• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 Et que quelqu'un s'amuse à toucher à Pascal !
00:01 Là je monte au rideau, je redescends.
00:03 Alors autant j'ai eu un petit pincement au cœur quand tout le monde a commencé à un petit peu la tacler et tout,
00:10 au moment des temps de vie finalement,
00:13 quand j'ai vu que tout le monde était un peu sur Carla,
00:14 tout le monde grinçait un peu des dents quand elle rentrait dans la pièce,
00:16 ça m'a beaucoup énervé.
00:17 En revanche, utiliser le fait que Carla soit détestée par tout le monde
00:20 pour l'intégrer dans ma stratégie, ça ne m'a pas posé de problème,
00:22 puisque là on est dans un cadre de jeu,
00:23 et c'était une aubaine, vraiment.
00:25 C'était incroyable.
00:29 Pascal !
00:31 Pascal c'est vraiment ma vie.
00:33 Moi je suis archi fan de Pascal,
00:34 mes parents m'ont autorisé à regarder qu'une seule émission à la télé quand j'étais petite.
00:39 C'était Pascal le grand frère,
00:41 parce qu'ils me disaient "tu veux regarder la télé ? La télé ça rend bête,
00:44 mais s'il y a bien une chose que tu peux regarder comme programme,
00:47 c'est Pascal qui crie sur des adolescents et qui les sort de leur lit,
00:49 et comme ça tu te rendras compte de la chance que tu as."
00:51 Du coup depuis petite en fait Pascal m'accompagne,
00:53 il a presque fait mon éducation finalement.
00:55 Il m'a mis la trique dès mon plus jeune âge,
00:57 et puis là on se croise tous les deux, je suis très heureuse.
00:59 Oui !
01:01 J'étais la plus heureuse carrément.
01:03 Quand j'ai vu arriver Pascal,
01:05 j'avais déjà mes plans dans ma tête,
01:07 je me suis dit "ok demain matin ma belle,
01:09 tu te lèves une demi-heure plus tard que tout le monde,
01:11 comme ça il vient et il retourne ton lit dans ta chambre."
01:13 J'avais trois qui me crient dessus,
01:15 qui m'engueulent, qui me fassent comme je voyais quand j'étais petite.
01:17 Et là comme ça j'ai pas besoin de forcer quoi,
01:19 dès le début il me...
01:21 Bam ! Il me tape sur les doigts finalement.
01:23 Non Pascal est pas célibataire,
01:27 mais j'ai pas un crush,
01:29 enfin il a 200 ans, donc à un moment donné je me doute bien
01:31 que je vais pas me foutre avec lui.
01:33 Mais par contre c'est un genre de truc de fanatisme quoi,
01:35 c'est comme les meufs qui sont en crush sur Leonardo DiCaprio,
01:37 elles savent très bien qu'elles vont jamais se le pécho,
01:39 mais c'est Léo quand même.
01:41 Je peux pas dire mon pire mensonge ici,
01:47 parce qu'il me vaudrait probablement un passage en prison.
01:49 Mais j'ai beaucoup menti,
01:51 en tout cas de manière générale sur ma scolarité,
01:53 quand j'étais petite, pendant mes études,
01:55 je mentais beaucoup à mes parents,
01:57 je falsifiais mes bulletins, je me faisais passer pour la prof,
01:59 j'achetais des cartes aussi prépayées pour appeler,
02:01 pour passer pour le CPE,
02:03 ça c'était mon quotidien.
02:05 Récemment j'ai quand même mon mec qui s'est marié,
02:09 c'était pas ouf,
02:11 mais on s'en remet.
02:13 Donc du coup,
02:15 la trahison je pense que c'est ce qui rythme
02:17 la vie des gens finalement.
02:19 Oui alors au moment où je tourne The Power,
02:21 je suis vraiment au lendemain de ma rupture,
02:23 donc c'est pour ça que
02:25 je vais être un petit peu différente dans ce programme,
02:27 un petit peu plus dure,
02:29 un petit peu plus brute de décoffrage,
02:31 parce que j'étais beaucoup moins douce et niaise
02:33 qu'à l'accoutumée.
02:35 Mais depuis,
02:37 ça s'est bien passé,
02:39 on s'en remet finalement qu'à l'aubaine
02:41 que cet abruti se soit taillé.
02:43 Alors pas accro,
02:49 j'en avais besoin,
02:51 j'avais un canapé d'angle finalement.
02:53 Mais d'ailleurs, j'ai retiré
02:55 toutes mes injections récemment,
02:57 c'est pour ça que je suis arrêtée là.
02:59 Mais au moins j'ai des expressions,
03:01 mes sourcils peuvent bouger maintenant,
03:03 et j'ai plus la même expression quand on m'annonce
03:05 que j'ai eu le bac ou que j'ai gagné 100 000 euros
03:07 au loto. J'étais très figée,
03:09 j'étais dans un tunnel face au vent finalement.
03:11 Ça me gênait pas, mais je me suis dit
03:13 "Bon, faut enlever maintenant ma belle,
03:15 t'as la même tête tout le temps,
03:17 quoi qu'on t'annonce, faut lever."
03:19 J'ai fait deux fois mon nez,
03:21 j'ai fait mes dents, j'ai des facettes,
03:23 j'ai fait ma poitrine, et j'ai encore
03:25 un petit peu d'acide allurnique dans la bouche.
03:27 Tout le reste a été enlevé.
03:29 Ah mais ça a été remis en doute
03:33 des vingtaines et des trentaines de fois
03:35 finalement cette histoire de cul, ça a été remis en doute
03:37 même par moi à un moment donné.
03:39 Mais non, c'est une vraie anecdote,
03:41 et d'ailleurs c'est pas quelque chose
03:43 dont je comptais parler en télé,
03:45 ça s'est fait tout seul
03:47 dans mon casting pour les Marseillais.
03:49 Mais oui, c'est une vraie histoire,
03:51 j'ai été diagnostiquée HPI quand j'étais toute petite.
03:53 J'avais 7 ans, et après j'ai refait des tests
03:55 plus tard en étant adulte pour être inscrite à la MDPH.
03:57 Mais effectivement,
03:59 c'est pas le côté
04:01 que j'ai le plus montré à la télé finalement,
04:03 mais après moi je prends ça
04:05 vraiment très second degré, je gère rien d'improuvé
04:07 à personne très honnêtement, et puis pour le métier
04:09 que je fais, que j'ai 147 de QI
04:11 ou pas, est-ce que c'est important ?

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