• il y a 8 mois

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00:00 Salut à tous et bienvenue sur l'OM au café, ravi de vous retrouver, même si c'est un
00:14 lendemain de défaite.
00:15 C'est une défaite qui ne nous enlève pas l'espoir, il faut le voir comme ça.
00:20 On aura dans 7 jours, 7 jours c'est ça, jeudi prochain, la possibilité de se qualifier
00:27 pour la 9ème demi-finale de Coupe d'Europe de l'histoire de l'Olympique de Marseille.
00:32 Il y a un but à remonter à Benfica, ce n'est pas ouf, ce n'est pas incroyable,
00:39 c'est faisable.
00:40 Même si on n'a rien montré hier et que je me mets à la place des supporteurs de
00:48 Lisbonne, qui doivent se dire, il est mignon lui, il nous dit c'est possible, il nous
00:57 a strictement rien montré chez nous à part sur une action et ils veulent… c'est ça
01:03 la beauté du football, c'est aussi pour ça qu'on va y croire.
01:07 Les amis, je vous vois sur le tchat beaucoup de bonjour pour Mahmad.
01:12 Mahmad, il va être avec nous dans quelques instants, je guette son arrivée, il sera
01:21 avec nous là dans quelques minutes.
01:23 On va démarrer comme ça, je ne sais pas si vous vous souvenez ce qu'on avait fait
01:29 pour Djibril Sisé il y a quelques mois.
01:32 On avait pris quelques minutes avant son arrivée pour que vous me posiez certaines questions
01:39 que vous vouliez à Mahmad et je me les note gentiment et comme ça, ça permet un peu
01:45 plus de fluidité lors de l'échange.
01:47 J'ai activé mon bloc note, dites-moi un peu, je vois des « Mahmad revient », je
01:56 lui parlerai d'un éventuel retour.
01:58 Si vous avez des questions, je prends pour Mahmad, là dans les « quel était son duo
02:10 préféré ? ». Voilà Nico Hamskas, c'est une belle question
02:15 parce que c'est vrai qu'il y a eu pas mal de duos dans la carrière de Mahmad Ouniang,
02:23 que ce soit avec Daniel Luboya, Michael Pagis à Strasbourg, puis à Marseille Djibril Sisé,
02:29 c'est toujours la panade des attaquants qui savent faire des passes, qui savent marquer,
02:37 qui savent un peu tout faire.
02:38 Généralement, il y en a beaucoup qui aiment jouer avec.
02:42 « Pourquoi tu nous as lâché au pire moment pour aller en Turquie ? » Fallenberg dit
02:48 ça.
02:49 Alors au pire moment, il part sur un titre de champion.
02:55 Est-ce que le pire moment, c'est quand on est champion ? Je ne sais pas, je ne sais
03:01 vraiment pas.
03:02 Après Fallenberg, je ne sais pas dans quoi tu travailles, mais quand on te propose de
03:08 passer du brut au net, il y a un moment donné où tu te dis, je trouve que pour des joueurs,
03:15 je veux bien l'entendre.
03:16 Pour un mec qui fait cinq saisons chez toi, et si tu veux, on lui demandera, mais qui
03:22 fait cinq saisons chez toi, qui marque 100 buts, je veux bien entendre le pour-service
03:29 rendu.
03:30 Donc, son meilleur souvenir avec l'OM.
03:35 Je le note, je le note, les gars, je l'ai vu marqué.
03:39 C'est qui qui a marqué ça ? Et encore une fois, parce que je vois une autre question
03:49 là-dessus.
03:50 « Pourquoi Mamad tu es parti à Fenerbahce alors que l'OM, c'est OM13 qui nous dit
03:54 ça, que l'OM avait vraiment besoin de toi après le titre 2009-2010 ? » J'ai envie
04:00 de vous dire, l'OM avait besoin de Mamadou Niang, ça on se rend compte après, mais est-ce
04:05 que l'OM n'avait pas besoin de Mamadou Niang ? Parce que l'OM a manqué son recrutement
04:10 cet été-là.
04:11 Parce qu'au moment où Mamadou Niang part, il n'y a pas tant d'indignation que ça,
04:16 on se dit qu'il y a possibilité de faire.
04:17 Et une fois que ça n'a pas été fait, que ça a été mal fait, on se retourne vers
04:22 Mamadou Niang en disant « tu nous as lâché au pire moment ». Mais lui, au moment où
04:26 il part, voilà, on n'a pas eu ce… « On l'a entendu sur RMC, souhaiterait-il refaire
04:35 ? » Alors on va lui poser un peu les questions, en le consultant.
04:37 « Elle est de qui cette question ? Je me la note de Maximus Wesch.
04:43 » Eh bien voilà.
04:45 On se le note.
04:49 « Je veux qu'il intègre le staff de l'OM.
04:56 » D'accord.
04:57 « Quel était son secret pour… » Ah, Agrafoun.
05:00 Bravo.
05:01 Secret pour tirer les pénaltys.
05:03 C'est vrai qu'il n'en a pas raté.
05:08 Il n'en a pas raté beaucoup l'ami Mamad.
05:11 « Combien de fois est-il allé au bazar ? » Souvent.
05:15 Moins de 30, ça c'est… écoute.
05:18 « Balturner, Romain, pose-lui la question sur une éventuelle vente.
05:23 Il sait des choses.
05:24 » Les gars, tout le temps, franchement, vraiment.
05:30 Pourquoi pas, hein, pourquoi pas, je veux bien, mais…
05:38 « Elbrock qui nous dit « Ah, vous Romain, t'avais rien préparé et on te sauve.
05:42 » Alors Elbrock, sache que non.
05:44 Sache que déjà, Mamadou Diang va nous rejoindre parce qu'il a été élu, il faut se faire
05:49 un, du 21e siècle sur un concours sur Twitter.
05:53 Alors vous allez me dire « c'est un concours, c'est Twitter, c'est pas significatif »,
05:55 mais il y a une grosse, grosse communauté qui s'est mobilisée, donc ça fait plaisir
06:00 qu'il a dit « bah tiens, c'est un petit clin d'œil » et que voilà, Mamad, c'est
06:04 quelqu'un qui est resté comme ça, qui regarde ce genre de trucs et forcément, ça lui
06:07 fait plaisir, il ne va pas faire comme si de rien n'était, voilà, donc c'est cool
06:10 de sa part.
06:11 Et non, j'avais préparé quand même quelques trucs et on en a parlé hier, c'est quand
06:16 même le deuxième meilleur buteur de l'histoire de l'OM en Coupe d'Europe.
06:19 Si tu veux poser des questions sur sa carrière et tu vas voir que je l'ai préparé, il
06:24 n'y a aucun souci des questions justement sur la Coupe d'Europe.
06:28 J'en ai à revendre le concernant Cetu par exemple, mon cher Elbrock, que Mamadou Diang
06:35 et le dernier buteur de l'OM contre Benfica au stade Vélodrome.
06:39 Eh oui, c'était sur la Coupe Europa League en 2010.
06:46 Voilà, l'OM perd 2-1, se fait éliminer en huitième de finale par le Benfica d'Angel
06:50 Di Maria déjà, mais Mamad était là sur le pont.
06:55 Il ne devrait plus tarder d'ailleurs, Mamad.
06:59 Voilà, on va checker ça en régime et il est en approche, comme on dit dans le jargon.
07:08 18 mois d'abonnement pour Jean-Jean, ben écoute, merci beaucoup mon pote, c'est top.
07:14 Que deviens-tu aujourd'hui Mamad, nous dit Waddle.
07:19 Ben écoute, cette émission c'est la vôtre, donc moi faire un entretien avec Mamad, j'en
07:27 ai fait, j'en ferai, il n'y a pas de souci.
07:28 J'aimerais bien que ce soit vos questions et donc merci à vous de les poser.
07:34 Will qui nous dit, Mamad si tu jouais avec Harith, il t'aurait rendu fou, tu l'aurais
07:47 secoué.
07:48 Ça se pose aussi comme question.
07:56 Je les note les gars, excusez-moi pour le manque de rythme, je suis seul, je ne peux
08:06 pas vous lire et écrire tout en même temps, mais je le fais.
08:09 Quel est le pire club où il est passé ? Manuel Sirag nous dit ça.
08:23 On va noter.
08:27 Pire club et pire coéquipier, c'est noté.
08:38 Anthony Dumourvillian nous dit, j'aimerais connaître son avis sur Faris.
08:58 Pire anecdote avec un entraîneur nous dit Moano30.
09:13 Tu peux jouer le match retour.
09:21 Si Pagis c'était Bergkamp, il se considère comme quel joueur lui ? Si tu poses le truc
09:28 comme ça, qui joue avec Bergkamp ? Je crois un attaquant qui marquait des buts et qui
09:35 partait aussi bien du côté gauche.
09:37 L'anniversaire de Sakai aujourd'hui est d'OM Lepsi que nous dit Martinovski.
09:45 Écoute, va sur Twitter, à mon avis, il y aura toujours des gens pour le souhaiter.
09:50 Mamad est saoulé de Yawara, ça a bien squatté le Mistral à Aix à l'époque.
09:54 C'est très bien.
09:56 Ça a squatté aussi des titres de champion.
09:59 Ils peuvent y aller autant de fois qu'ils veulent.
10:03 Avec quel joueur de l'OM aurait-il aimé jouer ? Est-ce que Mamad est là ? Mamad,
10:11 tu m'entends ?
10:12 Allo ? Comment ça va ? Je n'ai pas de retour plateau, j'espère qu'on t'entend bien.
10:21 Comment ça va ? Ça va et toi, tu m'entends ?
10:28 Alors, j'ai l'impression que Mamad m'entend, mais moi, je ne l'entends pas en plateau.
10:32 Si on peut faire le nécessaire.
10:35 Ok.
10:36 Mamad, est-ce que tu peux peut-être monter le son s'il te plaît ? Le chat est en folie.
10:43 Je t'entends.
10:44 On va voir.
10:45 Est-ce que tu m'entends, Mamad ?
10:48 Oui, je t'entends très bien.
10:50 Ah, super.
10:51 Écoute, tu as un chat très enthousiaste à l'idée de te retrouver.
10:55 J'espère que tu vas bien.
10:56 J'ai pris un peu de leurs questions.
10:58 Il y en a un, Waddle, qui nous a dit tout simplement sur le chat, comment vas-tu, Mamad ?
11:05 Donc, on va commencer par ça.
11:06 Comment ça va ? Comment ça va tout simplement dans la vie ?
11:10 Ça va super bien.
11:12 Tout se passe bien.
11:13 Tu as regardé le match hier soir.
11:16 J'imagine forcément que tu es déçu, mais est-ce que tu as encore un peu d'espoir
11:20 pour jeudi prochain ?
11:21 J'ai regardé le match comme tous les matchs de la saison.
11:26 Déçu, oui et non.
11:28 Déçu par rapport à la défaite.
11:31 Mais il reste encore un petit espoir pour le match retour parce qu'il n'y a qu'un
11:36 but de différence.
11:37 Ils ont réussi à marquer à l'extérieur.
11:39 Je n'ai pas trouvé un bénéfice extrêmement fort.
11:45 Marseille avait la capacité de faire match nul au moins, ou de remporter ce match.
11:53 Malheureusement, ils ont perdu.
11:56 Donc, on verra au match retour.
11:58 Est-ce que tu peux, Mamad, je t'embête encore avec les soucis techniques, tourner
12:02 ton téléphone s'il te plaît pour qu'on te voit en mode… tu sais, le passé de
12:08 mode paysage en mode portrait ou de mode portrait plutôt en mode paysage.
12:12 Voilà, c'est nickel, c'est parfait.
12:15 Merci beaucoup.
12:16 Merci à toi.
12:17 Tu me parlais de ce but qu'on a marqué qui compte bien sûr, même si le but à l'extérieur
12:23 ne compte plus.
12:24 C'est là quand même, psychologiquement, un but qu'on a recollé au score avec un
12:31 but d'Aubameyang qui est un vrai but d'attaquant.
12:34 Tu ne l'aurais pas renié, son petit travail pour mettre Antonio Silva à distance.
12:39 Ce n'était pas mal du tout.
12:40 Non, même si le but à l'extérieur ne compte plus.
12:43 C'est important de marquer face à une équipe contre une bénéficace.
12:46 Ça montre qu'on est capable de le faire.
12:49 Et concernant le but d'Aubameyang, c'est un but d'attaquant vraiment, où il fixe
12:59 le gardien et il a mis plein du pied ouvert, dans le petit filet.
13:06 Donc, ça prouve que l'OM est capable de marquer contre cette équipe de bénéficace.
13:12 Donc, c'est bon augure pour le match retour.
13:14 En attendant que tu nous rejoignes, j'ai eu plein de questions.
13:19 Je me les suis notées.
13:20 Je vais te les relayer.
13:22 Désormais, il y a eu beaucoup de « Mamad revient », « Mamad revient ».
13:29 Tu es toujours resté dans le cœur des gens.
13:32 Je sais que tu viens souvent voir des matchs au Stade Vélodrome et que les supporters
13:37 de l'OM te témoignent l'affection que tu mérites parce que je rappelle que tu as
13:41 mis 100 buts à l'Olympique de Marseille.
13:43 C'est pas rien.
13:44 Dis-nous un peu comment ça se matérialise pour toi.
13:48 Ça fait toujours plaisir si les gens t'ont vraiment pas oublié, les jeunes générations
13:53 aussi parce que maintenant, il y a des jeunes supporters de l'OM qui ne t'ont peut-être
13:56 pas vu jouer mais qui savent que tu as compté dans l'histoire de ce club.
13:59 Ça fait toujours plaisir de l'entendre.
14:04 Je reçois parfois, souvent, des témoignages des supporters de l'OM quand je les croise
14:10 au Vélodrome.
14:13 Ça me fait énormément de plaisir.
14:15 Ça prouve que j'ai bien fait mon travail à l'Olympique de Marseille, que j'ai donné
14:22 du plaisir aux gens.
14:24 Ça fait toujours énormément de plaisir même si on a arrêté de jouer maintenant.
14:30 J'espère que l'OM réussira à remonter la pente, à retrouver la place qu'elle mérite
14:39 parce que ce club mérite vraiment chaque année de jouer les trois premières places
14:43 parce que, je n'arrête pas de le répéter, c'est le meilleur club de France pour moi
14:48 avec les meilleurs supporters d'Europe.
14:51 Tu vois, il y a Luciano13015 qui nous dit "L'attaquant qui incarne les valeurs de l'OM,
14:56 un des plus marquants du XXIème siècle au club.
14:59 Respect !"
15:00 C'est vrai que tu es là aussi pour le clin d'œil parce qu'il y a eu un sondage
15:05 sur le compte Twitter du Fosse 1 où on demandait aux supporters de l'OM d'élire
15:11 le joueur du XXIème siècle et ça a été toi.
15:15 C'était Jean-Pierre Papin pour le XXème siècle à l'époque sur une consultation.
15:20 Du coup, on se dit, Jean-Pierre Papin, toi, des attaquants, des buteurs,
15:26 vous êtes d'ailleurs en relation, vous vous croisez pas mal de fois vu qu'il est au club.
15:33 Oui, je suis très proche de Jean-Pierre, je l'étais déjà quand j'étais au club
15:38 et je le suis encore plus depuis que j'ai quitté le club.
15:42 Jean-Pierre, ça a toujours été un modèle pour nous les attaquants, surtout que c'est
15:49 de notre époque.
15:51 On a commencé à aimer l'OM avec l'époque de Jean-Pierre, Chris Wadden, Abed Ippele
16:00 et j'en pense.
16:01 Ça a toujours été nos idoles, ça l'est toujours.
16:05 Quand je jouais, je prenais énormément de conseils de la part de Jean-Pierre.
16:09 Et même maintenant, même après ma carrière, j'écoute beaucoup ce genre de personnes
16:16 avec son expérience pour pouvoir le transmettre aussi par la suite aux plus jeunes aussi.
16:22 Donc, ça me fait toujours plaisir de croiser et de côtoyer Jean-Pierre.
16:27 Justement, puisqu'on est sur le sujet, je rappelais que tu étais le dernier buteur
16:34 de l'OM en Coupe d'Europe contre Benfica.
16:36 Si tu te souviens, vous perdez 2-1 à la fin avec Ben Arfa qui perd Sénère contre Di Maria.
16:43 C'est un débat qu'on a souvent eu parce que forcément après vous avez fait la remontée
16:50 qui était la vôtre en championnat.
16:52 Cette défaite contre Benfica, ce 2-1, il laisse des regrets.
16:57 Sur le coup, vous étiez dégoûté ou après coup vous vous dites "on a gardé du frais
17:01 pour le championnat, sans ça on aurait été..."
17:04 C'était quoi votre sentiment ?
17:06 Pour te dire vrai, à l'époque, c'était un sentiment vraiment de déception à chaque fois.
17:14 Parce qu'au-delà de Benfica, il y a eu d'autres matchs les années auparavant.
17:18 Je me rappelle l'année où on perd contre le Zenit aussi.
17:23 Pour moi, sur les deux matchs qu'on a au-dessus, on s'est éliminé contre le Zenit.
17:27 Derrière, le Zenit, je crois, remporte la Coupe.
17:30 L'année aussi, on perd contre Shakhtar Donetsk.
17:34 Tu as un poteau là-bas.
17:36 Voilà, à la fin du match, je frappe le poteau et malheureusement ce poteau nous élimine.
17:45 Surtout le but qu'on prend à domicile en fin de match contre le Zenit aussi.
17:53 C'est ce but-là qui nous élimine.
17:57 Derrière, le Zenit gagne la Coupe d'Europe.
17:59 Derrière, le Shakhtar gagne aussi la Coupe d'Europe.
18:02 Donc voilà, c'était des matchs où il y a eu énormément de déceptions.
18:06 Contre le Benfica, on fait partie aussi.
18:08 Je pense que c'était un match équilibré face au Benfica.
18:11 En plus, c'était le grand Benfica.
18:13 C'était dans les débuts d'Immaria où Immaria faisait de gros saisons.
18:16 Derrière, par la suite, il a été recruté par le Real de Madrid.
18:19 On avait fait vraiment jeu égal avec cette équipe-là.
18:22 Et malheureusement, pour des détails, on s'est encore éliminé sur le match à domicile,
18:29 je crois, au Vélodrome, si je me souviens bien.
18:31 C'est ça, c'est ça, oui.
18:33 Avec cette défaite 2-1 là-bas.
18:35 C'est des matchs qui ont laissé énormément de regrets.
18:38 Mais heureusement, par la suite, on a réussi à se remobiliser et en championnat,
18:43 à revenir et gagner le titre en fin de saison.
18:48 C'est vrai que vous aviez, à cette époque-là, c'était un regret parce que vous aviez trouvé une belle assise
18:53 et c'était une super dynamique.
18:55 Je pense que vous auriez pu vraiment mener toutes les compétitions.
18:58 Mais c'est facile de le dire une fois que c'est passé.
19:00 Il faut reconnaître que déjà, ce doublé qui avait été fait avec le championnat
19:05 et la Coupe de la Ligue faisait énormément de bien.
19:09 C'était une très belle saison.
19:11 Je pense qu'on avait nos chances aussi en Coupe d'Europe.
19:14 Oui, c'est vrai.
19:16 C'est vrai, c'est vrai.
19:17 Tu parlais des saisons précédentes, c'est vrai que c'est terrible.
19:20 Charlie Goyard s'en souvient aussi du Zenit.
19:22 3-0, tu marques d'ailleurs.
19:24 Il y a 3-0 pour l'OM et puis vraiment, dans les deux dernières, trois dernières minutes,
19:28 il y a Arshavid qui fausse compagnie à Ronald Zoubar.
19:32 C'est ce but-là qui nous élimine malheureusement.
19:35 Et derrière, le Zenit qui gagne la Coupe d'Europe.
19:38 En demi, ils sortent le Bayern de Franck Ribéry et de Luca Toni.
19:46 Mais effectivement, c'était des regrets.
19:51 Le Shakhtar, défaite 2-0 là-bas à l'aller.
19:54 Tu mets un poteau, j'en parlais.
19:56 C'est vrai qu'à 2-1, ça aurait été complètement différent
19:58 parce que le retour, avec une victoire 2-0,
20:01 et à l'époque le but à l'extérieur, ils avaient un petit matelas.
20:03 Et comme c'était une équipe qui savait manier le ballon,
20:05 Willian qui a fait après les beaux jours de Chelsea,
20:08 Fernandinho, capitaine de Manchester City par la suite.
20:11 Ils avaient une sacrée équipe.
20:13 Et c'est passé pour eux.
20:16 Il y avait aussi pas mal de messages, Mamad,
20:18 parce que tu nous disais transmettre aux plus jeunes.
20:21 Il y a toujours beaucoup de gens qui espèrent te voir revenir au club.
20:25 Ça en est où, toi, dans ta réflexion ?
20:30 Déjà en termes de ce que tu veux faire,
20:33 est-ce que tu veux continuer à travailler dans le football ou pas ?
20:36 Et forcément, ce rétour à l'OM, t'en penses quoi ?
20:41 Bien évidemment, je vais toujours travailler pas très loin du football.
20:46 Parce que le football, c'est ce qui m'a motivé toute ma vie.
20:49 Ça a toujours été ma passion depuis que je suis tout petit.
20:54 J'ai réussi à en faire, par la grâce de Dieu, mon métier.
20:58 Donc, bien évidemment, je ne serai jamais très loin du football.
21:04 Et puis, en ce qui concerne l'OM, il y a eu des discussions.
21:10 Il y a eu des discussions avec Pablo Longoria,
21:13 où on s'entend très bien aussi avec le président.
21:16 Pourquoi pas pour la suite envisager une association avec l'OM,
21:25 à quel poste, je ne sais pas.
21:27 On en discutera avec le président, pourquoi pas.
21:30 Mais oui, bien sûr, ça me ferait énormément de plaisir
21:33 de revenir au club pour aider les plus jeunes
21:37 et pourquoi pas les professionnels, par rapport à mes conseils,
21:44 par rapport à ce que moi, j'ai pu vivre aussi dans l'OM,
21:48 par rapport aux relations qu'il y a avec le terrain,
21:52 sur et en dehors du terrain, avec les supporters aussi.
21:56 On verra par la suite, j'espère.
21:59 - Toi, c'est un rôle peut-être plus terrain, c'est ça que tu nous dis ?
22:04 - Oui, sur et en dehors du terrain.
22:07 Tant que je peux aider l'OM à retrouver, par une petite échelle,
22:13 la place qu'elle mérite, comme je l'ai dit,
22:16 je donnerai tout pour ce club, comme je l'ai toujours fait.
22:21 Même si je ne suis plus à l'OM,
22:24 j'ai toujours été le premier supporter de ce club.
22:27 Quand le club perd, quand le club souffre, je souffre aussi.
22:31 Ne vous inquiétez pas.
22:33 J'ai envie que l'OM retrouve sa place par rapport au club,
22:38 par rapport à la ville, par rapport aux supporters qui le méritent plus que tout.
22:42 - Maximus Wesch nous posait une question aussi,
22:46 qui t'avait écouté sur RMC la saison dernière.
22:49 Tu étais aussi consultant pour Canal+ pendant la Cannes.
22:55 Il voulait savoir un peu si tu avais aussi des projets dans les médias.
23:01 Comment ça se passait pour toi ?
23:04 - Oui, je suis toujours consultant pour Canal+ Afrique.
23:08 C'est un poste qui me plaît énormément,
23:11 parce qu'on débat énormément sur le football.
23:14 C'est ce que j'aime.
23:16 Pour l'instant, ce n'est pas ce que je recherche.
23:19 J'aime bien avoir des débats, discuter, donner un avis,
23:23 sans faire de critique non plus,
23:26 mais donner son ressenti sur le moment,
23:29 par rapport à des rencontres, par rapport à des résultats,
23:34 à des joueurs, à des formes du moment.
23:37 Pour l'instant, ça me plaît bien.
23:40 - Pour le coup, petite anecdote,
23:43 pas mal de joueurs qui sont passés, qui étaient tes coéquipiers,
23:47 me disaient que le foot, ils jouent, ils s'entraînent.
23:50 Quand ils rentrent chez eux, ils n'avaient pas envie de regarder des matchs.
23:53 Des fois, ils se retrouvent avec toi.
23:55 Et toi, par contre, s'il fallait regarder un match au milieu de tableau
23:58 de Bundesliga, le samedi à 13h, tu le faisais.
24:01 Tu as toujours cette passion du foot, de regarder plein de matchs tout le temps ?
24:06 - Je vais être très honnête avec toi.
24:10 Franchement, il n'y a que vraiment les matchs de l'OM que je ne loupe pas.
24:14 Je regarde un peu moins.
24:16 C'est vrai qu'avant, je lisais tous les journaux,
24:19 je regardais tous les matchs, que ce soit Ligue 1, Ligue 2.
24:23 Tout ce qui passait à la télé, je regardais.
24:27 Mais c'est vrai que maintenant, c'est un peu plus compliqué
24:31 par rapport au niveau de jeu.
24:35 Je pense que je préfère plus le foot qu'il y avait avant.
24:39 C'est peut-être dû aussi aux nouvelles règles, avec l'avare.
24:44 Ça donne moins d'intensité et de vélité aux deux matchs.
24:51 Parce que le foot, ça reste quand même un sport de contact.
24:54 Le foot, ça reste un sport où il y a des erreurs,
24:59 où l'arbitre peut commettre des erreurs.
25:01 Des fois, ça t'est profitable.
25:02 Des fois, ça t'est préjudiciable.
25:04 Mais c'est comme ça, ça fait partie du jeu.
25:06 On a toujours connu ça depuis petit.
25:08 On le connaît maintenant, même depuis petit.
25:10 Les plus jeunes jouent au football sans l'avare.
25:12 C'est vrai que d'arriver en professionnel et connaître ce règlement-là,
25:17 des fois, ça perturbe un peu les joueurs.
25:21 Ça fausse un peu le résultat.
25:23 On s'en sert des fois bien ou un peu moins bien.
25:27 On a pu le voir hier avec Aubameyang.
25:29 Je pense qu'il y a pénalty sur Aubameyang, avec la faute de Silva.
25:34 Mais malheureusement, l'avare en a décidé autrement.
25:37 Ça dépend souvent des appréciations des arbitres qui sont dans le bus aussi.
25:44 C'est un peu bizarre.
25:48 Ça me plaît un peu moins qu'avant.
25:50 Donc, je regarde un peu moins aussi.
25:52 On va passer à la deuxième partie de cette émission.
25:55 J'ai noté encore plein de petites questions te concernant.
25:58 Pas mal revenu, à chaque fois une même thématique,
26:02 à savoir quelle était ton duo préféré ?
26:05 Parce que tu es un vrai joueur collectif de football, il n'y a pas de secret.
26:10 Les mecs, généralement, qui jouent avec toi, ils s'entendaient bien.
26:14 Ils étaient très contents de jouer avec toi.
26:16 Il y en a eu plusieurs dans ta carrière.
26:18 C'est quoi le duo que tu as préféré ?
26:20 Franchement, on m'a souvent posé cette question-là.
26:27 Je vais être très honnête avec vous.
26:31 C'est très dur de répondre parce que j'ai énormément pris plaisir à chaque fois
26:36 que j'ai constitué un duo avec un joueur.
26:40 Parce que j'aime jouer devant avec de très bons joueurs.
26:44 J'ai évolué avec Manuela De Baer à Metz.
26:48 On a kiffé énormément.
26:51 On a pris énormément de plaisir.
26:52 On avait réussi à refaire monter FC Metz en Ligue 1.
26:56 J'ai par la suite évolué avec Daniel Luboya où ça a super bien marché aussi.
27:02 On s'entendait extrêmement bien.
27:04 Derrière, il y a eu Mika Pagis où c'était un régal.
27:07 C'est un régal de jouer avec cet artiste.
27:12 Parce que moi, je l'appelle, pour moi, c'est un artiste.
27:15 C'est un joueur qui a toujours été sous-coté, je dirais,
27:19 par rapport à la valeur et la qualité technique de ce joueur.
27:23 J'ai aimé ce duo avec Brandao aussi.
27:27 C'était un style différent de Mika, mais toujours aussi efficace par rapport à moi.
27:31 Parce que si j'ai marqué autant de buts, c'est aussi en grande partie grâce à Brandao
27:36 avec sa combativité, le travail qu'il a battu devant.
27:42 Ça me permettait aussi à moi d'avoir des espaces
27:44 et pouvoir en profiter et de marquer des buts.
27:47 Pareil, en Turquie, j'ai joué avec Alex.
27:51 C'est un grand joueur aussi, qui est international, brésilien,
27:54 qui avait une qualité technique incroyable.
27:56 Je me suis régalé aussi avec lui.
27:58 J'ai marqué énormément de buts aussi avec lui.
28:01 C'est difficile de différencier.
28:03 Chaque style était différent.
28:08 Mais j'ai apprécié évoluer avec chacun de ces joueurs.
28:13 Hop, hop, hop, hop, hop, tu n'en oublies pas un, là ?
28:16 Un mec avec des cheveux un peu colorés, qui frappait un peu fort du pied droit ?
28:20 Djibril, oui !
28:22 Non, non, Djibril, je n'oublie pas.
28:25 Mais Djibril, on n'a pas joué en duo ensemble.
28:28 C'était plus un attaque à trois.
28:31 C'est-à-dire que Djibril était dans l'axe, moi j'étais à gauche.
28:34 Et au début, la première année, c'était toi, Philou, qui jouais à droite.
28:39 Donc, c'était plus en quatre à trois à l'époque, quand Djibril y jouait.
28:44 Bien sûr.
28:45 C'était plus avec Eric Guéretz, et quand Guéretz jouait à une seule pointe,
28:50 ou à un neuf et demi en attaquant, c'était plus moi qui jouais en pointe,
28:55 et Mathieu Valbuena derrière moi.
28:58 Donc, quand Djibril jouait le plus souvent,
29:01 enfin, à chaque fois que Djibril jouait, j'étais exporté sur la gauche.
29:05 Et c'est vrai qu'il y avait un schéma avec Guéretz, un peu un 4-4-2 asymétrique,
29:10 où il y avait Mamad, Djibril, Mathieu Valbuena et Samir Nasri.
29:14 Les quatre devant, un peu comme au tout début.
29:17 C'était un 4-3-3.
29:19 C'était moi à gauche, Mathieu à droite, Djibril en pointe et Samir derrière.
29:24 C'est vrai que c'était asymétrique, et j'assimilais ça un peu quand il y a eu
29:28 Ismail Assar, Obameyang, Ilimane Ndiaye et Amin Harit au tout début de l'ERGAC.
29:33 Les cinq victoires, ça se ressemblait pas mal dans la répartition,
29:37 où il y avait pas mal de liberté.
29:39 Ça se ressemblait, parce que, exactement, tu l'as dit toi-même,
29:42 il y avait pas énormément de liberté, mais moi j'aimais bien fixer à gauche
29:45 et Djibril rester en pointe.
29:47 C'est vrai que Mathieu, le fait qu'il soit plus dans un milieu de formation,
29:52 le fait qu'il soit à droite, ça lui permet aussi beaucoup de rentrer dans l'axe
29:58 et d'apporter une priorité numérique au milieu de terrain.
30:02 C'est pour ça qu'on avait souvent l'impression d'être en 4-4-2.
30:06 Il y a Anthony Dumourbillon qui nous demandait ton avis sur Faris.
30:10 Tu nous as parlé de... Je dis pas que Faris Moumbania, c'est Brandao,
30:14 mais toi justement, avec ton oeil d'attaquant,
30:16 tu nous as parlé de Brandao et à quel point il était utile pour toi.
30:19 Qu'est-ce que tu penses pour l'instant de ce que tu as vu de Faris Moumbania ?
30:22 Est-ce que ton oeil d'attaquant te fait dire là, il va pouvoir nous apporter ou pas ?
30:27 Oui, parce qu'il a la qualité.
30:30 Moi, je regarde pas pour l'instant les buts qu'il marque,
30:35 mais c'est toujours important de marquer pour un attaquant.
30:37 Mais il a des qualités de vitesse, des qualités de remise, de jeu de haut but,
30:43 qui sont très intéressantes.
30:45 Ce que je m'aperçois chez lui, c'est qu'il a une très grosse marge de progression.
30:49 Il va falloir qu'il travaille énormément sur ça.
30:52 Et croyez-moi que s'il travaille beaucoup,
30:55 qu'il fait beaucoup d'extra à la fin des entraînements pour pouvoir bosser son jeu offensif,
31:01 c'est un garçon qui peut énormément progresser.
31:04 Nico Hamskas nous dit « Qu'est-ce que tu penses de ton ancien coéquipier Abib Bey ? »
31:11 Alors, tu n'as pas formé de duo sur le terrain parce qu'il était latéral droit,
31:15 mais vous êtes tous les deux internationaux sénégalais,
31:17 vous avez passé de très bons moments à l'OM.
31:19 Et là, il fait un parcours de coach, il survole, il écrase tout le monde en national avec le Red Star.
31:24 Ils ont, je crois, 10 points d'avance minimum.
31:27 Qu'est-ce que tu en penses ?
31:29 Il s'est fait une sacrée machine de guerre.
31:33 Déjà, Abib, ça a toujours été quelqu'un d'intelligent.
31:38 Il n'a jamais mis la charrière avant les buts,
31:40 il a chaque fois fait les choses dans l'ordre.
31:44 Et c'est ce qu'il fait par rapport à son travail actuellement en tant que coach.
31:48 Il a passé des diplômes l'un après l'autre.
31:53 Il a pris une équipe qui était au plus bas.
31:58 Il a fait ses armes là-bas.
32:00 Il a progressé, c'est sa troisième année au Red Star.
32:04 Il a pris le temps de monter son équipe,
32:07 de connaître les forces et les faiblesses de son équipe pour pouvoir bien bosser.
32:15 Et cette année, ça a pris forme, la machine a marché.
32:21 Il obtient les résultats pour lesquels il a bossé depuis les deux années qui se sont écoulées.
32:28 Aujourd'hui, il est aux portes de la montée en Ligue 2 pour le Red Star,
32:32 ce qui est quelque chose d'extraordinaire pour le Red Star.
32:38 Il mérite tout ce qui lui arrive.
32:40 Abib, c'est un futur très grand entraîneur, en tout cas, je l'espère.
32:45 Tu me vois forcément venir, mais si tu as deux ou trois ans,
32:49 pour toi, est-ce qu'après il peut basculer dans un club comme l'OM, par exemple ?
32:55 Ou c'est encore trop tôt ?
32:57 Il aura pu basculer bien avant.
32:59 Je pense qu'il a reçu des propositions de clubs de Ligue 2, voire de Ligue 1, déjà auparavant.
33:05 C'est vrai. De Brest, par exemple, avant Erico.
33:08 Voilà. Et il a refusé.
33:11 Il a refusé parce qu'il ne se sentait pas prêt.
33:14 Il savait qu'il avait besoin encore de bosser, de travailler, de prendre en expérience.
33:21 Et ça montre encore l'intelligence qu'il a eue à ce moment-là.
33:26 Bien sûr que par la suite, il a toutes les qualités pour prendre une équipe de Ligue 1,
33:33 une très bonne équipe de Ligue 1.
33:34 Et pour moi, Marseille, comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est le meilleur club de France.
33:39 Et Abib aura les qualités pour entraîner cette équipe.
33:43 Il y a une question qui est passée que j'aime beaucoup.
33:45 Elle est de Agrafoun.
33:46 Et c'est vrai que, surtout, on a l'impression que ça devient plus important encore dans le foot actuel.
33:52 Mais surtout, j'ai l'impression qu'à ton époque, on ne se posait même pas la question.
33:55 Il nous demande ton secret pour tirer les pénaltis.
33:58 C'est vrai que je n'ai pas souvenir de Mamad qui rate un pénalti.
34:01 Tu avais un truc ou pas ?
34:04 Non, moi, j'ai toujours pris le pénalti comme un geste technique.
34:11 On dit souvent que c'est de la chance, mais pour moi, ce n'est pas de la chance.
34:16 C'est un geste technique qui se travaille.
34:18 Je l'avais travaillé en entraînement, par avant.
34:20 Même si ce n'était pas moi le tireur attitré, je le suis devenu par la suite.
34:24 Mais parce qu'en entraînement, j'ai prouvé que j'étais le meilleur tireur.
34:30 Et je n'avais pas de côté.
34:33 Je prenais mon temps, je regardais, je fixais le gardien.
34:39 Je fixais le gardien, je posais le ballon, je savais où le ballon était situé.
34:43 J'avais confiance en ma qualité technique.
34:46 Donc, à partir du moment où le ballon était posé, je ne regardais plus.
34:50 Je me concentrais sur le gardien.
34:52 Au dernier moment, je choisissais le côté selon ce que le gardien avait anticipé ou pas.
34:59 Et s'il n'anticipe pas, au dernier moment, je choisis un côté bien placé.
35:03 En général, un gardien, pour qu'il arrête un pénalti, il faut qu'il anticipe la frappe
35:08 parce que sinon, il peut retirer trop tard.
35:10 C'est la force, ce que tu nous dis.
35:13 Techniquement, quand tu es aussi à l'aise pour tirer à gauche, à droite,
35:15 parce que c'est technique, parce que c'est tactique, parce que tu l'as travaillé,
35:19 tu peux te permettre d'attendre le dernier moment, de changer tes plans
35:22 parce que techniquement, tu es sûr de toi et ça fait la différence.
35:26 Il y a Bal Turner qui nous dit qu'il faut que vous demandiez à Mamad,
35:30 il nous a dit qu'il nous parle d'une éventuelle vente.
35:33 Il a des infos.
35:34 Tu sais qu'il y a une partie de supporters de l'OM qui ne vivent maintenant que par ça.
35:37 Est-ce que tu as des infos ? Est-ce qu'on est rachetés ? Est-ce que c'est bon les millions ?
35:42 Non, je n'ai aucune info par rapport à ça.
35:46 Je suis comme les supporters.
35:50 Je l'ai dit tout à l'heure, je suis un supporter de l'OM.
35:53 Donc, voilà, nous, tout ce qu'on veut et tout ce qu'on souhaite,
35:58 c'est le meilleur pour l'OM.
36:00 Donc, si ça passe pour une vente du club pour pouvoir apporter,
36:07 pour pouvoir injecter de l'argent, apporter de l'argent,
36:09 pour pouvoir constituer une meilleure équipe et être plus compétitif au niveau du championnat
36:16 et en Coupe d'Europe, je suis d'accord.
36:19 Moi, je signe tout de suite.
36:21 Tout ce qu'on veut, c'est que l'OM retrouve les sommets.
36:24 Oui, évidemment, on est tous, Baltrunner, ce que je lui disais avant que tu arrives,
36:28 c'est exactement, on est tous dans le même état d'esprit.
36:30 Maintenant, tant que ça n'arrive pas, on ne va peut-être pas être focus là-dessus.
36:34 On va être focus sur ce qu'on voit sur le terrain,
36:36 puisqu'on est là avant tout pour regarder du football.
36:39 Il y a eu beaucoup de questions aussi pour savoir,
36:43 Shinsama par exemple, l'équipe de l'OM que tu as le plus kiffé,
36:47 celle vraiment dont tu étais le plus fier.
36:50 Est-ce que c'est celle finalement de Deschamps avec laquelle vous êtes champion,
36:52 celle d'avant avec Guéret, celle de ton arrivée, je ne sais pas.
36:56 Est-ce qu'il y en a une en particulier ?
36:58 Bien évidemment, tout le monde va penser à celle de Deschamps parce qu'on a été champion.
37:04 Mais j'ai pris grave du plaisir avec toutes les équipes que j'ai pu avoir à l'OM,
37:11 même quand je suis arrivé, parce que j'avais une relation et un lien très fort
37:17 avec beaucoup de mes copines équipées à cette époque-là.
37:20 D'ailleurs, on est toujours aussi proche avec Samir, avec Franck, avec Loric Sanna, avec Habib.
37:29 J'ai passé une année incroyable avec eux.
37:34 On est parti même en finale de la Coupe de France.
37:37 Malheureusement, on l'a perdu.
37:40 Pareil par la suite, avec l'année d'après, ou même l'année avec Guéret,
37:49 j'ai pris énormément de plaisir avec Djibril, avec Atem,
37:57 avec Vito Hilton, j'ai pris énormément de plaisir.
38:02 Mais c'est vrai que l'année où on a été champion, c'était une année incroyable
38:07 en termes de ce qu'on faisait sur le terrain, mais surtout en dehors,
38:12 on avait une ambiance incroyable.
38:14 D'ailleurs, même quand ça s'est terminé le championnat, on était tous déçus.
38:18 On voulait que ça continue encore parce qu'on ne voulait pas se quitter.
38:20 On voulait continuer encore à venir aux entraînements,
38:23 on voulait continuer encore à se voir.
38:25 Malheureusement, on a vu que c'était fini.
38:27 Le championnat était fini, il fallait que chacun parte.
38:30 On savait que l'année d'après, il allait y avoir des départs
38:33 et que l'équipe allait se casser un petit peu.
38:36 C'est ça qui était dommage.
38:38 Mais c'est vrai qu'en termes de vestiaire, l'année où on a été champion, c'était incroyable.
38:43 D'ailleurs, je vais revenir sur deux trucs là-dessus.
38:45 Il y a eu des messages aussi pour dire, qui nous racontent un peu les débuts,
38:49 quand c'était compliqué.
38:50 J'aimerais mettre fin à cette légende-là, les débuts de Mamadou Niang,
38:54 qui étaient compliqués.
38:56 Il y a un match qui s'appelle OM-Déportivo-La Corogne, il met deux buts.
39:01 Il y a un match avant OM-Lazio où il marque aussi.
39:04 Si ça, c'est des débuts compliqués, je demande à voir les débuts
39:09 de tous les autres joueurs de l'Olympique de Marseille.
39:12 Je me suis rarement exprimé sur ça parce que je n'aime pas trouver des excuses.
39:19 Il faut savoir que l'OM-La Corogne, ce match-là, j'étais malade.
39:25 D'ailleurs, après le match, j'avais été à l'hôpital, je l'avais joué malade.
39:29 À l'hôpital carrément ?
39:31 Oui, bien sûr, j'ai fini à l'hôpital Superfusion parce que j'avais joué ce match-là malade.
39:38 Même le match de Benfica, j'avais joué le match malade, quand on avait perdu dehors là-bas.
39:45 J'avais fini pareil à l'hôpital à Benfica, j'avais rejoint mes coéquipiers après à l'aéroport.
39:51 J'avais passé la nuit à l'hôpital parce que j'étais malade.
39:54 J'avais connu des débuts compliqués, c'est pour ça que j'en voulais aussi un peu au coach
39:59 parce que j'avais été blessé énormément en ce début de saison.
40:05 Surtout après le match contre Saint-Etienne où Ilunga me fait un tac par derrière
40:10 et j'ai subi une grosse entorse de la cheville.
40:14 Normalement, je devais être arrêté trois mois, mais au bout d'un mois, le coach me demande de reprendre,
40:23 de jouer parce qu'à l'époque, Sergio Coque était blessé aussi.
40:27 Il s'était blessé après moi, donc on n'avait plus d'attaquants.
40:30 J'avais, avec l'assistance du coach qui insistait beaucoup pour que je joue
40:39 parce qu'on n'avait pas d'attaquants, donc j'ai joué énormément blessé.
40:44 Toute la fin de la première partie du championnat, j'ai joué pratiquement sur une jambe.
40:48 Ça a été compliqué pour moi et derrière, il y a eu la canne.
40:52 Je ne pouvais pas refuser la canne puisque je faisais les matchs avant.
40:57 Donc, j'étais obligé d'aller à la canne.
40:59 Même à la canne, je n'ai pas énormément joué parce que j'avais des douleurs.
41:03 Je suis revenu de la canne et il y avait Meka et Tofilou qui venaient de signer
41:08 et qui marchaient très bien aussi.
41:10 J'avais perdu ma place, mais ça m'a fait du bien parce que ça m'a permis de me soigner.
41:16 Ça m'a permis de me soigner et de revenir plus fort.
41:19 Après, c'était parti.
41:21 C'est pour ça que quelque part, j'en voulais un tout petit peu au coach
41:25 parce que c'est lui qui a insisté pour que je jouais.
41:28 J'aurais aimé qu'il me défende un peu plus dans les médias
41:33 parce que je l'avais fait pour lui.
41:35 J'ai joué pour l'équipe et je jouais pour lui parce que c'est lui qui avait insisté
41:38 pour que je joue.
41:39 Il avait besoin de moi à ce moment-là, donc j'ai serré les dents pour lui.
41:44 J'aurais aimé que lui prenne plus ma défense quand il y a eu des critiques, malheureusement.
41:50 Ça n'a pas été le cas.
41:52 J'ai assumé et je ne me suis jamais trouvé d'excuses.
41:56 Et oui, il y a eu le symbole, c'est ce match, je m'en souviens, contre Nancy.
42:00 Il y avait deux buts de toi, Philou Maoulida, deux buts de Mamadou Niang,
42:03 deux buts de Michael Pagis.
42:05 Le match était le match juste avant Nancy, on va gagner à Nantes et je vais me doubler.
42:09 Voilà, c'est moi qui marque.
42:12 C'est très bien et c'est vrai que pour une première saison, il y avait eu,
42:17 je crois que toutes compétitions confondues, ça monte à 18 buts.
42:20 Donc on était déjà dans des très bons standards.
42:24 Ce qui finira sur ses 100 buts.
42:26 Et là encore, il y a eu deux, trois messages.
42:29 Pas mal, j'arrache.
42:31 Deux, trois messages disant « Ouais, Mamadou, derrière, il est parti,
42:34 il nous a lâchés au pire moment. »
42:36 Et je disais « Non, les gars, il ne vous a pas lâchés au pire moment.
42:38 Il est parti sur un titre de champion après 5 ans et 100 buts. »
42:42 Je n'appelle pas ça un départ.
42:44 C'est parce qu'après lui, ça a mal été géré, qu'on s'est dit « Ah, il nous manque. »
42:47 Mais au moment où il part, tout le monde se dit « Merci Mamadou pour ce service rendu. »
42:51 Ce problème, c'est la transition.
42:54 Surtout, ce n'est pas un départ souhaité de ma part.
42:57 C'est un départ voulu par la direction du club à ce moment-là,
43:01 qui était Jean-Claude Dassy, qui m'a clairement fait savoir
43:07 que le club ne voulait plus de moi,
43:10 alors que le coach voulait encore que je reste.
43:13 Et je ne me voyais pas aller…
43:16 Je n'avais pas le temps de me battre avec un président qui était stupide,
43:21 qui ne comprenait rien au club, qui ne connaissait même pas son équipe.
43:25 J'aurais aimé qu'il y ait d'autres dirigeants,
43:30 comme Josy, qui comprennent ma défense à ce moment-là,
43:33 mais ils ne l'ont pas fait.
43:35 Je n'ai pas senti de la part de la direction,
43:38 plus que ça, de continuer.
43:41 C'est pour ça que j'ai décidé de partir.
43:44 C'est un des premiers prénoms battus qui s'était manifesté à plusieurs reprises.
43:49 J'ai senti, eux, une volonté de leur part de me recruter,
43:53 et qu'ils avaient confiance en moi.
43:55 C'est pour ça que je suis parti de l'Olympique de Marseille,
43:58 mais à la base, à aucun moment, je n'avais pensé quitter le club.
44:03 C'est vrai. Pour appuyer ce que tu dis,
44:06 puisque j'étais un témoin privilégié de ce moment-là,
44:09 il y avait des messages, et on le réalise après coup,
44:12 mais Didier Deschamps venait à l'intersaison aux conférences de presse
44:15 parce que lui voulait te garder, il te voyait,
44:18 et tu étais totalement dans ses plans.
44:20 Il prenait un « malin plaisir » à faire comprendre
44:23 que l'équipe, ça se ferait avec toi.
44:25 Il faisait passer ce message auprès de nous, les journalistes,
44:28 pour bien faire comprendre que le souhait qui était exprimé plus haut,
44:31 ce n'était absolument pas le sien, et que lui, il voulait absolument te garder.
44:34 Il mettait le truc en disant « Mamad, il est indiscutable.
44:41 Celui qui est juste derrière lui à ce poste-là,
44:43 et à l'époque c'était Atem dans son organisation, vous étiez tous les deux. »
44:46 Il disait par contre pour Atem, la porte est ouverte,
44:48 il faisait comprendre, mais « Mamad, on n'y touche pas. »
44:50 C'était vraiment son souhait de te garder.
44:53 Oui, j'ai toujours eu une relation incroyable avec le coach.
44:57 On s'est toujours parlé franchement, honnêtement.
45:00 Déjà l'année d'avant, je devais partir, il a tout fait pour que je reste.
45:04 Il m'a nommé en tant que capitaine, j'étais son relais sur le terrain.
45:09 Même avant que je parte, on s'est encore parlé,
45:13 il m'a convoqué dans sa chambre, m'a rendu la mise au vert.
45:15 Il m'a demandé encore de rester, de me battre.
45:18 Je savais que lui, déjà, n'était pas en accord avec la direction.
45:23 Je savais très bien que le coach voulait me garder.
45:28 D'ailleurs, c'est ce qui a créé le problème avec Atem.
45:31 Le coach voulait me garder, il voulait libérer Atem.
45:38 Atem avait une bonne proposition.
45:40 Le fait que je quitte l'Olympique de Marseille a modifié ses plans.
45:43 Maintenant, il ne voulait plus que Atem parte.
45:46 La direction ne voulait pas qu'Atem parte aussi.
45:49 Atem avait déjà pris sa décision de partir à Newcastle.
45:52 Ça a foutu un bordel un peu là-bas aussi.
45:55 Ça avait été mal géré, je pense, parce que je voulais rester à l'OM.
45:59 Malheureusement, ce n'était pas le souhait des personnes qui étaient au-dessus.
46:05 C'était un peu le prétexte pour certains pour se déchirer.
46:11 Malheureusement, on l'a vu par la suite.
46:13 Il y avait deux courants qui se formaient au club.
46:17 Malheureusement, j'étais au milieu de tout ça.
46:19 La conséquence, ça a été pour le niveau de jeu de l'équipe.
46:22 Ça a été aussi pour le maître à jouer de cette équipe.
46:25 Il l'a dit d'ailleurs dans des interviews, Lucho González.
46:28 On ne l'a pas parlé dans les duos, mais il a toujours dit,
46:31 "La vraie cassure, c'est quand vous avez été gabriolé."
46:35 Lucho a dit, "Non, la vraie cassure, c'est quand Mama Duniang est partie."
46:38 J'avais un joueur qui me comprenait parfaitement et je ne l'ai plus eu derrière.
46:42 Oui, c'est vrai que Lucho me l'avait dit aussi.
46:45 Quand je suis arrivé à Badgeux, il s'était revenu au truc.
46:48 Il m'en avait voulu, mais entre guillemets.
46:51 Il rigolait.
46:53 Il me disait qu'il était vraiment déçu de me voir partir et que je parte.
46:59 C'est vrai qu'on s'entendait extrêmement bien, moi et Lucho.
47:04 On n'avait même pas besoin de se parler.
47:05 On n'avait même pas besoin de communiquer sur le terrain.
47:07 Dès qu'il recevait le ballon, je savais déjà à quel moment faire l'appel de balle.
47:11 Et lui, il savait exactement à quel endroit me mettre le ballon
47:14 ou dans quel espace me mettre le ballon pour me mettre dans les meilleures dispositions.
47:18 Et même dans le jeu court, dans les combinaisons, on arrivait à se trouver.
47:25 C'était un joueur qui était d'une simplicité incroyable.
47:28 C'était une touche, deux touches.
47:29 Lui, c'était que les joueurs en mouvement.
47:30 Tout ce que j'aime.
47:31 Ce n'était pas un mec qui rajoutait une touche de plus, deux touches de plus.
47:36 C'était le ballon qui devait aller vite.
47:40 Ce n'étaient pas les joueurs.
47:42 Et c'est vrai que sur le terrain, c'était incroyable de jouer avec des joueurs comme ça.
47:47 Parce que tu sais que n'importe quel appel de balle que tu vas faire dans le bon espace,
47:52 le ballon, il arrivera dans le bon tempo et dans les meilleures dispositions
47:57 pour que je puisse me procurer des situations ou des occasions pour marquer des buts.
48:04 Super, Mamadou, merci beaucoup d'avoir été avec nous pour cette émission.
48:10 Tu as même joué les prolongations.
48:12 On t'en remercie.
48:13 Tu avais Hugo, on va peut-être finir par ça, qui nous dit ton joueur préféré dans l'effectif.
48:18 Et je rajoute parce que Will nous disait, toi à l'époque, Harry, tu es Unai, tu les aurais secoués.
48:23 C'est vrai que j'ai le souvenir de certaines scènes, de certaines discussions dans le vestiaire.
48:28 Quand il fallait dire les choses, tu les disais.
48:30 Tu étais capable de les secouer un peu tes milieux de terrain à l'époque.
48:33 Tu aurais pu le faire.
48:34 C'est peut-être ce qui manque dans l'effectif actuel.
48:37 Oui, moi ce que je dirais à Harry et surtout à Unai, c'est que ce sont des joueurs qui ont une qualité technique incroyable.
48:44 Et ça revient à ce que je dis par rapport à Lucho tout à l'heure.
48:48 C'est que ce sont des joueurs, s'ils gagnaient, ils gagneraient en qualité à limiter leurs touches de balle.
48:56 C'est-à-dire de jouer en mouvement, de jouer à une touche, deux touches, de proposer, de donner, de bouger derrière,
49:04 de proposer des solutions et de toujours être en mouvement.
49:08 Hamid, c'est un très, très, très grand joueur.
49:11 C'est l'un des joueurs que je préfère à Marseille.
49:13 Mais je sais qu'il n'a pas encore donné le meilleur de lui-même avec l'OM.
49:19 Il a eu une grosse blessure aussi, qu'il a un peu handicapé et freiné.
49:23 Mais je sais qu'Amin Harit, le joueur où il va comprendre le jeu de l'Olympique de Marseille,
49:30 il va progresser.
49:31 S'il arrive à jouer un peu comme à Lucho ou comme à Mika Pagis, avec la qualité technique qu'il a,
49:36 il fera de grandes choses.
49:39 Et Nouaï aussi, c'est un joueur qui a une grande qualité technique.
49:43 Il gagnerait en efficacité à jouer un peu plus simple, à limiter plus les touches de balle et à jouer en mouvement.
49:52 Super, merci beaucoup, Mamad, d'avoir été avec nous.
49:56 Et puis à très vite pour toi, pour on te suit.
50:00 On continuera à espérer, on guettera ce fameux retour à l'Olympique de Marseille.
50:05 Merci, Mamad.
50:06 Merci.
50:07 A très vite.
50:08 Merci, il y a beaucoup de messages dans le chat.
50:10 Merci pour tout ce que tu as fait.
50:12 Pour tes 100 buts à l'Olympique de Marseille, il y a eu très, très nombreux passes décisifs.
50:16 Merci à tous les supporters.
50:19 Continuez à supporter l'OM, à la vie et à la mort, dans les bons comme dans les mauvais moments.
50:24 C'est notre club, on l'aime, on l'aimera toujours.
50:29 Même dans les moments difficiles, c'est grâce à vous qu'ils vont sortir de cette situation.
50:34 Donc ne vous lâchez pas, soyez les mêmes que vous êtes depuis le début de saison.
50:39 J'espère qu'on terminera bien cette saison.
50:41 Super, merci beaucoup, Mamad.
50:43 Merci à vous de nous avoir suivis.
50:45 On se retrouve très vite sur le Fosse 1 pour le rendez-vous du talk show.
50:49 Forcément, c'est ce soir à 18 heures sur le Fosse 1.
50:52 Salut à tous.
50:53 Ciao.

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