• il y a 7 mois

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Transcription
00:00 petite banderole, la blanche et rouge,
00:02 avec des gendarmes, il y en avait deux,
00:05 et en fait on pouvait pas rentrer, je pouvais pas aller chez ma maman.
00:08 Donc mon conjoint s'est garé,
00:10 j'ai ouvert la porte, lui il est sorti, s'est approché des gendarmes,
00:14 il a demandé "est-ce que c'est bien Valérie ?"
00:17 et les gendarmes, je me souviens, ils ont juste fait un hauchement de tête pour vous dire "oui"
00:21 et là en fait je me vois encore hurler en fait, parce que je me suis dit "c'est pas possible", je viens de l'apprendre en fait sur un journal,
00:29 ça fait dix minutes,
00:30 ouais ma maman elle est... on l'a tuée.
00:32 - Mais personne n'avait tenté de vous joindre ?
00:35 - Personne.
00:36 Et pourtant le conjoint de ma maman qui a été blessée,
00:38 a signalé aux gendarmes, aux pompiers, au SAMU,
00:41 "appelez Audrey, elle travaille à tel endroit, si elle l'apprend, il faut pas qu'elle l'apprenne comme ça, elle a toujours son téléphone,
00:47 ne faites pas n'importe quoi".
00:50 Moi qui l'ai découvert à 18h30, ça s'est passé autour de 13h, 13h30,
00:54 mais tout mon entourage aussi, ils l'ont appris après, par les journaux.
00:59 Et moi quand je suis arrivé, les gendarmes m'ont demandé comment je l'ai appris, et j'ai dit "ben tenez,
01:04 c'est vous en plus en photo".
01:06 - C'est fou, c'est vrai que c'est un succès.
01:08 Le fait de l'avoir appris dans la presse, ça crée quoi ?
01:10 - C'est un traumatisme.
01:12 Moi en fait, le 24h après,
01:14 j'ai appelé un rédacteur en chef d'un journal pour lui dire "stop", parce qu'en fait ça continuait, ça continuait.

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