• il y a 8 mois
"On est au courant de certaines personnalités problématiques et malheureusement il y en a un certain nombre" rapporte Emmanuel Hai, président du syndicat des internes des hôpitaux de Paris

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Transcription
00:00 Nous, ça fait des semaines, des mois, des années,
00:02 qu'on essaye de faire sortir ça et qu'on est au courant
00:04 de certaines personnalités problématiques,
00:06 et malheureusement, il y en a un certain nombre.
00:08 On ne peut pas parler à la place des victimes,
00:10 et si aujourd'hui, la parole peut se libérer, on s'en réjouit.
00:14 - Est-ce qu'il n'y a pas une façon, je le rappelle,
00:16 vous avez demandé, j'ai bien compris les nuances que vous venez,
00:19 mais une forme de chasse aux sorcières en demandant aux gens de témoigner.
00:22 Je comprends effectivement, une personne qui se sent victime,
00:25 elle ne devrait pas avoir besoin d'avoir cet appel-là,
00:26 aujourd'hui en tout cas.
00:28 On a le sentiment qu'on peut parler quand on se sent victime ?
00:30 - Non, pas du tout.
00:31 On voit les pressions auxquelles sont soumises les internes
00:34 et les médecins à l'hôpital en France, on a besoin d'aller vers elles,
00:37 et on constate, nous, au quotidien, que sans aller vers elles,
00:39 elles ne viennent jamais vers nous.
00:40 Et cet appel à témoignage, ce n'est pas du tout une chasse aux sorcières,
00:42 parce que c'est des témoignages dont nous sommes les destinataires,
00:45 on n'a aucune vocation à relayer ça dans les médias.
00:48 - C'est souvent le cas, vous savez comment ça se passe.
00:50 - Nous, c'est des choses qu'on reçoit sur notre boîte mail,
00:52 on ne peut pas les relayer dans les médias.

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