Le Jour où tout a basculé - Des extraterrestres ont envahi mon hangar - E33S4
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Court métrageTranscription
00:00 *Générique*
00:24 *Générique*
00:25 Depuis plusieurs nuits, des phénomènes étranges se produisent dans le hangar de Jean.
00:28 "T'aurais rien marqué de bizarre ces derniers temps ?"
00:31 Pour ce passionné de paranormal, il n'y a qu'une explication.
00:34 "Je suis sûr que mon hangar est visité par des extraterrestres."
00:37 Si pour Geneviève sa compagne, Jean a l'imagination trop fertile...
00:40 "Tu vas pas croire ce genre de trucs quand même !"
00:42 René et Laurence, ses voisins, confirment ses dires.
00:45 "J'ai tellement peur."
00:46 "Faut se rendre à l'évidence, y'a quelque chose de pas net."
00:49 D'où viennent ces inquiétantes lumières bleues ?
00:51 "J'ai plus où j'en suis, ça me rend dingue !"
00:53 Jean est-il en train de basculer dans la folie ?
00:55 "Oh putain !"
00:57 "C'est pas possible !"
00:59 Pour parvenir à leur fin, certains n'hésitent pas à exploiter la crédulité des autres.
01:05 Et pourtant, c'est oublier qu'on est toujours un peu naïfs quelque part.
01:09 Alors garde à l'effet boomerang !
01:11 Si vous souhaitez réagir à notre histoire, c'est simple.
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01:21 Cette histoire est inspirée de faits réels.
01:26 Nous sommes en Picardie.
01:28 Jean vient de prendre sa retraite.
01:30 Il s'est installé définitivement dans sa résidence secondaire du Ménil,
01:34 un petit village en pleine campagne.
01:36 "Et voilà !"
01:37 "Oh non, c'est pas déjà fini !"
01:39 "Et toutes les bonnes choses ont une fin, mon cher Jean !"
01:42 "J'adore quand tu me touches les cheveux !"
01:44 "Je sais, regarde !"
01:46 Depuis quelques semaines, il s'est beaucoup rapproché de Geneviève, une coiffeuse en pré-retraite.
01:50 "Oh, parfait !
01:52 Oh, t'as gardé un bon coup de ciseau, dis !"
01:54 "Oui, mais maintenant, c'est moi qui choisis mes clients,
01:56 et tu sais, ça c'est vraiment un luxe, ça change tout !"
01:59 "Allez, on boit un verre pour fêter ça ?"
02:03 "Qu'est-ce qu'on va fêter ?"
02:05 "Tout !"
02:06 J'étais heureux.
02:08 J'avais enfin arrêté mon métier de taxi parisien pour m'installer dans ma maison de campagne.
02:14 Fini les clients grincheux, le stress de la vie parisienne, les embouteillages...
02:19 C'était une renaissance.
02:21 Et en plus, j'avais rencontré Geneviève.
02:25 Laurence est la voisine de Jean.
02:30 Elle et son mari René ont toujours entretenu de bonnes relations avec lui.
02:34 Du moins, tant que les visites du Parisien n'étaient qu'occasionnelles.
02:37 "Il a vu Jean ce matin ?"
02:38 "Non. Enfin, si.
02:40 Mais il batifolait comme un gamin avec la Geneviève dans son jardin.
02:44 C'était pas le moment, quoi."
02:47 "C'est jamais le moment."
02:50 "C'est Geneviève qui s'en va.
02:53 Tu vas pouvoir aller le voir et lui parler du terrain, on retourne à l'exploitation."
02:57 "OK.
02:58 Mais maintenant qu'il s'est installé, ça change un peu la donne.
03:04 Il va sans doute vouloir le garder, son terrain."
03:07 "Mais il en fait rien. Il est l'espoirer à hangars, là.
03:10 Alors que pour nous, tout est prêt.
03:12 On a déjà consulté un architecte.
03:14 J'ai dit, tiens, surgit !"
03:17 "Ça faisait longtemps qu'on y pensait, à ce projet de gîte.
03:21 Trop longtemps, même.
03:23 Et maintenant que Jean s'était installé, je craignais qu'on ait loupé le coche.
03:28 Mais j'avais quand même un peu d'espoir.
03:31 Parce que Jean me paraissait un homme un peu faible.
03:34 Et je pensais bien que j'avais un peu d'empris sur lui."
03:38 Un peu plus tard, René se rend donc chez Jean.
03:42 Il le surprend en pleine conversation avec le maire du village.
03:45 Les deux hommes évoquent un reportage diffusé la veille.
03:48 Un reportage concernant la vie extraterrestre.
03:51 "Eh, méfie-toi d'eux !"
03:53 "T'inquiète, j'éveille. Bonjour."
03:56 "Depuis tout petit, je m'intéressais aux phénomènes paranormaux.
04:02 J'étais persuadé que sur d'autres planètes,
04:05 il pouvait y avoir des habitants qui viendraient un jour nous visiter."
04:08 Fasciné par les ovnis, Jean tente de poursuivre la discussion avec René.
04:12 Mais sans grand succès.
04:14 "N'importe quoi.
04:16 On sait pas.
04:18 Pourquoi est-ce qu'on serait les seuls dans l'univers ?
04:21 J'ai toujours été convaincu du contraire, moi."
04:23 "Dis-moi, Jean, t'en as pas marre de voir ton hangar se délabrer année après année ?"
04:32 "C'est vrai qu'il faudrait que je fasse quelque chose."
04:35 "Justement, on a une proposition à faire avec Laurence."
04:41 "Je t'écoute."
04:44 "Eh bien...
04:46 On pensait qu'on pourrait t'acheter le terrain.
04:51 On détruirait ce vieux bâtiment,
04:53 et à la place, on ferait construire un gîte
04:56 pour les citadins qui aiment la nature, comme toi.
04:59 Et puis tu sais, c'est vraiment un rêve pour Laurence.
05:02 Elle tient depuis toujours à avoir une activité à elle.
05:07 Il manque plus que ton accord."
05:11 "Désolé, René.
05:13 Tu sais que je suis un gars plutôt arrangeant.
05:15 Mais là, franchement,
05:17 voir débarquer les Parisiens en face de chez moi,
05:19 alors que je suis venu pour les fuir,
05:21 ça m'enchante pas.
05:23 Vaut mieux pas avoir affaire à eux.
05:25 D'ailleurs,
05:27 tu devrais dire à Laurence que c'est pas une bonne idée du tout, son truc."
05:30 "T'es sûr ?
05:32 Ouais, tu changeras pas d'avis."
05:34 "Sauf si c'est pour faire venir les extraterrestres qui traînent dans le secteur."
05:38 "Des conneries, tout ça."
05:41 Une semaine passe
05:43 et Jean poursuit tranquillement sa vie de jeune retraité.
05:46 Pourtant, une nuit...
06:08 "Dis-moi, René.
06:10 T'aurais rien marqué de bizarre ces derniers temps ?"
06:15 "C'est-à-dire ?"
06:16 "Je sais que t'y crois pas, mais...
06:18 la nuit dernière, j'ai vu des...
06:20 des lumières étranges qui provenaient de mon hangar."
06:23 "C'est peut-être un problème électrique.
06:26 T'as pas remis l'électricité aux normes ?"
06:28 "Non, non, non, c'est pas ça.
06:30 Viens, faut que je te montre quelque chose.
06:32 C'est sérieux.
06:34 Regarde.
06:37 Regarde cette forme-là, bizarre.
06:39 Devant mon hangar, où j'ai vu les lumières bleues cette nuit.
06:42 Eh ben, c'est pas Geneviève. C'est pas moi."
06:45 "Et...
06:47 tu crois que c'était un petit homme vert, un extraterrestre qui s'est posé là ?"
06:50 "Ben, franchement, j'ai lu pas mal de trucs sur la question et...
06:54 ben, ça me paraît tout à fait possible.
06:56 En tout cas, moi, je vais rester sur mes gardes.
06:58 Je te conseille d'en faire autant."
07:00 [Musique]
07:10 "Regardez, il est encore dans son hangar, le jour."
07:13 "Je sais. Il est là depuis ce matin."
07:15 [Musique]
07:27 La nuit suivante, Jean est aux aguets.
07:30 [Musique]
07:39 "Ment de Dieu, ça recommence."
07:42 [Musique]
07:46 "Oh putain !"
07:48 Très effrayé par ce qu'il a vu, Jean ne parvient pas à fermer l'œil
07:52 et ne s'endort qu'au petit matin.
07:54 [Musique]
07:57 "Y a quelqu'un ?
07:59 Jean, t'es là ?"
08:01 La journée est déjà bien avancée lorsque Geneviève passe à l'improviste.
08:06 [Musique]
08:19 "Tu fais la sieste, maintenant ?
08:21 Oh ben, c'est nouveau."
08:23 [Musique]
08:27 "Il est 14h ?
08:29 Déjà ?
08:31 Je suis désolé Geneviève, j'ai passé une nuit épouvantable."
08:35 "Ben, raconte-moi."
08:37 "Tu y crois, toi, aux histoires d'extraterrestres ?"
08:40 "Oui, oui, oui, j'y crois totalement.
08:43 Y en a plein les rues des extraterrestres.
08:45 Il suffit que taïoka fait des sports pour les trouver."
08:48 "Je suis sérieux là, Geneviève.
08:50 Il se passe des phénomènes étranges dans le coin."
08:53 "Mais non Jean, tu vas pas croire ce genre de truc, quand même."
08:56 "Ben si."
08:58 Jean me demandait mon avis,
09:00 mais en réalité, il était déjà très convaincu par cette histoire d'extraterrestres.
09:05 Il m'a même expliqué très sérieusement que ce genre de phénomène l'intéressait depuis toujours.
09:11 J'avoue que ça m'a fait un petit coup.
09:14 C'est vrai qu'on se connaissait pas trop,
09:16 mais après cette discussion, je savais plus quoi penser de lui.
09:20 Je trouvais tout ça tellement grotesque.
09:23 Jean sent bien que Geneviève ne le croit pas.
09:26 Un peu plus tard, il vient donc chercher du réconfort chez ses voisins,
09:30 qui, eux, prennent ses propos très au sérieux.
09:32 "Et d'un coup, ça m'a aveuglé.
09:35 Je suis sûr d'avoir vu quelque chose à l'intérieur.
09:38 Après ça, j'ai pas réussi à m'endormir."
09:41 "Pour nous, c'est pareil.
09:44 Laurence était tellement effrayée qu'elle a crié.
09:46 J'ai même cru un instant qu'elle allait réveiller les gosses."
09:49 "J'ai tellement peur."
09:50 "Ça paraît fou, mais il faut se rendre à l'évidence.
09:53 Il y a quelque chose de pas net. T'as raison, Jean."
09:55 "Reste à savoir ce qu'ils nous veulent.
09:58 Mais ça m'étonnerait qu'ils soient venus pour faire ami-ami."
10:03 Conforté par le témoignage de Laurence et René,
10:08 Jean est maintenant bien décidé à en savoir un peu plus sur ces phénomènes paranormaux.
10:12 Le soir, il décide donc de ne pas se coucher.
10:16 "C'est pas vrai. C'est pas vrai, ils sont là."
10:29 "J'étais tétanisé.
10:38 Mais je me suis dit qu'il fallait que j'aille voir.
10:40 Après tout, c'était l'occasion ou jamais.
10:43 J'avais lu des centaines d'articles, de livres sur le sujet.
10:47 Et là, j'avais enfin peut-être l'occasion de les voir,
10:50 d'avoir la certitude qu'ils existaient.
10:53 Mais j'en me l'ai pas large."
10:56 "Oh, y a quelqu'un ?
10:58 Y a quelqu'un ?
11:00 Y a quelqu'un ?
11:02 Y a quelqu'un ?
11:04 Y a quelqu'un ?
11:06 Y a quelqu'un ?
11:08 Y a quelqu'un ?
11:10 Y a quelqu'un ?
11:12 Y a quelqu'un ?
11:14 Y a quelqu'un ?
11:16 Y a quelqu'un ?
11:18 Y a quelqu'un ?
11:20 Y a quelqu'un ?
11:22 Y a quelqu'un ?
11:24 Y a quelqu'un ?
11:25 Même si le calme semble revenu dans le hangar,
11:31 Jean sent qu'il doit rester sur ses gardes.
11:34 Et il n'a peut-être pas tort.
11:36 "Laissez-moi !
11:41 Partez !
11:42 Laissez-moi, je vous en supplie !"
11:52 Une semaine est passée,
11:54 et les phénomènes étranges n'ont toujours pas cessé.
11:57 Jean est à bout de nerfs.
11:59 Il ne sort plus de chez lui,
12:00 et ne donne plus aucune nouvelle.
12:02 Même à Geneviève.
12:04 "Allô ?
12:05 Allô Jean, t'es là ?
12:07 Bon, on dirait encore que t'es pas chez toi.
12:11 Je t'ai déjà appelé deux fois hier,
12:13 mais tu m'as pas répondu.
12:15 Bon, c'est pas grave, on se rappellera plus tard, hein ?"
12:20 Jean crevait de pas lui répondre à Geneviève.
12:22 Mais pour la protéger,
12:23 je préférais qu'elle reste éloignée de ma maison.
12:26 Et puis, je savais toujours pas ce qu'ils voulaient, ces visiteurs.
12:30 Geneviève, elle ne partageait pas du tout
12:32 mes soupçons sur cette histoire d'extraterrestre.
12:35 Alors, je préférais régler ça tout seul.
12:38 De leur côté, René et sa femme
12:40 n'ont pas vu leur voisin depuis plusieurs jours.
12:43 Laurence a pris l'initiative de lui rendre une petite visite.
12:49 Je peux savoir ce que tu foutais chez Jean ?
12:51 Je suis allée lui apporter du bourguignon qui restait hier soir.
12:55 On fait de la peine, le pauvre.
12:57 Et pourquoi pas que tu lui avoues pendant que t'y es ?
13:00 Ben oui, pourquoi pas ?
13:01 On est allé trop loin, René.
13:03 Cette histoire d'extraterrestre, là,
13:05 c'est en train de le rendre fou.
13:07 Les extraterrestres, c'était nous.
13:11 Quand Jean a dit non pour le terrain,
13:14 j'ai eu envie de me venger en lui faisant une petite plaisanterie.
13:19 Non, mais on a mis faux.
13:21 C'est excitant, tout ça, tu trouves pas ?
13:23 Si.
13:24 Je m'attendais pas à la réaction de Jean.
13:26 C'en était trop pour moi.
13:27 Je me suis dit qu'on était vraiment allé trop loin.
13:29 On devrait tout arrêter et lui dire la vérité.
13:33 Et tout gâcher, c'est hors de question.
13:35 Gâcher quoi ? Je comprends pas.
13:37 C'est le moment de le faire céder pour le terrain.
13:40 On va le persuader que le mieux à faire,
13:43 c'est encore de déménager.
13:45 Lui, il ira mieux, toi, t'auras ton gîte et tout le monde sera content.
13:49 Allez, ma Lolo.
13:53 On y est presque.
13:58 Encore un petit soir, juste un petit soir.
14:02 Il est cuit, le gars, je le sens.
14:04 OK, mais alors, un seul soir, d'accord, René ?
14:11 Je te préviens, après, j'arrive.
14:13 Je te préviens, après, j'arrête.
14:15 Je céderai pas.
14:17 Un peu plus tard, René poursuit donc son double jeu avec Jean.
14:24 Alors, allons.
14:29 J'ai plus où j'en suis, ça me rend dingue.
14:32 Je sais pas comment tu fais, toi, pour rester aussi calme.
14:36 Oui, bon, ben, mon vieux, faut se ressaisir, là.
14:41 Je comprends que tu sois perdu, mais là, t'es un homme ou pas ?
14:45 Si tu supportes pas la pression de savoir qui t'y, ou je sais pas quoi,
14:48 peut débarquer à tout moment, déménage, non ?
14:51 T'as raison, René, c'est trop pour moi, cette histoire.
14:56 Même Geneviève, je la vois plus tellement je suis chamboulé.
14:59 Geneviève, justement, est très inquiète.
15:05 Puisque Jean ne répond à aucun de ses appels,
15:07 elle décide de lui rendre visite.
15:10 [Toc, toc, toc]
15:11 Jean ?
15:15 Mais qu'est-ce qui se passe ici ?
15:19 Ben, c'est quoi, ces cartons ?
15:21 Je suis désolé, Geneviève, mais je vais repartir sur Paris.
15:25 J'ai besoin de me reposer.
15:29 Mais, tu comptais me le dire quand ?
15:31 Après.
15:33 Quand ils ont arrêté de venir.
15:35 Mais tu parles encore des extraterrestres ?
15:38 Mais c'est pas possible, il faut que tu arrêtes avec tout ça.
15:41 Regarde l'état dans lequel tu es.
15:43 C'est vrai que je suis au bout du rouleau, mais tu comprends pas.
15:45 Je sais pas ce qu'ils veulent. Il faut que je veille en permanence.
15:48 Écoute, je vais rester là cette nuit, je m'en occupe, d'accord ?
15:52 Non, non, c'est trop dangereux.
15:54 Repose-toi, hein.
15:55 Et si se passe quelque chose, je te le dirai, d'accord ?
15:58 Allez, assieds-toi.
16:01 Promis ?
16:03 Promis.
16:05 Quand j'ai vu Jean dans cet état-là, ma colère est vite retombée.
16:09 J'étais face à un homme épuisé qui avait besoin d'aide.
16:13 Ses propos étaient complètement incohérents.
16:16 Et là, j'ai compris qu'il commençait à perdre les pédales.
16:20 Il est une heure du matin.
16:25 Persuadé que Jean est sur le point de craquer, René et Laurence viennent lui donner le coup de grâce.
16:34 Allez, Laurence, on y va.
16:36 T'étais d'accord pour que je le fasse une dernière fois ?
16:38 Allez, alors, on y va, maintenant.
16:39 Non, je veux partir. J'ai plus envie, là, je le sens pas.
16:42 Non, mais n'importe quoi.
16:44 T'as entendu ? C'était quoi, ce bruit ?
16:47 Sûrement un renard ou un chat, c'est tout.
16:50 Allez, au boulot, maintenant.
16:52 Comme chaque nuit depuis plus d'une semaine, Laurence et René jouent donc les envahisseurs.
17:02 Et le lendemain, en fin d'après-midi, ils ont confirmation que leur plan diabolique a fonctionné.
17:07 Je voulais lui proposer mon aide pour le déménagement, mais tu vois, pas la peine.
17:21 Il est déjà barré.
17:23 Il suffisait d'être patient.
17:25 Je t'invite au restaurant pour fêter ça, ce soir.
17:29 Hein, ma loulou ?
17:31 Oui.
17:32 Oui, bonjour.
17:46 Bonjour.
17:47 Je voulais vous prévenir, Jean est parti en urgence dans sa famille à Paris pour se reposer.
17:52 Il allait vraiment très mal et puis je ne savais plus quoi faire.
17:58 Et c'est eux qui vont décider s'ils doivent le faire interner en service de psychiatrie.
18:02 Psychiatrie, mais pourquoi ?
18:04 Lorsque je l'ai vu hier, il était très confus, à la limite de la démence même.
18:10 Bon, il y avait cette histoire d'extraterrestre, mais pas seulement.
18:13 C'est-à-dire ?
18:14 Il parlait beaucoup de vous.
18:16 De nous ?
18:17 Oui, il était très remonté contre vous.
18:19 Il m'a dit même plusieurs fois qu'il voulait vous tuer.
18:24 Que c'est vous qui étiez responsable de tout ça, que vous aviez manigancé quelque chose.
18:29 Et que c'est vous qui les aviez amenés au Ménil et qu'il fallait vous faire payer.
18:33 Quand Geneviève est venue nous raconter les circonstances de son départ, je me suis dit qu'on n'en avait pas fini avec cette histoire.
18:40 La plaisanterie allait nous coûter très cher.
18:44 Laurence ne croit pas si bien dire, car le lendemain matin...
18:51 Excusez-moi, la porte était ouverte, je me suis permis d'entrer.
18:54 Des nouvelles de Jean ?
18:55 Eh oui, justement.
18:56 Des nouvelles un peu inquiétantes d'ailleurs.
18:59 Hier soir j'ai reçu un appel du taxi qui était chargé d'emmener Jean à Paris.
19:03 Et puis au moment où il s'est arrêté pour prendre de l'essence, Jean s'est enfui.
19:07 En pleine cambrousse.
19:09 Je suis vraiment très inquiète.
19:12 Il faut prévenir la gendarmerie.
19:14 C'est fait.
19:15 Mais un adulte qui n'est pas reconnu comme dangereux a le droit de se balader comme bon lui semble.
19:20 Et puis en toute liberté sur le territoire.
19:22 Voilà ce qu'on m'a répondu.
19:24 J'étais tétanisée.
19:27 Jean, il était très gentil, mais c'est vrai, c'était bizarre de croire aux extraterrestres, etc.
19:32 Alors on croyait tout à fait capable de revenir à la maison et se venger, de liquider toute la famille.
19:38 Commence alors pour le couple une longue période d'angoisse.
19:43 Il m'a dit même plusieurs fois qu'il voulait vous tuer.
19:48 Oui, c'est René. Écoute Geneviève, je sais bien que tu m'as dit que tu n'avais aucune nouvelle, mais tu es bien sûr que Jean n'est pas rentré.
19:56 Ce serait sympa de me rappeler. Merci.
19:58 J'étais devenu nerveux, irascible, toujours sur mes gardes.
20:05 Laurent s'était au bout du rouleau et même les enfants commençaient à se sentir mal.
20:09 Jean est maintenant dans la nature depuis près d'une semaine.
20:14 Et une nuit.
20:16 [Musique]
20:32 René, René, réveille-toi. Il y a de la lumière dans la maison, Jean, il est revenu.
20:38 Qu'est-ce que tu racontes ? Il n'y a pas de lumière.
20:46 Mais je te jure, il y avait de la lumière il y a deux minutes.
20:48 Tu vas arrêter avec ça maintenant. Tu entends, j'en peux plus moi, j'en peux plus.
20:53 Laurent et René ne peuvent plus vivre avec cette menace qui plane au-dessus de leur tête.
20:59 Le lendemain matin, ils décident donc de quitter le village pour être sûr de ne pas croiser Jean.
21:04 Ce qu'ils ignorent, c'est qu'à leur tour, ils ont été manipulés.
21:08 Les lumières sont devenues plus brillantes.
21:14 Les lumières, c'était moi.
21:16 C'était très amusant de faire peur aux autres.
21:19 Surtout quand ils le méritaient.
21:21 Lorsque j'avais entendu du bruit dans le hangar lors de la dernière nuit chez Jean, j'étais descendue.
21:26 Et j'avais tout compris en entendant le couple se disputer.
21:29 C'était les clercs, les seuls responsables du pétage de plomb de Jean.
21:34 Et pour ça, il fallait qu'ils payent.
21:37 René et sa femme ont finalement eu le fin mot de l'histoire et sont revenus quelques temps après.
21:43 Mais leurs manigances ont choqué tout le village.
21:45 Ils ont préféré déménager définitivement.
21:48 De son côté, Jean va beaucoup mieux.
21:55 Geneviève est même venue s'installer avec lui.
21:58 Aujourd'hui, il ne veut plus jamais entendre parler d'extraterrestres.
22:02 À nous !
22:05 À nous !
22:06 Cette émission est maintenant terminée. Merci de l'avoir suivie.
22:15 À très vite pour un nouveau numéro.
22:17 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
22:20 "Musique de générique de fin"