CRUES / Le niveau du Cher scruté de près à Montrichard
CRUES / Un excès d'eau néfaste pour les cultures?
ECONOMIE / Comment vont nos chefs d'entreprise ?
OLYMPISME / Une semaine pour tester toutes les disciplines sportives
CRUES / Un excès d'eau néfaste pour les cultures?
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OLYMPISME / Une semaine pour tester toutes les disciplines sportives
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00:00 [Générique]
00:11 Val de Loire en direct se poursuit. C'est l'heure de votre journal présenté ce soir par Hélène Chapelet. Bonsoir Hélène.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de vous dévoiler les titres de ce journal, un point sur votre météo de demain.
00:21 La grisaille prévue en matinée se maintiendra tout au long de la journée.
00:24 Attention également au rafale de vent qui pourrait sévir localement dans le Loir-et-Cher. Les températures, la minimale sera de 11 degrés et la maximale de 18 degrés.
00:32 A la une, ce soir, la vigilance toujours de mise pour les villages situés à côté d'un cours d'eau.
00:37 À Montrichard, le Cher est sous haute surveillance. Le débit le plus important de ce cours d'eau devrait être atteint ce jeudi en fin de matinée.
00:45 Reportage dans ce village loir-et-cherien en début de JT.
00:49 Des sols détrempés, des semis impossibles et des animaux parqués en stabulation.
00:55 Les derniers jours n'ont pas été de tout repos pour le moral de nos agriculteurs.
00:59 Nous irons à la rencontre d'un vigneron et d'une éleveuse de chèvres touchées par les crus.
01:04 Un sujet que l'on évoquera également dans notre rubrique. On vous répond avec cette question.
01:09 Après les inondations, comment déclarer Mont-Sinistre ?
01:13 Farah Dhanesman, vice-présidente de l'association des agents d'assurance en Indre-et-Loire, sera sur ce plateau pour nous éclairer.
01:20 Et puis nous reviendrons en fin de JT sur la semaine dédiée aux sports olympiques et paralympiques qui se poursuit jusqu'à samedi à Tours.
01:28 Une huitième édition pour pouvoir tester gratuitement une multitude de sports.
01:34 Mais pour démarrer sur ce journal, on revient évidemment à nouveau aujourd'hui sur les conséquences de la brusque montée du niveau de nos cours d'eau.
01:42 Après les crus du week-end, les villages situés au bord des rivières sont toujours sur le qui-vive.
01:48 A Mont-Trichard, le Cher pourrait atteindre son point le plus haut ce jeudi à partir de 11h.
01:54 Selon le site Vigicru, les dernières prévisions font état de 2,40 m de hauteur d'eau au maximum.
02:00 Rien d'historique, même si sur place, on reste vigilant. Lucas Chopin.
02:07 A Mont-Trichard, le Cher monte indéniablement. Et si certains habitants le prennent avec philosophie.
02:13 Non, différent, c'est la nature, on laisse faire. On habite en hauteur, donc on est moins gênés.
02:17 Pour d'autres, tout mouvement de la rivière est à surveiller attentivement.
02:21 J'ai vu qu'à Chinon, ils ont évacué 500 personnes. Donc écoutez, on va croiser les doigts et espérer que ça ira pour les habitants proches du fleuve.
02:28 Moi, je tiens la crêperie du donjon, le petit restaurant à l'entrée où en 2016, j'ai eu ma cave où là, je stocke toutes mes boissons et tout, qui a été inondée.
02:36 Ça inquiète toujours un peu parce que Mont-Trichard, tous les commerces, même les maisons individuelles ont des caves souterraines sous leurs maisons.
02:43 Donc ça inquiète un peu tout le monde, je pense.
02:46 Pour l'heure, cette cité d'un peu plus de 3000 âmes est en vigilance jaune crue.
02:50 Mais depuis ce matin, le maire est rassuré. Après un pic à 2,40 m attendu demain, le Cher doit entamer sa décrue.
02:57 Un événement sans impact majeur a priori, mais que la mairie anticipe malgré tout avec attention.
03:03 La préparation va bien en amont. Dès l'instant où on reçoit l'alerte jaune de la préfecture, on sait qu'on prépare tout.
03:09 On a prépositionné des barrières inondation au cas où. On essaie de prévenir également les riverains immédiatement impactés.
03:17 Et puis surtout, on suit, c'est pas au jour le jour, heure par heure, c'est exagéré, mais au moins toutes les 3-4 heures, on suit précisément la montée.
03:25 Vigilance absolue quand même.
03:27 Ici, le principal risque est une paralysie totale des commerces à cause des routes bloquées.
03:32 Les habitants, eux, sont invités à suivre l'évolution de la situation sur le site Vigicru.
03:37 Les pluies trop abondantes et les crus de ces derniers jours donnent également du fil à retordre aux éleveurs, aux céréaliers et aux vignerons de nos départements.
03:47 Avec des prés détrempés, impossible de faire pêtre les animaux.
03:52 Les semences des cultures de printemps vont devoir être décalées et les vignes craignent désormais le mildiou.
03:58 Un tableau peu réjouissant pour nos agriculteurs.
04:01 Confirmation avec Léa Turquie et Roméo Marmin qui ont rencontré une éleveuse de chèvres et un vigneron.
04:07 Une exploitation agricole sous les eaux.
04:14 Dimanche matin, la crue touche Marseille-sur-Vienne, où travaille Angélique, éleveuse de chèvres.
04:19 Là on ne voyait plus le petit muret, on ne voyait plus la route, on ne voyait plus rien.
04:22 En une trentaine de minutes, le niveau de la Vienne monte de plusieurs mètres jusqu'à atteindre l'enclos des animaux.
04:28 Donc on les a toutes montées là, les 150 là.
04:30 À la vue de l'eau, les agriculteurs des exploitations voisines se mobilisent et aident au transport des caprins.
04:36 Voyage forcé jusqu'à Sainte-Morde-Touraine pour traire les chèvres à temps.
04:40 La qualité de l'eau, je ne sais pas encore. On va voir les analyses parce que c'était sale et tout ça, donc les mamelles et tout, on attend la qualité de l'eau.
04:47 Une inondation qui a touché également le stock de bottes de paille tout au fond de l'exploitation.
04:52 Il faut les enlever, il faut enlever toute la couche en dessous parce que sinon l'humidité remonte et puis après ça ferme et après ça peut prendre feu.
04:58 De l'autre côté de la route, les champs de colza ont eux aussi été submergés.
05:02 Tous ces champs là, c'est à Montmarie, donc tout ça en fait était sous l'eau.
05:06 Plusieurs dizaines d'hectares de culture peut être perdu s'ils ne peuvent pas être labourés.
05:11 On va certainement retrouver des morceaux de bois d'ailleurs. Donc l'inconvénient c'est ça, c'est que si on garde le colza qui passe la moissonneuse, on peut casser la moissonneuse.
05:20 Quelques kilomètres plus loin, à Panzhou, ce sont les vignes chinonaises qui ont été sous l'eau.
05:24 Plusieurs jours après, les sols sont encore trempés. Une atmosphère humide propice au développement du mildiou.
05:30 Il ne reste que quelques petites étendues d'eau, elles vont disparaître assez rapidement, on espère.
05:34 Pour nous, la difficulté ça va être d'être en capacité de traiter les vignes, de rentrer dans les vignes avec des tracteurs et aujourd'hui c'est juste pas possible.
05:42 La météo favorable annoncée pour la fin de semaine devrait faire naître les premiers bourgeons.
05:46 Un moment décisif où il faudra absolument traiter les sols pour empêcher le développement des maladies sur les cultures.
05:53 Et au château d'Azay-le-Rideau, on a également les pieds dans l'eau.
05:58 En raison de l'inondation du parc et d'une crue prochaine de l'Inde, annoncée pour jeudi, le monument a décidé d'annuler la journée d'accueil pour tous prévues vendredi et samedi prochains.
06:09 Cet événement qui devait permettre à des personnes en situation de handicap de découvrir le site a été reporté à une date ultérieure.
06:16 Au regard de l'épisode exceptionnel de crues en Indre-et-Loire, une procédure accélérée de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a été lancée.
06:24 Les communes touchées ont jusqu'au vendredi 5 avril prochain pour déposer justement ce dossier afin de bénéficier de cette procédure.
06:31 Elles sont notamment invitées à recenser les particuliers ayant été victimes de dommages.
06:36 Pour l'heure, 400 logements sinistrés ont été dénombrés sur notre territoire.
06:40 Justement, on va se poser cette question dans le cadre de notre rubrique "On vous répond après les inondations".
06:45 Comment déclarer mon sinistre auprès de mon assureur ? Avec notre invité ce soir, Dhanesh Mann, agent général d'assurance, vice-président pour l'Indre-et-Loire et la région d'AGEA, la fédération des agents d'assurance.
06:59 Soyez le bienvenu sur notre plateau.
07:01 Première question, est-ce que je peux déclarer dès maintenant un sinistre auprès de mon assureur ?
07:06 Oui, tout à fait, c'est ce que je conseille de faire, ce qui permet tout de suite que l'assureur y soit au courant.
07:12 Certains contrats prévoient la garantie d'inondation, sans nécessité d'attendre la déclaration de catastrophe naturelle.
07:21 Tout peut être prêt ensuite si le contrat ne prévoit pas pour que la personne puisse être prise en charge après la déclaration de catastrophe naturelle.
07:29 On informe son assureur si on n'a pas cette garantie, on attend que l'état de catastrophe naturelle soit déclenché.
07:34 Tout à fait, c'est le plus simple.
07:35 Qu'est-ce qu'on doit mettre dans sa déclaration pour ceux qui nous regardent ce soir ?
07:39 Déjà d'abord la déclaration détaillée, c'est-à-dire dire qu'est-ce qui s'est passé, comment c'est arrivé, quand, etc.
07:44 Ensuite, faire un bilan des dégâts, de tout ce que j'ai, des dégâts immobles et puis mobiliers.
07:51 Qu'est-ce que j'ai perdu, qu'est-ce qui est endommagé.
07:53 Notamment la liste des objets qui sont endommagés.
07:55 Donc là, on peut s'appuyer, on le dit souvent, mais c'est vrai, tout ce qui est factures, photos, ça c'est très important.
08:00 Oui, faire des photos, tout à fait.
08:02 Il faut faire des photos, ensuite les factures, s'il y en a ou s'il n'y en a pas.
08:06 On peut aller chercher auprès des magasins qu'on a achetés.
08:11 Et c'est tout, oui, tout à fait.
08:13 Alors, concernant les dégâts qu'on a constatés, on peut déjà, vous me le disiez en préparant l'émission, déjà déclencher des devis.
08:20 Il ne faut pas attendre que les experts passent.
08:22 Parce que là, il y a une grande période avant qu'ils passent.
08:24 Tout à fait.
08:25 Si on attend que ça soit au journal officiel, ensuite on a 30 jours pour faire la déclaration.
08:30 Ensuite 30, 30, enfin bref, ça peut être très long.
08:33 Alors qu'aujourd'hui, vous pouvez tout de suite lancer les devis.
08:36 Ça sera pris en charge ou pas par l'assurance, mais vous serez déjà en avance.
08:40 Les murs, les sols et aussi les objets, là déjà on peut déclencher des devis.
08:44 Tout à fait, tout à fait.
08:46 Moi, je leur conseille de le faire tout de suite, ne pas attendre la déclaration au journal officiel de catastrophe naturelle.
08:51 Quelques questions subsidiaires.
08:53 Les communes ont aussi une assurance.
08:55 Est-ce que je peux en bénéficier, moi aussi, de l'assurance de la ville ?
08:58 Pas du tout. La collectivité a effectivement l'assurance.
09:02 On en a parlé un peu l'année dernière par rapport à la difficulté de s'assurer.
09:07 C'est pour ses propres bâtiments et ses propres problématiques et pas du tout pour les habitants de la commune.
09:11 Les commerçants, les agriculteurs qui sont aussi en souffrance,
09:15 est-ce que c'est les mêmes règles et la même procédure que pour tous les particuliers ?
09:19 Sur les contrats professionnels, il peut y avoir des contrats spécifiques, des contrats sur mesure.
09:25 Mais il peut y avoir ou pas la garantie d'inondation sans nécessité d'avoir la catastrophe naturelle.
09:30 Donc tout dépend, comme les particuliers, de cette garantie inondation.
09:33 Dernière question. J'habite dans un mot seul, dans une commune qui n'a pas été déclarée en état de catastrophe naturelle.
09:39 Est-ce que là aussi, je vais pouvoir bénéficier des mêmes droits ?
09:42 Ça dépend de son contrat. Il y a même des générations de contrats pour les compagnies d'assurance.
09:48 Ça dépend du contrat que la personne a.
09:50 Certains contrats, ils ont déjà l'inondation sans nécessité d'avoir la catastrophe naturelle.
09:55 Pour ces contrats-là, la personne sera effectivement indemnisée. Dans l'autre cas, non, elle ne sera pas indemnisée.
10:02 Merci beaucoup, Dara, d'être venue sur notre plateau préciser ces questions qui impactent nos amis téléspectateurs.
10:11 Dans le reste de l'actualité, la fin de la trêve hivernale et donc le retour à la rue de dizaines de personnes à Tours comme à Blois.
10:19 Le collectif Pas d'enfants à la rue et des familles sans solution d'hébergement ont investi le palais des sports de Tours la nuit dernière.
10:27 Une mise à l'abri exceptionnelle d'une dizaine d'adultes accompagnée d'une vingtaine d'enfants, faute de propositions concrètes de la part de la préfecture d'Indre-et-Loire.
10:35 Il y a quelques jours encore, tous étaient hébergés au centre technique régional Omnisport, tout près des terrains du Tour FC.
10:44 Le temps urge, la préfecture n'a pas du tout cherché à nous contacter. La mairie devait nous donner des informations d'abord à midi, puis à 13h, puis à 14h, puis à 15h.
10:55 Voilà, là, on est à l'heure actuelle sans solution concrète. Donc, tant qu'on n'a pas de solution, on ne bouge pas.
11:02 Alors, on peut bouger si la préfecture rouvre le CTRO qui est sur des conditions idéales pour abriter tout le monde.
11:09 Là, on serait même ravis de cette nouvelle. Si la mairie, de son côté, propose une solution du type gymnase, mais avec un encadrement,
11:20 si c'est pour nous proposer un squat organisé par la mairie, mais avec nos forces à nous, sinon on ne bouge pas dans ce cas-là.
11:31 Puis le squat, on le fait ici, l'occupation, pour mettre les gens à l'abri.
11:35 - Carnet de commandes en baisse, hausse des coûts de l'énergie, difficultés de recrutement.
11:40 Le moral des chefs d'entreprise en Indre-et-Loire n'est pas au beau fixe.
11:43 - En janvier dernier, la CCI a lancé un sondage d'opinion pour mesurer la situation économique des entreprises.
11:48 500 dirigeants y ont répondu. On en parle ce soir avec notre invité du jour.
11:54 Philippe Roussy, bonjour. - Bonsoir.
11:56 - Vous êtes donc le président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Indre-et-Loire.
12:00 Alors on connaît ce fameux adage qui dit "quand le bâtiment va, tout va".
12:04 Eh bien en ce moment, c'est le secteur qui est en crise avec l'effondrement du nombre des constructions.
12:09 Le secteur pourrait perdre jusqu'à 300 000 emplois dans les trois ans.
12:14 Est-ce que chez nous, nous sommes épargnés ou pas du tout ?
12:17 - Comme partout en France, je dirais. À partir du moment où on parle du bâtiment et surtout du logement.
12:22 C'est surtout le logement qui est très concerné.
12:24 Arrêt de tous les programmes, beaucoup de difficultés à trouver les financements,
12:28 renforcement des mesures prudentielles dans les banques par des mesures réglementaires.
12:34 Ce n'est pas du tout la volonté des banques.
12:38 Mais on leur impose des quotas de prise de dossiers avec des caractéristiques très précises.
12:44 Ce qui fait qu'il y a beaucoup de dossiers qui ne sont pas pris.
12:46 C'est en train de se desserrer un peu. On va voir dans les semaines et les mois à venir.
12:50 Mais en fait, il y a un vrai sujet.
12:52 - Est-ce que vous vous attendez à plus de défaillances d'entreprises du secteur du bâtiment ou pas ?
12:56 - Elles ont déjà commencé les défaillances.
12:58 Moi, je l'ai discuté il n'y a pas longtemps avec Stéphane Pouessel, le président de la FFB.
13:02 - Fédération française du bâtiment. - Voilà, la Fédération française du bâtiment,
13:05 qui est aussi un membre du bureau de la CCI Touraine.
13:09 Il y a des grandes entreprises maintenant de 90 salariés qui sont touchés.
13:13 Donc, il y a quelques temps, on avait quelques entreprises avec des dizaines de salariés,
13:19 une dizaine, une vingtaine. Maintenant, on est passé dans la catégorie du dessus.
13:22 Donc, ça commence effectivement à être très compliqué pour les entreprises qui travaillent beaucoup pour le logement.
13:26 C'est surtout ça.
13:28 - Et paradoxalement, c'est un secteur qui peine à trouver de la main-d'œuvre pour embaucher.
13:33 - Alors, en ce moment, je pense qu'ils ont mis un peu la pédale sur le frein,
13:36 puisqu'ils ont quand même beaucoup moins de carnets de commande.
13:39 Il faut aussi comprendre que dans le bâtiment, vous avez la partie gros œufs qui arrive très en amont.
13:43 Et après, on peut être encore jusqu'en 2025, on va dire 2024, sur des chantiers qui étaient déjà démarrés
13:50 et qui, avec le second œuf, continuent à tourner.
13:52 Mais le gros œuf, là, ils sont déjà dans le dur depuis la fin de l'année.
13:56 Ça risque de continuer en 2024.
13:58 - Vous listiez dans votre baromètre des chefs d'entreprise les freins, l'activité, le point noir.
14:03 C'est toujours ces difficultés d'embauche, tout secteur confondu ?
14:06 - Globalement, oui. Globalement, il y a encore des difficultés d'embauche.
14:09 Bon, ça va certainement s'atténuer un petit peu.
14:12 On voit le chômage qui remonte légèrement.
14:14 Mais par rapport à la situation, on n'a pas une envolée non plus du chômage très importante.
14:18 Donc on a toujours des difficultés d'embauche dans les entreprises, surtout pour certains postes qualifiés.
14:23 Il y a beaucoup de travail à faire.
14:25 Il y a des entreprises et des secteurs industriels qui fonctionnent encore très bien.
14:29 Dans le service, ça fonctionne encore pas trop mal.
14:31 Le commerce de détails, c'est un peu compliqué en ce moment dans l'équipement à la personne,
14:35 le commerce de centre-ville, l'équipement à la personne.
14:37 Pour autant, à Tours, on est quand même dans une ville.
14:39 J'ai fait l'AG de l'Assemblée générale de la CCIDO de France la semaine dernière,
14:44 où il y a deux semaines, j'ai discuté avec des élus de Lille,
14:48 qui me disaient que le taux de vacances commerciales à Lille était de 7%.
14:51 Ils étaient très contents.
14:53 Nous, on est entre 4,5 et 5.
14:55 Donc vous voyez, on est encore plus bas.
14:56 Donc ça veut dire que globalement, le commerce, même si ça se détériore,
15:00 il tient encore son rang à Tours.
15:02 Et j'espère que la consommation va repartir.
15:05 On va voir dans les semaines à venir.
15:07 Un des enseignements de votre baromètre, c'est aussi la confiance des dirigeants
15:10 envers leur propre entreprise.
15:11 Pas forcément envers l'économie française, mais envers, j'allais dire,
15:14 la stabilité de leur entreprise.
15:16 Alors ça, c'est un fait qui se renouvelle à chaque fois sur chaque baromètre,
15:21 puisque ce que vous maîtrisez bien et ce que vous connaissez bien,
15:25 vous l'appréhendez mieux et la confiance est beaucoup plus forte.
15:28 Donc quand on raisonne micro, quand on raisonne sur sa zone de proximité,
15:32 on a des taux de confiance qui sont très supérieurs à des positions nationales
15:38 ou régionales qu'on voit moins, qui sont plus cheloues et qui sont beaucoup plus loin
15:42 des prises de décision du quotidien.
15:44 Donc en règle générale, on est toujours beaucoup plus confiant pour son entreprise
15:48 que pour l'économie française, voire l'économie mondiale.
15:51 Un dernier mot avant de se quitter sur ce baromètre.
15:53 Une autre tendance dont on n'a pas parlé ?
15:55 Non, c'est une tendance sur le recrutement, vous l'avez dit, qui reste difficile.
16:00 Une petite tendance sur l'environnement, sur le RSE,
16:03 puisqu'on a quand même beaucoup d'entreprises qui se posent la question.
16:06 Et surtout sur des choses très pratiques.
16:08 Comment on peut économiser les matériaux ? Comment on peut limiter les déplacements ?
16:12 Ce n'est pas encore sur les énergies renouvelables et puis les grandes théories
16:16 sur est-ce que je peux faire mon autoconsommation en énergie ?
16:20 C'est plutôt sur des choses très pratiques et très proches du terrain.
16:23 Pour faire des économies d'énergie aussi ?
16:25 Pour faire des économies d'énergie aussi, mais surtout pour avoir une action
16:28 très pratique dans la vie de tous les jours.
16:30 Bon, écoutez, merci. Merci Philippe Rossi d'être venu sur ce plateau.
16:33 On va ouvrir une page de sport à présent, Hélène, avec un mot de basket pour démarrer.
16:37 Le TMB qui s'est imposé hier face à Avignon à la Halle, mon conseil.
16:40 Score final 91 à 85 pour les Tourangeaux.
16:44 C'est une belle opération pour l'équipe de basket en lice pour la montée en probé.
16:48 C'est la troisième victoire d'affilée pour les joueurs de Cedric Yates.
16:52 Le TMB est actuellement sixième de la poule A de National.
16:56 Une prochaine rencontre chez le leader camp ce samedi.
17:00 Est-ce que vous avez envie de tester l'escrime, la natation, le judo, le hockey sur glace,
17:04 la nage avec palme ou même le hip-hop ?
17:06 Eh bien, c'est le moment de se motiver, Hélène.
17:08 Oui, toute cette semaine, la ville de Tours propose de s'initier gratuitement
17:13 aux sports olympiques et paralympiques.
17:15 Ce mercredi, on pouvait par exemple tester le basket, le tennis de table ou l'athlétisme.
17:21 Mais Romain Delville a opté pour l'escrime au Centre municipal des sports.
17:25 Regardez.
17:27 Heureux concours de circonstances pour la jeune Hanaé, à peine sept ans,
17:30 qui découvre ce matin l'escrime.
17:32 Intriguée il y a quelques jours par la tenue des escrimeurs et des escrimeuses,
17:36 sa maman l'a inscrite à la séance gratuite dans le cadre de la semaine olympique et paralympique.
17:41 Oui, c'est ça, c'est de voir ce qu'elle avait dans les mains, l'épée, tout ça,
17:47 et elle s'est demandé ce que c'était.
17:49 J'ai trouvé que c'était mieux d'aller essayer ce sport que d'expliquer comme ça,
17:53 verbalement, c'était plus parlant pour elle.
17:55 Avant de commencer, petit rappel des règles du fleuret, l'arme des enfants.
17:59 Au fleuret, on ne peut toucher l'adversaire qu'avec la mouche,
18:02 donc que sur le buste et qu'avec la mouche.
18:05 Ok, ça marche, quoi d'autre ?
18:07 Pour cette matinée olympique, le cours est axé sur les épreuves par équipe.
18:11 Tous les trois points, on change d'adversaire, et ce sont les jeunes qui arbitrent.
18:15 Le but c'est de toucher son adversaire, et il faut...
18:20 Et si l'autre attaque avant toi et qu'il te touche, c'est lui qui a le point,
18:24 et si on attaque tous les deux en même temps, et qu'on a fait l'attaque en même temps,
18:28 et bien on a... Personne a le point.
18:30 Forte de plus de 181 des rangs, la salle d'armes Tourangel
18:33 participe à de nombreuses actions de découverte, et élargit son public.
18:37 Les scrims peuvent se faire à partir de 4 ans jusqu'à 99 ans, à peu près.
18:42 On travaille aussi beaucoup dans le cadre du sport santé,
18:46 pas que dans la performance, on est beaucoup dans le loisir,
18:48 ou les scrims pour les plus de 65 ans,
18:50 les scrims après cancer du sein, etc.
18:54 Beaucoup dans le sport santé, pour les enfants en difficulté scolaire,
18:57 et ça c'est vraiment quelque chose qui se développe de plus en plus,
19:01 dans le sport en général, mais dans notre sport, et nous dans notre club.
19:05 Et si comme tous les 4 ans, l'escrime française ramène plein de médailles olympiques cet été,
19:09 le club pourra s'attendre à accueillir de plus en plus de petits escrimeurs,
19:13 et de petites escrimeuses.
19:17 - Allez avant de se quitter, Hélène rappelle du principal titre.
19:20 - "Sols détrempés, semis impossibles, les animaux parqués,
19:24 la pluie et les crus des derniers jours
19:26 commencent à peser lourd sur le moral de nos agriculteurs,
19:28 les semences des cultures de printemps vont devoir être décalées,
19:32 et les vignerons craignent désormais une prolifération du mildiou.
19:36 La procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
19:39 a été accélérée en Andréloire, une annonce qui permettra aux victimes de dégâts
19:43 d'être indemnisées plus rapidement."
19:45 - C'est la fin de ce journal, merci beaucoup Hélène.
19:47 Dans un instant la suite des programmes sur TV TOUR Val-de-Loire.
19:50 Et nous on se donne rendez-vous demain dès 17h50 pour un nouveau numéro de Val-de-Loire.
19:54 On dirait très bonne soirée.
19:56 [Musique]