Gabriel Attal était l’invité de “Face à BFMTV” pour faire face aux journalistes spécialisés de la chaîne et tenter de répondre aux préoccupations des Français sur plusieurs thèmes, dont la menace terroriste sur les Jeux olympiques de Paris
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00:00 Les Jeux Olympiques J-99, me semble-t-il, pendant des mois, le gouvernement, le président de la République ont expliqué qu'il n'y avait pas besoin de plan B pour la cérémonie d'ouverture.
00:08 Pas besoin, tout allait bien. Soudainement, début de semaine, on a un plan B et un plan C également. À quel point est-ce que vous êtes serein ?
00:16 On est depuis le début de l'organisation de ces Jeux très concentrés sur la cérémonie d'ouverture qui est inédite parce qu'elle se déroulera autour de la Seine.
00:27 Je crois que ce n'est jamais arrivé dans des Jeux que ça ait lieu en dehors d'un stade ou alors très rarement.
00:32 Évidemment que la sécurité, c'est la première préoccupation pour l'organisation de cette cérémonie d'ouverture et notamment des Jeux en général.
00:39 Mais comment vous rassurez ceux qui le regardent ce soir et qui auraient des doutes sur le fait d'aller ou pas à cette cérémonie d'ouverture ?
00:43 Je dis qu'on aura, je crois, 45 000 forces de l'ordre qui seront mobilisées, qu'on aura un dispositif de lutte anti-drone déployé partout autour de Paris.
00:53 Je suis moi-même allé à la base militaire Lyon-Montverdain me faire présenter le dispositif de sécurité aérienne qui aura lieu avec nos militaires qui sécuriseront l'espace aérien également.
01:03 Je peux vous dire que tout est mis en œuvre pour garantir la sécurité de cette cérémonie d'ouverture.
01:08 Maintenant, comme l'a dit le président de la République, évidemment, on est responsable.
01:11 Il faut, si jamais se matérialisait une menace précise particulière identifiée, être capable d'avoir un plan B, comme il l'a dit, voire même un plan C.
01:21 On le sait, on a vu qu'il y a quelques semaines maintenant, il y a eu un attentat terrible à Moscou qui a été fomenté par une branche de l'État islamique qui avait déjà menacé la France,
01:32 qui avait d'ailleurs déjà essayé d'organiser un attentat en France il y a quelques mois, que nos services sont parvenus à déjouer.
01:39 On a vu il y a quelques jours maintenant qu'une agence proche de l'État islamique a fait des menaces sur des événements sportifs, notamment la Ligue des champions.
01:47 Donc, évidemment, on doit rester totalement concentré. Moi, ce que je veux dire aux Français.
01:51 - Pardon, si on parle juste, vu l'exemple que vous donnez, s'il y a le même genre de menaces qu'il y a eu pour la Ligue des champions, par exemple, c'est là où vous déclencherez le plan B et le plan C ?
01:59 - Le président s'est exprimé sur le sujet, il y a trois jours, face à Apolline de Malherbe, il a tout dit.
02:04 On mettra toujours la sécurité des Français comme boussole. Et je veux le dire parce que ça, on ne le dit pas souvent, on a la chance en France d'avoir des services de renseignement extraordinairement performants.
02:15 Pourquoi est-ce qu'on ne le dit pas souvent ? Parce que par définition, quand ils arrivent à déjouer un attentat, ils en ont déjà déjoué deux depuis le début de cette année.
02:21 Forcément, il y a des questions de confidentialité, on ne peut pas le faire savoir.
02:25 - Inquiets ou sereins, Gabriel Attal ?
02:27 - Attendez, je peux aller au bout de mes phrases ? On a doublé le nombre d'agents dans nos services de renseignement, justement pour mieux identifier les menaces et mieux protéger les Français.
02:35 Ensuite, votre question, c'était ?
02:36 - Inquiets ou sereins ?
02:38 Je suis serein parce qu'on met tous les moyens en notre disposition pour sécuriser ces Jeux et sécuriser cet événement qui va être et qui doit être une grande fête, la célébration des valeurs de l'olympisme.
02:50 Le monde va regarder la France et la France va regarder le monde aussi d'ailleurs.
02:55 Et c'est évidemment une chance et une fierté pour notre pays que d'accueillir les Jeux.
02:59 Et pour nous, la responsabilité, c'est de faire en sorte qu'ils se déroulent dans les conditions de sécurité optimales.