Replay cauet

  • il y a 5 mois
Transcript
00:00 - Moi le coup classique, je suis célibataire.
00:02 *Rires*
00:04 - Ah non mais ça... - Célibataire.
00:05 - Et c'est quoi le truc à ta main ?
00:07 *Cris*
00:09 - Non mais ça, ça ne compte pas.
00:11 *Musique*
00:14 - J'étais en train de dire à l'équipe, j'ai dit mais y'a quoi ?
00:16 Vous avez jamais arrivé à un truc ?
00:18 - Si si si, mais j'étais jeune. - C'est quoi ?
00:20 - En fait je travaillais dans un... - Tu peux pas faire plus que moi.
00:22 - Non alors je travaillais dans un magasin, tu vois j'ai trouvé un boulot
00:24 pendant 6 mois, chez Babou.
00:26 - Chez Babou, absolument. - Et je suis arrivé
00:28 et les gens que j'étais engagé m'ont dit...
00:30 - Babou, l'équipe qui te touche le bout. - Voilà.
00:32 Comment t'as eu la place et j'leur ai fait croire que j'étais
00:34 que je venais de la part du Big Boss.
00:36 Tu vois, vraiment en me disant... - Jean Babou.
00:38 - Jean Babou. - Jean Babou.
00:40 - Et en fait, voilà, et 3 semaines après mon arrivée
00:42 j'apprends qu'il vient en visite dans le magasin.
00:44 Alors tout le monde pendant 3 semaines était persuadé que j'étais
00:46 pistolet par le patron. - Aïe aïe aïe.
00:48 - Et voilà, et donc j'ai réussi le jour de sa visite à...
00:50 - A pas être là ? - A pas être là, voilà, à être malade.
00:52 - Le pleutre. - Voilà.
00:54 - Ah lâche ! - Qu'est-ce que vous voulez faire ? - Eh si, il fallait le faire !
00:56 Salut toi !
00:58 - Et les 6 autres mois de boulot, ceux qui avaient remarqué
01:00 que j'avais menti m'ont mis la misère
01:02 pendant 6 mois et j'ai passé 6 mois
01:04 d'enfer dans le magasin. Ils m'ont fait payer ça.
01:06 - Ah ouais ? - Ils m'ont fait payer ça.
01:08 - Ah mais... Ils ont vu que t'avais mythonné.
01:10 - J'avais mythonné, ouais. - Moi j'ai fait 2 gros mythos
01:12 quand j'étais jeune, c'était quasiment le même âge.
01:14 J'ai mythonné
01:16 vers 8 ans...
01:18 Vous rigolez pas ? Que j'avais une armée.
01:20 *Rires*
01:22 Et que j'étais agent secret,
01:24 j'étais en école primaire, et j'ai mythonné
01:26 que j'étais agent secret. Donc le soir, je faisais une carte
01:28 avec ma photo, bleu, blanc, rouge, tu sais,
01:30 je faisais au feutre. Et je disais, non,
01:32 j'ai une armée, le soir, chez moi...
01:34 Et il y avait des gens qui me croyaient, et je mythonnais.
01:36 Et je mythonnais, et...
01:38 Bon, un jour, évidemment, le truc a été...
01:40 - Découvert. - Oh, sans déconner !
01:42 Ah bon ? - Et le plus trop beau truc que j'avais
01:44 mythonné, c'était avec ma tante,
01:46 qui était ma marraine, qui était une dame que j'adorais,
01:48 et quand ma mère est décédée,
01:50 j'avais 11 ans, j'allais beaucoup chez elle,
01:52 c'est la religion parisienne et tout.
01:54 Je sais pas pourquoi, je lui avais fait croire
01:56 que j'avais joué dans "Le Marginal" avec Jean-Paul Belmondo.
01:58 *Rires*
02:00 - Mais t'avais des mythos simples, en plus !
02:02 C'est crédible ! - C'est pas vérifiable !
02:04 - Ce qui est débile, parce qu'il suffisait
02:06 qu'elle dise "je vais aller voir le film",
02:08 elle aurait vu que j'étais pas dedans. - Bah oui !
02:10 - Et je sais pas, j'adorais Belmondo, j'adorais l'histoire
02:12 du gamin qui jouait dans le film, et je me dis "il faut que je mythonne".
02:14 Je sais pas !
02:16 - J'avais besoin de... - Et jusqu'au jour où elle était
02:18 chez moi, mon père elle dit
02:20 "Mais dis donc ! Tu nous as
02:22 jamais dit que..." - Aïe !
02:24 - Mon père, qu'enchaîne par "Qu'est-ce que c'te connerie là ?"
02:26 Et voilà,
02:28 j'ai dû derrière dire "Non mais t'as pas compris,
02:30 c'est pas vraiment ce que je t'ai dit."
02:32 - Et puis après ça m'a servi de leçon, j'ai dit "En fait ça sert à rien."
02:34 J'avais trop mythonné d'un coup.
02:36 - J'en ai trouvé un autre.
02:38 J'avais fait croire à mon voisin que j'étais très fort en montage vidéo,
02:40 je devais avoir 14 ans,
02:42 et il m'a engagé pour son mariage.
02:44 Et j'ai pris le caméscope de mon frère à l'époque,
02:46 j'ai filmé tout le mariage, sauf que pour le montage,
02:48 je me suis retrouvé comme un con, je savais pas faire le montage,
02:50 et surtout juste avec un caméscope branché sur la télé,
02:52 donc j'ai essayé moi-même, tu sais, de rajouter des trucs,
02:54 genre je filmais les feuilles, tu sais, pour faire le générique,
02:56 genre le mariage, le machin, en filmant la feuille,
02:58 et en faisant plein de manip', j'ai tout effacé,
03:00 il a jamais eu son mariage.
03:02 Puis à l'époque, tout le monde n'avait pas de caméscope,
03:04 donc aucun souvenir de son mariage.
03:06 - La première fois qu'on s'est vus, tu m'as fait croire que tu jouais de la batterie,
03:08 et c'est comme ça que je t'ai embauché.
03:10 - Bah je jouais de la batterie.
03:12 - Oui, Bichot.
03:14 - Toi t'as fait croire que t'étais comédie manager ?
03:16 - Non, comment tu sais ?
03:18 - Parce qu'on l'a toutes cramée.
03:20 - Tu verras, énorme, que j'ai vraiment pour le coup fait croire à mes frères,
03:22 qui ont 4 ans et 6 ans de moins que moi,
03:24 j'leur ai fait croire qu'on avait genre 8-10 ans,
03:26 que j'allais à l'école à Poudlard.
03:28 Ils étaient persuadés,
03:30 parce qu'en fait, je vous explique pourquoi.
03:32 - Ouais, pourquoi il va à Poudlard des potes ?
03:34 - J'étais pote avec Harry et René Hermione, et que j'avais pécho à Hermione.
03:36 Et en fait, pourquoi ?
03:38 Parce qu'en fait, j'allais à une école d'art,
03:40 le week-end, et en fait,
03:42 y avait un truc qui ressemblait un peu au hall,
03:44 tu sais où ils passent le mur ?
03:46 - Un mur en briques, quoi.
03:48 - Ouais, un mur en briques, et je leur disais, bah voilà,
03:50 le week-end, je passe ce mur en briques,
03:52 et je me rends à Poudlard, et...
03:54 - Tu t'es fait gauler comme un fou ?
03:56 - Et je leur disais, avec l'âge, ils ont appris au fur et à mesure,
03:58 on a grandi, ils ont capté,
04:00 mais je leur faisais croire, en fait, que tous les week-ends,
04:02 j'y allais du coup le week-end.
04:04 - Parce qu'ils ont vu qu'en expectorant, t'étais pas ouf non plus, quoi.
04:06 - Ouais, j'étais pas un sorcier de fou.
04:08 Puis globalement, j'aurais une meilleure vie, quoi.
04:10 - Charles, t'as menti ?
04:12 - J'avais un peu exactement le même délire que toi,
04:14 avec les agents secrets.
04:16 J'avais un t-shirt sapeur-pompier
04:18 d'un ami qui était pompier, plus vieux,
04:20 et je montais sur mon vélo
04:22 avec mon t-shirt sapeur-pompier et un gyrophare
04:24 de King Joué
04:26 que j'avais accroché sur le vélo,
04:28 et je partais d'un seul coup de chez moi en courant,
04:30 et je disais, j'ai une intervention, j'ai une intervention,
04:32 je faisais un aller-retour en vélo,
04:34 et je revenais. - Le pire, c'est que tu croyais toi-même, en fait.
04:36 - Mais bien sûr !
04:38 - Le pire, dans ces moments-là, quand tu t'enfonces,
04:40 t'es obligé d'attendre. Si tu pars, t'es obligé d'attendre comme un con.
04:42 - J'avais monté un vélo, moi,
04:44 quand j'étais môme, avec deux gyrophares, un devant, un derrière,
04:46 super gros, ces gyrophares de camion,
04:48 sur un vélo.
04:50 J'avais mis des cathadioptres et des lumières partout,
04:52 ce qui fait que quand j'étais sur mon vélo, il était tellement lourd
04:54 que quand je faisais du vélo,
04:56 le truc, il bougeait comme ça.
04:58 - On était très mytho. - On aura dans un instant.
05:00 - Attends, moi aussi, j'en ai un,
05:02 rien à voir avec vous, si je m'en souviens,
05:04 c'était à l'époque où on était sur une autre radio et on bossait le matin.
05:06 Des fois, quand tu te fais arrêter par la police,
05:08 tu te dis "je travaille avec Coé, ça marche
05:10 ou ça marche pas".
05:12 Là, il y a un matin, je me fais gauler en haut des champs
05:14 par la police et je les vois venir.
05:16 Je dis "ça sent pas les clients, ça".
05:18 Elle me dit "bonjour, monsieur, vous faites quoi ?"
05:20 "Je travaille dans les studios RTL,
05:22 vous faites quoi ?"
05:24 Je dis "je suis journaliste".
05:26 - Et là, le flic se décompose.
05:28 - Ah ouais, avec toutes les saloperies
05:30 que vous racontez sur nous,
05:32 vous pensez que vous allez vous en sortir comme ça ?
05:34 Les papiers, les machins, les trucs.
05:36 Et après, je lui dis "mais non, en fait, je travaille chez Coé".
05:38 "Ah, parce qu'en plus, vous êtes mytho,
05:40 vous racontez des craqueries. Vous me l'avez dit depuis le début,
05:42 moi je l'aime beaucoup, Coé. Mais comme vous avez fait le mal truc,
05:44 les journalistes, les misères,
05:46 ils m'avaient raccompagné jusqu'à Porte Maillot,
05:48 jusqu'à l'auto, le périph' pour que je rentre chez moi
05:50 aller rechercher mes papiers. - C'est quoi ?
05:52 - C'est bien fait pour ta gueule. - Exactement.
05:54 - Antoine, notre jeune qui bosse chez nous, qui fait plein de trucs.
05:56 Antoine, tu as menti. - Moi, j'ai menti qu'une seule fois
05:58 dans ma vie. - Sur ton poids ?
06:00 - Non, non, non. - Sur le fait que tu savais faire des sauts périlleux ?
06:02 - Non. - Sur ton âge ?
06:04 - Non, j'ai menti qu'une seule fois dans ma vie.
06:06 C'est quand on m'a posé la question, on m'a regardé,
06:08 on m'a dit "est-ce que c'est toi qui as éteint le bouton ?"
06:10 J'ai dit "non, ça n'a pas marché".
06:12 - Il s'est sauté. - Il y avait les caméras.
06:14 - Tu as coupé l'énergie dans toute la France.
06:16 - Non, non, non. - C'est très mouvementeur.
06:18 - Quand j'ai dit "est-ce que..." parce qu'il a éteint
06:20 un studio en disant
06:22 "c'est la femme de ménage", c'est moche.
06:24 - J'ai pas dit... - Il avait 5 ans, il s'est viré.
06:26 - C'est ça, que tu as montré du doigt.
06:28 - Et qui a été ramené à la frontière, c'est horrible.
06:30 Elle a perdu ses papiers.
06:32 - Non, mais c'est faux. - C'est une sombre affaire.
06:34 - Avec les associations, c'est une sombre affaire. - Ça c'est dégueulasse.
06:36 - Le pire, c'est qu'il ne l'a pas joué
06:38 comme ça. C'est que tu étais là
06:40 et quand j'ai dit "oh là là là là là".
06:42 - Ce jour-là. - Je la refais tel quel.
06:44 - J'étais pas là, mais j'aurais bien aimé.
06:46 - C'est pas toi qui aurait appuyé sur le bouton.
06:48 Et là, il m'a fait
06:50 "noooooon".
06:54 - Et là, Coco lui a fait une phrase de ouf.
06:56 - Et là, je lui ai dit
06:58 "vu ta gueule, j'ai l'impression que c'est toi
07:00 qui as appuyé sur le bouton".
07:02 - C'est pas un motir.
07:04 - Noooooon.
07:06 - Et après, je lui ai dit "bon bah c'est toi qui as appuyé sur le bouton".
07:08 - Ouais. - Allez, c'est bon.
07:10 - C'était extraordinaire. - On l'a gardé quand même.
07:12 - C'est le seul mec qui a déconnecté un studio qui était à l'antenne.
07:14 - Pendant 5 minutes.
07:16 - Le gars, il voit un bouton, il dit "tiens, je...".
07:18 - Pascal a menti.
07:20 C'est le dossier de ce soir, vous avez menti et c'est parti en couille.
07:22 Pascal, qu'est-ce que t'as fait ?
07:24 - Ah bah, il y a une dizaine
07:26 d'années, j'ai dit
07:28 que ma grand-mère était décédée à ma patronne.
07:30 - Et ta patronne,
07:32 c'était ta grand-mère peut-être. C'est pour ça que ça n'a pas marché, non ?
07:34 - Non, non, non. C'était...
07:36 Parce que j'étais amoureux de fou d'une femme.
07:38 Et puis, bah...
07:40 Il y avait un long week-end qui s'est dessiné.
07:42 Donc je me suis mis à pleurer.
07:44 Et je suis parti dans le délire
07:46 de faire mourir ma grand-mère pour avoir mon week-end.
07:48 - Combien de fois c'est arrivé aussi, ça, à l'école ?
07:50 - Mais plein de fois.
07:52 - Les chiens aussi, les pauvres animaux qui sont morts.
07:54 - À chaque fois que j'arrivais en retard.
07:56 - Mais est-ce que tu t'es fait griller ?
07:58 - Ah bah oui, comme il faut. Et puis ça, j'ai pas eu de bol.
08:00 Parce que ma patronne a appelé mon père
08:02 pour lui dire que sa mère était décédée et lui apporter ses condoléances.
08:04 - Ah.
08:06 - Et mon père, évidemment, il a dit "mais non, non, ma maman va très bien,
08:08 elle a l'air toute forme".
08:10 Et j'ai dit "bah évidemment, moi j'ai pas eu de bol parce que
08:12 je me suis fait bien dérouiller par mon père
08:14 et puis en plus j'ai ma voiture
08:16 qui m'a lâchée en plein milieu de l'autoroute".
08:18 - Le karma.
08:20 - Et bah voilà, il a raison Jeff.
08:22 - C'est le karma, karma, karma, karma, le karma.
08:24 - C'est la voiture qui était morte, pas la grand-mère.
08:26 Et ça marche aussi le domaine de Chris pour pas aller bosser.
08:28 - Bisous mon Pascal.
08:30 - Ça m'a coûté 2000 francs, parce qu'à l'époque c'était encore les francs.
08:32 - Ah oui, là on est dans les vieux souvenirs. Bisous, je t'embrasse.
08:34 Salut Pascal.
08:36 - Bisous.
08:38 - On va mettre les culs comme si c'était hier.
08:40 Bon, on va prendre qui ? On va prendre Léa.
08:42 - Une fois je suis là j'ai pas payé la dime.
08:44 - Ça va Léa ? - Oui, ça va et vous ?
08:46 - Oui ? Qu'est-ce que vous nous racontez ?
08:48 - Moi c'est un peu facile,
08:50 j'ai fait des conneries
08:52 avec mes amis si vous voulez.
08:54 J'ai amusé à brûler un matelas avec eux.
08:56 - Attends, j'ai pas compris.
08:58 - Elle a brûlé un matelas avec ses amis ?
09:00 - J'ai brûlé un matelas avec mes amis.
09:02 - Brûler un matelas, attends,
09:04 à quel moment on brûle un matelas ? C'est une tradition familiale ?
09:06 - Et pourquoi ?
09:08 - Non, non, non, on s'ennuyait du coup.
09:10 - On a brûlé un matelas.
09:12 - Normal. - Bien sûr.
09:14 - Sauf que le feu il a bien pris,
09:16 bien pris, bien pris.
09:18 Et on s'est amusé à se sexuer.
09:20 Et à un moment mon frère il a été sexué.
09:22 Et il s'est brûlé.
09:24 Mais vraiment brûlé.
09:26 - C'était l'histoire de Notre-Dame,
09:28 vous avez vu il y a deux ans ?
09:30 - C'était des curés sur un matelas.
09:32 - Et après c'est parti en couille.
09:34 - Non, après on a
09:36 été voir ma mère,
09:38 on est rentré, puis ça s'est passé
09:40 que ma mère nous a demandé qu'est-ce qui s'est passé,
09:42 on lui a dit avec qui il était tombé.
09:44 Mais à manque de bon pour nous,
09:46 mon frère il s'est cassé le bras, il a été à l'hôpital.
09:48 - Attends, attends, attends, pardon.
09:50 - Il s'est cassé le bras ?
09:52 - Ton frère il s'est brûlé ou il s'est cassé le bras ?
09:54 - Il s'est brûlé à cause du matelas.
09:56 Et après il s'est cassé le bras trois jours après.
09:58 - Mais le matelas qui brûle, vous l'avez fait brûler où ?
10:00 - Dans un coin
10:02 où on faisait les comptes
10:04 et ça abandonnait et du coup
10:06 on a brûlé là.
10:08 - Ah en extérieur, c'était pas dans la maison ?
10:10 - Non, pas dans la maison.
10:12 - Dans une écurie au milieu de la paille et des animaux.
10:14 - Et c'est sympa de vivre dans une décharge.
10:16 A quel moment dans un coin de chez soi on fait brûler
10:18 un matelas et des pneus ?
10:20 - Parce qu'on voulait faire une valve.
10:22 - Tu as toujours en praline de chez toi derrière un truc à prendre ?
10:24 - Bah non.
10:26 - Si, un truc abandonné, sous un pont, un truc dégueulasse.
10:28 - Je vous jure j'ai pas de décharge à côté de moi.
10:30 - C'est vrai ?
10:32 - Quand t'étais jeune, t'avais bien des décharges.
10:34 A l'époque, les poubelles c'était à ciel ouvert.
10:36 - Ah bon ?
10:38 - Nous on allait chercher tous nos trucs pour faire des cabanes dans les décharges.
10:40 - T'avais pas des vieux pneus ?
10:42 - Moi j'ai fait tuer dans une décharge.
10:44 - Ça te fait plaisir de mourir du tétanos à 11 ans c'est ton problème ?
10:46 - Oui, j'ai venu pour le goût, pour le recyclage.
10:48 - Et Léa, comment ça s'est terminé ?
10:50 - Ça s'est terminé que l'infirmière et le médecin
10:52 ils ont cru que ma mère s'est amusée
10:54 à brûler mon frère
10:56 avec la cigarette.
10:58 - Ouais, ils ont cru que c'était les parents qui...
11:00 Ah oui, pas bien ça.
11:02 - Et du coup, ça fait qu'il y avait
11:04 la pénie, la protection d'enfants.
11:06 - Ah oui, ça a été loin là !
11:08 - Un truc qui va trop loin.
11:10 - Ils ont enlevé les gosses.
11:12 - Et au moment où ma mère est rentrée en prison, j'ai fait...
11:14 - Poisson d'avril.
11:16 C'est après 6 ans de prison que j'ai dit que c'était une vanne.
11:18 - C'était un canular.
11:20 - Mais en fait, ça s'est passé.
11:22 Ils ont vu que...
11:24 Et puis je viens de l'annoncer à ma mère
11:26 à Maxa que c'était...
11:28 - Ah, tu l'as jamais dit, t'as jamais avoué ?
11:30 - Non, je viens tout de suite de l'avouer, là, il y a 3 mois.
11:32 - Et ces 8 ans de prison
11:34 pour rien, ça ne l'a pas gênée ?
11:36 - Mais non, elle n'a pas fait de prison,
11:38 mais...
11:40 - Elle a eu les assistantes sociales pendant 4 ans à la maison, quoi ?
11:42 - Voilà, c'est ça.
11:44 - Ah ouais, vraiment ?
11:46 - Oui, oui.
11:48 - En surveillance ?
11:50 - Oui, ils pensaient vraiment que c'était
11:52 la cigarette qui a été écrasée
11:54 sur le visage de mon frère.
11:56 - Mais ta mère, elle ne s'est pas défendue ?
11:58 - Bah, si, mais bon...
12:00 - Et ton frère, il n'a jamais dit, lui ?
12:02 - Bah non, je lui ai dit
12:04 "si tu te caches, tu ne viendras plus
12:06 dans ma chambre".
12:08 - Mais attends, vous vouliez faire tomber votre mère ou quoi ?
12:10 C'était quoi l'idée ? Parce que là, c'est horrible.
12:12 - Bah non, on a fait une bêtise
12:14 et puis on savait qu'on avait fait une bêtise
12:16 et qu'on ne voulait pas être punis.
12:18 - Quelles galères !
12:20 - Vous êtes les enfants du diable, hein ?
12:22 - Non !
12:24 - C'est elle !
12:26 - C'est horrible !
12:28 - C'est moche ! T'as intérêt à faire des bonnes actions.
12:30 Là, t'as une table VIP en sous-sol.
12:32 - Là, t'y vas direct.
12:34 - Avec des ananas dans le cul.
12:36 - Et pas du bon côté.
12:38 - Toi et ton frère, je te jure.
12:40 - Gros bisous, Léa, je t'embrasse.
12:42 - Le reste de l'équipe, les auteurs,
12:44 personne n'a fait de mensonge ?
12:46 - Venez vous confesser.
12:48 Venez voir l'abbé Kohé.
12:50 - Alors, mon fils, qu'avez-vous fait ?
12:52 - Bonjour, Flo.
12:54 - Moi, c'est un truc qui s'est bien fini.
12:56 J'ai pas envie de tout niquer.
12:58 - Vas-y, fais-toi plaisir.
13:00 - C'est pauvre ce qu'il y a eu.
13:02 - Moi, c'est quand j'ai emménagé
13:04 dans mon nouvel appartement.
13:06 - C'est pas vieux, là.
13:08 - Non, moi, c'est comme il y a 2-3 ans.
13:10 En fait, j'ai viré un ancien évier
13:12 à un matelas qu'ils avaient laissé dans la cave.
13:14 Du coup, je l'ai mis dans la partie commune
13:16 où il y a les poubelles.
13:18 Le soir même, je redescends.
13:20 Et en fait, il y a la dame qui met un mot.
13:22 La personne qui a descendu ça
13:24 dans le local poubelle
13:26 est priée de l'enlever très rapidement.
13:28 Je lui ai dit, "Il y a des gens qui respectent rien."
13:30 (rires)
13:32 - C'est bon, on va bien que ça te tache.
13:34 - Je lui ai dit, "Il y a vraiment des gens qui font n'importe quoi."
13:36 Du coup, elle m'a dit, "Si vous voulez,
13:38 je peux aller le déposer moi-même dans une bain."
13:40 Elle m'a dit, "Mais vous voyez, monsieur..."
13:42 - Si tout le monde était comme vous.
13:44 - Si tout le monde était comme vous, vraiment.
13:46 Donc je l'ai fait. Le lendemain, j'avais un courrier
13:48 du syndicat dans la boîte aux lettres qui me disait,
13:50 "Monsieur, vraiment, on ne vous a pas accueilli
13:52 comme il fallait dans cet appartement.
13:54 On vous invite à un pot d'accueil."
13:56 - Et tous ensemble, Flo !
13:58 - Flo ! Flo ! Flo ! Flo !
14:00 - De plus, j'ai une étoile sur mon...
14:02 - Au nouveau locataire du troisième !
14:04 Au nouveau locataire du troisième !
14:06 - Ça t'a servi au moins, c'est bien ?
14:08 - Oui, non, ça va pas. J'ai un pot d'accueil.
14:10 - Madame, si vous nous entendez...
14:12 - Juste après le pot, ils disent, "Vous savez quoi,
14:14 on va quand même regarder les caméras de surveillance
14:16 et on va voir qui c'est." - J'habite à Strasbourg.
14:18 - Non, mais t'imagines !
14:20 - Si cette dame nous écoute, c'était lui.
14:22 - Alors, monsieur Fenêtre, vous ?
14:24 - Oui, oui. - Vous avez menti.
14:26 - C'est le mytho le plus court du monde que j'ai fait.
14:28 Je fais croire à des potes, il y a très longtemps
14:30 que j'avais gagné un championnat de boxe.
14:32 - Arrête-toi là !
14:34 - Je me suis grillé en deux secondes.
14:36 - Parce que c'était faux.
14:38 - Par crédit, bien sûr. - Par contre, j'ai fait du taekwondo
14:40 pendant un mois, en poids vide.
14:42 - Je suis ceinture blanche. - Ce qui est bien,
14:44 c'est que tu fais que des sports de violence, mais pas longtemps.
14:46 - Non, vraiment très court.
14:48 - Taekwondo, un mois, c'est pas un gros niveau, quand même.
14:50 - C'est quelle ceinture, ça ?
14:52 - La blanche, c'est la première.
14:54 - Transparente. - C'est ça.
14:56 - On t'apprend à lever la jambe et c'est tout.
14:58 - Arrêtez ça !
15:00 - C'est du yoga, quoi, que t'as fait.
15:02 - Des étirements. - C'est ça.
15:04 Il a fait plus d'étirements qu'un sport de combat.
15:06 Fais gaffe, je suis ceinture blanche d'étirements, regarde.
15:08 Je m'arrive à lever ma jambe.
15:10 - Vous avez déjà menti à une fille pour la draguer ?
15:12 - Mais oui, bien sûr.
15:14 - Quel genre de mensonge ?
15:16 - C'est toujours le même.
15:18 Déjà, de dire qu'on travaille pour toi, c'est bien.
15:20 - Un mensonge ? - Non, mais on te demande un peu
15:22 l'hierarchie, quoi.
15:24 Je suis le numéro 2 de la boîte, clairement.
15:26 - Comment est-ce que tu nous as fait ça, toi ?
15:28 - Il y a quelques années, pendant ma période Tinder,
15:30 j'étais comédien sur une série.
15:32 Mais je devais arrêter
15:34 parce que j'étais en producteur de spectacle
15:36 et j'avais beaucoup travaillé avec toi.
15:38 - Ha ha ha !
15:40 - Et c'est passé.
15:42 - Évidemment, la fille, elle ne te connaît pas.
15:44 - Bien évidemment.
15:46 - Il n'y a que des mythos un peu exagérés,
15:48 genre je suis bouché, cosmonaute.
15:50 - Non mais là, c'était plausible
15:52 parce que tu vas sur YouTube, tu te vois,
15:54 il y a un spectacle, je suis avec lui.
15:56 Bon, elle ne sait pas que je suis derrière dans les coulisses à faire le café et toi, mais...
15:58 - Nous, on faisait des trucs, ça, je ne me serais jamais
16:00 permis de taper au-dessus parce que j'avais
16:02 trop peur que ça me porte la poisse.
16:04 - Ah bon ? - Ça me porte l'œil, tu vois.
16:06 - Et puis on faisait des plans quand on sortait avec des potes,
16:08 on avait un panier et on se disait ce soir, on drague,
16:10 mais on a chacun... - Un handicap.
16:12 - Un handicap, enfin un truc obligatoire.
16:14 Et c'était plombier,
16:16 pianiste, machin.
16:18 - Je me le sais aussi. - Et en fait, tu devais
16:20 tenir toute la soirée en étant dragueur
16:22 en disant que tu étais plombier. - Et j'étais quoi ?
16:24 - Ça dépendait, le panier changeait à chaque fois.
16:26 Le plombier, j'aimais bien.
16:28 - Tu faisais quoi ?
16:30 Mais ça marchait quand même.
16:32 - Et à partir du moment que la fille te disait "tu fais quoi dans la vie ?"
16:34 - Ah je suis plombant, ouais.
16:36 - Je vais te dire que t'es plombier. - Ouais mais tu peux dire que
16:38 t'as ta société et que t'as plein de pognon.
16:40 - Après, toi tu fais ce que tu veux, mais... Ah non, t'as pas le droit
16:42 de me trop en rajouter. - Non, ça marche.
16:44 - Tu peux pas que je sois Monsieur Legrand. - Ah, on fera !
16:46 - Enfin, si c'est pour m'y donner à base de "j'ai plein de pognon",
16:48 tu peux mettre n'importe quel métier devant moi.
16:50 T'as des machines qui aspirent les fausses septiques,
16:52 mais je suis plein de pognon.
16:54 - L'avantage en étant plombier,
16:56 c'est que tu peux faire plein de vannes graveleuses
16:58 dans la drague.
17:00 - Ah, c'est un problème de tuyauterie.
17:02 - Et du coup, tu repars seul.
17:04 - Oh oui, bah oui, je crois qu'un jour
17:06 je lui ai dit que j'étais anglais.
17:08 - Quoi ? - Oui.
17:10 Non mais mec, n'importe quoi.
17:12 Pour une fille...
17:14 Après non, parce que je me suis calmé,
17:16 et puis j'étais longtemps en couple avec la même personne,
17:18 donc non. - On en a tous, Panty.
17:20 Moi, le coup classique, je suis célibataire.
17:22 - Ah non mais ça... - Et c'est quoi le truc
17:26 à ta main ? "Aïe, du tout !"
17:28 - Non mais ça, ça ne compte pas.
17:30 - C'est pas vrai.
17:32 - C'est un truc déguisé. - C'est une erreur.
17:34 - C'est un oubli. - C'est un oubli.
17:36 - Laurent, il a menti. Salut Laurent.
17:38 - Salut. - Laurent, il a menti.
17:40 Moi, je trouve que dans une relation,
17:42 je le dis maintenant alors que je l'ai fait dans ma vie,
17:44 je vais être honnête avec vous,
17:46 et j'en suis pas forcément fier tout le temps,
17:48 mais je trouve qu'avec le temps, je me suis rendu compte
17:50 qu'il ne fallait pas mentir. - T'as raison.
17:52 - Souvent, tu te rends compte que tôt ou tard,
17:54 tu te fais gauler. Tôt ou tard, parce qu'un jour,
17:56 rien que le petit mensonge à ta chérie
17:58 de t'éter avec tes potes,
18:00 de dire que t'as bossé alors que t'as passé
18:02 la soirée avec tes potes. Rien que ce petit mensonge,
18:04 mais il va te retomber dessus.
18:06 Tu sais pas comment elles vont l'apprendre,
18:08 mais elles vont l'apprendre. Et puis un matin,
18:10 tu seras là, désarmé, face à ton bol de chocapic,
18:12 elle va te dire "En fait, c'était bien, la soirée avec tes potes."
18:14 Toi, t'es là, t'es "Bzzz".
18:16 Y a plus de mots qui arrivent, t'es là, t'as "Bzzz".
18:18 On dirait que t'as fait un AVC, y a plus rien qui sort.
18:20 Faut pas mentir, c'est des petits trucs...
18:22 Bon, et lui, il a fait quoi ? Qu'est-ce qu'il a fait, Laurent ?
18:24 - Ben moi, qu'est-ce que j'ai fait ?
18:26 En fait, j'ai rencontré une nana
18:28 sur mon lieu de travail.
18:30 J'ai tout de suite eu un coup de cœur pour elle,
18:32 et puis, bon ben,
18:34 on a commencé à se fréquenter,
18:36 surtout à échanger par texto,
18:38 s'appeler...
18:40 - On avait fait de l'échangisme de numéros.
18:42 - Voilà, c'est ça.
18:44 Et bon, ben après,
18:46 on a commencé à parler sérieusement,
18:48 et puis on s'est dit "Voilà,
18:50 on va commencer à parler sérieusement",
18:52 et puis en soir, je l'ai invitée au resto,
18:54 et puis je lui ai fait croire
18:56 qu'en gros,
18:58 que j'aimais pas les enfants,
19:00 que je voulais pas en avoir, etc.
19:02 Et j'avais fait, en fait,
19:04 garder, moi, mes enfants
19:06 par ma sœur, ce soir-là.
19:08 - D'accord, donc t'avais des enfants, en fait.
19:10 - Ouais, t'avais des enfants que t'as pas assumés.
19:12 - Et toi, t'as dit que t'en avais pas.
19:14 - En fait, je voulais tellement sortir avec elle,
19:16 je voulais tellement, enfin, je me projetais vraiment...
19:18 - T'avais peur. - Voilà, exactement.
19:20 - Ouais, ok. - Et du coup, en fait,
19:22 une fois au resto,
19:24 j'avais plus de batterie sur mon téléphone,
19:26 et j'avais prévenu ma sœur,
19:28 j'avais dit que "Bon, tu gardes les gamins
19:30 le temps du resto,
19:32 et puis je passe les récupérer."
19:34 Et vu que j'avais plus de batterie,
19:36 elle a essayé de me joindre, elle a commencé à se poser des questions,
19:38 il était tard et tout.
19:40 Du coup, moi, je suis retourné à la maison avec mon ex,
19:42 du coup, et au moment
19:44 où on a commencé un petit peu à se chauffer,
19:46 ma sœur, vu qu'elle avait le double de clés,
19:48 elle est rentrée avec les gamins.
19:50 Elle est rentrée avec les gamins,
19:52 et puis, bah... - Mais qui êtes-vous ?
19:54 Je ne vous connais pas ! - Ce ne sont pas mes enfants !
19:56 - Papa ! - Non !
19:58 - Je ne suis pas ton père,
20:00 Benjamin, je ne sais pas comment tu t'appelles, d'ailleurs.
20:02 - Mais le pire, c'est que ma fille,
20:04 qui a deux ans, quand elle est rentrée,
20:06 elle nous a vus
20:08 tout nus, hein.
20:10 Ma sœur aussi, elle nous a vus vraiment tout nus,
20:12 parce qu'on était dans le salon, quand elle a ouvert, on était vraiment en plein noir.
20:14 - C'est ça que tu appelles chauffer, toi ?
20:16 Pour moi, c'est des bisous, tu n'as jamais eu du combustible, quoi.
20:18 - Ah ouais, on était déjà très très chauds.
20:20 - On l'appelle la lune barbecue.
20:22 - Ouais, ouais, ouais.
20:24 - Du coup, quand ma fille est rentrée,
20:26 elle a crié "papa".
20:28 Moi, ça m'a refroidi, quoi.
20:30 Et puis...
20:32 Et elle a dit "maman".
20:34 - Oh là là !
20:36 - Elle a dit "maman".
20:38 J'ai dit...
20:40 Moi, j'étais tout... J'étais en panique, j'étais stressé,
20:42 donc je me suis habillé rapidement.
20:44 Et quand je suis remonté dans la chambre
20:46 pour chercher de quoi m'habiller,
20:48 et bien...
20:50 Ma chérie n'était plus là, quoi.
20:52 - Ah ouais, ouais.
20:54 - Mais c'est pas cool,
20:56 parce que tu peux aussi dire "oh, c'est marrant,
20:58 t'es pas obligé de..."
21:00 Non, c'est mignon, les enfants, on va pas...
21:02 C'est vrai que le "maman, c'est toi
21:04 ma nouvelle maman ?"
21:06 - Non, non, non. Tu restes dormir ce soir.
21:08 - Et depuis, plus signe de vie.
21:10 - Même dans les réunions de chantier,
21:12 parce que bon, elle travaille dans la sécurité
21:14 sur les chantiers, et moi, je suis chef d'équipe.
21:16 - Elle te parle plus ?
21:18 - Non, c'est pas ça, c'est qu'elle décale ses rendez-vous.
21:20 C'est-à-dire qu'elle vient pas quand elle sait que moi, j'ai...
21:22 - Ah ouais, ça c'est vrai.
21:24 Mais d'où cette expression que tu vas prendre un jour,
21:26 "No zob in job".
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