L'Istréen est au scénario du 44e tome de la série "Boule et Bill". Rencontre avec cet artiste prolifique qui prend au sérieux sa mission de nous faire rire.
Sous un ciel bleu radieux, allongé devant son joli "nonosse", un cocker à l'air béat se fait gentiment mordiller l'oreille par deux petits piafs posés sur le toit de sa niche...
Dès la couverture, le titre de l'album donne le ton : Te fais pas d'Bill. Traduction ? Le monde peut bien continuer de ne pas tourner très rond, qu'il est bon de pouvoir encore trouver refuge dans cet univers de bulles où un gamin en salopette bleue fait la causette avec son toutou qui lui, aux dernières nouvelles, serait toujours amoureux d'une tortue...
"J'ai peut-être appris à lire avec Boule et Bill... Ma mère a retrouvé aussi récemment un dessin que j'avais fait enfant de Boule. Je devais avoir six ans, c'est marrant la nostalgie...", réfléchit tout haut Christophe Cazenove, un large sourire sur sa bouille de grand enfant.
Après déjà huit années de bons et joviaux services, le scénariste né à Martigues et domicilié à Istres a rempilé pour scénariser son 8e album des aventures du duo de BD légendaire créé par Jean Roba en 1959. Ce qui, lui mis à part, ne nous rajeunit pas : "Reprendre Boule et Bill, c'est une petite responsabilité, ce n'est pas ma série alors je fais très attention à ne pas l'abîmer".
Creuser la relation de complicité
Cela n'empêche que le scénariste a déjà imprimé sa patte à la série. D'abord, elle ne se passe plus dans la France des années 60, "même si je ne veux pas faire de gags sur les tablettes ou le téléphone portable", reconnaît Christophe Cazenove qui préfère continuer de creuser la relation de complicité nouée au fil des tomes entre Boule et son petit chien. Le cadre des histoires, lui, reste peu ou prou le même : une petite maison pavillonnaire et son voisinage haut en couleur, un jardinet où jouer au gendarme et au voleur pendant que maman où papa finissent de préparer le repas...
"Je crois que ce qui plaît toujours dans Boule et Bill, ce qui fait du bien, c'est le côté bienveillant. On est là pour s'amuser, se changer les idées."
En dédicaces ou sur les festivals, Christophe Cazenove rencontre toujours une ribambelle de petits fans qui lui font leurs retours : "C'est émouvant de voir la réaction des enfants en repensant à moi petit qui lisait la série, il y a une sorte de passation entre générations".
Sous un ciel bleu radieux, allongé devant son joli "nonosse", un cocker à l'air béat se fait gentiment mordiller l'oreille par deux petits piafs posés sur le toit de sa niche...
Dès la couverture, le titre de l'album donne le ton : Te fais pas d'Bill. Traduction ? Le monde peut bien continuer de ne pas tourner très rond, qu'il est bon de pouvoir encore trouver refuge dans cet univers de bulles où un gamin en salopette bleue fait la causette avec son toutou qui lui, aux dernières nouvelles, serait toujours amoureux d'une tortue...
"J'ai peut-être appris à lire avec Boule et Bill... Ma mère a retrouvé aussi récemment un dessin que j'avais fait enfant de Boule. Je devais avoir six ans, c'est marrant la nostalgie...", réfléchit tout haut Christophe Cazenove, un large sourire sur sa bouille de grand enfant.
Après déjà huit années de bons et joviaux services, le scénariste né à Martigues et domicilié à Istres a rempilé pour scénariser son 8e album des aventures du duo de BD légendaire créé par Jean Roba en 1959. Ce qui, lui mis à part, ne nous rajeunit pas : "Reprendre Boule et Bill, c'est une petite responsabilité, ce n'est pas ma série alors je fais très attention à ne pas l'abîmer".
Creuser la relation de complicité
Cela n'empêche que le scénariste a déjà imprimé sa patte à la série. D'abord, elle ne se passe plus dans la France des années 60, "même si je ne veux pas faire de gags sur les tablettes ou le téléphone portable", reconnaît Christophe Cazenove qui préfère continuer de creuser la relation de complicité nouée au fil des tomes entre Boule et son petit chien. Le cadre des histoires, lui, reste peu ou prou le même : une petite maison pavillonnaire et son voisinage haut en couleur, un jardinet où jouer au gendarme et au voleur pendant que maman où papa finissent de préparer le repas...
"Je crois que ce qui plaît toujours dans Boule et Bill, ce qui fait du bien, c'est le côté bienveillant. On est là pour s'amuser, se changer les idées."
En dédicaces ou sur les festivals, Christophe Cazenove rencontre toujours une ribambelle de petits fans qui lui font leurs retours : "C'est émouvant de voir la réaction des enfants en repensant à moi petit qui lisait la série, il y a une sorte de passation entre générations".
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00:00 Celles qui sont les plus connues c'est les Sisters, les petits mythos peut-être aussi
00:03 pour ceux qui aiment l'histoire et la mythologie grecque.
00:05 Je travaille sur Boulaybille aussi depuis quelques années.
00:08 Des noms bien connus, des petits comme des grands et pour cause, Christophe Cazenov est
00:13 le scénariste qui a vendu le plus de bandes dessinées en France ces dernières années.
00:16 Et malgré son statut, le marquet Gall garde une humilité à toute épreuve, même en
00:21 s'attaquant à un monument du 9ème art.
00:23 Je travaille sur Boulaybille aussi depuis quelques années.
00:25 C'est une BD que j'ai eue quand j'étais gamin, c'est moi qui l'ai écrite depuis
00:30 9 ans.
00:31 Ça m'a fait bizarre, je m'attendais à tout ça quand l'éditrice a demandé à
00:34 me rencontrer.
00:35 J'ai eu l'air crétin pendant un petit moment je pense parce que je ne m'attendais vraiment
00:38 pas.
00:39 Ensuite j'ai pas eu de pression parce que j'écris pour la jeunesse tout le temps.
00:42 Et puis j'adore les chiens.
00:44 Et puis comme j'ai grandi en lisant Boulaybille et que je rêvais d'avoir un chien, j'ai
00:48 un attachement à cette série je pense un peu particulier.
00:51 Mais je sais très bien qu'un jour on me dira "Allez c'est bon, t'as assez joué
00:54 Boulaybille, maintenant on propose ça à quelqu'un d'autre et puis ça sera normal".
00:57 Le plus délicat c'est en tout cas pour moi au niveau du scénario c'est de respecter
01:01 ce qui a été fait, de ne pas répéter.
01:02 Et puis d'apporter des petites choses qui me sont peut-être plus proches mais sans
01:06 dénaturer le projet de départ.
01:08 Donc moi on m'a demandé de revenir un petit peu à ce que faisait Roba au départ.
01:11 C'est les parents, Boulaybille et puis la tortue.
01:14 Et puis Pouf évidemment le copain.
01:16 Mais voilà, pas faire venir trop de personnages extérieurs, se recentrer sur la famille.
01:20 C'est ce que moi j'aimais dans cette série.
01:21 Et puis surtout la relation entre Boulay et son chien.
01:24 Moi j'ai une petite chienne et j'avais un autre chien avant.
01:27 J'adore les toutous et j'aime bien, je me sers beaucoup de ce que je vis avec mon
01:32 chien en promenade ou à la maison même pour remplir les pages de Boulaybille.
01:35 Mais si Kasnov est aujourd'hui le numéro 1 des scénaristes BD, c'est aussi grâce
01:40 aux sisters.
01:41 Deux sœurs dont les aventures font aujourd'hui fureur sur le petit écran.
01:44 Salut moi c'est Marine, chichou binette.
01:47 Et ça c'est Wendy, ma sister, ma grande sister.
01:51 Ceux qui font ça, font ça très bien.
01:52 Moi j'adore, enfin on adore, parce que je sais que William aime beaucoup aussi des
01:56 scènes animées.
01:57 Ce qui est bien c'est que c'est pas, ils ont pas pris des pages de des gags de la
02:01 BD pour les adapter à la télé.
02:02 Ils ont créé leurs propres histoires et c'est ça qui me plaît.
02:05 C'est qu'ils ont créé une dynamique à eux.
02:06 Et non j'aime vraiment beaucoup et ça a attiré un public de garçons vers la BD.
02:11 Et puis des plus jeunes aussi qui savent pas encore lire, de 4-5 ans.
02:14 Et ça nous fait plaisir finalement d'amener les enfants de l'écran vers le papier.
02:18 Parce que pour l'instant c'est plutôt l'inverse qui se produit.
02:20 Un scénariste qui est donc tombé dedans étant petit, à tel point qu'il détient
02:24 le record du nombre de BD publiés et qui n'a pas fini de poursuivre la légende du
02:28 9ème art à la française.