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00:00 Pour nos dragons de Rouen, 18ème titre de champion de France cet éman de soir, une fête terrier de la Bordeaux.
00:07 Fabrice Lenry, le coach de nos dragons est avec nous, comédien en tout pile.
00:12 Bonsoir Fabrice, merci de prendre quelques minutes pour nous cet après-midi.
00:16 Quentin Thomas Sinault est également avec nous. Bonsoir Thomas.
00:18 Bonsoir. Bonsoir Thomas, bonsoir Quentin.
00:20 Et bonsoir Théophile Bédrola.
00:22 Salut Sylvain, salut à toutes et à tous.
00:24 Et j'en perds mon latin, et j'en perds mes prénoms.
00:27 Quel plaisir de recevoir les dragons.
00:29 Quel plaisir.
00:30 Un an après leur 17ème titre de champion de France.
00:32 Si on peut prendre l'abonnement, comme ça vous venez tous les ans chez nous, nous présenter cette coupe qui se sent si bien à Rouen, qui se sent si bien à Normandie, ce sera avec plaisir.
00:40 Elle est juste derrière moi, et c'est vrai qu'elle est belle cette coupe.
00:43 L'année dernière on le gagnait à la maison, le match clé. Cette année Fabrice Lenry on va le gagner à l'extérieur.
00:52 La saveur elle est particulière de gagner hors de sa glace, dites-moi Fabrice.
00:57 Je dirais qu'elle est différente, alors c'est sûr que gagner à l'île-la-croix devant son public c'est incroyable.
01:03 On a des merveilleux souvenirs de l'année dernière.
01:07 Cette année ça permet aussi aux joueurs de plus profiter entre eux, donc c'est complètement différent.
01:12 Et puis hier soir on a présenté la coupe à notre public, et voilà ça a remis des émotions encore hier soir, et puis on a pu partager cette coupe avec eux.
01:21 Il y avait des supporters qui étaient d'ailleurs à Bordeaux, et vous y étiez Théophile Bédrola.
01:25 Oui, il y avait quand même une bonne centaine, voire même un peu plus, 150 supporters qui étaient venus spécialement à Bordeaux.
01:30 J'en ai même croisé une qui avait posé ses vacances exprès, elle avait le calendrier de la Ligue Magnus depuis l'été.
01:35 Elle a dit "voilà je pose mes vacances en finale", elle était très confiante, "je pose mes vacances pour la finale et j'irai les voir où qu'ils soient".
01:41 Donc c'était à Bordeaux, mais effectivement il y en avait aussi une trentaine à la descente du bus quand vous êtes revenu de Bordeaux.
01:47 Vous avez fait la fête, évidemment, j'ai un petit peu vu, en tout cas au début, lundi soir à Bordeaux, et ensuite vous êtes parti de la nuit, c'est ça ?
01:54 Vous n'avez pas beaucoup dormi, Quentin, je crois ?
01:56 Non, on n'a pas beaucoup dormi, après ce n'est pas tous les jours qu'on est champion, donc on essaye de profiter un maximum avec tous les gars de l'équipe.
02:03 Oui, forcément, et les festivités durent toute la semaine, c'est ça ? Il y a aussi l'Hôtel de Ville qui arrive vendredi soir, demain soir, c'est ça ?
02:10 Les journées sont très chargées jusqu'à mercredi prochain, oui.
02:14 Que c'était dur cette finale de Ligue Magnus, ce dernier match contre les boxeurs quand même,
02:21 parce que ça démarre à la maison, on se dit "Allez, à la maison c'est très bien de commencer",
02:26 et puis après les deux premiers matchs, il y a 2-0 pour Bordeaux, les gars, on a tous eu peur, c'est vrai.
02:32 Oui, c'est vrai, on ne peut pas dire qu'on avait peur, mais il fallait trouver le moyen de les contrer et gagner,
02:41 parce qu'on avait quand même beaucoup la possession du palais, on avait en dominé,
02:46 mais ils partaient bien en contre, ils étaient chirurgicaux, à chaque fois ils ont réussi à marquer,
02:52 il fallait trouver tactiquement comment on pouvait faire déjouer cette équipe de Bordeaux,
02:58 et puis l'alignement aussi, on avait des joueurs qui étaient dans les tribunes, donc on a changé un peu,
03:03 et puis ça nous a souris, donc on était très contents de revenir à 2-2 déjà à Bordeaux.
03:10 On s'est dit "Tiens, ça y est, ils reviennent dans le match, c'est bon, c'est la remonte Tadda",
03:15 on avait même fait d'ailleurs un rendez-vous spécial du Nord-Banquie sur France Bleu Normandie,
03:19 vous voulez encourager les Dragons dans cette opération remonte Tadda.
03:22 Bonsoir Florian !
03:23 Bonsoir !
03:25 Bienvenue sur France Bleu Normandie, Florian supporteur depuis toujours du RHE 76,
03:30 18ème titre de champion, vous pouvez féliciter nos Dragons, ils sont là, ils sont en direct avec nous sur France Bleu.
03:35 Merci à vous de nous permettre cet hommage aux Dragons,
03:42 je tiens à les remercier pour les émotions qu'ils nous font vivre,
03:45 et pas que, notamment sur les playoffs, tout le long de l'année on est très contents de les suivre et de gagner avec eux.
03:53 C'est une passion que j'ai découvert sur le tard, il y a à peine deux ans que je suis les Dragons,
04:00 mais mordu de cette passion et de hockey.
04:06 Merci à vous pour tout ce que vous nous faites vivre, à la patinoire, à l'île-de-la-Croix notamment,
04:12 c'est une ambiance vraiment particulière,
04:15 et je pense qu'elle est reconnue dans le monde du hockey français pour cette ambiance.
04:20 Ils ont tous peur quand ils viennent ici, ça je vous confirme Florian !
04:24 Merci à vous, merci aux joueurs, merci aux membres du staff, c'est très important aussi,
04:31 bonne continuation pour la suite et à l'année prochaine !
04:36 Merci beaucoup, merci Florian !
04:38 Justement par rapport à ce que dit Florian, cette importance qu'ont les Dragons ici à Rouen,
04:44 vous arrivez à avoir conscience de ça, de ce que vous représentez ?
04:47 On le voit ici à la radio, vous arrivez avec la coupe, les gens vous applaudissent,
04:50 j'imagine que ça doit aussi arriver parfois dans la rue,
04:52 vous représentez quelque chose de super important dans cette ville, vous le ressentez vous ?
04:57 Oui, on le ressent souvent parce que partout où on va faire nos courses,
05:01 des fois il y a des gens qui nous interpellent, qui nous remercient,
05:06 comme l'auditeur vient de le faire, il nous encourage tout le temps,
05:11 et puis il nous supporte beaucoup, on a vu aussi le nombre de spectateurs qu'il y a eu cette année,
05:18 on a presque joué tout le temps à guichet fermé, il y a une grosse ferveur à Rouen,
05:24 et ça on en est conscient.
05:25 Bien qu'il y ait eu en plus des replacements de parking sur l'île Lacroix cette année,
05:31 qu'on ne pas plu aux supporters au début de la saison, parce qu'on avait ses petites habitudes,
05:36 et quand ça change, ça fait un peu râler, mais finalement,
05:39 vous le disiez quasiment à guichet fermé à chaque fois à la maison, Théophile.
05:42 On a aussi, juste après le Sacre, j'avais interviewé un de vos supporters,
05:46 et ce qu'il a dit, c'était vraiment 20 secondes après la victoire, le but de notre ami Boivin.
05:52 On savait que ça n'allait pas être simple, mais au final, on a perdu les deux premiers matchs,
05:56 on s'est dit "c'est mal embarqué", et au final on s'est réveillé, et on s'est match, on s'est plié.
05:59 Tous les ans c'est Rouen qui est minimum finaliste, et au pire des cas, ils gagnent le titre,
06:03 donc au final 18 titres, à part Chamonix qui a fait mieux dans les années passées,
06:08 Rouen c'est la meilleure équipe moderne, et ça se ressent encore aujourd'hui sur une finale comme ça.
06:12 Rouen est-elle la meilleure équipe de hockey sur glace en France ? La question elle est simple.
06:15 On va dire dans les 30 dernières années, oui, mais après c'est vrai qu'il y a eu les sacres de Chamonix
06:23 qui vont être difficiles à aller chercher, mais c'était un autre siècle aussi,
06:27 mais maintenant j'espère que l'équipe de Rouen en aura encore beaucoup.
06:33 C'est la fin du premier tiers, si vous me permettez, de cette interview.
06:37 Le deuxième arrive dans un instant, juste après Olivier Ruiz, Le Cel, Abrice Lenri, Quentin Thomas-Sinault,
06:42 les Dragons de Rouen et la Coupe Magnus qui est juste derrière moi, jusqu'à 18h sur France Bleu Normandie.
06:49 Quand tout fout le camp, que la vie coupe mes jambes,
06:53 Quand je fleure, quand tu trembles, que notre terre flambe,
06:59 Quand tout semble insurmontable, que mes forces me quittent,
07:05 Que je me cache sous la table, que mes heures se délitent,
07:11 Il suffit que tu apparaisses pour repousser les vents,
07:16 Il suffit que je te reconnaisse, car tu es le sel, la cannelle, le piment,
07:24 Tu es le sucre, le miel, je suis l'enfant,
07:30 Tu es la cannelle, le piment, émerveillée, je suis l'enfant.
07:41 Mi cielo, mi vida, mi amor, mi cariño, mi pichoncito,
07:46 Mi cielo, mi vida, mi amor, mi pichoncito.
07:52 Quand je m'ennuie, que les jours perdent leur saveur,
07:57 Quand la vie fuit, qu'il ne reste que la torpeur,
08:02 Quand le froid me saisit et me fige,
08:08 Que la lassitude m'assaiblit et m'oblige,
08:14 Il suffit que je te regarde, pour que le ciel s'allume,
08:19 Il suffit que je te regarde, car tu es le sel, la cannelle, le piment,
08:28 Tu es le sucre, le miel, je suis l'enfant,
08:34 Tu es la cannelle, le piment, émerveillée, je suis l'enfant.
08:44 Mi cielo, mi vida, mi amor, mi cariño, mi pichoncito,
08:50 Mi cielo, mi vida, mi amor, mi cariño, mi pichoncito.
08:55 Tu sont l'orisa, mi gasolina, tu pierre, mi calma.
09:05 Car tu es le sel, la cannelle, le piment,
09:10 Tu es le sucre, le miel, je suis l'enfant.
09:16 Tu tiens le pouvoir d'écocher ton destin,
09:19 Le pouvoir d'écrire ton destin,
09:22 C'est la ton image, plus souveille que l'albume,
09:25 Plus puissante que le lion,
09:27 Sois savie et obéissant,
09:29 Comme souvent on te demande,
09:32 Sois juste, ténèbre et sincère,
09:34 Sois seul, sois seul, sois seul.
09:39 Un peu en français, un peu en espagnol et beaucoup pour Nino son fils, ce titre, ce retour d'Olivier Ruiz,
09:44 Le sel sur France Bleu Normandie.
09:46 Vous écoutez le 16-19, France Bleu Normandie.
09:50 Avec nos dragons de Rouen, avec Fabrice Lenry, le coach du RHE 76, avec Quentin Thomas-Sinon,
09:55 Le meilleur jeune de la saison, ils sont nos invités ce soir sur France Bleu jusqu'à 18h.
09:59 On célèbre ce 18ème titre de champion de France de hockey sur glace.
10:03 Mais quel kiff, Théophile Pedrola.
10:05 Quel kiff pour la 18ème fois et surtout, au bout de ce qu'on disait il y a quelques instants,
10:10 Au bout de play-off un petit peu inattendu finalement.
10:12 Nice en quart de finale, c'était une équipe qui arrivait à se qualifier pour les play-off au dernier moment.
10:17 Les Jokers, c'était inattendu, ils ont réussi à sortir les Ducs d'Angers,
10:21 Qui étaient deuxième assez facilement, deuxième entre guillemets de la saison régulière.
10:25 Pour finir par Bordeaux, pour qui c'était la première finale, c'était des play-off un petit peu inattendus.
10:30 Je ne sais pas si on se prépare spécialement, Quentin Thomas-Sinon, à ce sujet là,
10:34 Mais vous n'attendiez pas forcément à voir ces équipes là jusqu'à Bordeaux en finale ?
10:38 Non, mais chaque année le championnat est de plus en plus serré.
10:41 Donc nous ça nous permet aussi d'affronter des meilleures équipes dès le début, dès les quart de finale.
10:47 Donc c'est un plaisir aussi d'affronter des équipes comme ça.
10:51 Heureusement qu'il n'y a pas eu Grenoble en finale pour Quentin, parce que ça aurait été compliqué.
10:55 Quentin, je crois que Grenoblois, je crois que ça a déjà été fait.
10:57 Non, j'ai déjà fait les autres années, j'ai eu des problèmes avec ça.
11:00 L'année dernière ça s'est bien passé ?
11:01 Tout s'est bien passé.
11:02 Le retour à la maison n'a pas été trop violent.
11:04 Parfait.
11:05 Est-ce que ça signifie quelque chose par rapport au niveau global du championnat, la Ligue Magnus,
11:09 qui est d'ailleurs je crois de plus en plus suivie ?
11:11 Il y a eu un record d'affluence dans les patinoires.
11:12 Marseille, l'arrivée d'Espartiate a fait beaucoup de bien avec de grosses affluences.
11:16 Bordeaux c'était super, il y avait une ambiance de fous furieux lundi soir.
11:20 Le niveau global de la Magnus augmente vous avez l'impression Fabrice Lauré ?
11:23 Oui, le niveau de jeu, je dirais que ça n'a pas été une grosse différence,
11:29 mais l'affluence cette année a été remarquable dans toutes les patinoires où on est allé.
11:33 Nous on est un peu l'équipe attendue à chaque fois, donc ça amène du monde.
11:37 Mais j'ai trouvé que même les petits clubs, il y avait beaucoup plus de spectateurs
11:41 et c'est agréable de jouer devant des patinoires pleines.
11:44 Parce que là, Mériadec à Bordeaux, en tout cas pour moi c'était une première,
11:47 pas pour vous, vous vous êtes un petit peu plus habitués que moi,
11:51 mais j'ai trouvé que c'était quand même très impressionnant.
11:53 Déjà, c'est assez grand cette patinoire, je trouvais qu'elle avait un côté très impressionnant
11:58 et je n'étais pas sur la glace.
12:00 Donc j'imagine que pour vous, ça doit forcément changer quelque chose aussi de l'approche des matchs,
12:04 peut-être avoir une grosse ambiance comme ça ?
12:06 Personnellement, j'ai joué à Bordeaux il y a très longtemps, donc je suis habitué.
12:11 Mais je pense que c'est plus encourageant quand les joueurs montent sur la glace
12:16 et qu'il y a vraiment plein de monde comme ça, il y avait une belle ambiance.
12:20 C'était plus dur pour le coach d'annoncer les lignes parce qu'il y avait beaucoup de bruit
12:24 et on ne s'entendait pas beaucoup sur le banc.
12:26 On a Bertrand qui est avec nous, qui nous rejoint sur France Boulogne en mode supporter des Dragons,
12:30 qui voulait vous féliciter messieurs. Bonsoir Bertrand !
12:32 Oui bonsoir, bonsoir à tous.
12:34 Vous nous appelez d'où, dites-moi Bertrand ?
12:35 De Dieppe.
12:36 Ok, très bien. Dieppe, Bertrand et Rouen, les Dragons vous écoutent.
12:41 Oui, moi je suis supporter depuis plus de 30 ans des Dragons, donc j'ai vécu tous les titres.
12:46 Je suis supporter depuis les époques, par exemple, Kowski, Fournier, Schects,
12:50 depuis les grosses équipes de Rouen.
12:52 Je voudrais remercier Fabrice et son équipe parce qu'ils ont fait toute la saison un beau spectacle.
12:57 Des gros matchs, on a vu, entre la CHL, le championnat, des gros matchs contre des grosses équipes européennes.
13:05 Les playoffs étaient un peu tendus, mais c'est jamais facile.
13:10 Toutes les équipes qui sont en finale méritent d'être là.
13:13 C'est vrai que le match de lundi était irrespirable jusqu'au bout.
13:17 Il y a eu pas mal de buts en or. C'est vrai qu'on joue avec les nerfs des supporters que vous êtes, n'est-ce pas Bertrand ?
13:23 Oui, tout à fait.
13:24 Vous étiez confiant quand même ou est-ce qu'un peu fébrile ?
13:27 Confiant. Au moment des deux premiers matchs, quand on a perdu à la maison,
13:31 on s'est dit "qu'est-ce qui va se passer ?"
13:34 Quand on a vu les deux suivants, on a réagi et l'équipe a gagné.
13:38 On a repris un peu de confiance le match suivant à Rouen.
13:42 On a l'impression que la tendance s'était inversée, mais c'était quand même chaud.
13:47 Un peu de poutine et ça repart.
13:49 Le plat, je précise.
13:52 Un sujet qu'on avait évoqué lundi soir, c'était celui de cette satisfaction d'avoir réussi à mettre de la jeunesse dans cette équipe.
14:01 Et Quentin en est un très bon exemple, parce que vous avez beaucoup joué cette saison.
14:05 Ce n'est pas le cas tous les ans à Rouen, mais réussir à mettre cette touche de jeunesse,
14:09 c'est un peu forcé par le nombre de blessures incroyables que vous avez eues cette saison.
14:14 J'ai cru comprendre que c'était une satisfaction en plus pour vous Fabrice Laurier, en tant que coach.
14:18 Faire progresser ses joueurs, c'est le plus important.
14:20 On les prend début août, début mai en préparation physique.
14:26 Début août, on a toute l'équipe à disposition.
14:29 Le but d'un coach, c'est de faire progresser son équipe et chaque joueur.
14:32 Cette année, on a eu énormément de blessures.
14:35 Les jeunes joueurs ont eu beaucoup de temps de glace.
14:38 Ils ont bien mérité d'avoir beaucoup plus de temps de glace à la fin.
14:43 Ils ont tellement progressé qu'ils ont montré de belles choses.
14:48 Après, c'était un peu les choix du coach à faire.
14:51 Ils ont bien rendu ça.
14:53 Je suis content que des jeunes Français puissent amener un titre.
14:58 Ils ont acquéri beaucoup d'expérience aussi pendant ces playoffs.
15:03 Ils l'ont bien rendu pour l'équipe de Rouen.
15:05 Quand on a votre âge, on a joué autant de minutes cette saison en Magnus.
15:10 On est double champion de France en titre.
15:12 On a joué en CHL aussi.
15:14 Sur le CV, c'est pas mal quand même.
15:16 En termes d'expérience, c'est super.
15:18 C'est le coach qui décide à la fin.
15:21 Moi, tant que je joue, je suis super content.
15:23 D'être jeune et de jouer beaucoup de minutes à Rouen, je suis super content.
15:28 Il y a satisfaction sur la glace.
15:30 C'est vous qui vous êtes coché le dernier, Quentin ?
15:32 C'est vous qui vous êtes coché le dernier, Quentin ?
15:35 Je me suis couché à peu près en même temps que tout le monde.
15:38 C'était une soirée très raisonnable, les garçons.
15:41 Avec cette coupe à Bordeaux.
15:44 On est d'accord.
15:46 On a tout compris.
15:47 Le silence en dit beaucoup.
15:49 C'est le fin du deuxième tiers.
15:51 Un petit coup d'oeil sur la route.
15:52 On revient avec les Dragons de Rouen.
15:53 On célèbre le 18ème titre de champion de France sur France Bleue.
15:56 Ce soir, avec les garçons.
15:58 Et il sera 18h dans 5 minutes.
16:00 Une route assez compliquée.
16:03 Je tiens aux abords de l'île Lacroix.
16:05 La traversée du pont Matide s'étend chaque soir.
16:08 C'est aussi le cas ce soir.
16:09 La place Saint-Paul.
16:10 Sur la rive droite, on a la descente du plateau Est, comme souvent.
16:13 On a aussi le secteur d'Arnétal, ce soir, qui ne va pas fort.
16:16 La direction Saint-Léger-du-Bourg-de-Nil.
16:18 La Nationale 31, également, commence à coincer.
16:21 Comme le quai Jean-Moulin sur la rive gauche.
16:23 Comme le boulevard de l'Europe.
16:24 Comme la suite 3, ça c'est le plus classique dans la métropole rouennaise.
16:27 Aux abords du Havre, on a le quai Southampton.
16:29 On a un peu de monde aussi sur le croisement.
16:31 Cours de la République, Aristide Briand.
16:33 C'est classique, là aussi.
16:34 Du monde sur Gravigny, également sur Évereux.
16:36 Puis, je regarde les cartes de nos autoroutes.
16:39 À 13h28, à 29h, ça roule.
16:40 02, 35, 07, 66, 66.
16:43 Pour faire la route avec nous sur France-Belle-Normandie.
16:45 17h55.
16:49 Encore quelques minutes à passer avec nos dragons d'orouan.
16:52 Avec Fabrice Lorry, le coach du RHE 76.
16:54 Avec Quentin Thomas-Sinault, également.
16:56 Qui nous font le plaisir de nous ramener une nouvelle fois.
16:59 Un an tout juste après les premières images de cette belle coupe magnus dans les suyaux de France Bleue.
17:04 Théophile Pedrola.
17:05 Coupe magnus, toujours aussi brillante, toujours aussi grande, toujours aussi lourde.
17:08 Qui est bien sûr, juste à côté de nous, dans nos studios.
17:10 Vos troisième tiers temps, c'est celui où les choses se tendent.
17:12 On approche du Money Time.
17:13 L'effectif des dragons d'orouan l'an prochain.
17:16 Est-ce que déjà, il y a des petites choses qui se précisent ?
17:18 Est-ce qu'il y a des départs ?
17:19 J'imagine forcément qu'il y en aura.
17:20 Est-ce que vous avez déjà quelques petites idées de comment sera votre effectif l'année prochaine ?
17:24 On espère avec vous, Fabrice Lorry.
17:25 Oui, j'espère aussi.
17:27 Normalement, ça devrait le faire.
17:29 Aujourd'hui, j'ai commencé les entretiens individuels des joueurs.
17:34 Les managers aussi de l'autre côté.
17:36 On va mettre tout ça en place.
17:39 Voir les décisions des joueurs, s'ils veulent rester, s'ils souhaitent partir aussi.
17:44 Et puis, reconstruire une belle équipe pour l'année prochaine.
17:47 J'ai l'impression qu'on ne perd pas de temps chez les dragons cette année.
17:50 En même temps, il y en a qui vont repartir dans leur pays d'origine.
17:52 Un certain nombre d'étrangers, ce que vous me disiez, Quentin, juste avant de venir ici.
17:55 Il faut forcément aller un petit peu vite.
17:57 Parmi les supporters que j'ai croisés, il me disait "Mathia Pintaric, est-ce qu'il reste ? Est-ce qu'il reste ?"
18:01 Ah bah oui, Pintar, il faut qu'il reste.
18:02 Il est en renégociation aussi. Il est en fin de contrat.
18:04 Pour l'instant, on ne sait pas.
18:06 Il a encore fait des arrêts de l'espace sur cette fille de Noviglice.
18:10 Il y a eu une grande annonce lundi soir à notre micro France Bleu Normandie.
18:14 C'est celle de votre président, en tout cas, propriétaire du club, Thierry Schecks,
18:18 qui a annoncé de grandes choses pour le futur du club.
18:20 Écoutez-le au micro France Bleu Normandie.
18:22 Nous, avec Guy, une victoire un peu particulière, dans le sens où on va arrêter l'année prochaine.
18:26 Donc, ça fait juste 29 ans qu'on est là.
18:29 Donc, bon, ça c'est un bonus.
18:32 On va faire une année un peu de tuilage et on va doucement transmettre le club.
18:37 Mais on commiquera là-dessus, vous inquiétez pas.
18:40 Ils vont prendre 30% des actions assez vite.
18:43 Et puis après, pendant l'année, on va travailler ensemble et puis on s'effacera à la fin de l'année prochaine.
18:49 Ils vont essayer déjà de faire la même chose et un peu mieux.
18:52 Ce sera déjà pas mal.
18:53 Mais on va les aider.
18:55 On a un bon groupe de jeunes.
18:57 On a une bonne génération.
18:58 Donc, moi, je pense que les planètes sont alignées.
19:01 L'alignement des planètes pour un changement de direction à la tête du club.
19:04 Sport + Conseil, Gaëtan Muller, qui vont prendre 30% du club.
19:07 Et avec une année de tuilage l'année prochaine, comment vous l'imaginez, vous ?
19:12 C'est un grand moment à la tête des Dragons.
19:14 Parce que Thierry Schecks, Guy Fournier, c'est les 18 titres des Dragons, tout simplement.
19:17 Oui, c'est vrai. Mais je trouve que c'est intelligent, la façon qu'ils vont faire.
19:20 Parce qu'il va y avoir une année de transition où ils vont pouvoir travailler ensemble.
19:24 Gaëtan Muller va pouvoir découvrir le club aussi.
19:27 Et puis s'appuyer sur toute l'expérience de Thierry et de Guy.
19:33 Donc, je pense que c'est une bonne façon de transmettre le club.
19:39 Ça fait forcément un petit peu peur, en tant que supporter, en tout cas, en tant que suiveur du club.
19:44 Parce que quand on est au top, il n'y a qu'un risque, c'est celui de tomber.
19:48 Mais vous pensez aussi que les planètes sont alignées pour pouvoir réaliser ce changement-là.
19:54 Il est question d'un changement de moyens aussi, peut-être d'une nouvelle patinoire.
19:58 Quel regard vous portez-vous là-dessus, sur ce projet ? J'imagine que vous avez quelques petites billes.
20:03 La patinoire, ça c'est indépendant de nous.
20:07 On voit qu'on rencontre des clubs qui ont des plus belles patinoires que nous maintenant,
20:12 des meilleures structures. On voit l'équipe de Marseille qui a le double en capacité.
20:17 Donc, c'est sûr qu'au bout d'un moment, on va coincer.
20:21 Donc, ça c'est après, c'est des volontés politiques. Moi, je ne suis pas là-dedans du tout.
20:25 Et puis, après, pour tout le reste, je pense qu'il y a une grosse ferveur à Rouen.
20:33 Les sponsors nous suivent depuis très longtemps.
20:37 Peut-être que le nouveau bureau directeur trouvera d'autres idées aussi et amènera d'autres choses.
20:42 Donc, ça ne peut être que positif.
20:44 Affaire à suivre.
20:45 Merci beaucoup en tout cas Fabrice Lenry, le coach du RH76.
20:48 Merci Quentin Thomas.
20:49 Sinon, c'était un plaisir de vous avoir une nouvelle fois dans les studios de France-Beurg-Normandie
20:52 avec cette belle coupe Magnus.
20:53 Merci beaucoup.
20:54 Un 18ème titre de champion de France et pourquoi pas un 19ème avec l'année prochaine la même coupe, juste derrière moi.
20:59 Avec grand, grand plaisir.