13 Vous êtes le candidat du parti passif.
04:20 Je ne peux pas vous dire des changements.
04:25 Je me rappelle qu'on était présents un jour.
04:28 Après l'officialisation de sa candidature.
04:32 On a su que c'était le candidat et que Ousmane Souko a été éliminé.
04:36 Cheikh Mardiagne et moi étions là.
04:38 Après Cheikh Mardiagne, on a été là.
04:41 Je me suis dit que j'étais présent.
04:43 Je me suis dit que j'allais me faire un grand honneur.
04:47 Je me suis dit que Dieu m'a aidé.
04:51 Je ne me suis pas senti enceinte.
04:57 En réalité, je ne l'ai pas vu.
05:01 Je me rappelle qu'on a annoncé l'élimination de Présence Monsonko.
05:05 On l'a annoncé au Tataouaga.
05:07 Mais on a été content de l'avoir éliminé.
05:11 Je me suis dit que j'étais en train de réfléchir sur la façon de faire revenir Ousmane.
05:16 On avait épuisé toutes nos cartes pour faire revenir Ousmane.
05:21 Je ne peux pas dire que ce gars est ébloui.
05:24 C'est quelqu'un de très sage et humble.
05:27 Les rapports entre nous ne changent pas.
05:31 Il y a trois jours, je l'appelle et il me répond.
05:35 Il m'a envoyé un message et je n'ai pas vu de changement.
05:39 Je ne crois pas qu'il change de fait.
05:42 Mais c'est quelqu'un qui sait prendre des décisions.
05:46 Et quand il le fait, il le fait de façon très fraide.
05:50 Il sait vraiment prendre des décisions.
05:52 On a des inquiétudes mais le président a des idées.
05:58 Il veut un autre côté, un autre côté de l'autorité.
06:03 - Est-ce que ça se passe? - On va parler d'une question très sensible au Sénégal.
06:08 Une question très sensible au Sénégal.
06:11 Cheikh Morya et moi avons discuté et on a pris des positions.
06:16 On a dit que pour un Sénégalais, il faut prendre des décisions.
06:23 Et quand il le faut.
06:25 Je ne suis pas d'accord avec le Sénégalais.
06:28 Je préfère que les disunions de Sénégalais se produisent.
06:32 Je ne suis pas comme Baba Kandiai.
06:35 Je préfère que les disunions de Sénégalais se produisent.
06:40 - Interêt général? - Oui.
06:43 C'est la réponse de ce sujet très sensible.
06:47 Il dit clairement qu'il faut savoir prendre des décisions.
06:51 Si je devais choisir entre les deux, je prendrais la décision.
06:58 Même si c'est aussi frappant que je ne veux pas.
07:01 C'est une qualité qui est très importante.
07:05 Je ne pense même pas qu'il y ait un pouvoir pour le faire.