Les refus d'obtempérer se sont multipliés ces derniers jours sur le territoire, notamment à Schiltigheim dans le Bas-Rhin devant un établissement scolaire.
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00:00 Alors, non, moi je vais être très clair par rapport à ça.
00:04 Quand on a un refus d'obtempérer autre que celui-ci qui est aux abords d'une école,
00:08 donc là c'est un cas particulier on va dire,
00:10 mais un refus d'obtempérer par un deux-roues, surtout par un deux-roues ou même une voiture,
00:14 à partir du moment où il y a que le bénéfice risque, je veux dire,
00:18 est en faveur, est en défaveur du policier et même du jeune homme,
00:22 on n'intervient pas.
00:24 Là, le collègue, je l'ai eu au téléphone, j'en ai discuté avec lui,
00:28 il est clair que si ça n'avait pas été une sortie d'école, je parle de Schiltikeim,
00:31 il aurait laissé passer le deux-roues, il aurait essayé,
00:34 il lui aurait demandé de s'arrêter, il ne se serait pas arrêté,
00:36 il n'aurait pas tenté de s'interposer.
00:39 Là, il était clairement pour lui dans sa tête, le collègue,
00:42 il était préférable qu'il l'arrête, qu'il soit blessé,
00:46 en tout cas on le voit, il a effectivement un poignet cassé,
00:49 plusieurs entorses et pas mal de contusions.
00:53 Eh bien, il s'est dit, il vaut mieux peut-être que je sois blessé,
00:55 même légèrement ou même gravement,
00:56 à la limite qu'un enfant soit tué ou blessé gravement.
01:00 – Pour vous, c'est de l'ordre du sacrifice ?
01:02 – Oui, oui, il y a du moment, voilà, de toute façon,
01:05 oui, il vaut mieux que ce soit ça.
01:07 Imaginez que le policier soit là, qu'un enfant se fasse heurter,
01:10 qu'il est blessé gravement, les gens autour, qu'est-ce qu'ils vont penser ?
01:12 Le policier était là, il n'a rien fait.
01:15 Donc là, il était dans son rôle, le policier, il était à une sortie d'école,
01:18 on protège nos gamins, il était normal qu'il agisse comme ça.