• il y a 7 mois
Denis Deschamps, analyste-conférencier, sur le manque de sévérité des peines, après qu'un agresseur d'une octogénaire a été à nouveau arrêté en tant que dealer : «Il faut repenser les sanctions et les appliquer».

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Transcription
00:00 En fait, on pourrait presque en faire... Désolé, mais on pourrait presque intellectualiser la chose et en faire une loi générale.
00:06 Il y a trois facteurs, trois regards différents. Le premier, c'est le regard sur ces jeunes, ces de plus en plus jeunes, on l'a vu.
00:13 C'est à grande échelle maintenant, ce n'est plus que quelques cas, c'est à grande échelle.
00:17 Et en fait, ça suggère en bas-relief, ça relève de l'autorité des parents et de l'éducation qui est délivrée derrière.
00:26 Donc là, c'est un vrai sujet. Le deuxième sujet, c'est l'autorité de l'État et la sanction.
00:31 La sanction, on l'a vu, elle est plus que symbolique, puisque non seulement ça n'a servi à rien,
00:35 mais en fait, ça le lance dans son nouveau métier, entre guillemets, excusez-moi, du côté péjoratif, mais en fait, il n'a pas peur du tout.
00:42 Donc en fait, il faut repenser les sanctions et les appliquer, les sanctions.
00:46 Et le troisième facteur, c'est la responsabilité de l'État. Encore une fois, là, on légifère...
00:50 - Mais c'est ce que tu dis, c'est l'impuissance de l'État, c'est le symbole de l'impuissance de l'État.
00:53 - Oui, c'est ça, il y a des raisons. C'est-à-dire qu'en fait, on légifère, on est les champions du monde dans ce volet-là.
00:58 Très bien, on a des très bonnes idées, on légifère. Mais cependant, entre la réalité de terrain et la réalité de l'Assemblée nationale, il y a un monde en réalité.
01:07 Et en fait, on voit bien que l'État quelque part est impuissant. En plus, Naïma a soulevé quand même le coût à la journée de ce que ça a fait.
01:14 Mais c'est incroyable les dépenses de l'État pour des résultats qui sont égaux à zéro.
01:19 (Générique)

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