Interview Shanika

  • il y a 5 mois
Interview de l'artiste Shanika

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Transcript
00:00 Bonjour Shanika, merci beaucoup d'être venue. J'aimerais revenir avec toi sur ta collaboration
00:14 avec Mister Vegas, j'ai vu le clip il n'y a pas très longtemps. Très beau clip d'ailleurs.
00:19 Je me demandais pourquoi le choix de Mister Vegas, qui est un artiste emblématique et
00:27 qui en plus a pu, c'est un des rares artistes à toucher plusieurs générations, à s'inscrire
00:33 vraiment dans le temps. Alors d'abord parce que c'est une légende Mister Vegas et tout petit
00:40 j'ai dansé, j'ai chanté, j'ai transpiré sur ses sons. Il faut savoir que c'est Mister Vegas qui est venu me voir.
00:47 Il a aimé le son "Kaiviyo", il a kiffé donc il s'est dit bon, allez on y va. C'est un son qui a tourné à la
00:55 Jamaïque ou comment il en a entendu parler ? C'est danser, c'est danser, voilà. Il dansait aussi dessus et
01:02 du coup il a entendu la fille et après quand il est venu à la colle, j'y étais aussi et c'est là que tout est parti.
01:12 Le son que vous avez fait, enfin les deux en fait, parce qu'il y a le remix de "Kaiviyo" et il y a "Hot Gal",
01:17 comment ils ont été reçus du coup dans le reste de la Caraïbe et en Jamaïque ?
01:24 Plutôt pas mal, on parle de Mister Vegas, c'est "Waouh", c'est Mister Vegas, la voix douce la Jamaïque.
01:33 Ça te donne une exposition en plus plus importante à l'international, comment tu t'arrives à gérer ?
01:39 Oui, ça va, pour le moment ça va.
01:43 Je trouve aussi intéressant de collaborer avec Mister Vegas parce que comme tu l'as dit c'est une légende et je me demandais si c'était aussi un hommage au Denzel des années 90-2000.
01:53 Aussi, c'est vrai qu'en ce moment on n'entend plus beaucoup le Denzel et du coup c'est notre façon de remixer et de remettre encore le Denzel.
02:09 En groupe il y avait à cette époque pas mal de Denzel chanté par les hommes et dont les paroles étaient aussi parfois un peu critiques.
02:25 Je pense à la chanson "Faux chivé" de Vinsong, ou "Rata 4/4", je ne suis pas sûre.
02:37 Aujourd'hui il y a un inversement de la tendance, notamment dans le bouillon.
02:47 Est-ce que tu penses que le bouillon a laissé plus de place ou plus de liberté aux artistes féminines ?
02:54 Oui, tout à fait. On s'exprime plus, on n'a pas de limites. On dit ce qu'on pense, ce qu'on voit.
03:02 Et des fois c'est ce qui fait que, comme le KVEO, je m'appelle Shanika et j'adore le Nutella.
03:08 Et c'est aussi, tu dirais ça par rapport aux autres musiques qu'il y a aux Antilles, je pense particulièrement aux Outre-mer.
03:13 Aussi, ça a changé. À l'époque ce n'était pas vraiment aussi développé que maintenant.
03:20 Du coup, maintenant les gens se lâchent, tout le monde peut faire de la musique.
03:24 Tu dirais que ça a aussi un impact sur l'image de la femme noire antillaise ?
03:28 Oui et non, parce que maintenant il y a beaucoup plus de femmes qui chantent, qui se montrent, on est plus en avant.
03:36 Là c'est par rapport aux Zouk de l'époque ou par rapport à tous les styles musicaux de l'époque ?
03:41 Par rapport à tous les styles, je pense.
03:43 D'accord. Et ça, tu dirais que c'est la génération ou c'est aussi le bouillon ou c'est les deux ? Ou le dancehall aussi ?
03:50 C'est un peu de tout.
03:52 Est-ce que tu as hésité à un moment par rapport aux Zouk par exemple ou à un autre style musical ? Tu t'es dit tiens, je vais essayer un peu autre chose ?
03:59 Non, pas vraiment. Je me sens plus à l'aise dans le bouillon.
04:03 Pourquoi ?
04:04 Je préfère le danser, que je le chantier.
04:06 Danser le Zouk ?
04:08 Le Zouk oui.
04:09 Qu'est-ce qui fait que tu te sens plus à l'aise dans le bouillon ?
04:12 C'est moi. Déjà, je suis de bouillante, donc ça bouillonne. Le Zouk c'est plus doux.
04:20 Tu as l'air très introvertie. Alors justement, est-ce que tu dirais que c'est quelque chose qui convient, qui va tout à fait avec ta personnalité ?
04:30 Voilà. C'est ça.
04:33 D'accord. Et une fois que tu as acquis la visibilité, est-ce que tu penses que c'est quelque chose qu'on travaille après pour revendiquer quelque chose ou c'est le simple fait d'avoir une visibilité qui te donne une voix ?
04:47 Ah oui, il faut travailler. Il ne faut pas juste se faire voir. Il faut travailler, il faut continuer, il faut s'améliorer, il faut donner.
04:57 Parce qu'une fois que c'est monté, ça peut vite redescendre.
05:00 On te dit très bosseuse, très acharnée.
05:03 Oui, oui. Les studios à 2h, 3h, 4h du matin, ils ne répondent pas. C'est dur.
05:12 En plus, tu enchaînes les tournées aussi, les prestations en ce moment.
05:18 Ça va, ça va.
05:20 C'est quelque chose que tu as toujours voulu, que tu as toujours désiré ?
05:25 Non, pas vraiment. Mais quand on y pense, quand ma mère me disait "Non, tu m'en est tardée".
05:34 J'étais toujours, après il y avait de la musique, toujours en train de chanter. Même si je ne connaissais pas les paroles, j'étais là, je chantais, j'étais assez.
05:41 Et là maintenant, elle le dit mais avec fierté parce que je suis maintenant une artiste.
05:48 Reconnue.
05:49 Et comment tu te prépares justement pour les tournées ? Parce qu'en plus, tu fais des prestations devant des publics de plus en plus importants, de plus en plus nombreux.
05:58 Tu étais au Karaoke Rawa Nlop il n'y a pas longtemps, à Cap-Ester.
06:01 Oui, à Cap-Ester, oui. Et en France aussi. J'ai fait la Horde de Hyne, j'ai fait la Procorde, j'ai fait le Noël d'Outre-mer.
06:08 Ça se prépare pas, à part quand il faut mettre une mise en scène, quand il ne faut pas juste monter pour chanter, il y a des danseuses, il faut préparer des chorégraphies.
06:19 Ça se prépare pas, c'est au feeling.
06:21 Mais tu travailles avec des chorégraphes ?
06:24 J'ai eu l'occasion, oui, de collaborer avec le Madness Crew, avec T-Ken. Et le plus souvent, c'est avec lui que je travaille.
06:35 Et c'est toi qui fais tes chorégraphies sinon ?
06:38 Non, c'est lui. Le plus souvent, c'est lui.
06:41 Est-ce que tu avais déjà peut-être des bases en danse ?
06:45 Oui, auparavant d'être chanteuse, j'étais danseuse, j'ai fait plusieurs choses et j'ai toujours gardé ça. Ça se prépare pas.
06:53 Tu as fait des études artistiques ?
06:56 Non, pas du tout.
06:57 Tu t'apprends sur les temps.
06:59 Voilà, chaque jour.
07:01 Est-ce qu'on peut apprendre un sens à gérer le public ?
07:09 Non, parce que c'est jamais le même public.
07:15 C'est jamais le même public. Tu peux arriver, tu as un public qui est spectateur, tu as un public qui est là pour s'amuser, pour s'ambiancer.
07:24 Des fois, c'est dur. Il faut apprendre à gérer tout ça.
07:27 C'est à toi de t'adapter ?
07:29 C'est au feeling. Ça m'est déjà arrivé de monter sur scène, d'abord regarder comment ça se passe dans la salle.
07:38 On le ressent quand le public est juste là, il regarde, il regarde, il regarde, il monte.
07:46 Il faut faire un truc pour les... Quand ils sont là pour s'ambiancer, avant même de monter, tu es déjà...
07:53 Mais ça, tu ne le sais qu'au moment où tu montes sur scène.
07:56 D'accord, tu ne t'étudies pas. Tiens, là, c'est telle prestation, je sais que le public sera là.
08:01 Voilà, exactement. C'est au moment où tu es presque arrivé sur la scène que tu sens que tu es sur scène.
08:08 Du coup, ça développe aussi une capacité, des moyens de pouvoir te mettre un peu le public dans la poche.
08:17 Exactement, oui. Et aussi, il y a des fois où ça m'est déjà arrivé aussi d'arriver et d'avoir peut-être 20, 30 personnes
08:28 pour donner une prestation, comme s'il y avait 100, 200 personnes. Il faut gérer tout ça.
08:34 Ça, c'était à tes débuts ou ça t'arrive encore ?
08:37 Oui, c'était à mes débuts.
08:39 Ça t'arrive plus ?
08:40 Non.
08:41 Ça m'aurait étonnée.
08:43 Ça peut arriver.
08:47 Et justement, est-ce que tu peux reparler de tes débuts de carrière ?
08:52 Alors, mes débuts... Ma première prestation, c'était pour l'anniversaire d'un jeune organisateur d'événements, de soirées, justement.
09:06 C'est là que tout est parti, les vidéos qui ont tourné. J'étais un peu stressée.
09:11 C'était vraiment la première fois.
09:14 C'est un son que tu avais mis en ligne sur les réseaux ?
09:17 Oui, que j'ai mis en ligne sur les réseaux.
09:20 De ta propre initiative ?
09:22 Exactement.
09:23 D'accord, et ça a pris.
09:24 Ça a pris.
09:25 C'est un pari, en un sens.
09:27 D'accord.
09:28 Et donc, au moment où tu t'es mis la vidéo en ligne, c'est quelque chose que tu envisageais, la carrière de chanteuse, d'artiste musicale ?
09:35 Pas du tout. Pas du tout.
09:37 Ça a élevé. Je ne m'y attendais pas.
09:40 Que ça tourne autant. Moi, je voulais juste que les gens s'ambiancent dessus.
09:46 Qu'on écoute et tout. Et après, ça s'est enchaîné, ça ne s'est pas arrêté.
09:51 Tu faisais quoi à ce moment-là ?
09:52 Je travaillais, j'étais comique cuisine.
09:54 D'accord.
09:55 Rien à voir avec...
09:57 Oui, voilà. C'est lourd.
09:59 C'était il y a combien de temps ?
10:01 Ça fait un an.
10:03 C'est quelque chose que tu arrives à garder les pieds sur terre en un sens ?
10:08 Jusqu'à maintenant, oui.
10:09 Tu es proche de ta famille qui t'aide beaucoup en ce sens ?
10:14 Aussi. Et je suis bien entourée avec ma team, le Vodou Studio.
10:18 Donc, tout va bien jusqu'à maintenant. Tout se passe bien.
10:22 C'est important aussi, parce qu'on parle pas mal de plus en plus, dans nous, des questions de santé mentale des artistes depuis quelques années.
10:31 Donc, c'est bien de montrer que toi, pour toi, c'est l'entourage aussi qui compte beaucoup.
10:37 Aussi, oui.
10:38 Ton équipe et tes proches.
10:40 Oui, parce qu'il faut toujours avoir déjà les pieds sur terre.
10:45 Il faut toujours rester humble, parce que comme je disais tout à l'heure, ça monte et ça peut très vite redescendre.
10:51 Si tu n'as pas les épaules, si tu n'as pas du monde avec toi, tu peux te dire que ça va aller.
10:56 Au moment où ça descend, t'inquiète pas. Toujours plutôt motiver.
11:01 Tu peux te dire non, fais pas ça. Si tu fais ça, ça peut partir.
11:05 Tu fais aussi beaucoup attention à leurs réactions quand tu sors un son ?
11:09 Au début, j'ai fait comme je voulais.
11:12 Et là, maintenant, c'est en fonction de… pas vraiment en fonction de la team ou le public, mais je fais plus attention.
11:20 Qu'est-ce qui a fait que t'as modifié ton côté ?
11:24 J'ai eu pas mal de critiques qui ont été constructives, parce que maintenant, je fais plus attention.
11:31 Les critiques du public ?
11:32 Oui, du public et aussi de la famille. Et maintenant, je fais plus attention à ce que je dis et ce que je sort.
11:42 Quoi comme critiques ?
11:44 J'ai collaboré avec ma équipe d'Angla et j'ai sorti un son, ça douce et ça parle de choses que… voilà.
11:58 J'ai eu des critiques. Ouais, une fille, elle chante ça, quelle image, qu'elle donne ?
12:04 Et après, je me suis dit, bon allez, on va se calmer, on va essayer d'écouter, je viens d'arriver. Et voilà.
12:12 Justement, on parle beaucoup de l'image et des textes des filles de Densol, Bouillon et Chata.
12:19 Donc, ça t'a impacté les critiques ? Ça t'a averti, ça t'a blessé ?
12:26 Au début, oui. J'ai pas voulu blesser ou finir par faire quelque chose de mal.
12:34 J'ai juste senti ce qui me passait, pas par la tête, mais en fonction de ce que j'avais à faire.
12:40 Et les gens n'ont pas vu ça comme ça.
12:43 Est-ce que tu dirais qu'il y a encore cette menace, ce poids qui pèse sur les femmes, sur les artistes femmes, pour qu'elles chantent des choses plus…
12:57 Oui, oui, oui.
12:59 C'est un peu difficile pour dire, je trouve.
13:02 Oui, oui, oui. Et bon, je vais pas donner d'exemple ni donner de nom, mais ça arrive souvent.
13:08 Encore ?
13:09 Ça arrive très, très souvent.
13:11 De qui ? C'est Eman Bouti ?
13:15 Du public qui critique des sons, même quand tu chantes pas vraiment quelque chose pour être critiqué, mais les gens critiquent.
13:27 C'est ton public ? C'est les gens qui ont entendu une chanson de toi par hasard à la radio ? Tous les âges, je veux dire ?
13:39 Oui, tous les âges.
13:41 Quand on regarde, il n'y a qu'à faire un retour sur le KVU, les commentaires sur mon YouTube, il y en a eu plein.
13:51 Et tu fais que si tu n'as pas la tête sous les épaules, tu te remets en question.
13:57 Je me dis, mais qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
14:01 Puisque c'est comme ça, on arrête, on arrête la musique, on arrête de chanter, on arrête de faire ce qu'on a envie.
14:06 Et on vit pour les autres et on vit pas pour ça.
14:10 Par contre, c'est assez étonnant parce qu'il y a quand même beaucoup de clips, notamment de Zouk,
14:14 qui sont filmés dans des châteaux ou devant des châteaux.
14:16 Oui, c'est ce qu'on parle.
14:18 Mais ça a été jusqu'à… tu as envisagé un moment d'arrêter la musique après ces critiques ?
14:25 Non, non, non. Parce que j'ai toujours eu… on m'a toujours soufflé à l'oreille.
14:32 Non, ne t'occupe pas de ce qu'ils disent, fais ce que tu as envie, fais ce que tu aimes.
14:38 Tu vas avoir toujours des critiques, il faudra vivre avec.
14:42 Alors pas les critiques, mais plutôt les commentaires qu'il y a eu par rapport au Nutella.
14:50 Et toutes les plaisanteries, plus ou moins de beaucoup d'ailleurs, qui ont suivi.
14:55 Comment toi, tu as géré et tu as interprété ?
14:58 Plutôt bien, parce que moi, je sais ce que ça veut dire.
15:03 Donc j'ai décidé de parler.
15:06 Généralement, dans les interviews, tu restes assez mystérieuse sur ça.
15:11 Est-ce que tu veux donner une définition, un truc clair, précis ?
15:15 Ben, c'est… après, c'est pas… c'est la patate à Ottobie.
15:23 Alors après, ok, mais il y a eu aussi beaucoup plus de succès, peut-être dû à l'imagination des gens,
15:31 ce qui n'aurait peut-être pas été le cas avec le beurre de cacahuète ou la pâte de Goya.
15:37 Moi aussi, c'est vrai.
15:40 Moi, je dis toujours que vous avez trop d'imagination, c'est la patate à Ottobie et c'est tout.
15:49 Ça montre aussi un ton assez léger, justement, dans ta musique.
15:55 Est-ce que les gens, peut-être, il y a un certain public en tout cas,
15:59 qui attendrait peut-être davantage des textes peut-être plus engagés ou je ne sais pas ?
16:04 Est-ce que toi, tu l'interprètes comme ça ?
16:06 Oui, oui, oui.
16:08 Et justement, je sors bientôt.
16:12 Il n'y a pas encore de date.
16:14 Et j'espère avant la rentrée, mon EP, et dessus, il y aura pas mal de choses.
16:20 Des petites surprises, pas que du bouillon en fait.
16:24 D'autres styles musicaux aussi ?
16:25 Exactement.
16:26 Oui, justement, je me demandais si peut-être tu envisagerais de faire un son rap.
16:32 Qui va bientôt sortir.
16:34 Il y aura pas mal de surprises.
16:37 Je ne chante pas que du bouillon.
16:40 Oui, c'est une façon aussi de ne pas te catégoriser.
16:44 Exactement.
16:45 Je l'ai toujours dit, j'ai commencé avec le bouillon, oui,
16:49 mais je ne vais pas continuer à faire de l'orchestre en fait.
16:54 Parce que je peux faire autre chose, donc je ne vais pas m'arrêter qu'au bouillon.
16:59 Est-ce que tu te vois faire des sons de plus en plus éclectiques,
17:06 de toucher un peu à tous les styles musicaux, y compris le R&B par exemple,
17:10 qui demande pour la voix un travail assez différent.
17:12 Oui, oui.
17:14 En fait, tu n'es vraiment qu'au début de beaucoup de choses et de beaucoup de projets.
17:20 Est-ce que tu nous as parlé de ce projet de disque avant la fin de cette année 2024 ?
17:27 Avant la rentrée septembre.
17:30 Septembre, d'accord.
17:31 Pour le moment, je suis sur mon EP.
17:35 On verra par la suite ce qu'il y a à faire.
17:41 Il y a aussi beaucoup de mise en scène, je dirais,
17:46 et dans tes clips et dans tes chansons, dans tes titres.
17:52 Est-ce que tu pourrais envisager aussi peut-être quelque chose en rapport avec le cinéma ?
17:58 Et pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Oui, ça peut être bien.
18:04 D'accord.
18:06 Eh bien, écoute, je te remercie beaucoup.
18:09 Je ne vais pas me prendre plus de ton temps.
18:11 Rien à faire.
18:12 C'est moi.
18:13 Est-ce qu'il y a quelque chose que toi, tu souhaites ajouter ?
18:16 Restez connectés.
18:18 C'est Adilo qui va ça aussi.
18:20 Voilà.
18:21 Très bien.
18:22 C'est notre équipe.
18:23 Merci beaucoup.
18:24 Merci à vous.
18:25 Merci beaucoup, Chanika.
18:26 Merci.
18:27 À très bientôt.
18:28 À bientôt.
18:29 [SILENCE]

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