Pour les dix ans de "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?", le film ressort au cinéma le temps d'une journée.
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00:00 On parle de ciné, Lorraine, on est mercredi, c'est normal.
00:02 Quand les vieux films ou les grands succès ressortent au cinéma,
00:04 c'est quoi l'intérêt pour les salles ?
00:06 Oui, mercredi, c'est le jour de sortie des films.
00:09 Hier, on a parlé de Rosalie qui parle du destin amoureux d'une femme à barbe.
00:12 Il y a La Malédiction aussi, une autre ambiance qui sort aujourd'hui.
00:16 Et puis, si vous regardez les sorties, mine de rien,
00:18 il y a deux films qu'on connaît déjà et qu'on connaît plutôt bien.
00:21 Regardez, c'est Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?
00:23 Je me suis trompée dans l'affiche.
00:25 C'est pas Qu'est-ce qu'on a tous fait au bon Dieu ?
00:26 Mais c'est bien le premier, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? Et L'écoriste.
00:30 Et c'est pas vraiment des nouveautés, non, c'est deux cartons français.
00:33 Pour les dix ans de la sortie en salle du bon Dieu,
00:36 et bien voilà, il ressort au cinéma pour une journée.
00:39 Ça, c'est important de le dire à tous ceux qui veulent revenir le voir.
00:42 12 millions, plus de 12 millions de spectateurs.
00:45 Il y a 10 ans.
00:45 Vous vous rendez compte ?
00:46 Septième succès de tous les temps.
00:47 Vous vous rendez compte ? C'est énorme.
00:49 Marie et Claude Verneuil, leurs trois filles, leur gendre,
00:51 à ce moment-là, font marrer toute la France.
00:53 Parfois, font grincer des dents aussi.
00:55 N'empêche, c'est un film qui est devenu un classique.
00:58 Claude Verneuil, maintenant, c'est un personnage culte de Clavier,
01:01 qui lui colle à la peau, autant que Jérôme dans Les Bronzés,
01:04 Katia dans Le Père Noël au-dessus d'une ordure, ou Jacouille dans Les Visiteurs.
01:06 Et tiens, hier, du coup, pour l'occasion, j'ai re-regardé le making-of,
01:10 les coulisses et les fourrires du bon Dieu.
01:12 J'avais juste envie, pour le plaisir, de regarder Chantal Lobby et Christian Clavier.
01:17 En plus, c'était sec !
01:20 Du coup, cuir, du cuir.
01:22 Mais comment peut-on donner de la viande aussi cuite ?
01:26 Du cuir, on a mangé du cuir, on donne à manger du cuir.
01:34 J'ai resté dans les dents, j'ai eu du mal.
01:37 Les dents, les dents, heureusement qu'elles ont pas lâché.
01:40 J'en ai encore !
01:42 Ils ont le rire communicatif.
01:46 Et puis, il n'y a pas seulement le bon Dieu.
01:48 Aujourd'hui, il y a les choristes.
01:50 On est en ce moment, on a la Berlue, on se dit "on retourne vers le futur".
01:53 On retourne vers le futur, c'est exactement ça.
01:54 Et comme tu disais, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs confitures.
01:57 Oui, bien sûr.
01:58 8,5 millions d'entrées pour les choristes.
02:01 Le film fête ses 20 ans plus gros succès de 2004.
02:04 À l'époque, les choristes avaient fait mieux "Harry Potter"
02:07 et ça ressort en version restaurale.
02:09 - Pépino ? - Je connais pas de chanson.
02:12 C'est pas grave, je vais t'en apprendre.
02:14 Elle est passée, une lumière dorée, brilleuse, enfin, tout au bout du...
02:20 Vous avez vu ?
02:21 Action, réaction.
02:23 Silence !
02:26 C'était pas bien, monsieur ?
02:41 Si, c'était bien.
02:42 Alors, c'est Pathé qui ressort le film.
02:47 Avec ce communiqué, "Nous affectionnons les images liées à l'enfance,
02:51 aux premières émotions.
02:52 Plus tard, le souvenir des événements vécus durant cet apprentissage de la vie
02:56 prend toute son importance.
02:57 Rien n'était donc anodin, joie fugitive, peine inconsolable.
03:01 Tout passe, mais rien ne s'efface".
03:02 C'est très joli pour communiquer.
03:04 C'est pour ça que j'avais envie de vous le montrer.
03:06 Mais c'est vrai, parce que pour beaucoup, les choristes, c'est un film de leur enfance.
03:09 Et pour Gérard Juniau, qui jouait Clément Mathieu, le professeur de chant,
03:13 c'est un film aujourd'hui qui se transmet de génération en génération.
03:15 C'est ce qu'il a expliqué avec "La Reflurette".
03:18 Il y a des gens qui l'ont vu il y a 20 ans.
03:19 Et là, 20 ans après, c'est les enfants de ceux qui l'ont aimé
03:22 quand ils étaient mômes.
03:23 Moi, ça a changé ma vie.
03:24 C'est sûr que ce film, il a eu un tel retentissement à l'étranger aussi.
03:30 Et surtout, il dure.
03:32 Le fait de le situer dans les années 50 fait qu'il ne se démode pas,
03:35 puisqu'il était déjà démodé quand il est sorti.
03:38 Et puis, il y a la magie de la musique, la magie de la voix de Jean-Baptiste
03:41 et de l'histoire.
03:42 Et on n'y croyait pas beaucoup.
03:44 Quand on m'a proposé ça, je dis "Chorale".
03:48 Après, on apprend qu'il y a 5 millions de gens qui chantent.
03:52 - 5 millions de gens qui chantent "Voix sur ton chemin"
03:54 qui est devenu un tube.
03:55 La chorale qui avait enregistré la bande originale du film,
03:58 c'était la chorale de Jean-Baptiste Monnier,
03:59 qui est devenue une star du film.
04:01 C'était la chorale de la maîtrise de Saint-Marc à Lyon.
04:04 Ça a eu un grand retentissement.
04:05 - Il avait 12 ans à l'époque.
04:06 Aujourd'hui, il en a 32.
04:07 Il n'est pas par.
04:08 - C'est ça.
04:08 - On ne se dit pas, Jean-Baptiste Monnier.
04:10 Mais c'est quoi l'intérêt ?
04:11 Parce qu'on se dit que c'est un manque cruel d'imagination
04:14 de voir ressortir au cinéma des films qui ont 20 ans
04:17 et qu'on a quasiment tous vus
04:18 puisqu'ils sont aussi repassés à la télévision.
04:20 - Oui, mais ce n'est pas la même chose.
04:21 Ce que dit Gérard Juniau,
04:23 c'est aussi le rôle de transmission de cinéma et d'éducation.
04:26 On joue sur la nostalgie.
04:27 Ce film, tu l'as vu il y a 20 ans, Adeline.
04:29 Tu vas peut-être vouloir emmener Annaëlle le voir au cinéma
04:32 et ne pas seulement le regarder dans le canapé
04:34 ou sur un écran de portable.
04:37 Voilà, peut-être qu'Annaëlle sera contente.
04:39 Je parle de ta film.
04:40 - L'expérience cinéma.
04:41 - L'expérience cinéma.
04:43 Ce sont des films patrimoniaux comme ça qu'on se passe.
04:47 Il n'y a qu'à voir le succès de "Mission Cléopâtre"
04:52 qui est ressorti l'été dernier.
04:53 Plus de 400 000 spectateurs pour sa ressortie.
04:56 On ne se rend pas compte, mais c'est énorme.
04:57 - On va se faire emmener en sous l'argent.
04:58 - C'est culte, mais peu importe.
05:00 C'est plus qu'un film d'auteur.
05:01 Et ça permet aussi de redonner de la valeur au film,
05:04 redonner en l'exploitant en salle.
05:07 Parce que le catalogue, parfois, du cinéma français, il se perd.
05:09 On ne sait plus sur quelles plateformes c'est.
05:11 On ne sait pas quand ça va passer à la télévision.
05:13 Moi, les choristes, j'ai voulu le montrer à mes enfants.
05:15 Je ne savais pas où le trouver.
05:17 Donc, j'ai dû le louer.
05:19 Et ce n'est pas un argument assez fort.
05:20 Tu ne vas pas t'abonner à Netflix ou à Prime
05:22 parce qu'il y a les choristes qui se trouvent dedans.
05:25 Donc, en fait, ça permet de redonner de la valeur au film
05:27 en lui redonnant une patine aussi.
05:29 Là, c'est la version restaurée des choristes.
05:31 - Il y a encore des sorties.
05:32 - Oui, il y a Amélie Poulain.
05:33 Cet été, Amélie Poulain, le 24 juillet,
05:36 juste avant les Jeux olympiques.
05:37 Et ça, c'est malin. C'est fait exprès.
05:39 C'est UGC qui l'explique.
05:41 Il n'y a pas que les JO dans la ville.
05:42 Il y a Amélie Poulain.
05:43 Et ils vont profiter de l'afflux de touristes en France
05:45 parce que ça sort en sous-titré, avec des sous-titrages anglais.
05:50 Donc, c'est plutôt malin.
05:51 Je rappelle qu'Amélie Poulain, c'était 30 millions de spectateurs dans le monde.
05:54 - Merci, Lorraine. Dans une minute, il sera 7 heures.
05:56 On vous souhaite un bon réveil avec Première édition.