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00:00 - Alors est-ce que vous connaissez le Nutri-Score ? Oui bien sûr, ça concerne les produits alimentaires.
00:04 Eh bien voici son équivalent pour le prêt-à-porter.
00:07 Le gouvernement a présenté ce matin l'Eco-Balise.
00:11 L'objectif ? Eh bien permettre aux vendeurs comme aux clients d'y voir plus clair sur l'impact environnemental des vêtements.
00:18 Baptiste Morin, il va donc y avoir une étiquette de plus.
00:21 - Oui sur cette étiquette un score qui prendra en compte les émissions de gaz à effet de serre lors de la production du vêtement
00:27 mais aussi la consommation d'eau ou encore la durabilité.
00:30 Plus l'impact environnemental est élevé, plus ce score est élevé.
00:34 Un exemple concret, pour un t-shirt en synthétique fabriqué en Asie, le score sera de 1252 points.
00:41 Il baissera à moins de 900 points pour un t-shirt en coton fabriqué au Pakistan
00:47 et moins de 400 points pour un t-shirt en coton bio fabriqué en France.
00:52 Une méthode à revoir s'emporte Christophe Girardier, président de Glimpact,
00:57 une entreprise qui accompagne les marques de vêtements dans leur décarbonation.
01:00 - On va vous dire le coton bio c'est formidable.
01:02 Ben non, pas nécessairement.
01:03 Vous pouvez prendre quatre exploitations de coton, elles sont toutes bio.
01:07 Mais vous allez vous rendre compte que l'une utilise trois fois plus d'eau à l'hectare que l'autre.
01:10 À l'image de Christophe Girardier, de nombreux acteurs du secteur sont réticents.
01:14 Ils estiment que cette éco-balise est en contradiction avec le label défini en début d'année par l'Union européenne.
01:20 Autre bémol, seuls les marques volontaires afficheront cette éco-balise,
01:24 vraisemblablement au début de l'année prochaine.
01:27 Il n'y aura donc pas d'obligation.
01:29 - Baptiste Morin, le chef du service économie d'Europe.