Le président et fondateur de l'UPR François Asselineau était l’invité de l’Heure des Pros ce mercredi 10 avril sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de sa candidature aux élections européennes : «Pour la France, le pronostic vital est désormais engagé»
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00:00 J'ai créé un parti il y a maintenant 17 ans qui propose la sortie de l'Union européenne, la sortie de l'euro et la sortie de l'OTAN.
00:07 Et depuis 17 ans, c'est le même programme. Et j'ai fait des analyses qui ne cessent que d'être validées par les événements,
00:14 de telle sorte que lorsque je fais des réunions publiques dans toute la France en ce moment, on fait des salles archi-combles,
00:19 dont d'ailleurs les médias ne parlent pas. C'est assez curieux. Par exemple, j'étais l'autre jour à Grèsvillers, en Alsace, où il y avait 360 personnes.
00:26 Au même moment, vous aviez Mme Pannier-Runacher, ministre du Gouvernement, qui faisait une réunion dans le Pas-de-Calais, où elle avait 20 personnes.
00:33 Donc ça, c'est un premier point. Deuxièmement, sur les réseaux sociaux, je suis le réseau Saint-Politique qui fait...
00:38 Excusez-moi de le dire, mais qui fait le plus de vues. J'ai fait des vidéos qui ont dépassé le million de vues.
00:44 Et on a au total 96 millions de vues cumulées sur notre chaîne UPR TV. Pour donner un petit exemple, le nombre de vues cumulées de Horizon TV,
00:53 la chaîne de M. Édouard Philippe, c'est 68 000 vues. Pourtant, il paraît que c'est l'homme politique préféré des Français.
00:59 Nous, on en est à 86 millions de vues. — Eh oui, mais aux élections, ça se traduit pas par des votes.
01:05 — Oui, mais attendez. On va voir. On va voir ce que ça va donner. Le problème qu'il y a aussi, c'est l'exposition médiatique.
01:09 On en parlait juste auparavant. On va pas parler de ça. On va parler du programme. Il y a actuellement toute une espèce de rumeur générale
01:16 qui dit qu'il y aurait plus personne qui voudrait le Frexit. C'est pas vrai. Je rappelle que des sondages sont sortis en France qui disent
01:22 qu'il y a entre 30 et 40% des Français qui voteraient en faveur du Frexit. Je vous rappelle même qu'Emmanuel Macron lui-même,
01:31 lorsqu'il s'est rendu au Royaume-Uni en janvier 2018, avait été interrogé par la BBC, qui lui avait demandé
01:37 « Et s'il y avait un référendum sur le Frexit en France, que se passerait-il ? » Et Macron avait répondu « Probablement, le Frexit l'emporterait ».
01:44 Je note ceci. Et qu'est-ce que je vois ? Je vois que... — C'est floriant à l'ivre. Je vous demande de réagir,
01:48 parce que vous êtes juriste politique. Moi, j'ai jamais entendu ça. — On va vérifier. On va vérifier. Mais ça me paraît étrange
01:55 quand on est paroles de Slack, même. — Parce qu'on l'aurait repris, comme on l'aurait repris, cette affaire. Mais pour terminer,
01:59 votre programme. — On vous fera tenir la vidéo. — Votre programme. — Et donc c'est déjà fondamental. Et vous me permettrez de noter
02:06 que sur les débats qui sont organisés à l'occasion des européennes, je crois qu'il y en a un sur France 24 ce soir,
02:14 il y en a eu un sur Public Sénat, ce sont toujours les 8 mêmes têtes de liste de M. Bardella, M. Desfontaines, qui sont tous
02:21 progressés dans l'UE, dans l'euro et dans l'OTAN. Voilà. Donc c'est-à-dire qu'il y a quand même 30 à 40% des Français minimums qui veulent...
02:28 — Mais pourquoi ils votent pas pour vous, à ce moment-là ? — Non mais attendez. Le problème, c'est... — Non mais votre sondage n'est pas...
02:31 Les derniers sondages qu'on a, c'est 2022. 27% des Français sont favorables à l'organisation d'un référendum sur le Frexit.
02:37 Pas les chiffres qu'on vous donnait, pardon. — Même si c'était ce que vous dites exactement. J'ai d'autres sondages.
02:42 — Et on me contredit sur des faits. On va aller voir... On publiera sur notre site dans la journée la déclaration de M. Macron.
02:50 Même si c'était vrai, 27%, où sont les 27% ? Où sont-ils représentés dans les débats ? Ils ne sont pas représentés.
02:56 Donc nous, ce que nous disons, c'est que la situation est très grave, que la France est dans une situation de plus en plus grave.
03:03 J'allais dire le pronostic vital est désormais engagé pour la France, parce que tous les témoins sont au rouge.
03:10 On a une dette publique, maintenant, qui est hors de contrôle. — Et alors pourquoi vous souhaitez sortir de l'UE ?
03:17 — Parce que, comme disait le général de Gaulle... Oui. Il faut marcher droit vers la vérité. Et la vérité, c'est la souveraineté nationale.
03:27 On ne pourra pas redresser ce pays tant que les Français ne décideront pas eux-mêmes de leur propriété.
03:33 — Et qu'est-ce qu'il faut décider ? — Eh bien il faut décider, par exemple, en matière internationale.
03:37 En matière internationale, je suis désolé, mais M. Bardella, Mme Marion Maréchal sont complètement alignées sur le narratif de l'OTAN.
03:45 C'est-à-dire il faut armer l'Ukraine jusqu'à éventuellement aller vers une Troisième Guerre mondiale.
03:49 Donc nous, nous disons qu'il faut arrêter d'armer l'Ukraine, arrêter d'envoyer des armes à l'Ukraine.
03:56 Il faut arrêter les sanctions avec la Russie, qui en fait sont des sanctions qui rétroagissent sur la France et sur l'Allemagne.
04:02 Il faut également mener jusqu'à son terme l'enquête sur Nord Stream. Qui a détruit Nord Stream ?
04:09 En fait, tout le monde le sait. Tout le monde le sait dans toutes les rédactions, dans toutes les chancelleries.
04:13 Ce sont les États-Unis d'Amérique qui ont détruit Nord Stream. Donc...
04:15 — Ça, c'est clair. Donc il faut être neutre par rapport au conflit ou même plutôt prorice, j'ai l'impression, en vous disant.
04:21 — Non, il faut... La France doit être la France. C'est-à-dire elle doit avoir une politique de neutralité et de s'armer,
04:28 d'avoir sa propre défense nationale. — Sur le plan international, c'est clair. Je vous presse un peu, parce que...
04:31 — Donc ça, c'est clair. Au moins, c'est bon. Après, chacun...
04:34 — Ça, c'est quand même la Troisième Guerre mondiale qui est derrière. Voilà.
04:37 [Musique]
04:39 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org