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NewsTranscription
00:00 On a vu que les enseignants se préparent pour la grève.
00:07 Ils ont des salaires en retard, est-ce que vous pouvez les aider?
00:11 - Quelles sont vos responsabilités? - Comment ça?
00:16 Les enseignants et les professeurs.
00:18 Comme on l'a dit, chaque nouveau régime doit être fait au minimum.
00:25 - Vous êtes prêts pour le régime? - Comment ça?
00:29 Je ne peux pas dire ce que pense les étudiants mais je n'ai pas de problème.
00:34 - Mais si vous vous en prenez soin... - Vous avez besoin de leur aide?
00:39 Pour qu'ils soulagent un peu le problème que vous avez?
00:42 Le Dr Abdour Rahman Diouf, il est un homme très gentil.
00:49 - Il vous rassure? - Oui, il est très gentil.
00:56 Je salue aussi le président Diomaye et le PM Ousmane Sonko
01:01 car ils prennent les hommes qu'il faut et ils les mettent à la place.
01:04 - Il est très rassurant. - Vous n'avez pas de problème?
01:07 Non, je suis très passif.
01:09 Mais comme je l'ai dit, il faut aussi le prendre à l'université.
01:16 Il faut prendre ses affaires amicales et les choses de la vie.
01:20 Comme ça, on peut au moins se concentrer sur la vie.
01:26 Il y a des gens qui sont dans les classes antérieures
01:30 qui ont un niveau de première et qui sont là pour le faire.
01:36 Mais quand ils sont ici, ils sont complètement étonnés.
01:39 Même quand ils font des manifestations, ils sont là pour les hommes.
01:45 Je ne comprends pas comment ils peuvent faire ça.
01:49 Je voudrais aussi souligner leur enrolement.
01:56 On ne peut pas le faire comme ça.
02:00 On doit donner des cartes car c'est un enrolement de feuilles.
02:05 Tu sais ce genre de feuilles?
02:08 Les étudiants peuvent les porter toute l'année.
02:11 Quand tu es allé au social, tu as vu ce genre de feuilles.
02:17 Tu as vu ce genre de feuilles.
02:20 Si tu les portes tout le temps, tu n'as pas de feuilles.
02:26 Imaginez une feuille que tout le monde porte toute l'année.
02:30 Je ne sais pas qui a eu l'idée de la sortir mais si je ne me trompe pas avec les caméras
02:36 je vous en parlerai.
02:37 - On peut faire des cartes pour la modernisation. - Oui, c'est ça.
02:43 - Pour faire des réformes. - Oui mais ce sont des feuilles.
02:47 - C'est un enrolement. - Je suis le responsable de l'enroulement.
02:52 - Donc... - On ne le fera pas.
02:54 Je ne l'ai pas entendu depuis ce matin.
02:57 Donc, je n'ai pas d'action pour ça.
03:00 Je suis un étudiant mais je n'ai pas d'action.
03:02 - Mais les étudiants ont une action. - Que dis-tu Dr Abdelrahmane?
03:06 Si tu peux faire ta priorité, tu devrais prendre des mesures.
03:11 Comme le bureau est plus grand, tu dois prendre des mesures.
03:14 Parce que les étudiants doivent avoir accès au bureau.
03:19 Même si on n'a pas de logement, on doit faire quelque chose.
03:23 Le ministre Abdelrahmane Diouf a annoncé une sortie nationale universitaire
03:32 pour évaluer la situation des étudiants.
03:36 Qu'attendez-vous de cette sortie?
03:39 Je pense que la sortie a été pertinente.
03:43 Au vu de tout le monde, au vu de tous les Sénégalais
03:46 les Sénégalais qui sont ici, c'est ceux de la diaspora également.
03:51 Je pense qu'avant tout, c'est quelqu'un de compétent.
03:54 Comme l'a souligné notre camarade, l'homme qu'il faut a la place qu'il faut.
03:59 Donc Dr Abdelrahmane, c'est quelqu'un qui met de sa place.
04:02 Il sait de quoi on attend de lui.
04:06 Il ne veut pas dire qu'il fait des promesses.
04:09 Ce sont des choses qui seront réalisées à mon avis.
04:13 Parce que c'est quelqu'un qui tient toujours à ses propos.
04:16 Je l'ai suivi, que ce soit cette année ou depuis des années.
04:21 C'est comme ça que ça se passe.
04:23 Souvent, j'ai l'habitude, et je l'ai aussi fait en France.
04:27 - On va venir ici pour la démission. - Non, on ne le fera pas.
04:34 - On a les hommes qu'il faut à la place qu'il faut. - Tout à fait.
04:38 C'est pour ça qu'on est là.
04:42 Comme d'habitude, on a des sentiments pour ça.
04:48 Donc, on va le faire avec le président de la République.
04:53 - Mais on a l'habitude. - Il va trahir ses confiants.
04:57 Non, il ne le fera pas.
05:01 Il le fera au cas où il le fera mais il ne le fera pas à la place.
05:05 - Il va quitter Ommer Kelkom? - Oui, c'est ça.
05:10 L'université est le lieu de la révendication.
05:14 On peut avoir des hypothèses
05:20 et peut-être une certaine confiance en lui.
05:24 Mais s'il ne parvient pas à régler certaines questions
05:28 et à tenir les promesses qu'il a faites
05:35 je pense que le premier ministre va descendre sur le terrain.
05:41 Il y a des questions qui sont urgentes.
05:45 On peut régler ça avec le système éducatif.
05:50 Il y a une question de bourse.
05:55 Il peut tolérer beaucoup de choses.
06:00 Mais on n'a pas encore payé notre bourse.
06:05 On comprend ça parce que c'est la passation de services.
06:09 Mais on a confiance en lui.
06:12 Malgré le travail de la technocrate, on a confiance en lui.
06:16 Peut-être qu'on ne le décevra pas mais une fois qu'il a fini
06:22 on va le faire.
06:26 On défend le Sénégal, on ne défend pas personne.
06:30 On est là pour le Sénégal, pour les étudiants.
06:34 On ne défend pas notre intérêt, on l'a mis de côté.
06:38 Je pense que je vais lancer un appel solennel
06:45 au Dr Abdou Rahman
06:49 pour qu'il parle de payer sur le système.
06:51 Comment ça se passe avec les concours ?
06:54 Je prends l'exemple de l'année dernière
06:57 avec le concours de la phase 9, l'école normale supérieure.
07:00 C'était un concours pour l'enseignement.
07:03 L'AMFI A et l'AMFI B de la phase X,
07:06 tous les deux étaient pleins pour les étudiants.
07:09 Dans ce concours, on a sélectionné que 30 personnes.
07:12 Il y en a plus de 10 000 personnes qui ont déposé.
07:16 Parmi ces 30, ils ont fait l'entretien.
07:19 Ils ont éliminé 10, il n'y en a que 10 qui restent.
07:22 C'est un peu compliqué avec le système.
07:25 Au Sénégal, on doit mettre fin à ce qu'ils faisaient auparavant.
07:29 A chaque concours, on donne le nombre de pourcentages exacts
07:33 qu'il faut admettre pour ce concours.
07:36 Il y a des doctorants partout.
07:39 C'est compliqué.
07:43 Si des gens possèdent ce concours,
07:45 on sélectionne 10 ou 50 personnes.
07:48 C'est compliqué avec le concours de crème.
07:51 Donc, on veut bien ouvrir au ministre.
07:54 Il va essayer de créer des filières de formation.
07:58 Si les étudiants terminent la formation,
08:01 ils possèdent à l'emploi.
08:04 Ça ne sert à rien d'étudier jusqu'à master et de continuer jusqu'en thèse.
08:08 Il y a des doctorants qui sont là.
08:12 Il y a des professeurs qui traînent pour le cas de la soutenance.
08:17 Il y a des étudiants qui, au lieu de faire le master à 5 ans,
08:22 c'est à dire 1, 2 ou 3 ans de licence,
08:25 ils doivent faire le master 2 ou 3 ans.
08:28 Je prends le cas de la FMPo.
08:30 Là, l'année passe très vite.
08:32 A 5 ans, tu as ton master.
08:35 A 8 ans, tu as ta thèse de doctorat.
08:39 Tu fais tout, ça passe directement.
08:42 Avec la FLA, ça ne tient pas le cas.
08:44 Il y a des gens qui tournent parfois 8 ans.
08:46 A 5 ans, ça tourne, ça prend du temps.
08:48 Il y a aussi ceux qui terminent déjà le doctorat.
08:50 Je prends l'exemple, lorsque j'ai fait la deuxième année,
08:53 j'ai un professeur de Mandinka,
08:56 le monsieur Faty.
08:58 Il a terminé sa thèse depuis des années.
09:01 Il est resté pendant combien d'années?
09:03 Il n'a pas soutenu.
09:06 Il a été dénoncé aux anciens qui étaient à l'université.
09:09 La maison est partie d'entre eux,
09:11 ils sont déjà à l'âge de la retraite.
09:13 Ils ne passent pas à la retraite pour s'assurer de la place aux autres.
09:16 C'est ce qui est compliqué.
09:18 On doit mettre fin à cela.
09:20 On doit regarder les nouvelles perspectives qu'on va prendre.