Le chef de l'État s'exprime ce jeudi 11 avril depuis Bergerac, en Dordogne.
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00:00 Alors d'abord, je veux aussi vous dire que l'économie de guerre, c'est pas qu'elle va prendre du temps, c'est qu'on va encore augmenter.
00:06 Mais quand j'entends les commentaires, je pense que les gens qui commandent souvent ne vivent pas dans le monde réel.
00:11 On a triplé la production de canon César. On a d'ores et déjà doublé. On va encore doubler la production justement d'obus.
00:20 On a réussi à accélérer, à diviser par deux les délais sur les Mistrals, etc., etc.
00:26 Donc on a déjà... On sait ce qu'on doit faire de plus sur certains autres types de missiles, certaines catégories.
00:31 Mais il y a déjà à marche forcée une transformation en profondeur de notre industrie.
00:35 J'ai réuni ici avec les ministres, les gens de Rincôme, l'ensemble des industriels du secteur de la défense
00:43 pour justement constater ce qui avait été fait, mais davantage pour encore mobiliser.
00:47 Comment on optimise nos financements ? Comment on simplifie les procédures pour aller plus vite ?
00:52 Comment on mobilise mieux les financements européens ? Comment avec les projets exports, on donne plus de visibilité au carnet de commande pour aller plus vite ?
00:57 Donc ce n'est pas demain l'économie de guerre. C'est là. Et on accélère encore.
01:02 La France est au rendez-vous de ce qu'elle s'était engagée à livrer à l'Ukraine.
01:07 Et nous avons toujours été vigilants à cela, c'est-à-dire ne pas surpromettre, mais promettre exactement, comprendre les besoins
01:13 et livrer en temps et en heure tout ce qui était utile. On a toujours fait, et le président Zelensky le sait, et nous continuerons de le faire.