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00:00 Là c'est peut-être autre chose, c'est une autre approche.
00:02 Vous l'avez senti vous ?
00:03 C'est vrai qu'à l'époque de Smereki, on ne marquait pas beaucoup de buts.
00:09 Personnellement, le problème c'est qu'on se basait plus sur les attaquants qui marquaient.
00:19 C'était leur boulot de marquer.
00:20 Là on sent que tout le monde à n'importe quel moment peut marquer.
00:23 Là, presque dans l'équipe, tout le monde a marqué.
00:27 À part, je dirais, Juslin Anselmini, le pilote Nicolas Boudouin, et normalement les gardiens.
00:35 Mais je dirais que tout le monde a marqué.
00:37 Jérôme Foulon, Laurent Gouhiau, Marek, Josiak, Laurent Hervé.
00:41 Je dirais que tout le monde a marqué.
00:42 [Musique]
00:52 [Applaudissements]
01:17 L'ambiance dans l'équipe, ça c'est un signe ?
01:19 Oui, je dirais que l'ambiance, c'est vrai que c'est toujours les résultats qui sont à l'origine de l'ambiance.
01:25 C'est tout à fait normal.
01:27 C'est vrai que cette année, on a l'occasion de jouer les premiers rôles.
01:30 Avec un début catastrophique, les deux défaites à la maison à Mia-Créteil.
01:35 Mais je crois qu'après, juste après, tout le groupe s'est remis en cause.
01:38 Après le match de la balle, on gagne et on a commencé notre série.
01:41 Bon, la série, elle est finie.
01:43 C'est fini un jour.
01:44 Là, je crois qu'on est en train de revivre une nouvelle série.
01:47 Il reste encore 11 journées de championnat.
01:49 Bon, la motivation, elle y est.
01:50 Le groupe, il est solidaire.
01:52 Donc, on veut tous un objectif.
01:54 C'est cette montée en l'air.
01:55 Abdelhafid, on vous le souhaite.
01:57 Et merci encore.
01:58 Je vous en prie.
01:59 A bientôt.
02:00 Au revoir.
02:01 [Musique]
02:13 [Musique]
02:18 [Musique]
02:21 C'est pour moi.
02:22 Je ne peux pas rentrer dedans quand même.
02:24 Je ne pourrais pas rentrer dedans.
02:25 Vous êtes sûr que vous ne pouvez pas rentrer là-dedans ?
02:26 Non, non, vous vous fichez de moi.
02:27 C'est pas mal pourtant.
02:28 Vous trouvez ?
02:29 Ouais.
02:30 Ouais, mais enfin bon.
02:31 Et Coco Michel, vous le connaissez ?
02:32 Très bien.
02:33 Très bien, très bien.
02:34 Oui, oui, oui.
02:35 Normalement, je le connais.
02:36 Il est grand.
02:37 Il a les cheveux longs, le bras.
02:38 Et voilà.
02:39 Donc, voilà.
02:40 Ah bah dis donc, vraiment, je trouve qu'il vous irait très, très bien pourtant.
02:43 C'est vrai ?
02:44 Bon, bah écoutez, je vais le prendre.
02:45 Où est-ce qu'il est, Coco Michel ?
02:46 Vous savez ?
02:47 Il va être quelque part, là, dans la ville.
02:49 Dans la ville ?
02:50 Je vais faire un petit tour.
02:51 Puis après les titres, je retrouverai Coco Michel.
02:53 Bien sûr.
02:54 OK, bah je vous remercie.
02:55 Au revoir, monsieur.
02:56 OK, au revoir, à bientôt.
02:57 Donc si vous le voyez, vous pouvez passer me dire bonjour.
02:58 Ça marche, je lui dirai.
02:59 Merci.
03:00 [Rires]
03:01 [Musique]
03:21 Il est arrivé ici, à Guingamp, à l'âge de 15 ans.
03:24 Il en a aujourd'hui 29.
03:25 Ça fait donc 14 ans qu'il est ici.
03:27 Il en est le capitaine.
03:28 Il a tout connu.
03:29 Il a fait des joies et des peines tout de suite dans le McFoot.
03:31 Claude Michel dit Coco.
03:33 [Musique]
03:44 Claude ?
03:45 Salut.
03:46 Ça va bien ?
03:47 Très, très bien.
03:48 Je peux vous appeler Coco ?
03:49 Bien sûr.
03:50 Parce que je pense que c'est votre surnom.
03:51 Ah oui, c'est…
03:52 C'est de la région, de tout Guingamp, tout le monde.
03:54 Oui, depuis que je suis arrivé à Guingamp, je cherche un surnom.
03:58 Je me dis que Monsieur Claude, ce n'est pas facile à appeler son intérêt.
04:00 Bon, c'est devenu Coco.
04:01 Ça veut dire que vous êtes très connu ici.
04:03 Vous êtes arrivé quand à Guingamp ?
04:05 Je suis arrivé à l'âge de 15 ans.
04:06 Et là, je vais avoir 29 ans.
04:07 Ça va faire ma 14e saison.
04:09 Et donc, vous êtes quoi ?
04:10 Je dirais la légende vivante de ce club.
04:12 Tout le monde le dit.
04:13 Oui, peut-être un petit peu, oui.
04:14 Vous avez tout connu ici.
04:15 C'est vrai que j'ai tout connu.
04:16 J'ai connu les meilleures années du club avec la montée de Guingamp,
04:21 de National 1 en D2, de D2 en D1.
04:24 Et je suis quelqu'un du cru.
04:26 Mes parents habitent à 40 kilomètres d'ici.
04:28 Donc, c'est vrai que je connais un petit peu tout le monde.
04:30 Et vous connaissez ce club par cœur ?
04:47 Oui, je l'ai...
04:48 Les moindres détails.
04:49 Oui, je l'ai vu grandir.
04:51 J'ai vu beaucoup de choses évoluer.
04:53 J'ai vu un club familial qui s'est professionnalisé petit à petit.
04:58 Et ça, familial, c'était quoi alors à l'époque ?
05:00 Quand vous êtes arrivé, c'était comment ?
05:01 Il y avait le Roudourou ?
05:03 Oui, le Roudourou, encore, moi je l'ai connu, il n'y avait qu'une tribune.
05:06 Il y avait une vieille tribune.
05:07 Et tout autour, c'était des tas de terres.
05:10 Enfin bref, c'était...
05:12 Mettez-en une colle.
05:13 C'est quoi le Roudourou ?
05:14 Ça veut dire quoi ?
05:15 Le Roudourou, c'est le quartier qui est juste autour.
05:16 Voilà.
05:17 C'est les immeubles qui sont autour.
05:18 La ville a voulu l'appeler pour rendre un petit peu hommage à ce quartier un petit peu difficile de Guingamp.
05:23 Alors, quel est votre meilleur souvenir jusqu'à présent ?
05:36 Et il y en a beaucoup.
05:37 Il y en a quelques-uns, oui.
05:38 Les meilleurs souvenirs, bien sûr, c'est de la montée en D1.
05:41 Je crois que c'était quelque chose d'extraordinaire.
05:43 Parce que ce n'était pas attendu pour un club comme Guingamp.
05:47 Ensuite, on a eu la finale de la Coupe de France.
05:49 Même si elle a été perdue, je crois que c'était un super souvenir.
05:52 Face à Nice, il me semble.
05:53 Oui, face à Nice, de voir le Parc des Princes en rouge et noir.
05:56 Je crois que ça fait vraiment quelque chose qui est chaud au cœur.
05:59 Et mon troisième grand souvenir, c'est de pouvoir faire la Coupe d'Europe, la Coupe de l'UEFA contre l'Inter de Milan.
06:06 [Musique]
06:35 Ça, c'était quelque chose d'extraordinaire.
06:37 Vous êtes arrivé ici à 15 ans.
06:40 Ensuite, la Coupe d'Europe, la finale de la Coupe de France.
06:43 Oui, c'est vraiment intéressant.
06:45 Pour vous, ça a dû être une émotion particulière.
06:46 Oui, parce que je suis arrivé à Guingamp sans avoir une grosse envie d'être professionnel.
06:51 C'était une progression dans mon niveau de foot, mais ce n'était pas vraiment ça que je voulais faire en tout départ.
06:58 Ça s'est fait naturellement, et c'est vrai que je suis très content.
07:01 Et là, en plus, vous êtes capitaine de cette équipe. Ça fait combien de temps ?
07:05 Ça doit faire 3 ou 4 ans maintenant.
07:08 Donc, quels que soient les entraîneurs, vous restez capitaine.
07:10 Oui, je crois que…
07:11 De toute façon, pour eux, pour les entraîneurs, c'est quelque chose d'ignorable et de normal.
07:15 Disons que comme je suis très attaché au club, ça fait 14-16 ans que je suis ici.
07:21 C'est vrai que je suis un petit peu incontournable, malgré les entraîneurs qui sont passés.
07:25 On a besoin de relais. Généralement, on a trois relais dans une équipe.
07:32 Et bon, là, c'est lui qui est capitaine. C'est lui qui fait passer le message.
07:38 Bon, parfois, il n'est pas tout le temps performant.
07:41 Lui, c'est un petit peu le japonais de mon équipe.
07:45 C'est-à-dire que c'est par son exemple qu'il nous montre.
07:49 Je lui dis que c'est bien, mais il y a des fois, même si tu n'es pas aussi exemplaire que ce que tu voudrais être sur le terrain,
07:56 avec la voix, avec ton autorité, tu dois mener l'équipe à être performante.
08:01 Et là, il a un peu plus de mal.
08:03 Alors, vous avez été formé à ce club. Il y en a d'autres, notamment Laurent Hervé.
08:08 Il y en a peu, finalement ?
08:10 Il y en a peu, mais il y en a eu.
08:12 Il y en a sur les rangs, sur les rangs.
08:16 Il y en a entre l'équipe de National 1 et l'équipe de D2.
08:23 On peut noter Stéphane Guivarch, qui est passé par Gringant, Nicolas Laspal qui joue au PSG, Stéphane Carnot, Lionel Ruxel.
08:30 Donc, ça fait quand même des joueurs formés à Gringant et qui jouent quand même en première division.
08:35 Mais cette année, il y en a peu.
08:36 Cette année, il y en a peu. Je crois que c'est un petit peu cyclique, la formation des clubs.
08:41 C'est vrai qu'il y a Lolo Hervé qui arrive à percer cette année. J'espère qu'il y en aura d'autres derrière.
08:48 C'est une nécessité pour un club comme Gringant de former des joueurs ?
08:53 Oui, parce que maintenant, c'est de plus en plus dur de trouver des perles rares.
09:00 Il y a plein de bons joueurs dans la région.
09:03 Il n'y a pas besoin non plus d'aller chercher à l'étranger ou même en dehors du département.
09:10 C'est la seule façon de pouvoir survivre en première division.
09:13 Donc, il faut absolument qu'on arrive à trouver de bons jeunes et à les mettre en position favorable
09:21 pour exercer le métier extraordinaire qui est footballeur professionnel et monter en équipe première.
09:27 Je crois qu'on a un petit peu laissé tomber cette formation.
09:31 Depuis qu'Yvan a repris ça, on remet la machine à marcher.
09:36 Comment vous expliquez qu'une ville comme Gringant, qu'on traverse,
09:41 qui a 8000 habitants seulement, parvienne à avoir des résultats comme actuellement ?
09:47 C'est assez étonnant, non ?
09:49 Oui, c'est assez étonnant. Gringant, c'est quand même un club qui a une histoire.
09:53 Il y a eu deux générations, les générations de 71-73, qui ont fait un très bon parcours.
09:59 En Coupe de France, qui ont été jusqu'en 8e, quelque chose comme ça.
10:03 Et le nôtre, le groupe de National 1, qui est monté jusqu'en D1.
10:06 Donc, ça crée quand même quelque chose à ce club.
10:09 Ce club est connu de par ses résultats.
10:12 C'est un petit peu ça. C'est l'engouement qu'il y a autour du club.
10:16 C'est tout ça qui fait que Gringant est reconnu.
10:27 Il y a eu de bonnes, de mauvaises années, mais c'est vrai que les 3 ou 4 dernières années que j'y ai passées,
10:33 ce sont 4 années exceptionnelles.
10:36 En tant que footballeur, ça m'a permis de connaître des grandes joies,
10:39 mais plus grandes joies sur le moment.
10:41 C'est vrai que ce club-là, je suis de beaucoup quelque part,
10:45 parce que c'est eux qui m'ont fait découvrir la D2.
10:48 Et en même temps, quand je suis parti, quand ils m'ont tendu un, je suis arrivé ici.
10:52 Donc, quelque part, c'est mes belles années aussi.
10:55 Je pense que c'est un club où on avait bien se retrouver avec des gens d'autres joueurs,
10:59 où il y avait une bonne entente et une bonne ambiance.
11:02 Ça fait partie de la vie. C'est tellement important de faire un club.
11:05 Le foot, c'est carrément tout pour les gens qui sont là-bas.
11:09 Oui, complètement. Il n'y a pas tant que ça de distraction dans la ville autrement,
11:15 puisque comme vous venez de dire, c'est 8000 personnes qui sont là-bas.
11:18 Il n'y a pas grand-chose à faire. Il y a la mer, par contre.
11:21 Pas loin.
11:22 Pas loin. C'est le gros plus aussi de la région, de la Bretagne.
11:25 Le samedi soir, il y avait 16000 personnes au match.
11:28 Je crois que les gens sont passionnés.
11:30 Nous, en tant que joueurs, on était passionnés aussi.
11:33 On était heureux d'évoluer à Guingamp.
11:35 Je crois qu'un jour ou l'autre, j'aimerais bien y remettre des pieds.
11:39 Je pense que c'est un club où on a vraiment une bonne relation.
11:42 Je crois qu'il y a vraiment un changement entre la D2 d'aujourd'hui et la D2 d'il y a quelques temps.
11:48 Je crois que la conséquence ou la preuve, c'est que quand on voit les équipes D2-2
11:54 qui arrivent en Coupe, notamment en Coupe de France ou en Coupe de Ligue,
11:58 comme actuellement, elles sont quand même dans les derniers carrés.
12:02 C'est ce qui veut dire que la D2 a énormément progressé.
12:05 Et votre jeu, à vous, est-ce qu'il a évolué ?
12:07 Oui, disons que mon rôle a évolué aussi.
12:10 Quand j'ai commencé en D3, en équipe B, c'était vraiment un rôle que récupérateur.
12:15 On ne lâchait pas le numéro 10 pendant 90 minutes.
12:19 Maintenant, ça évolue un petit peu. On arrive à participer un petit peu plus au jeu.
12:23 On vous sent vraiment heureux ici. C'est vraiment votre ville, votre club.
12:26 Je suis à l'aise. Ça fait un petit moment.
12:29 Comme je disais, ça fait 14 ans que je suis là. C'est vrai que je commence à connaître pas mal d'heures.
12:33 Personne ne vous voit ailleurs ici ?
12:35 Non, personne ne nous voit ailleurs.
12:37 On est vraiment très heureux de vous voir.
12:39 On est vraiment très heureux de vous voir.
12:41 On est vraiment très heureux de vous voir.
12:43 On est vraiment très heureux de vous voir.
12:45 On est vraiment très heureux de vous voir.
12:47 On est vraiment très heureux de vous voir.
12:49 Ça connaît pas mal d'heures.
12:50 Personne ne vous voit ailleurs ici ?
12:52 Non, mais c'est un petit peu l'étiquette qu'on m'a collée dès le début.
12:57 Je vais bien transpirer au club. Je vais bien me coller au club.
13:01 C'est vrai que je m'épanouis bien ici.
13:03 Ok. Coco alors.
13:05 Merci.
13:06 À bientôt.
13:07 Salut.