Invitée jeudi 18 avril dans C à vous (France 5), Roselyne Bachelot s'est confiée sur le bizutage sexuel dont elle a été victime pendant ses études de médecine mais aussi sur le #MeTooHôpital.
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00:00 -Pfff...
00:02 Je...
00:03 Un exemple.
00:06 Le bisutage.
00:08 Où on fait...
00:09 Où on fait, les étudiantes,
00:12 il y avait un miroir au-dessus de la table,
00:15 on demandait d'ôter sa culotte
00:17 et de marcher sur elle
00:19 pour que les étudiants mâles puissent regarder notre sexe.
00:23 -Vous l'avez fait, ça ? -Non, je me suis évanouie.
00:27 -À l'idée de le faire ? -Oui.
00:29 -Ca, c'était au tout début. -Oui.
00:33 -Et ensuite, à l'hôpital,
00:35 vous avez été confrontée à des chefs de service...
00:38 -Oui.
00:39 -Et comment vous vous êtes défendue
00:41 auprès de qui vous vous êtes confiée ?
00:43 -On se défend pas, on peut pas,
00:45 mais j'ai un peu de mal à en parler, si vous permettez.
00:48 -C'est pas de pire en pire ?
00:49 -Non, c'est toujours pire-pire, oui.
00:52 C'est ça.
00:53 -Vous êtes sûre de ça ?
00:55 Vous êtes sûre que, à Saint-Antoine,
00:57 ça a été décrit avant comme il y a 10 ou 15 ans ?
01:00 Je crois pas.
01:01 Carine Lacombe est chef de service, par exemple.
01:03 -Ah !
01:05 Ah non, mais sur la...
01:07 Non, mais on parle de deux choses.
01:09 On parle de deux choses.
01:11 -Il y a plus de femmes à des postes clés.
01:13 -Tant mieux, c'est bien, et ça peut permettre d'évoluer.
01:16 -Pas beaucoup de chefs de service.
01:18 -Mais je veux dire, c'est différent, ce que j'ai dit.
01:21 - Hum. - D'accord.