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Transcription
00:00 On a un peu cette hargne, cette envie de pouvoir prouver aux autres que si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on le mérite.
00:05 *Musique*
00:34 Ce qui est marrant, c'est que c'est une saison assez particulière pour moi, comme vous l'avez dit, mais elle finit très bien.
00:39 En tout cas, elle suit son cours de manière très bonne. Donc oui, je suis très contente, très excitée aussi.
00:45 Et je suis prête pour ce qui va arriver.
00:47 *Musique*
00:55 C'était assez spécial parce que mentalement, j'étais nulle part.
00:58 Après, en fait, moi j'étais à un niveau où elles étaient nulle part et les filles, elles étaient vraiment, je ne sais pas comment dire en français, mais "reach their peak".
01:06 Donc c'était un peu, voilà, on n'était pas au même niveau.
01:09 Mais au fur et à mesure du temps, elles m'ont vraiment adoptée, elles m'ont intégrée dans l'équipe et puis elles m'ont aidée à prendre confiance en moi.
01:15 Donc ça m'a beaucoup aidée.
01:16 *Musique*
01:24 Je pense que ma présence au niveau défensive, surtout au niveau des rebonds.
01:27 Après, ma bonne humeur aussi et ma manière de communiquer sur le terrain.
01:33 *Musique*
01:41 C'est vrai que parfois, de temps en temps, on se jette un peu la balle avec les Françaises, mais après, c'est que de l'amour.
01:45 *Musique*
01:53 Je dirais non, parce que dire non, c'est mentir.
01:55 Mais c'est plus dans le sens où notre préparation, ce qu'on fait maintenant.
02:00 Oui, c'est vrai que c'est pour les quart de finale et pour la fin du championnat, mais c'est aussi pour être prête pour l'équipe nationale quand on va commencer les stages et puis les Jeux Olympiques.
02:10 *Musique*
02:18 C'est sûr que c'est une force, dans le sens où parfois, c'est vrai qu'on ne se sent pas assez reconnus.
02:22 Parce que quand vous voyez les rankings, les classements, on parle beaucoup de Fenerbahce, parce que Fenerbahce a gagné je ne sais combien de titres.
02:31 Prague aussi, à l'habitude, les trois équipes qu'on va rencontrer là-bas, c'est des équipes qui ont l'habitude d'être dans ce genre de position.
02:38 Et c'est vrai que personne ne pensait nous voir ici.
02:41 Donc c'est vrai qu'on a un peu cette hargne, cette envie de pouvoir prouver aux autres que si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on le mérite.
02:47 *Musique*
02:54 Emma, on la croisera, peu importe. Je veux dire, c'est Emma mais c'est Man.
02:58 Mais après, je ne sais même pas quoi dire tellement c'est Emma.
03:03 Mais après, je veux dire, ce n'est pas la seule qui joue sur le terrain non plus.
03:06 Et je pense que notre collectif peut nous aider à faire de bonnes choses là-bas.
03:10 *Musique*
03:17 En tout cas pour moi, c'est un bon leader.
03:19 Au début, elle n'arrêtait pas de me faire des commentaires.
03:22 Et je me posais la question, mais est-ce qu'elle m'aime bien ?
03:24 Et en fait, c'est plus tard, quand on est partis en Israël pour le championnat d'Europe, qu'on a été vous mettre dans la chambre.
03:30 Et c'est là qu'elle me disait que non, Betty, c'est parce que là j'ai confiance en toi.
03:33 Et c'est là que j'ai compris en fait pourquoi elle était vraiment sur mes codes.
03:37 Et j'apprécie beaucoup parce qu'aujourd'hui, ça a payé ses fruits.
03:41 *Musique*
03:49 [SILENCE]

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